Il ne reviendra pas, murmurez-vous, Messire
Et vous tressez des mots, revêtant ma douleur,
D’un soupçon de tendresse et d’un peu de couleur
Vainement vous tentez d’apaiser mon délire.
Mon cœur vibre à jamais des accords de sa lyre,
Qu’importe ce trouvère où bien ce bateleur,
Nul ne peut ranimer de son front la pâleur
Et me rendre un instant l’éclat de son sourire.
Mon âme est telle un temple où règne sa présence
Où brûlent en parfum les fleurs de son silence,
Le souffle de ma vie exhalera ce charme…
Mais il a tant levé son regard vers les Cieux,
Que la mer a gardé la saveur d’une larme
Et que l’azur a pris la couleur de ses yeux.
(De qui s’agit-il ?)