Archive mensuelle de avril 2013

Connaissez-vous l’histoire ?

Voici un texte ancien écrit il y a plus de 20 ans qui ne tient pas compte de la prosodie mais auquel je tiens.

Connaissez-vous l’histoire
De l’enfant magicien ?
De son chapeau bizarre
S’échappait en refrain

Des mots simples et tendres
Des mots perlés d’amour
Des maux tissés de cendres
Des maux comme « Au secours »

Il tirait papillotes
Puis les décachetait.
De sa voix qui sanglote
Lançait à la criée :

« Vous qui savez donner
Qui savez recevoir
Lisez donc ce papier
Mettez-y de l’espoir »

Et chacun de plonger
La main dans le vocable
Et puis d’énumérer
La liste interminable :

« Câliner, cajoler
Enlacer, embrasser
Dorloter, adopter
Enserrer, entourer »

Verbes sont ressassés
Sans joie mais litanie
L’enfant insatisfait
N’y sent que moquerie

« Effleurer, adoucir
Bercer à s’endormir
Tendrement caresser
Doucement mignoter »

Mais l’enfant malmené :
N’entend que « Déserter,
Rejeter, refuser
Frapper ou flageller

Au moins serez touché »
Sous la coiffe bombée
L’artiste s’est éteint
Quand on ne sait aimer

On ne tend pas les mains
Les bras autour du cou
D’un parent d’un cousin
Reste un geste de fou.

L’ange s’évanouit
Au son du crescendo
Les badauds sans un bruit
Délaissent l’enfant do…

A l’encre de la Moselle

A l'encre de la Moselle dans * BEMER Armand bemer-couv-1

bemer-couv4 dans Publications

« VIENT DE PARAITRE : A L ENCRE DE LA MOSELLE, par Armand BEMER (éd. des Paraiges)
En quelques chiffres : 200 pages, 8 récits, 9 photos N&B, 1 carte et… une préface de Jean-Marie Pelt, originaire de ce Pays des 3 Frontières. Prix : 17 € (+ frais de port, auprès de votre serviteur). »

Les mots

Ils fredonnent, tournoient, volètent ici -bas
Ou se jettent, se ruent en immense fracas
Selon l’heur’, le moment et rythmant pour toujours
Le bonheur, le malheur ou bien l’humeur du jour.

S’ils sont doux, ils guérissent
Et mettent sur les maux de jolis artifices.
S’ils sont fiers , ils meurtrissent :
Ceux qui les subissent n’en tirent bénéfice

Ils peuvent être carcans, enfermant à jamais
Sous un trop lourd harnais
Cette idée même enfin
De retrouver la paix

Ils se font caressants
A l’oreille de l’amant
Emu qu’un si beau jour
Lui apporte l’amour

Ils sont doux, rassurants
Lorsque l’angoisse étreint le petit cœur d’enfant
Qui, de leur multitude,
Ne connaît que « maman ».

Elan vernal

D’un seul regard tu m’émoustilles :
Je sens un frisson de bonheur
Entre narcisses et jonquilles.

Sous l’envol des charmeuses trilles
D’oiseaux formant un joyeux chœur,
D’un seul regard tu m’émoustilles.

Telle une étoile tu scintilles
Pour mieux oublier ta candeur
Entre narcisses et jonquilles.

Reste la plus tendre des filles :
Avec un sourire enjôleur
D’un seul regard tu m’émoustilles.

Quand, d’une main, tu me titilles,
Ta caresse exalte mon cœur
Entre narcisses et jonquilles.

L’aura d’amour dont tu t’habilles
M’invite à combler mon ardeur !
D’un seul regard tu m’émoustilles
Entre narcisses et jonquilles !

Dire…

Dire : « Je t’aime » à l’imparfait,
Vraiment cela m’est impossible.
Or la Parque t’a pris pour cible,
Je hais le mal qu’elle m’a fait.

Selon ton instante prière,
Dans ma chambre, quand le jour fuit,
Je te susurre : « Bonne nuit
A toi qui vis dans la Lumière. »

Parfois je sens que tu réponds
Car l’air vibre de ta présence,
Tu respires dans le silence :
Non, tu n’as pas coupé les ponts.

Bien plus souvent, hélas, le vide
M’étreint le cœur, glace mes os,
Ne me laisse point de repos
Et me ronge comme un acide.

Ainsi me revient cet effroi
Lors d’un rêve prémonitoire :
Indifférent à notre histoire,
Tu me toisais d’un œil si froid…

Compte-rendu café littéraire Gérard Dalstein

Avec un plaisir sans conteste, un groupe d’une vingtaine de personnes est venu se presser autour de notre invité : Gérard DALSTEIN pour se laisser séduire par son ouvrage : « Les feux d’Eden », objet du café littéraire de ce jour.
Sous le jeu brillamment orchestré des questions posées par Nicole LAPORTE, des poèmes de l’auteur déclamés par Pierre VINCENT et des réponses claires, précises, chaleureuses de l’écrivain, la salle a retenu son souffle afin d’accompagner ce guide dans les entrailles de la terre et se réchauffer aux feux ardents du récit offert à son entendement.
Quand, à l’âge de huit ans, avec son grand-père, Gérard descend dans le labyrinthe des galeries de la mine du Pays Haut de la Lorraine, un coup de foudre le submerge…

Pour lire la suite, cliquer sur ce lien :
fichier pdf Compte-rendu Gérard DALSTEIN

L’île des sentiments

Si je devais échouer sur une île, ce ne serait pas sur l’Ile de Beauté,
Ce serait plutôt sur une île peuplée d’émotions, l’île des sentiments.
Je commencerais par rencontrer la solitude, chuchotant le silence,
Puis, je serais envahie par la peur de croiser l’inconnu et le danger.
Je trouverais la sécurité, en imaginant une île habitée par la paix,
Une île où se cacheraient les secrets de l’amour et de l’amitié.
Assoiffée de vérité, j’avancerais, le regard animé par la curiosité,
Le coeur nourri par l’espoir d’éclaircir toutes mes obscurités.
Si jamais, mon île rêvée ressemblait de près à notre actuelle société,
Où le sentiment s’est laissé dépassé par la consommation effrénée,
Alors, le vague à l’âme, je naviguerais vers ma terre de nativité,
Et, dans mon journal de bord serait ancré ma vie de naufragée.

A mon seul amour

Jusqu’à la fin de mon temps
Jusqu’à la fin de ton temps
Je t’aime et t’aimerai, par delà le temps
Je t’aime et t’aimerai, cœur battant
Aujourd’hui, demain, à tous les instants.

Jusqu’à la fin de ton amour
Jusqu’à la fin de mon amour
Je t’aime et t’aimerai au-delà des jours
Je t’aime et t’aimerai, sur un lit de velours
Aujourd’hui, demain pour toujours.

Jusqu’à la fin de ta passion
Jusqu’à la fin de ma passion
Je t’aime et t’aimerai, au-delà de la raison
Je t’aime et t’aimerai toi mon amant
Aujourd’hui, demain sans trahison.

Jusqu’à la fin de mes baisers
Jusqu’à la fin de tes baisers
Je t’aime et t’aimerai, par delà l’éternité
Je t’aime et t’aimerai, sans aucun regret
Aujourd’hui, demain, sans aucun péché.

Jusqu’à la fin de ton cœur
Jusqu’à la fin de mon cœur
Je t’aime et t’aimerai au-delà du bonheur
Je t’aime et t’aimerai au fuseau des heures
Aujourd’hui, demain, sur un lit de fleurs.

Jusqu’à la fin de tes jours
Jusqu’à la fin de mes jours
Je t’aime et t’aimerai, par delà l’amour
Je t’aime et t’aimerai, cœur Pompadour
Aujourd’hui, demain sans un détour

Jusqu’à la fin de ma vie
Jusqu’à la fin de ta vie
Je t’aime et t’aimerai, aux confins de l’infini
Je t’aime et t’aimerai, sans aucun oubli
Aujourd’hui, demain, aux portes du paradis.

Aujourd’hui, demain, dans l’astre des temps
Je t’aime et t’aimerai, par tous les printemps
Je t’aime et t’aimerai, au soleil du firmament
Jusqu’à la fin de ton temps
Jusqu’à la fin de mon temps.

Soirée théâtre

Soirée théâtre dans Divers soiree-theatre

L’Association « Les Amis de Palmarin » vous invite à une soirée théâtre le vendredi 19 avril à 20h30.

La compagnie « Les Uns les Unes » (qui a déjà une solide réputation dans la région) présente un spectacle humoristique, une comédie « vive bouchon », pour petits et grands (entrée libre).

Restauration possible sur place à partir de 19h30.

Espace multiculturel à Veymerange (après le kinépolis)

Avec Siméon*

Ta main ne pèse rien, mon bras sert de boussole.

Marchons dans la lumière, et qu’au bord de ta nuit

La canne à demi libre à son gré batifole,

Improvisant au sol un rythme qui nous suit.

 

 

Nous cherchons une adresse. Un monde surréel :

Un jeu de construction tout gris, sur terrains vagues,

Le trottoir esquinté, fendillé  par le gel,

Des numéros sans suite nous jouant des blagues.

 

 

Le soleil est bien froid cet hiver, et si rare,

Autant que les passants. Mais voilà que ta voix,

Réchauffant l’atmosphère, en appelle au dieu lare

De ces lieux désertés, bien loin derrière moi.

 

 

Gaîment tu l’interpelles. Je n’avais pas vu

Ce veilleur trop discret. Ton oreille en alerte,

Captant le moindre froissement d’air imprévu,

L’a débusqué. Lui nous rejoint, la paume offerte.

 

 

Oui, tout est chamboulé, dit-il, tout le quartier.

Je vais vous y conduire, au Secours Catholique.

La plaque est illisible à cause du chantier.

Prenez la passerelle, puis la rue oblique.

 

 

Là, des nécessiteux muets. Le préposé

Au vestiaire les filtre, contrôle des fiches,

Veille à l’ordre de passage, d’un air posé,

Pendant que des gamins lacèrent des affiches.

 

 

La porte s’ouvre enfin pour toi, l’aveugle noir.

Tes mains d’explorateur s’activent dans les cintres.

Pour la taille tu juges ! Nul besoin d’y voir !

Ce chandail te sied-il ?Tu veux me faire peintre,

 

 

Tu veux que sans couleurs je te fasse une toile.

Des mots de géomètre épousent les dessins ;

L’allure, ma main guidant ta main la dévoile ;

Tu choisis l’élégance, avec des airs mutins.

 

 

Pour affronter l’hiver, tu veux de la chaleur,

Celle des vêtements, celle aussi, plus diffuse,

Impalpable et si forte, émise par le cœur.

Tu le sais, que ton corps, le mal le ronge, l’use.

 

 

Le printemps reste froid, gris, se terre, honteux.

Ta dépouille en sa boîte a volé vers l’Afrique

En laissant à Strasbourg, comme une trace en creux,

Ton surnom de là-bas : ‘Toujours content’ ! L’unique !

 

 

 

* Siméon, aveugle qui enseignait les sciences de l’éducation au Cameroun, était venu en France pour se soigner.

Il est décédé à Strasbourg  le 2 mars 2013.

Les Poésiades de Moulins

Concours ouvert du 1er mars 2013 au 1er août 2013

Proclamation du Palmarès le 12 octobre 2013

 

Sections :      CLASSIQUE                        LIBRE           HUMOUR (œuvre à caractère humoristique)

                        NEOCLASSIQUE   CONTE         CONTE POUR ENFANTS

                        NOUVELLES          ROMAN         PROSE POETIQUE

                        RECUEIL                 HISTOIRE    PIECE DE THEÂTRE

                        ENFANTS(6-14)        ESPOIRS (14-18)      AVENIR (18-25)

Prix SPECIAL (œuvre sur le Bourbonnais ou l’Auvergne)

Prix FRANCOPHONE

 

Le SUJET est LIBRE

Pour obtenir le règlement complet, cliquer sur ce document :
fichier pdf Règlement du 14ème Concours National et International de Poésie

David

Du peintre tu portes le nom,
Mais il m’évoque le son
Des vagues par le suave
De son beau v qui bave.

Et je vois le mot « brave »
Briller à l’horizon
Comme les tendres rayons
D’un gracieux jet de lave.

Et moi sans ma raison,
Et moi dans mes questions,
Prise au fond de ma cave,
La nuit me rend plus grave.

Ta lumière qui me gave
Donne un goût de poison
À mes anciennes actions
Dont plus rien ne me lave.

Et malgré l’intention
Je perds ma direction
Car le passé n’entrave
Pas le mal qui le pave.

Les élus eux le savent,
N’est pas de rémission
Sans une révolution
Pour qui fut un atave.

Fragments d’une poésie urgente

Fragments d'une poésie urgente dans * MOUQUET Juliette mouquet-couverture-fragments
L’auteur nous fait part de la parution de son 3e recueil.
Pour en savoir plus, cliquer sur ce lien qui vous conduira vers son site : www.juliettemouquet.com

Voici un printemps

Voici un printemps
Avec vous dedans
Voici tant et tant d’amour venant
Voici l’hirondelle
Volant sur l’air
Voici l’air du temps
Il chante vert sur les feuillées nouvelles
Il chante les fleurs uniques ou en ribambelles
Il chante tout le temps
Voici un printemps
Avec vous dedans
Vous retournerez au bois
Au bois du muguet de l’an
Vous en ferez un bouquet
Cueilli frais par les enfants
Voici un printemps
Avec vous dedans
Regain et tenue plus légère
Sa sève monte à l’engouement
Et entend sa messagère
Voici un printemps
Avec vous dedans
Voici tant et tant d’amour venant
Voici l’hirondelle
L’hirondelle fait le printemps

Les étincelles

Les étincelles dans * CARL Jean-Joseph carl-les-etincelles
L’auteur nous fait part de la parution de son recueil de haïkus (4e et dernier) qu’il a édité à Thebookedition.com.
Cliquer sur le lien ci-dessous vous permettra d’accéder directement à la page du site qui présente le livre et de le commander ou le télécharger :
http://www.thebookedition.com/les-etincelles-jean-joseph-carl-p-93369-html

Image par image

Image par image dans * CARL Jean-Joseph carl-image-par-image
L’auteur nous fait part de la parution de son recueil de haïkus (le 3e d’une série de 4) qu’il a édité à Thebookedition.com.
Cliquer sur le lien ci-dessous vous permettra d’accéder directement à la page du site qui présente le livre et de le commander ou le télécharger :
http://www.thebookedition.com/image-par-image-jean-joseph-carl-p-88967-html

Conséquence de l’aveuglement…

Conséquence de l’aveuglement d’hommes perdus
En quête d’appartenance,
Le fanatisme avait frappé une fois de plus.
Mais qu’avait-il résolu
Au travers tant de souffrance ?

(Michaël Reigner – Juin 1997)

Galaxie mirabelle

L’amène citadin, fidèle astéroïde,
Fête une jeune étoile au charme oriental,
Suivant son char fleuri, mobile piédestal,
Vers l’antre où se déguste un prodige fluide.

Emu par un alcool subtilement fruité,
J’admire cette ville à l’humeur débonnaire ;
Ce flux, pour mieux ouvrir l’huis sur l’imaginaire,
Active mon regard d’une étrange acuité :

L’antique agglomérat, nébuleuse messine,
Exalte ses atours en un songe soyeux ;
Tel un monde paisible éblouissant mes yeux,
Près de l’urbaine frange un royaume fascine :

Doux essaims flavescents, d’innombrables soleils,
Fruits que l’Ame lorraine avec tant d’amour glane,
Se mirent dès le soir dans l’onde mosellane
Sous un tulle abyssal ourlé de cils vermeils !

Le petit poney blanc

Il galope, le petit poney blanc
Il galope dans le frais printemps.
Sous un azur encore changeant
Il galope dans le soleil levant.

Comme la bise, à l’aube du matin
Il longe la brume des grands bois.
Et sa crinière, argentée de satins
Flotte scintillante comme une soie.

Dans le soleil rougissant à l’horizon
Il va galopant, aux rosées des clairières.
A travers le brasier, du matin naissant
Ses sabots l’emportent vers la lumière.

Dans les prairies, qui se lèvent au soleil
Il galope dans les herbes frémissantes.
Au bord du jour, aux lueurs arc en ciel
Il gambade dans les collines odorantes.

Le ciel coloré, frôle sa robe blanche
Près du torrent, un moment il s’arrête
Buvant l’écume bleue, sous les branches
D’une flaque qui dans les eaux se jette.

Sa queue panachée, de belles dentelles
Que la bruine de matin, a brodé d’argent.
Vole légère, dans la saison claire si belle
Aux prémices du printemps renaissant.

Vers son logis, ses sabots l’emmènent
A l’orée du bois, il retrouve le sentier
Qui l’emporte au pied des vieux chênes.
Vers l’enclos, au bout d’un vent de liberté.

Il galope, le fougueux poney blanc
Il galope sa crinière flottant au vent.
A l’aube du jour, au bord de la saison
Il galope léger dans le soleil levant.




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