Archive mensuelle de mars 2012

Thème du mois d’avril : l’espoir

A la veille du 1er avril, j’ai le plaisir d’introduire le nouveau thème proposé par Joëlle di Sangro : l’espoir.

En passant… soit dit

En passant par un trou de souris
j’ai vu même un oubli

En passant par le belvédère
j’ai vu la réalité paysagère

En passant le gué
j’ai vu l’autre rive et ai marché

En passant le temps
je n’ai plus vu la montre, le cadran

En arrivant dans la rue
des passants faisaient le pied de grue…
En passant un bonjour
on me l’a retourné…

Désolation

Le sang pourpre et visqueux
Avait séché aux blessures
Des soldats étendus.

Les hommes, les choses,
Tout était perdu, mort…
Mort depuis bien deux jours,
Tout autour.

Dans l’épaisse désolation
Seuls les vents vivaient,
Et portaient le sable
Aux flancs inertes des gisants,
Sur des pans de treillis claquant
Comme des étendards déchus.

Le soleil du jour naissant
Donnait sur la poussière aride
Prise dans les cils
Des yeux béants et vides.

Nous étions venus,
Dans nos désarrois,
Relever les corps.

C’est sur la ville

Dans la nuit noire de la ville
Une église d’un ton léger
Egrène trois notes tranquilles…

Un rêve vient me consoler.

Comme un écho sur les toitures
L’Italie à l’été flambant
Chuchote alors mon nom d’enfant

Et je m’attarde à son murmure.

Rues et gens sont endormis
Quand mon cœur traîne un peu dehors.
L’église sonne dans la nuit :

C’est sur la ville où Elle dort

(Cheminements)

L’âme hérisson

Le revoilà mon cœur d’oursin
Il se cachait sous les buissons
Les épineux le savaient bien
Le mal est dans l’âme hérisson

Et revoilà douteuse fièvre
Le bleu chaperon de la douleur
L’amour avec son bec de lièvre
Ses illusions bonimenteurs

Et revoilà mon vieux grenier
Où milles malles étaient fermées
Ce soir, je les entends grincer
Rediffuser de noires idées

Et revoilà tous mes refrains
Les lancinants « tête de con »
Le revoilà mon cœur d’oursin
Et mal à l’âme pique hérisson

Le pouvoir des mots

Les mots ont ce pouvoir étonnamment étrange,
En leurs vibrations, de modeler le temps
En faisant du futur un solide présent,
Enfer ou Paradis, comme récolte en grange !

En effet, selon l’heure où celle-là s’engrange,
Elle peut, soit moisir, soit durer fort longtemps
Pour nourrir sans défaut, les rois et paysans,
Quand la calamité n’y lance pas sa frange.

Voilà pourquoi les maux se trouvent bien pressés
Quand on les a nommés trop fort dans leurs passés,
Et maculés de peine ou gêne ou bien de haine.

On le voit aujourd’hui quand explose un obus
Sur la libre Corée osant remettre en scène,
Face à des gens obtus, d’autres remplis d’abus !

Onirie

laisse-moi devenir le tendre ambassadeur
du regard masculin assassin sur ton cœur
laisse-moi devenir le cactus ambitieux
qui appellera de ton jardin tous les cieux

toi âme jumelle dont le regard m’échappe
toi petite fleur dont le doux parfum me happe
dans le tourbillon de l’Absence dérisoire
objection de la vie je veux encore y croire

un jour ou une nuit toi moi ou nous peut-être
dans un puits un palais sous le ciel ou un hêtre
contemplerons la civilisation lointaine
et vivrons pleinement dans un amour sans haine

hélas crue vérité ton frère habite ici
sur ce gros caillou bleu où rien est tombé tout
et toi ma sœur que j’aime malgré tout tu vis
seulement au triste pays du soleil flou

l’imaginaire errant sur les pas de l’Absence

Vague d’amour

Le ciel est triste sans étoile
Les matelots ont hissé leurs voiles
Te rappelles-tu ces bateaux,
Naviguant sur les flots?

Je retourne encore au port
Y retrouver ton Amour
Et contre un arbre je m’endors
T’attendant jusqu’au lever du jour.

Mais tu es parti à tout jamais
Loin de moi et de mon cœur brisé
Si tu savais combien j’aimerais
Te revoir revenir pour l’Eternité.

Mais ton bateau est loin
De ma peine et mon chagrin
Ton bateau est parti ce matin
Pour ne plus revenir demain.

Contemplation

Contemplation dans * JOFA Nathalie Joffa-Contemplation

C’est la vie

Porter intérêt
Aux autres, leur demander
Ce qui les anime.

Palmarès La Nouvelle Pleiade 2011

Palmarès La Nouvelle Pleiade 2011 dans Remises de prix Palmares-La-Pléiade-001

En te regardant

En te regardant, tu es mon âme sœur
Pendant qu’un rayon de soleil, se lève dans mon cœur
Tu es celle, que je recherche, depuis une éternité.
Celle avec laquelle, je peux utiliser, le mot aimer.
Et Le mot aimer, n’est pas suffisant.
Pour te prouver, à quel point, je suis tombé amoureux
Je remercie les dieux
Pour me donner, tous ces sentiments merveilleux.
Chaque minute, chaque seconde, tu es dans ma tête
Tu es celle, qui me donne tout le bonheur
Qui me tient, tout le temps de bonne humeur.

Auteur : Bazzucchi Jimmy (filleul d’Elisabeth Weber))

Texte écrit le 10- 02-2012 à l’âge de 19 ans

Les liens du coeur

Les liens du coeur dans * MORA-LACONI Rosaria Pimora-recueil

Voilà, mon 4eme recueil . Prix 10 euros un marque page offert.

Contact: pimora@wanadoo.fr

Les liens du coeur.

Qu’est-ce que la vie sinon l’amour ?
Ces liens qui nous unissent, enfants parents, amants, sont comme autant de
chemins qui nous mènent dans les méandres de nos souvenirs et de nos sentiments.

Dans les Liens du coeur , Rosaria nous mène là où les mots prennent
corps, là où les mots prennent coeur, pour aller , vers le bonheur.

A propos de l’Alérion d’Or

Lors de sa création, l’Alérion d’Or avait comme vous le savez, pour but de permettre aux lauréats de Grand Prix des Poètes Lorrains, désormais hors concours de pouvoir s’affronter en des joutes poétiques et amicales.

Il permettait en outre à la Délégation de Lorraine d’accroitre sa communication et son prestige, choses des plus importantes au regard de domaines concernant la culture, les arts et plus précisément la poésie.

C’est pourquoi j’avais, à l’époque, choisi le cadre de l’Hôtel de Ville de Nancy pour organiser chaque année la cérémonie de Remise de ce Prix, indépendamment  du Prix des poètes Lorrains qui était décerné dans la localité de résidence du lauréat. La cérémonie originale, en un lieu chargé de symboles, suscita beaucoup d’intérêt notamment de la part des médias

 

Ce prix de prestige, bien distinct des autres concours et concernant des poètes ayant reçu  le Grand Prix des Poètes Lorrains ne pouvait être comparé à celui-ci. Aussi  son règlement fut-il établi  de manière différente car il s’adressait à des candidats déjà hautement primés.

 

Cependant, il fut convenu lors de la passation de pouvoirs à  Armand  BEMER,  et ceci afin d’alléger sa charge de Délégué, de lui permettre de remettre l’Alérion d’Or dans le cadre de la remise des Prix des poètes Lorrains, bien que le Prix y perde de sa spécificité.

 

Or, la  question de déclarer hors concours le ou la lauréate ayant obtenu le Prix plus de deux fois, fut rapidement évoquée  (ce à quoi je dus m’opposer car cela nous ramenait à l’écueil de la mise hors concours du Prix des Poètes Lorrains que nous tenions à éviter.)

 Et, récemment encore, il fut proposé d’apporter de nouvelles modifications au règlement de L’alérion d’Or, lesquelles auraient conduit à d’autres similitudes avec le Prix des Poètes Lorrains.

 

Ceci m’amène, en ma qualité de fondatrice de ce concours, à demander de manière officielle qu’une dernière clause soit ajoutée au règlement de l’Alérion d’Or, stipulant qu’aucune modification ne puisse désormais être apportée au règlement initialement établi pour ce Prix, ce règlement ayant été en son temps, dument pensé, élaboré et ce avec le plus grand soin par Jean-Claude GEORGE  président de la SPAF de l’époque et moi-même.

 

J’ai fait part de cette décision à Armand qui a eu l’amabilité de m’en permettre l’annonce ici même ainsi que lors de la prochaine Remise des Prix, ce dont je le remercie très vivement.

 

Joëlle di SANGRO (février 2012)

 ************************************

 En complément au texte de Joëlle ci-dessus, j’aimerais apporter les précisions suivantes pour replacer ces éléments dans leur contexte.

Lors de la première remise des Prix que j’avais en charge en tant que nouveau président de la délégation de la SPAF Lorraine, en 2009, j’ai souhaité conserver le cadre prestigieux de l’Hôtel de Ville de Nancy pour y organiser toute la cérémonie dans les Grands Salons.

Je souhaitais en effet regrouper les deux remises de prix pour plusieurs raisons : permettre à chaque adhérent de connaître l’Alérion d’Or (et les « Alérionnables », déjà lauréats du Grand Prix) ; réunir tous les adhérents sans distinction en une seule cérémonie de la « grande famille » ( environ 80 personnes); d’un point de vue logistique, simplifier l’organisation  autour d’une seule et même cérémonie ; prolonger la cérémonie par une exposition des œuvres d’Art de nos adhérents (peintures, photos, textes, ouvrages édités) installées sur grilles-caddie.

La salle fut réservée dès janvier (si ma mémoire est bonne) et je me suis ensuite heurté à des difficultés administratives et financières non prévues : il fallait louer les services d’une location de gardiennage imposée par les contraintes du plan VigiPirate (toujours en vigueur), fournir une assurance, participer aux frais techniques (sono, éclairage). Ces contraintes insoupçonnées (environ 500€) ont fait « exploser » mon budget mais nous avions une réserve de trésorerie grâce à la bonne gestion de Joëlle. Néanmoins, il m’a semblé impossible de maintenir la cérémonie dans de telles conditions financières sauf à répercuter les frais sur les adhérents. Je m’y suis refusé.

J’ai donc adopté la nouvelle formule : une journée dans un même endroit, avec remise des prix, repas, expos, rencontres, pour un prix que j’estime raisonnable.

Mais la juxtaposition des deux remises de prix a entraîné des questions de la part de certains adhérents : pourquoi ne connaît-on pas l’identité de l’Alérion à l’avance, ni le nombre de candidats, ni leur identité ? Pourquoi connaît-on le lauréat du Grand Prix à l’avance, ainsi que le nom des autres lauréats ? Pourquoi connaît-on l’identité du Prix Arthur Rimbaud ? Pourquoi, en quelque sorte, deux poids et deux mesures ? La raison en est simple et elle est rappelée ci-dessus par Joëlle. Ce sont deux concours différents, qu’il faut considérer séparément, et qui, en raison de leur histoire, ont des objectifs différents. Nous (le jury) prenons donc acte de la demande de Joëlle, qui, en tant que créatrice du prix, demande qu’aucune modification ne puisse plus, désormais, être apportée à son règlement.

Je puis vous confirmer par ailleurs que la presse se montre intéressée par le suspense entretenu autour de la révélation de l’identité de l’Alérion d’Or.

Voilà. J’espère que ces (longues) explications permettent d’éclairer vos interrogations éventuelles et je vous souhaite d’aborder sereinement les textes que vous allez proposer à nos prochains concours.

Armand BEMER (mars 2012)

Thème du mois d’avril : l’espoir

Aujourd’hui a été publié le dernier poème sur le thème “La joie”. Cinq adhérents ont participé.
Jusqu’au 31 mars, nous aurons des oeuvres hors thème.
Pour avril, Joëlle Di Sangro nous propose : l’espoir. Ceux qui le souhaitent peuvent d’ores et déjà m’envoyer leurs oeuvres sur ce thème.

La joie

La joie exhale son soleil,
son été d’allégresse,
met sur son visage un sourire à ses lèvres,
creuse ses fossettes entourées d’éphélides
et ses joues sont tiquetées de points
comme autant de vitamines orangées.

Une philanthropie appelle sur son teint à l’éclat céleste
pour que ceux en peine se hissent au même ciel.

Joie dangereuse

Lorsque la joie arrive au cœur et au visage,
Tout devient délicat pour gérer ce moment
Côtoyant l’infarctus ou le rire dément
Que le zygomatique avec crainte envisage !

Joie

Le gazouillis de l’hirondelle
Annonce un fidèle printemps
S’en revenant à tire-d’aile.
Ecoute ce chant exaltant !

Une frivole brise apporte
Le grisant parfum du lilas
Qui en Orient te transporte.
Respire-la fort, hume-la !

Devant tes yeux ce paysage
N’a t-il les couleurs du bonheur ?
Le sourire sur un visage
Ne te réchauffe t-il le cœur ?

Un ciel opalin qui rougeoie,
L’aube qui s’éveille c’est quoi ?
Sinon un nouveau jour de joie :
Joie immanente enfouie en toi.

Elide la mélancolie !
Sème la joie autour de toi
Avec peu ou prou de folie
Et un plaisir de bon aloi.

Plaisir, joie et bonheur

Le plaisir ? L’enfant rit aux éclats sur la plage.
Lorsqu’au château de sable, il construit un passage
Où les eaux du ressac pleureront désormais
Dans l’éclat d’une bouteille et pierres combinées

La joie triomphale ? L’ascension d’un sommet.
Plus qu’un simple plaisir, l’orgueil est satisfait.
Essoufflé par l’effort et le manque d’oxygène,
L’alpiniste exultant ne ressent plus sa peine.

Puis un jour l’enfant né, l’oiseau refait son nid.
Le vent et le soleil au printemps se marient.
Douceurs et voluptés s’émeuvent en dedans.

C’est ainsi que plaisirs s’additionnent aux joies
Atteignant un bonheur qui ne durera pas :
Plénitude fugace au ciel évanescent.

Aux petits bonheurs

Les petites joies ornent
La journée trop cadrée,
La routine si morne.
Pas toujours désirée

Savoir les repérer
Bat la morosité,
Etre bien aux aguets
Pour ne pas les rater,

Ces plaisirs quotidiens
Qui redorent un cœur,
Sont du soleil en brins,
Le parent de bonheur

D’un proche un courriel,
Une bonne nouvelle
Un éclat naturel
Et cet air qui rappelle…

Une émotion si belle,
Qu’un regard doux cisèle
Un souffle de vie tel
Comble ce don du ciel.

Petits ?




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