Posé sur une branche, le merle sifflote
Cigogne, son amie, berce un nouvel enfant
La chandelle à son chevet va, vibre et tremblote.
Et l’aube voit le jour par un soleil brillant.
La vie se régale de splendides campagnes,
De sublimes contrées, d’oiseaux un brin moqueurs,
Et de plaines bien sages et de hautes montagnes
Parfumées, tour à tour, de délicieuses fleurs.
C’est le mariage des sens : de l’eau, de l’air, du feu.
Mets du vent dans les voiles, vole la vallée !
C’est la vie, c’est la mort, et c’est un peu des deux.
C’est la faune et la flore qui voguent feu follet.
C’est la mort qui rode en cape grise et noire,
Enrubannée de larmes et de cris souffreteux,
Affublée de fléaux et de tristes histoires
Qui épinglent les maux et rendent malheureux
C’est la vie qui chaloupe et va tanguer encore,
Emportant dans ses sacs le bon et le mauvais.
Une vie opposée dans chacun de ses ports
Où gazouille l’amour comme un tendre collier.