Il a des poupées plantées d’épingles
et jette des sortilèges.
S’il prend la mouche : il lui arrache les ailes.
Ses mots blasphèment, s’acharnent
et pis que pendre portent les autres au bas de l’estime.
Son rire sardonique met à mal qui l’entend
comme la musique d’un diable.
Le tour de la femme coupée en morceaux :
il le ferait pour de vrai, comme une boucherie.
Perfide, il se frotte les mains des plaintes et jérémiades
des proies prises dans ses filets, ses chausse-trappes.
S’il tend le bâton… c’est pour battre…
voilà sa façon de tuer le temps.
Entre le bien et le mal son cœur ne balance pas :
son parangon est machiavel à tous crins.
Il veut être le poison sans antidote…