A la veille du 1er juin, j’ai le plaisir d’introduire le nouveau thème proposé par Marie-France : l’enfance.
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Archive mensuelle de mai 2011
Maman j’ai tant d’amour à t’offrir
Maman j’ai tant de bonheur dans mon cœur
Que te dire, maman me fait un peu souffrir
Que te dire maman, fait jaillir mes pleurs.
Tu es aux quatre coins de mes souvenirs
Tu es l’aurore, et le crépuscule de mes jours
Ton visage qui jamais ne saura mourir
A gravé en moi, ce beau songe d’amour.
Belle comme la fleur, qui vient de naître
Comme ce bouquet, aux quatre saisons
Que te dire sinon je t’aime, de tout mon être
Que murmurer oh ma mère ! oh maman !
Que je sois dans ce coin d’ici ou de là-bas
Ton visage, comme un tendre souvenir
Voyage dans ma pensée, au plus profond de moi
Comme un songe, qui ne pourra jamais finir.
Comment peut-on aimer, et ne savoir le dire
Comment te dire, je t’ai tant aimé
Ne va jamais, ou les autres vont mourir
Ne laisse pas ce sourire à jamais me quitter.
Maman, j’ai tant d’amour à t’offrir
Oh maman ! J’ai tout ce bonheur dans le cœur
Que te dire je t’aime, me fait un peu souffrir
Que te dire maman c’est un hiver rempli de fleurs.
Songe penché, sur son passé
Avenir flottant, sans un futur
Le vieil homme pleure en secret
Sa vie enfouie, n’a plus d’azur.
Ses printemps, n’ont plus de soleil
Et son automne, n’est pas loin
Il partira, un matin,sans réveil
Il s’en retournera, laissant ses chagrins.
Sur un banc de pierre, il est en pleurs
Son vieux visage s’est fermé
Les mains, posées sur son cœur
Il se souvient; de la route passée.
Une larme, coule sur sa joue
Elle court frileuse, dans le chagrin
Son regard s’est fermé au bout du jour
Le vieil homme est mort sans lendemain.
Un oiseau vole, dans le soir
Une prière, monte pleine de regrets
La feuille tombe, sur un lit d’espoir
Et l’automne triste, pointe son regard.
Amis qui êtes partis
vers d’autres villes, d’autres rivages
dans les nues, vos yeux sourient
des yeux qui mangent le visage
Sans vous, je refais la route
où le sable a laissé des traces
je les suis, en proie au doute
les pas qu’un peu de vent efface
Dans le jardin d’herbes folles
où résonnait du flamenco
lilas et muguet s’étiolent
et les soirs vont decrescendo
Le vin n’est plus aussi doux
que celui qu’on buvait hier
celui-ci avait le goût
de la vie partagée en frères
Son rire aux parfums d’Afrique
ta liberté de fils du vent
au sein de la mosaïque
une Vierge noire à l’Enfant…
O doux souvenirs aimés
amis, vous me manquez déjà
vite s’approche l’été
regardez, il vous tend les bras !
Comme si le temps s’arrêtait
j’attends celui des retrouvailles
au coeur du jardin secret
un grand feu de bois et de paille
célébrera l’amitié.
Disperser la poussière des choses
Non vraiment rien n’a changé
Sur la chaise le chapeau de l’ultime saison et la fleur ouverte d’un col de robe
Au bord de la table une carafe à combler comme un désir
A droite la coiffeuse où un peigne montre ses dents d’ivoire
et le miroir ovale où l’attente se regarde
Le volet tremble un peu lorsque l’air dénoue ses colliers
mais le temps n’a nulle envie de s’envoler
Un souffle se faufile entre les draps de lavande
L’ombre des rideaux s’allonge
et quelques lueurs y accrochent parfois leurs ailes de papillon
Des patins de feutre glissent dans le soir
Marthe dépose un plateau sur la table basse et le thé infuse comme un secret
Au cours de cette promenade immobile
cueillir le bleu de menthe du silence
puis converser avec la solitude
loin très loin
dans la petite chambre du Sud
Je suis gaie comme un pinson
Mais pas celui de mon jardin
Il m’a dit d’un gazouillis
Au milieu du gazon
Qu’il n’allait pas bien ce matin…
« Quelques soucis de nid
De grain, ce jour, pas de festin,
Et la pie rôde, je pars d’ici »
Quelle vie de chien
Non, de serin…
Je n’y comprends plus rien…
A qui donc se fier pour aller bien ?
Au poisson dans l’eau ?
A la biche, au vieux pou ?
Aux roulettes, à la pêche,
La banane ou la patate ?
A la forme de la frite,
Au bain d’huile, à la gaze ?
Non vraiment, ça déroute…
L’ombre coule
mon ami
comme une encre
de Chine
Si tu veux
dessinons
nos visages
dans la nuit
Terre lointaine, que j’ai quittée
Un matin de soleil brûlant
Je me souviens, des champs de blé
Moi je partais vers l’horizon.
Toi, ma terre natale
Ma pensée ne t’a quittée
Et quand ici le vent court en rafale
Je revois ton soleil qui rayonnait.
Mon beau pays, au ciel si bleu
Je t’ai laissé toute ma tendresse
Et quand ici, la pluie mouille mes yeux
Je revois la maison de ma jeunesse.
J’entends encore, ma mère
Tu es toujours auprès de moi
Je revois encore mon père
Qui tirait la charrue, dans le soir.
Je revois mes frères, penchés sur le labeur
Qui arpentaient les sillons, dans le soir
J’entends encore , la voix de mes sœurs
Qui chantonnaient, penchées sur le lavoir.
Ma terre, mon pays de toujours
Mon regard est plein de ton soleil
Et je crois qu’au bout de mes jours
Je reviendrai, pour mon dernier sommeil.
Me reposer près de toi, terre qui m’a donné le jour.
Hommages à mon père disparu
Encore une petite « chanson d’amour » un de mes thèmes préférés…. Quelques toutes petites entorses à la versification classique ainsi que l’élision non conventionnelle de certains E muets, même pas chantés….Et un petit décalage entre les textes écrit et chanté …. Question de période…. Bof, même pas grave….
Cliquez pour écouter :
http://boaretto.unblog.fr/2011/05/11/le-grand-amour/
LE GRAND AMOUR
Refrain
Ne le croyez pas éphémère
L’amour n’est pas une chimère
Le grand amour est sans pardon
Il prend les cœurs à l’abandon.
C’est pas amours à la légère
Petites amours passagères
Pas amours d’une nuit un jour
Rimant jamais avec toujours
C’est pas amours de bagatelle
Juste pour froisser vos dentelles
C’est pas amours de gigolo
Qui vous laissent le cœur dans l’eau
Ne le croyez pas éphémère
L’amour n’est pas une chimère
Le grand amour est sans pardon
Il prend les cœurs à l’abandon
C’est pas amours de circonstance
Juste pour tenir la distance
Pas amours de porte-monnai’
Pour s’enrichir ou se ruiner
C’est pas amours de ménagère
Sentant la soupe potagère
Pas amours de petit bourgeois
Comptant ses peines et ses joi’s.
Ne le croyez pas éphémère
L’amour n’est pas une chimère
Le grand amour est sans pardon
Il prend les cœurs à l’abandon
S’il ne frappe pas à ta porte
Patiente un peu le temps qu’importe
Persiste donc à naviguer
Mais garde le coeur aux aguets
Le grand amour quand il arrive
Coupe les ponts quitte la rive
Hisse la voile et suit le vent
Plus rien ne sera comme avant.
Ne le croyez pas éphémère
L’amour n’est pas une chimère
Le grand amour est sans pardon
Il prend les cœurs à l’abandon
Je voudrais…te prendre la main,
Quand nos cœurs se font un peu lourds,
T’emmener le long des chemins
Jusqu’à ce que tombe le jour,
Et surtout, ne plus dire rien …
Que tu entendes mon amour.
Je voudrais…te conter l’histoire
D’enfants en quête de tendresse
Qui ont cousu des nids d’espoir
Sur de grands arbres de caresses
Et suspendu dans leur mémoire
Les chauds soleils de leur jeunesse.
Je voudrais…puiser dans tes yeux,
Où pétille la petite fille,
Le grand courage d’être vieux,
De ne pas partir en guenilles,
Et d’allumer toujours le feu
D’un vrai bonheur qui s’écarquille.
Et je voudrais… rentrer le soir,
Sur ton épaule ma main posée,
Taire les mots, si dérisoires,
Tout simplement te regarder,
Et puis laisser la nuit s’asseoir…
Pour boire un peu d’éternité.
Tout homme a ses travers, mais pour certain métier
Comme simple cariste ou pilote de chasse,
On ne peut les cacher avant qu’on les embrasse
Car il faut réussir tout un test en entier.
Mais pour bien diriger un pays, nul portier
Psychiatre ou psychologue explore la filasse
Des neurones vibrant un peu trop de l’audace
D’un candidat briguant ce rôle en vrai rentier !
Pourtant, un chef d’Etat n’est pas qu’une apparence,
Il doit au fond de lui supporter toute outrance
Que saurait révéler son penchant naturel.
Il serait ainsi bon qu’un peuple démocrate
Impose à son élite un juste examen tel
Qu’il ne pourra plus guère élire un phallocrate !
Te souviens-tu, de notre enfant
Cet ange blond,dans notre vie
Te souviens-tu, de ce printemps
A qui, l’amour donna la vie.
Fragile, comme le blé qui penche
Docile, comme la fleur qui dort
Te souviens tu, dessous les branches
Je caressais, ses cheveux d’or.
Te souviens-tu, de ses cinq ans
Quand, elle courut à la forêt
Te souviens-tu de cette enfant
Pour qui, le vent avait chanté.
Elle fut pour nous, chaque saison
Elle fut pour nous, un long chagrin
Elle aimait tant, cette chanson
Qui parlait, de pays lointain.
Elle écrivait des poèmes
A l’ombre du soleil d’été
Elle écrivait, le mot je t’aime
C’était, pour elle la liberté.
Elle écrivait, des mots d’amour
Que j’ai gardé, dans ma mémoire
Je me souviens, de ce jour
Où elle courut jusqu’au manoir.
Elle n’était encore qu’une enfant
Âme innocente, de cet âge
Pour l’amour d’un jeune garçon
Sur nous, elle tourna une page.
Elle n’était encore que notre enfant
Qu’est devenu son destin
Elle aimait tant, cette chanson
Qui parlait, de pays lointains.
Te souviens-tu, de cette enfant
Un ange blond, dans notre vie
Te souviens-tu, de ce printemps
0ù, par amour, elle est partie.
Aujourd’hui, je m’ennuie,
Ne suis pas en forme,
C’est mon horoscope qui l’a dit
Et il a raison, forcément.
Mes horoscopes devrais-je dire.
J’en ai lu cinq, tous différents.
J’ai choisi celui qui me conseille
De ne rien faire aujourd’hui,
Ca m’arrange.
Un autre me dit « attention les finances »,
Je l’oublie,
Prends celui qui m’annonce fortune.
Le dernier me promet Amour et volupté,
Je le mets en premier
Grâce à eux, je sais enfin
Où je mets les pieds
En cette journée
Ouf… !!
Mais attention au Destin,
Il rôde ce matin…
Pendant mon bain un pigeon bleu
à la fenêtre
Une oeillade un signe d’aile
à la dérobée
Puis ce frisson le doux voyeur s’est envolé
Haut dans le rêve
sur une tige et à son acmé… tous les vertiges :
l’aimée au parfum de jasmin,
un trapéziste dans son numéro de voltige,
un mirage de canicule comme après le vin,
la solitude d’être un petit point de l’univers
et puis, un oiseau…
vertige de l’équilibre dans le ciel…
Nous avons eu comme beaucoup de grands parents, le bonheur de recevoir les « jeunes générations » durant les vacances de Pâques.
Ce ne fut que chahuts cris et franches rigolades (avec bien sûr quelques chamailleries assez Homériques), comme le matin où, me levant, je trouvai mon petit-fils assis sur son lit, la tête dans les mains.
Comme je lui demandai s’il avait bien dormi, il me répondit :
-J’en ai marre ! elle a pas arrêté de parler toute la nuit !
(Allusion à sa sœur cadette qui s’esclaffait dans la salle à manger). Interrogeant cette dernière à ce sujet, je reçus la réponse suivante :
-C’est même pas vrai ! J’ai juste parlé un peu ce matin parce que j’avais mal au g’nou ! Mais c’est normal, parce que j’ai attrapé la croissance !
-Ah bon ! ai- je répondu et quand est-ce que tu comptes la relâcher ?
- Pourquoi ?ça se relâche ? Dit-elle étonnée.
Et son frère qui nous rejoignait de lui asséner :
-Ca serait bien que tu me relâche moi, avant que la croissance te laisse tomber !
A toi, ma meilleure amie
Que nul autre ne connut
Sur cette pierre de l’oubli
Je pose l’hymne du salut.
Tu étais fille du soleil
Et ta peau noire le portait
Tu m’avais appris le soleil
Tu m’avais appris son secret.
Et de ce sable à l’infini
Et de cette eau que tu cherchais
Que de fois près de la nuit
Tu m’as dit j’y retournerai.
Tu fus celle qu’on méprisait
Tu fus celle qu’on insultait
Que de fois j’ai pansé tes plaies
Tu disais toujours, laisse- les.
J’ai mis ta main, dans ma main
J’ai mis ton cœur dans mon cœur
Souvent, j’ai compris ton chagrin
Tu disais va, je n’ai pas peur.
Tu avais perdu, ta mère
Tu n’avais plus de frère
Que de fois près de la rivière
Tu m’as dit, j’y retournerai.
Tu m’avais appris le désert
Tu m’avais appris ton pays
Tu m’avais dit rien là-bas n’est vert
Le sable est blanc jour et nuit.
Sur cette pierre refroidie
Je pose l’hymne du salut
A toi, ma meilleure amie
Que nul autre ne connut.
Ta peau noire, je me rappelle
Tu étais fille du soleil.
Aujourd’hui a été publié le dernier poème sur le thème “L’amour”. Seulement 6 adhérents ont participé à ce thème…
Dès demain et jusqu’au 31 mai, nous aurons des oeuvres hors thème.
Ceux qui le souhaitent peuvent d’ores et déjà m’envoyer leurs oeuvres pour le thème de juin dédié à l’enfance.
Il y a dix ans déjà
Tu m’as ouvert tes bras
Moi, je n’avais pas de nid
Juste un lit trop grand et froid
Contre toi, comme sous une aile
Que ta chaleur m’a semblée douce
Ta voix me murmurait à l’oreille
« Moi je t’aime, aime-moi »
Sans attendre l’on s’est donné la main
Pour marcher ensemble vers la sortie du bois
Nous étions alors nus et maigres
Mais nos yeux étaient feux de joie
Nous avons ri, pleuré, bu et fumé
L’herbe surnommée ganja
Pour que le passé cicatrise
Nous nous sommes débattus parfois
Seule, j’étais à la fenêtre
Et rêvais à un homme comme toi
Dix ans ont passé, peut-être
Mais chaque jour est une première fois
Les jours d’hiver, lorsqu’il fait noir
Au printemps quand revient la lumière
Comme j’aime être à côté de toi
De notre Amour, je suis la mère
Et ta sagesse montre la voie
A toi, je resterai fidèle
Que l’on jeûne ou que l’on festoie
A tes côtés la vie est belle
Et nos deux cœurs au diapason
Tandis que filent les saisons
Chantent que notre Amour est roi.
Cette ombre bleuissant sur l’ocre des déserts
L’ultime méharée au safran de la dune,
Et ce khôl soulignant l’aube de l’univers
Pour guider en tes yeux la barque de Neptune.
Ces fiers oiseaux criards déchirant les hivers,
Brodant tous les brouillards pour en parer nos lunes,
Cette brune pythie immolant mes travers,
Gravant sur notre peau le secret de nos runes.
Les alizés froissant la soie de mes silences,
Murmurant aux lagons nos rêves d’indécences
Et les brûlants parfums des corsages ouverts.
Ces doigts échevelant les harpes de l’écume,
Abritant nos baisers loin du jusant pervers
D’une Odyssée ourlée aux franges d’une plume…
Si c’était Toi ?
Un ancien texte que j’ai beaucoup retouché. On reste toujours un peu « commençant », et c’est tant mieux ! Ne m’en voulez-pas pour le « e » de soie qui est suivi par une consonne…..mais c’est voulu. Il est vrai que j’aurais pu écrire « froissant leur soie à mes silences », mais ce sont bien de mes silences dont je parle, et de leur soie, alors… je n’ai pas fait cette concession à la prosodie classique. Il faut parfois être un peu rebelle…
Le Centre d’Art Lorrain où excellent les artistes peintres, patronne chaque année un Concours International de Littérature dont le dernier fut consacré à Jacques PREVERT.
Le succès du concours grandissant d’année en année, de nombreux participants originaires de France, mais aussi de Belgique et du Luxembourg ont concouru pour l’attribution des Prix. Chacun d’entre eux y a apporté sa contribution. Qu’ils en soient remerciés, même si tous n’ont pas été récompensés.
Le Comité de lecture, sous la haute Présidence de M. Antoine DOUDOUX, s’est réuni récemment pour en établir le palmarès.
(Pour découvrir le palmarès, cliquer sur ce lien : palmars2011centredartlorrain.doc )