• Accueil
  • > Archives pour février 2010

Archive mensuelle de février 2010

Une rencontre littéraire fracassante…

Nous étions plusieurs auteurs de la SPAF à participer ce jour à la manifestation « Autour du Livre » de Chaligny.
Au départ de chez moi, le vent ne soufflait que modérément malgré la tempête annoncée et je pris la route avec confiance, mon Tomtom branché pour m’aider à retrouver ma route. Depuis l’année dernière, j’avais oublié…
Soudain, dans le rétroviseur, je crus reconnaître un ami poète qui tournait à droite alors que j’étais engagée pour continuer tout droit. Perplexe, je me rangeai sur le bas-côté et réfléchis. Puis je décidai de redémarrer pour aller faire demi-tour. Soudain, un choc cloua ma voiture sur place ! Une fraction de seconde, je pensai : « Quel est l’abruti… » et je vis dans le rétroviseur latéral… mon ami poète Bernard Appel !
Nous sommes sortis de nos véhicules respectifs et avons commencé par nous faire la bise, ce qui a dû étonner un éventuel observateur !
En réalité, j’étais soulagée que ce soit lui car une femme peut redouter le pire lorsqu’elle se rend responsable d’un accident qui abime la voiture d’un macho… Avec Bernard, j’étais assurée de ne pas recevoir à la figure les noms d’oiseaux et autres réflexions désagréables sur la soi-disant incapacité des femmes à maîtriser un véhicule. Et comme je ne suis guère plus compétente aux fourneaux, je me serais sentie pour le coup franchement dévalorisée ! Alors peu m’importait que ma voiture soit endommagée (plus que celle de Bernard, ce qui n’est que justice) et que mon assureur me pénalise !
Et comme je pars demain en vacances (si nous réussissons à faire remettre en place une tuile du toit que le vent a soulevée !!!), mon garagiste aura une belle grande semaine pour bichonner ma petite Aygo ! Et Bernard aura grâce à moi une belle aile toute neuve !…

D’une boucle du temps

Ne me fiant qu’au présent s’accrochant à mes chausses,
Je croise des témoins de souvenirs datant,
Des fantômes surgis d’un passé qui se gausse,
M’attendent au détour d’une boucle du Temps.

Il m’est souvenance, d’avoir cueilli la rose,
Ses épines griffant mon cœur à bout portant,
J’imaginai pourtant vivre l’amour en rose
Mais je dus l’enfermer dans les pages d’antan.
Voici qu’un vent malin, sur ces pages bien closes,
vient de feuilleter mes folios à l’encan,
Que la rose séchée, de nouveau s’est éclose,
Mais l’épine émoussée renonce à son piquant.

Et mes copains d’abord, mes amis de symbiose,
Nous étions inconscients, nous buvions nos vingt ans,
Avides en projets de nos idées grandioses,
Nous plongions dans la vie de nos jeunes printemps.
Quarante années plus tard, je les entends qui causent
Au pas de ma porte, les vieux adolescents,
Nul ne manque à l’appel quand l’amitié s’impose
Près des soixantièmes, hurlants et rugissants.

Chasseur au fond des bois, où je fus amaurose,
Toi le maître de l’arc, de la flèche traçant,
Tu m’indiquas la voie, si noble et si grandiose,
Au plus près du gibier aux abois angoissants.
Puis encore à ce jour, dans mes chasses décloses,
Fatale la flèche, fend sa cible en sifflant ,
Armée par le Tao que ton brio propose,
Des ombres furtives je toucherai le flanc.

Des décennies passées, me poursuit la névrose,
Mon premier compagnon, de route, de talent,
Que je connus jadis dans une étrange osmose,
A l’ombre du Pont Neuf, le long du Vert-Galant,
Te voilà revenu, dans une apothéose,
Tes Christs coléreux bousculant le croyant,
Submergeant de tes arts, maîtrisés en virtuose,
Te voici l’homme roc, solide et flamboyant.

Ne me fiant qu’au présent s’accrochant à mes chausses,
Je croisais des témoins de souvenirs datant,
Des fantômes surgis d’un passé qui se gausse,
M’attendaient au détour d’une boucle du Temps.

Je me souviendrai de la mer

Le chant vivant de la mer bien longtemps m’a bercée… 

J’ai vu le ciel s’y refléter et j’ai contemplé ses reflets : or, feu, gris, bleus, émeraude.
Rugissante ou rassurante, gerbes d’écume fracassantes, vaguelettes endormeuses, venues lécher… 

Au rythme de ses marées, j’ai trouvé mon souffle, et appelé Liberté cette immensité bleue. 

Le chant vivant de la mer bien longtemps m’a bercée… 

Dans le secret de ses rochers, j’ai cueilli mille et un trésors. Des coquillages nacrés et l’anémone qui dort lorsque l’eau se retire…
Dans le sable mouillé, j’ai enfoncé mes pieds et tracé des chemins nouveaux que les vagues effaçaient… 

Translucide comme une vérité, elle a oint mon corps blessé, de son eau où je voulais me perdre.
Sur la grève, elle m’a ramenée… 

Le chant vivant de la mer bien longtemps m’a bercée… 

Dans ses anses, ses criques. Sur ses longues plages étirées, j’ai bien souvent trouvé refuge, ou, sortant d’une tempête, accosté… Et si quelquefois, j’ai cru perdre mon âme, faire naufrage en sombrant par le fond ; en regardant son horizon, la mer, comme un mirage m’a redonné le souffle… 

Loin à présent, je pense à elle quand l’envie d’infinité me prend.
Son ressac appartient à ma mémoire. En fermant les yeux, je peux l’entendre encore…
Parfois, errant un peu, je cherche dans mon village à l’écart dans les terres, la ruelle qui conduit au port… 

Le chant vivant de la mer bien longtemps m’a bercée… 

Mer. Mère de mes vingt ans, elle a bu mes larmes amères…
D’éternité est fait l’océan.
 

Et je veux m’endormir

J’aime au soleil couchant les langueurs embaumées
Donnant à tes beaux yeux des reflets érotiques,
Puis à ton visage des attraits angéliques
Et je veux m’endormir sur ton corps désiré.

J’aime à la nuit tombante, aux doux chants qui s’épanchent,
Tes cheveux de lumière aux boucles mordorées,
Puis ton sein onduleux fier de sa nudité
Et je veux m’endormir au galbe de ta hanche.

J’aime au clair de lune ses rayons caressants,
Ta cambrure de reins douce et voluptueuse,
Puis ton ventre accueillant à la fleur enjôleuse.
Et je veux m’endormir en tes bras frémissants.

J’aime au ciel étoilé sa beauté jusqu’au jour,
Nos gestes impatients, nos baisers prometteurs,
Puis nos corps enlacés s’aimant dans leur moiteur
Et je veux m’éveiller contre toi mon Amour.

Gérard Bollon-Maso (SPAF Délégation lyonnaise) 

Aimer à Venise

4venisecopie.jpg

Le carnaval de Venise…

… on ne s’en lasse pas !
carnavalvenise31.jpg

Un poète à la photographie

rpudu14022010pascalkwiatkowski.jpg

Carnaval de Venise… suite… et fin…

… et l’ange en plein saut :
sautdelange.jpg
(photo parue dans l’hebdomadaire  » point de vue images du monde »)

Carnaval de Venise… suite…

Voici la fameuse Pantegana !

pantegena.jpg

Jamais

Jamais,jamais,jamais
Jamais,au grand jamais,ni maintenant ni plus tard,
en aucun temps
Jamais de la vie,il n’en est pas question
Même si jamais,à supposer que,non jamais

Mais ,il ne faut jamais dire jamais
Alors,à tout jamais,je ne dis pas jamais
Mais ,parfois ,comme jamais

La pluie et le soleil

j’étais la pluie et toi le soleil
Tu m’as éclairé et tout s’est mis à briller
C’était le paradis.
Puis ton éclat est parti, je suis devenue la foudre
Tout s’est assombri
Maintenant c’est l’enfer
Je ne suis plus que le tonnerre qui gronde ! 

Au marché

Qui ne s’est jamais laissé embobiner
Par les bobards du boni menteur ?
Le pèlerin qui met sa pèlerine ?
Et le camelot vend sa camelote
Au chevalier à chevalière.

Le jongleur remballe ses balles
La commère bigote papote
Et de sa poudre arrête le curé
Le maraîcher ramène sa fraise
A l’arracheur, en primeur.

Le boucher versatile déboucha
La bouteille et versa t’il le verre de l’amitié
Au cantonnier qui chantonne en bord de route
Tandis qu’entonne la Marseillaise
A tue-tête le savonnier

Se peut-il que le tanneur de chagrin
Veuille faire la peau au bourrelier
Qui roue de coups le carrossier
Et fouette cocher…
C’est la ronde des vieux métiers 

Retour à COURCELLES

C’était un matin de printemps,
Le huit avril, précisément,
En cette « journée de la femme »
Mon pote était tout feu tout flamme

Lorsque je le vis, vers midi,
Il louait « urbi et orbi »
De toute femme les vertus …
Il se mariait … ! Qui l’eut cru ?

Tu vas enfin franchir le pas,
Lui dis-je, alors, explique-moi.
« J’ai, dit-il, mené mon enquête
« En remontant jusqu’aux prophètes.

« Adam, l’ancêtre, m’a dit qu’Eve
« Etait le plus beau de ses rêves,
« Mais qu’aussi, dès le lendemain,
« Venaient la pomme et les pépins !

« Samson disait à Dalila :
 » – C’est bien grands ciseaux que voilà !
« Il m’est apparu très soucieux,
« Je crois qu’il se faisait des ch’veux.

« Et, sur son île, Calypso
« Avec Ulysse, allegretto,
« Dansait, lors que, dans l’ennui,
« Pénélope faisait tapisserie …!

« J’ai vu Titus et Bérénice
« Puis, Abélard et Eloïse,
« Bérénice a perdu Titus
« Abélard perdit beaucoup plus.

« Rodrigue, le bel Hidalgo,
« Echafaudait quelque château,
« En Espagne, l’énergumène,
« C’était pour les yeux de Chimène !

« Les yeux d’Elsa m’ont fasciné,
« Je lui aurais bien composé
« Un poème ou quelque chanson,
« Mais, je ne suis pas Aragon.

Tu vois, me dit-il rassuré,
« Le présent vaut bien le passé.
« Je vais me marier, c’est dit,
« Maintenant, je rentre au Pays. »

Il s’en revenait à Courcelles,
Disant que les filles y sont belles.
Moi, je ne l’ai pas contredit
Et c’est pour cela mes amis
       Que je suis ici. 

Courcelles-sur-Nied

coucelles.jpg
Article paru dans le Républicain Lorrain du dimanche 21 février 2010 

Le pont

molepontencredechine.jpg
Un de mes premiers dessins réalisé à l’encre de Chine.

Muette supplique

Je suis morte en mon corps depuis cet accident ;
Seul mon esprit divague au gré du souvenir
Où j’entends le tonnerre et le cheval hennir,
Vacarme camouflant l’écho d’un cri strident.

Un trou noir a suivi le chaos précédent,
Coma de plusieurs mois avant de revenir ;
Sans bouger ni parler que vais-je devenir ?
Et comment me soustraire au désespoir mordant ?

Aveugles sont mes yeux, cernés de barricades,
Que mon cerveau nourrit de clichés en cascades,
Prisonniers du passé sur mon île d’airain ;

Clouée au pilori d’une vaine survie,
Je compose en mon cœur un douloureux quatrain
Mais ne peux fuir les jours dont je n’ai plus envie ! 

et encore un peu d’humour…

… que nous propose toujours Joëlle :

jollenumriser0003.jpg

Intempéries et identité nationale

Joëlle nous propose un peu d’humour pour commencer la journée :

jollenumriser0004.jpg

Humeurs boréales

La mer est à la fenêtre des yeux
Le soleil, au reflet de la mémoire
L’imagination se fait espoir
Je rêve, je rêve parce qu’il pleut.

Le ciel s’abat sur le mois d’août
L’été depuis des jours succombe
En équilibre sur sa tombe
Le bel été est à genoux.

Les jours à pas lents raccourcissent
Le ciel se meurt de l’astre absent
La sève se fige comme le sang
Je prie pour que l’horizon s’éclaircisse.

Le large est au seuil des âmes
L’aube est d’un rose imaginé
Je rêve que m’emporte la marée
La pluie de cet été nous damne.

Le foin, les prunes, l’orée du bois
L’anisette bue au zénith
Parfums que les souvenirs habitent
Quand les lézards sont aux abois.

L’été a le regard étrange
De l’enfant délivré mort-né
Cet automne prématuré
Pisse, maussade, dans ses langes.

Ma peau se plisse de frissons
Du soleil, manquent les caresses
Le sol brûlant et la paresse…
Ma peau se couvre de tessons.

La mer est à la fenêtre des yeux
Le rouge dans le verre de cristal
On trinque à l’été en cavale
Rêvant qu’il revienne radieux. 

Il y a un arbre

Il y a un arbre
Pour border le chemin

Il y a un arbre
Pour que le vent ait sa musique

Il y a un arbre
Pour qu’il y ait une ombre

Il y a un arbre
Pour cacher les oiseaux

Il y a un arbre
Pour être nu au bout de l’automne

Il y a un arbre
Pour pleurer ,goutte à goutte,avec le ciel

Il y a un arbre
Pour regarder dans la nuit avec deux yeux
Ceux d’un chat venu s’y percher

Il y a un arbre
Pour être la sculpture blanche de l’hiver

Il n’y a plus d’arbre
Quand brûle le feu dans la cheminée

L’amour est-il plus fort que la mort ?

Cette question est dans la suite logique du précédent sondage.
Les esprits cartésiens voteront sans doute non sans hésiter. Effectivement, la mort est inéluctable et chaque jour des malades meurent malgré l’amour infini de leurs proches. La mort serait donc, a priori, plus fort que l’amour, puisqu’elle a toujours le dernier mot. La vie est, par définition, une histoire qui se termine mal…
Cependant, au-delà de la mort, des êtres infiniment aimés survivent dans l’esprit de leurs proches ou même du peuple, année après année, siècle après siècle, comme les grands artistes, les grands sportifs, les grands hommes politiques, Jésus… Alors ne peut-on pas dire que la mort physique, corporelle, n’empêche pas l’amour, éthéré, spirituel ? Dans ce cas, l’amour n’est-il pas plus fort que la mort ?

Un nouveau sondage est en place pour recueillir votre avis.

Résultats du sondage du 20 janvier 2010

A la question : « Pensez-vous qu’il y ait ‘quelque chose’ après la mort ? », 31 visiteurs ont voté :
18 disent oui
  7 disent non
  6 hésitent

Pensez-vous qu’il y ait “quelque chose” après la mort?

  • oui (58%, 18 Votes)
  • non (23%, 7 Votes)
  • j'hésite... (19%, 6 Votes)

Nombre de votants: 31

Chargement ... Chargement ...

Carnaval de Venise… toujours…

claudiop1120248.jpg

Hier, lundi 15 février, sous un soleil éclatant, les terrasses remplies et la foule au rendez-vous, de magnifiques costumes du carnaval 

(Pour voir de nombreuses autres photos, toutes plus belles les unes que les autres, il suffit d’aller sur le blog de Claudio : http://boaretto.unblog.fr/ )

Amour post mortem

Maïté Petit nous propose une petite vidéo :

http://www.youtube.com/jadogene 

Si les mots…

Si les mots étaient des chemins,
Il faudrait sûrement les suivre.

Les mots sont des parfums,
Et il suffira pour vivre,
Souvent qu’on les respire.

Mille fleurs de mon jardin,
Où les plus belles corolles,
Touchent doucement le coeur,
Sous leurs airs si frivoles.

Sublimes farandoles,
Orneront de leurs couleurs,
Nouvelles à ces chercheurs,
Tellement de symboles.

Des mots tels des bijoux,
Eclos de mille écrins,
Sont des sentiers divins.

Vont et viennent les mots,
Inaccessibles voyageurs,
Etonnés de tant d’ardeur,
Soleils éternels de la vie. 

 

La langue de chez nous

Coupure de presse transmise par Pierre Vincent. Je ne peux que souscrire à 100% aux propos tenus dans cet article ! Mais voilà un sujet servi sur un plateau pour nos polémistes, adhérents ou non !
lalanguedecheznous.jpg
(cliquer sur l’image pour l’agrandir un peu)

Carnaval des Vénitiens

carnaval2.jpg
Comme tous les ans, le dimanche 7 février à midi eut lieu « il Salto dell Angelo » le saut de l’ange, du haut du campanile San Marco sur la place bondée à l’extrême de touristes…. Parallèlement et pour les initiés, dans un esprit de dérision fut organisé à la même heure pour et par les vénitiens au « pont des trois arches » sur le canal de Cannaregio « il Salto de la Pantegana », en langue vénitienne, traduisez en français par « le saut du rat ». Ceci pour protester humoristiquement  contre la mono-industrie du tourisme à Venise, rendant les loyers de plus en plus cher et obligeant une grande partie de la population, d’origine modeste, à s’expatrier sur la terre ferme. La population de Venise ne compte plus que 60000 habitants contre 121000 en 1966…. Les seuls à ne pas quitter Venise seraient les rats qui se cachent dans les canaux….   Cet ironique « salto de la pantegana » fut précédé d’un cortège de « voga alla veneta » cette façon de ramer typiquement vénitienne, debout sur la barque, soit seul (comme les gondoliers) ou à plusieurs….Le cortège, composé de tous les clubs de « vogue à la Vénète » à bord de barques traditionnelles vénitiennes est parti de San Marco pour suivre le Canal grande et se terminer au « ponte dei tre archi » pour ce fameux saut de la pantegana avec un public beaucoup plus vénitien que touristique…. 

(D’autres photos sont visibles sur le site de Claudio : http://boaretto.unblog.fr/album-photos/)

La fête des mariés

carnaval1.jpg
Depuis l’aube de l’histoire de Venise le jour de la Purification de Marie début Février, il était d’usage que l’évêque bénissent tous les mariages en même temps à la basilique de San Pietro di Castello qui fut la première Basilique de Venise avant qu’elle ne soit transférée à San Marco. Le même jour, étaient béni et célébré le mariage de 12 filles d’origine modeste, pour l’occasion magnifiquement vêtues  par les familles patriciennes de Venise et apprêtées parfois même avec les bijoux (en prêt) du Trésor. Lors d’une de ces cérémonies, vers les années 950, ils furent attaqués par des pirates qui enlevèrent les futures mariées avec leurs bijoux. Les instants de stupeur passés, les fiancés et les vénitiens en masse se précipitèrent sur leurs bateaux pour poursuivre les pirates…. Ces derniers furent tués et les vénitiens  libérèrent  les jeunes fiancées et  récupérèrent  l’or précieux. C’est en l’honneur de cette victoire sur les pirates qui fut instituée la « Festa delle Marie » C’est aujourd’hui un cortège de vénitiens  et vénitiennes  en costume traditionnel qui part de San Pietro de Castello, à l’extrémité Est de Venise, jusqu’à la place San Marc…. 

(D’autres photos sont visibles sur le site de Claudio : http://boaretto.unblog.fr/album-photos/ )

Orfèvres de la langue…

numriser0002.jpg

Tristesse d’automne

Au fond de la forêt cuivrée et mordorée,
Près d’une clairière, dort au soleil, un étang ;
Seule quelque brise l’éveille clapotant.
L’aube s’y reflète dans sa chaste clarté.

Et, au long des sentes, les matins bigarrés
Se trainent en longueur sous des cieux nonchalants
Jusqu’au précieux zénith, qui les rend plus brillants.
L’après midi grisé, se plaint du vent glacé.

Rousse de lumière, la plaine frémissante
Etend sa tristesse charmante et frissonnante,
En caresse et tendresse au bas des blancs coteaux.

L’horizon maintenant se couvre de nuées
Et le soleil pâle tombe presque aussitôt ;
Le paysage fuit dans l’ombre parfumée. 

Gérard Bollon-Maso (SPAF Délégation lyonnaise)

12



alfalsafa |
NIDISH EDITIONS : Contes - ... |
La Moire d'Ohrid |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Elle-Emoi
| Poèmes, Amour et Société
| Ned La Desosseuse