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Archive mensuelle de janvier 2010

Souvenirs du carnaval de Venise…

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En attendant des photos de cette année par notre ami vénitien Claudio, Joëlle nous propose trois clichés, souvenirs d’une escapade sur la lagune, afin d’illustrer les commentaires que nous a curieusement inspirés le matou de Rosaria…

Mon matou à moi

Ah ! si vous connaissiez mon chat noir !
Un super matou qui sort tous les soirs.
Il joue les beaux, c’est un macho !
Avec son regard perçant,
C’est un félin bien charmant !
Sa queue en panache
Lui donne un air perspicace,
Qu’il en en est cocasse,
Avec sa moustache à la Dali
Il attire toutes les souris.
Il m’en fait voir de toutes les couleurs,
Mais ce gros matou fait mon bonheur.

La Provence

Quelle est belle, la Provence
Et son soleil enchanteur !
Le ciel, à Saint-Paul de Vence,
S’imprègne de ses senteurs. 

La lavande dans les champs
É
tale ses épis bleus ;
Les lauriers chauds et vibrants
Mêlent leurs tons harmonieux. 

Le Pic de l’Aigle, à Gourdon,
Surplombe cette contrée.
Les cascades dans le fond
Déferlent vers la vallée. 

Nice est là, en bord de mer ;
L’aéroport nous invite
À
déserter cette terre
Pour les îles, en visite… 

En juillet, sur
la Croisette,
On célèbre avec ferveur
La barque dont c’est la Fête
Qui sera brûlée dans l’heure. 

Et sur l’épaule des monts,
La brume pose, légère,
Une étole de coton
Sous la brise passagère. 

C’est le sud azuréen !
Le littoral est grandiose
Il nous faudra dès demain,
Sur lui, écrire une prose… 

ou un poème, peut-être… 

Voila qui est fait !… 

Poésie légère

Elle flotte au vent
Souffle, portée en l’air
Diffuse, plane en tournant
S’amuse, passe derrière 

Remonte, ondoie, volète
En risée ploie et s’arrête
Louvoie, just’ inspirée
Secrète, puis tournoie 

Ténue, pas repérée
Continue d’effeuiller
Sa course au gré du pré
En altitude elle déploie 

Récolte à sa manière
L’amas de ses visées
Emportées en volées
Et pose son trésor 

Doucement sur le papier. 

L’écritoire et les mots

Un secrétaire,
un sous-main,
une plume d’oie,
un encrier
et au courant de la plume
rien que le flot des mots pour elle
qui font le flot au ruban de se dire,
rien qu’un émoi qui parle
épistolaire sur papier vergé et billet doux
pour porter aux nues ses tendres frissons.
Plus intimes encore que les mots oraux
qui se perdent dissous dans l’air
quand la mémoire ne les retient,
ceux du profond de l’âme
qui se couchent pour la mériter
accorte fleur de la fleur de la vie.
Sans tâche d’encre les mots se dessinent
et dessinent le banc dans le parc où primesautiers
les piafs viennent se joindre au tableau enchanteur
qui se tient main dans la main,
dessinent le charmant faisant la cour
à la belle toute endimanchée d’une robe blanche
et la précaution d’une ombrelle,
la barque romantique à vau l’eau
qui musarde pour leur laisser le temps
de leur présences,
le soir sous la lune
où se goutte le frais
pendant que se rafraîchit le rêve en été.
Dessinent, de pleins ,de déliés
demain plein soleil qui pointe au réveil,
signent ton petit nuage.
La poudre de la boîte à sable fixe l’encre sans coulure,
le réveil sonne,
aujourd’hui je t’aime au vingt et unième siècle,
je t’écris un sms: je t’m…
Je n’ai plus de secrétaire,
pas de plume d’oie,d’encrier,de boîte à sable;
je te promets une lettre;
mon ami Pierrot prête-moi ta plume…

Soirée Poésie « Courcelles – Poési-elles »

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Exposition Colin-Chalumeau

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Malou de Zaz Chalumeau

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Malou, suite de La lavandière d’Igney, est le 2e tome de la saga familiale intitulée Colin-Maillard.
Format 14×20 cm - 285 pages - 13,00 euros (+ 3 euros de frais de port).

L’adieu au monde

Les portes du ciel grand’ouvertes
Sur des hordes d’oiseaux hurlants
La terre entièrement recouverte
D’un tulle de mariée en blanc 

L’innocence de notre enfance
À l’aube d’un jour, défenestrée
Pour de lointaines transhumances
Pleurer, souffrir, toujours marcher 

Les portes du ciel grand’ouvertes
Matrice enfin déchiquetée
La mer accouchera d’un être
Fragile, aux veines dénudées 

Au vantail du cimetière
Une foule lente et silencieuse
C’est notre existence qu’on enterre
Fin d’une sente tortueuse 

Les portes du ciel éventrées
Nos mères se ridant de chagrin
Rouges blessures, cœurs mazoutés
Vaincus, échoués, tendant la main 

Les portes du ciel arrachées
Au vent d’un ouragan funéraire
L’Amour à la Mort marié
La Vie louée au cimetière 

À l’heure venue de la revanche
Nos pères demanderont pardon
Sans masque, sans effet de manches
Grands de détresse, ils s’inclineront 

Les portes du ciel refermées
Sur ces certitudes vacillantes
Les hordes d’oiseaux dispersées
Sur notre terre agonisante 

Ultime envol vers la lumière
Où vos ailes se seront brûlées
La route est parsemée de pierres
Vos noms y resteront gravés.
 

Nathalie Jofa dite Nej

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Nathalie JOFA dite NEJ se souvient de son premier carnet de poèmes illustré. Elle avait 6 ans… Bercée dans son enfance par  Maurice Carême et Jacques Prévert, elle connait ses véritables émois poétiques à l’adolescence en découvrant Verlaine Rimbaud, Baudelaire, Apollinaire, Eluard… A  17 ans, elle publie un premier recueil intitulé  » fumées-Embruns ».(1979)
Auteur de neuf recueils de poèmes et d’un roman, Nej est devenu son propre éditeur depuis 2007.
Nej est aussi illustratrice. Les dessins et gravures dans ses recueils sont signés de sa main. 

Deux bouvreuils

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Du haut du phare

Rien ne le fit renoncer
À courir encore une infime chance,
Un espoir insensé :
Aller absolument jusqu’au Phare des Baleines,
Passer le pont de l’Île Blanche,
Absolument passer ce pont,
Même au cœur de la tourmente, à perdre haleine,
Et prendre la route de Saint-Martin
Pour disparaître un temps et reparaître au vent,
Au sommet du phare et crier ton nom,
Comme un matin le ferait un muezzin dément,
Comme d’un minaret, d’une montagne, d’un mât
Ou du haut d’une antenne,
Mille fois crier ton nom, l’envoyer, le jeter
Vers l’océan mauvais qui met tant de distance.
 Il est mauvais à la pointe de l’île, l’océan,
Il met tant de distance ─

Malheureux, brisé de fatigue,
Il désespéra, sur la borne du monde.
Et toi, outre-Atlantique, là-bas,
Sans doute en Amérique,
Si loin, toi, au bout du parvis, sourde à sa voix,
Hors de portée, toi, si belle, image éternelle,
En Amérique, ce monde halluciné
Aux confins de l’océan mauvais,
Et votre amour magnifique que jamais je n’oublierai
Et toi, jamais pourtant qui ne revins,
Qui sans un signe le laissa
Et lui qui d’en haut, d’un coup, se jeta,
Son âme vers toi s’envolant
Comme un superbe goéland. 

Ecureuil roux

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1500 commentaires

Marie-Agnès vient de poster le 1500e commentaire.
Notre blog se porte toujours aussi bien. Voici les dernières statistiques :
9e sur 2930 blogs dédiés à la poésie et littérature
22817 visites
586 articles
1500 commentaires

Merci à tous !

Europa (acrostiche et calligramme)

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Hiver des neiges

Hiver, naguère auguste en ton grand manteau blanc,
Tu régnais par tout mont et posais ta caresse
En grand val, en bas lieu, sans oubli, sans paresse,
Magicien floconneur, devant mes yeux d’enfant. 

A quinze ans, fasciné par cet enchantement,
J’y vis le vierge atour d’une exquise princesse
M’invitant au pays béni par sa tendresse :
Décor de fées, nuit bleue et cristal scintillant. 

L’âge d’or où je suis voit comme apothéose
Tel cadeau de Nature en spectacle grandiose
A l’humble comme au prince offert autour de moi. 

Mais je crains pour demain, quand je serai bien seul
Devant l’immensité, face à ce désert froid :
Comment ne pas sentir l’effroi d’un lourd linceul ? 

Honfleur

Dans le matin frileux, sans bruits inopportuns,
La nuit ne retient plus sa noire pèlerine ;
L’orbe carmin se vêt d’une brume ivoirine ;
La rieuse s’abreuve où cinglent les embruns. 

Dernier vaisseau fidèle aux nautiques défunts,
Emblème épris d’azur que l’air salin burine,
L’église consacrée à Sainte Catherine
Exalte d’un faubourg les aspects peu communs : 

Pictural manuscrit d’un écrin pittoresque,
Les étroites maisons, telle une immense fresque,
Nous marquent d’une empreinte au cœur de prime abord ; 

Les fins coursiers de l’onde, enfants des caravelles,
Appréciant l’escale en l’historique port,
Rêvent de rives d’ambre et de brises nouvelles.
 

Le roi de coeur

                      La belle circonstance,
               Et le compositeur… 

        C’est un jour de chance,
 Il arrive à l’heure,
  Effaçant toute peur,
   Lumineux serviteur. 

        Il ouvre la séance,
        Loue avec insistance.
        Le regard sans erreur,
        Un  curieux récepteur.
        Miroir d’assistance,
        Ilot porte-bonheur.
        Nouvelle, cette charte,
        Etre à la hauteur… 

                      Signe de grandeur,
                        Opale lueur,
                         Née de ce tuteur. 

                                            C’est un roi de cœur,
                                             Oublié du jeu de cartes,
                                          Et c’est lui le meilleur.
                                          Une peur qu’il s’écarte,
                                     Rêve du jeu de la vie. 

Soirée Poésie « Courcelles – Poési-elles »

La MJC organise une soirée de lectures poétiques le vendredi  5 février à 20 h 30 dans la salle communale. Cette soirée s’inscrit dans le cadre du Printemps des Poètes qui a cette année pour thème « Couleurs femmes ». C’est donc autour de cette thématique que seront proposés des textes par des poètes lorrains appartenant à la Société des Poètes et Atistes de France ainsi  qu’à L’Association Plumes A Connaître : Simone Dezavelle, Maité Petit, Geneviève Kormann, Bernard Appel,  Pierre Vincent et Armand Bemer.  Ces auteurs avaient eu l’occasion de s’exprimer lors d’une soirée Piano-Poésie en juin dernier.
Afin de permettre une plus grande interactivité, le public est invité à apporter ses propres textes, empruntés à des auteurs ou écrits personnellement, afin de lire ou faire lire leurs textes préférés pour célébrer la femme ou déclarer leur flamme à leur belle.
Entrée libre et gratuite. 

Depuis Venise et sa lagune

Voici déjà bientôt deux ans,
Que sans regrets et sans rancune,
En un élan dépaysant,
Nous repartîmes en Lagune.
Avec la mer au fond des yeux,
Sur les îles de nos ancêtres,
Vers les hauts-fonds de nos aïeux
Où tant de chenaux s’enchevêtrent.
Voguant au rythme des saisons,
Selon le vent et les marées,
Aux maritimes horizons,
Nos barques se sont amarrées.
Le long des quais ensoleillés,
Nos destins vaguent et divaguent,
Toujours prompts pour appareiller
Aux envoutants terrains de vagues.
De la Venise de jadis,
De ses lidos alluvionnaires,
Nous vous mandons pour deux mil dix
Tous nos vœux les plus lagunaires. 

L’espoir…

Autour de ce thème, Joëlle Di Sangro nous propose un nouveau sondage :
« Pensez-vous qu’il y ait “quelque chose” après la mort? »
Votez, à droite sous le compteur des visites.

Résultats du sondage du 22 décembre 2009

A la question : « La poésie tient-elle une place satisfaisante dans les programmes scolaires ? », 25 internautes ont voté :
22 non et 3 oui

La poésie tient-elle une place satisfaisante dans les programmes scolaires ?

  • non (88%, 22 Votes)
  • oui (12%, 3 Votes)

Nombre de votants: 25

Chargement ... Chargement ...

Ara (aquarelle)

moaraaquarelle.jpg
Une de mes premières aquarelles, réalisée il  y a une dizaine d’années.

Adieu

Un voile de tristesse habille mes paupières,
Pare de mol ennui les choses familières…
Je suis là, toute seule, avec ton souvenir,
Tandis que le destin te regarde partir.
C’est bien fini ! Pour la dernière fois ton charme
A fait battre mon cœur et couler une larme !
Ton adieu était froid, mon amour était mort,
Mais pour sourire un peu j’ai dû faire un effort.
Tout l’autrefois, vois-tu, revit dans mes pensées
Et me revient le goût de nos folies passées.
Nous nous aimions, je crois… en sommes-nous certains ?
Adieu, toi qui t’en vas ! Adieu ! Mon doux mirage !
Du désespoir, ne laissons pas venir l’orage…
Du bout des doigts, veux-tu, envoyons un baiser
A l’espace infini qui doit nous séparer. 

Simone Ponsot (alias Claude Roland), la belle-maman de Pierre Vincent 

Au miroir de tes yeux

Tu brilles en l’éclat au miroir de tes yeux,
D’où les constellations vogues à l’infini
Dans la beauté d’un ciel, au soleil de minuit,
Et qui attend le jour pour refléter tes voeux. 

Et dans cette attente, mon coeur tendre s’enivre,
De ton corps de lumière, à sa vue il s’enflamme,
Mes yeux s’illuminent, vagabonde mon âme,
De toutes tes odeurs, tes parfums, je suis ivre. 

Mes langueurs tu fais fondre au zénith de tes feux,
De ton regard ardent, d’Amour je me consume
Et j’éteins l’incendie à tes soupirs de brume
S’élevant dans la nuit, et montant jusqu’aux cieux. 

Et déjà s’éteignent nos gestes savoureux,
Notre danse amoureuse épuise notre nuit,
Le jour va renaître, les constellations fuient,
Tu me dis ton Amour au miroir de tes yeux. 

Gérard Bollon-Maso (SPAF Délégation lyonnaise) 

Autour de l’espoir

Espoir : n.m. Etat d’attente confiante ; objet de ce sentiment. Perdre l’espoir. Il est tout son espoir. Dans l’espoir de ou que : dans la pensée de ou que. Il n’y a plus d’espoir : se dit en parlant d’une personne qui va mourir.

“L’espoir voit un défaut de la cuirasse des choses.” (Paul Valéry, Mauvaises pensées et autres)

“Le doute est un hommage rendu à l’espoir.” (Comte de Lautréamont, Les Chants de Maldoror)

« Tous les espoirs sont permis à l’homme, même celui de disparaître. » (Jean Rostand)

Et pour vous, l’espoir ? Qu’est-ce que cela évoque ?

Les petites notes de musique

Ces petites notes de musique
Me rendent nostalgique.
Elles me ramènent vers un passé
Que je pensais avoir effacé.
Il est des souvenirs,
Des pleurs, des rires et des soupirs, 

Que j’avais tenté d’enfouir.
Et ces petites notes-là
Font ressurgir tout ça !

Elles se mettent à jouer, et me rappeler
Cet air que j’ai tant aimé, me ramenant en arrière,
Alors que j’ai tout fait, pour m’en défaire !
Mais rien à faire, même avec des prières,
Ces petites notes sont là,
Va savoir pourquoi, ne me quittent pas.
Elles me rappellent une présence,
Mais je pleure désormais ton absence.

Tu as tout oublié avec facilité,
Tu as pris le chemin de la liberté,
Et moi je reste là,
Avec ces petites notes que je fredonne tout bas !
Elles ont résisté aux intempéries de la vie,
Sans aucun souci, sol do si, sol do si,
Elles m’ont accompagnée partout,
Bons ou mauvais moments, c’est fou.

Comme un ange, cette musique a des ailes,
Je m’envole avec elle.
Que des instants magiques
Grâce à ces notes de musique.
Elles ont pénétré mon âme
Pour sécher toutes mes larmes.

Elles sont en moi !
Pour toujours je crois.

Belles de ville

Une marque de voitures
Dont je tais sciemment le nom
Fait sa pub, en couverture
D’une époque où rien n’est bon… 

En ce temps dont c’est la crise,
Pour appâter le client,
Les gros modèles s’enlisent
Au profit de bien moins grands. 

Ainsi, les « Belles de Ville »
Très faciles à garer
Hantent les rues, bien tranquilles,
Visant la place où loger… 

Et si c’est un joli nom,
Je le verrais pourtant mieux
Porté par les hauts talons
D’une femme, en ces lieux… 

Ainsi sommes-nous lésées !
Nos formes anatomiques
Ont -d’un pas- rétrogradé…
Ô, stratégie dynamique…   

Sans doute, l’homme préfère,
Osant le malentendu,
Croire en cette nouvelle ère ;
Les « Belles de Ville » ont vécu… 

Salon de Vandoeuvre-lès-Nancy

Christine Frey organisera encore cette année un salon littéraire au Domaine du Charmois. Il se tiendra le dimanche 14 mars 2010 de 10h à 18h. Pas de frais de participation car le Domaine du Charmois est mis gracieusement à disposition. Le déjeuner sera tiré du sac.
L’organisatrice recherche de nouveaux auteurs et des personnes susceptibles de pouvoir animer un atelier jeunesse autour de la BD et du dessin.
Si vous êtes intéressés par cette manifestation, vous pouvez contacter Christine à l’adresse suivante :
Association Autour de la Poésie
Christine Frey
17 rue de Ludres
54500 Vandoeuvre
Tel : 03.83.44.23.80

Candy Raton

Une rumeur circule
Telle un funambule
En équilibre instable
Qu’elle est la coupable. 

D’un larcin dira l’un
Vol à l’étalage pour l’arrivant
D’un vol aggravé dira l’autre
D’un vol à main armé pour le suivant 

Vol à l’arraché dit le dernier
L’échevin surgissant penche
Pour un crime et de sang froid 

Candy est condamnée dimanche
A s’appeler, sur la place du marché
Salomé Voisin désormais. 

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