A la veille du 1er septembre, j’ai le plaisir d’introduire le nouveau thème proposé par Joëlle: la prière au sens élargi.
A la veille du 1er septembre, j’ai le plaisir d’introduire le nouveau thème proposé par Joëlle: la prière au sens élargi.
Arrête-toi ! Quel crime !
Deviens-tu l’insensé,
Aimant être tancé
Lorsque son art déprime ?
Que m’offre-t-il en prime ?
Un vers mal cadencé ;
Puis, joue à l’offensé
Quand mon ire s’exprime ?
Mon cher dadais dodu,
Y trouves-tu ton dû
D’ouïr mon invective ?
Tu connais mon humour…
Pour que ta foi s’active
Garde-moi ton amour.
Un papillon évaporé va de fleur en fleur tout juste né et sans peur…
Touché par Cupidon,
il se pose sur ces éventails de couleurs qui font leur rond.
Une dame-d’onze-heures,
à qui rien ne tarde aux premiers rayons du matin
d’être la dame blanche étoilée, ne l’accueille pas.
Le papillon frivole ne s’y arrête pas.
Rien de mortel, rien de fardé sur son périple :
la vie habillée de versicolore
le laisse voleter au bain de lumière…
Dans le rayonnement d’une voûte sans voile,
- voile -
Vois le scintillement doré du firmament,
- maman -
Maman, dans ta beauté lumineuse d’étoile,
Vois le tendre regard ébloui de l’enfant.
Son émerveillement, sans pudeur, se dévoile,
- voile -
Vois le bel arc en ciel d’un céleste puissant
- puis sens -
Sens l’Eternel caché sous cette pluie d’étoiles
Et vois le doux regard ébloui de l’enfant
Qui contemple sa mère, inaccessible étoile,
Dans l’astral infini du bleuté firmament.
- maman -
Nourris de la couleur les fibres d’une toile
Pour teinter de l’azur ton regard sur l’enfant.
J’ai trouvé
dans la grande armoire
parmi les chemises et les draps
des sachets de lavande
Quand je déplie ma mémoire
une senteur tombe doucement
et c’est comme si
j’effeuillais un regard
Selma est partie
Mais les fleurs de lavande
par ses doigts réunies
embaument encore la nuit
de la grande armoire
Il apparut comme une histoire
Sur les murs de ma chambre
Nous habitions, ce vieux manoir
Ou j’ai laissé, toutes ces ombres
L’oiseau fantôme, je me souviens
Il vint de je ne sais quelle folie
Oiseau de proie ou jeune serin
De mon esprit, un jour il naquit.
Il fut étrange et insolite
Ses ailes flottaient aux rideaux
Comme une ombre inédite
Il traversait soudain les carreaux.
L’oiseau fantôme, je me souviens
Il grandit d’une branche de sapin
Oiseau de proie ou jeune serin
Il fut toujours très incertain.
Ses ailes flottaient aux rideaux
Il sautillait au souffle du vent
Parfois, il s’arrêtait sur le piano
Et disparaissait pour quelque temps.
Il apparut comme une histoire
Sous le regard , de mon enfance
Nous habitions, ce vieux manoir
Ou j’ai laissé, l’oiseau étrange.
L’oiseau fantôme, je me souviens
De mon esprit, un jour il survint
Oiseau de proie, ou jeune serin
Il grandit de la branche d’un sapin.
Aujourd’hui a été publié le dernier poème sur le thème “Le voyage”. 6 adhérents ont participé.
A partir de lundi prochain et jusqu’au 31 août, nous aurons des oeuvres hors thème.
Pour septembre, Joëlle nous propose : la prière au sens élargi. Ceux qui le souhaitent peuvent d’ores et déjà m’envoyer leurs oeuvres sur ce thème.
J’en profite pour lancer un appel aux adhérents qui souhaitent être publiés sur ce blog. N’hésitez pas à m’envoyer vos textes et/ou oeuvres picturales et photos à mon adresse électronique isabelle.chalumeau@orange.fr . Comme vous l’avez sans doute remarqué, les publications depuis deux mois ne sont plus quotidiennes car je manque de textes. Plus précisément, je manque d’auteurs afin d’offrir une plus grande diversité à nos lecteurs.
J’espère donc que vous serez nombreux à m’adresser vos envois afin que nous puissions reprendre dès septembre une publication quotidienne ou pour le moins tous les deux jours. D’avance merci.
La vie est un voyage ouvert à l’inconnu
Dans un monde fermé, le temps de l’ignorance
Avant de naviguer jusqu’à la connaissance.
Alors qu’à son début, tout naît fragile et nu.
Serait-ce pour cela qu’aujourd’hui l’O.N.U
Semble avoir dépassé celui de sa naissance
En quittant quelque peu l’ancien de l’indulgence
Pour plus d’un dictateur autrement qu’ingénu ?
Mais elle a bien encore un long chemin à faire
Pour rendre à chaque peuple obligé de se taire
Le droit de décider tout seul de sa prison…
…Comme on le voit partout dans les Démocraties
Quand l’homme sans pouvoir hésite en sa raison
Entre bons rebouteux et riches pharmacies !
J’avais vu le soleil se coucher dans le sable
D’un désert surchauffé. J’avais vu les chameaux
Du marché de Pushkar, majestueux troupeaux.
J’avais vu Jaisalmer au charme inoubliable !
Des temples somptueux j’avais vu la splendeur,
De Jaipur, admiré l’aura de ville rose,
Des maisons de Jodhpur, le bleu, gardant enclose,
Du ciel de l’Orient, la sublime couleur.
Venise du Levant, Udaipur la jolie
Hantait mes souvenirs. Ses palais fabuleux,
Comme flottant sur l’eau d’un lac mystérieux,
D’un instant merveilleux, exaltaient la magie.
Mais l’émotion fut grande, au matin automnal,
Lorsque je découvris le fameux mausolée,
Superbe évocation célébrant l’apogée
D’un amour infini … Enfin, le Taj Mahal !
Je suis resté sans voix, séduit par la merveille.
Ici, le souvenir s’exhale en un soupir
Que vient bercer un vent léger comme zéphyr.
Ne la réveillons pas, une âme ici sommeille.
Ils partent tous à l’unisson
J’entends résonner la chanson
Ca me fait mal d’être à l’écart
De tous ceux qui sont dans le car.
Je ne pars pas, tourne talon
J’ai dit au-revoir pour de bon
Attends de recevoir la carte
Me révélant la belle Sparte.
Je pars en rêve et j’imagine
Dans la longueur de la piscine
Ce que ça fait d’aller ailleurs
Moi sans bouger, tombent les pleurs.
Alors je lis des contrées vertes
Parcoure les champs, découvertes
En liberté mon paysage
A l’horizon fait un voyage.
Pour s’éloigner point n’est forcé
De se trouver au bout d’un quai…
Souvenir de voyage ; du temps où j’étais beatnik, parti du Québec pour arriver à Panama…. Après la frontière mexicaine pour entrer au Guatemala une seule route, plus souvent une piste, traverse toute l’Amérique Centrale pour se terminer à Panama…. la fameuse « Panamericana »…. Puis à Panama, plus de route, finie, juste la jungle, la Selva…. Pour entrer en Colombie ou au Venezuela, c’est soit par la mer, soit par les airs…. Alors quand on est paumé, sans un rond, dans les rues de Panama City, galère et direction : le port….Mais c’est une autre histoire, la chanson là s’arrête à la Route de Panama….Une seule rime en « A » dans toute la chanson, mais par couple de rimes parfaites…. J’entends par « parfaites », non pas des rimes « riches », mais des rimes sans erreurs…. Je préfère ce terme à « suffisantes »…. J’ai horreur de ce mot qui me fait penser soit à « prétentieux » soit à un peu mieux que « médiocre »….Et comme j’aime bien mes rimes en A, je les qualifie de « parfaites » plutôt que « suffisantes »….
pour écouter la chanson cliquez ci-dessous….
http://www.youtube.com/watch?v=sBqLW9Gd0CA
Jamais tu ne fatigueras
Personne ne t’arrêtera
Ni le pape ou le grand Lama
Sur la route de Panama
Tu sais que c’est au bout de la
Route que tu vois que voilà
De la Panamericana
Entre maïs et banana
Autour de toi c’est la selva
Mais tu sais toujours où tu vas
Après les déserts la pampa
Il te reste encor quelques pas
T’as déjà traversé oui-da
Les grands-neiges du Canada
Et ce n’est pas toi qui sombra
Dans les chutes du Niagara
De l’Ohio à l’Indiana
Jamais tu ne te retournas
Jusqu’au Texas l’Oklahoma
Sur la route de Panama
Jamais tu ne fatigueras
Personne ne t’arrêtera
Ni le soleil ni les frimas
Sur la route de Panama
Passant par Guadalajara
Tu as eu chaud dans la sierra
Tu t’es même noyé par-là
Dans un grand lac de tequila
Affamé comme un piranha
C’est vrai que tous les jours tu n’as
Manger qu’un peu de-ci de là
Tout le long du Guatemala
Tu n’as pas peur des armadas
Guerillos ou bien soldats
Qui s’entretuent par-ci par-là
Comme au temps de Pancho Villa
Tu te sors de tous les tracas
Tu as toujours la Barraca
On peut pas te casser les bras
T’ es plus dangereux qu’un cobra
Jamais tu ne fatigueras
Personne ne t’arrêtera
Ni les serpents ni les pumas
Sur la route de Panama
Vraiment personne ne te bat
Tu passes partout caramba
De Manhattan jusqu’à Cuba
Tout traversé de haut en bas
Les femmes les primas donna
La fumée la Marijuana
Les moustiques de Managua
Les requins du Nicaragua
Même par les mers tu voguas
Fier matelot hardi mon gars
A bord de la barca granda
Entre squale et barracuda
la feuille de coca
Le long de la Costa Rica
Dans la poussière ou sur le ma-
Cadam tu vas vers Panama
Jamais tu ne fatigueras
Personne ne t’arrêtera
Ni les fièvres ni le coma
Sur la route de Panama
Sur les bords du chemin
l’herbe pique un peu
Un papillon en plein vol
y accroche ses ailes
Mais si tu veux voir
le dernier rayon bleu
entre dans l’herbe folle
en fermant les yeux
La ville et sa grisaille
Le monde et sa bataille
Partir…
Sur l’eau d’une croisière
Nager dans la lumière !
Le temps et sa rigueur
Le ciel et sa froideur
S’enfuir !
Sur les fuseaux d’hiver
Quelques fuseaux horaires…
Tu deviens l’étranger
Posé comme un léger
Zèphir
Et là dans la carlingue
Ton rêve devient dingue !
Et rêvant d’Alizés
Posé comme un baiser
Dormir…
Sur la plage dorée
De palmiers décorée
A n’en plus revenir…