A la veille du 1er novembre, j’ai le plaisir d’introduire le nouveau thème proposé par Joëlle : le cri.
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Archive mensuelle de octobre 2011
Le ciel vide des trombes d’eau
L’été tangue à l’amarrage
Les orages arrivent au galop
Noyant de larmes le paysage
Sur la tôle, les gouttes crépitent
Dans un assourdissant vacarme
Le jardin noyé se délite
Perdant ses couleurs et son charme
Le ciel d’été fait le gros dos
Gonflé de ses nuages noirs
Comme s’il chialait de désespoir
En seul artisan du chaos
De la fenêtre je regarde
En pleurant, tomber le déluge
Telle une rescapée, hagarde
Des yeux, j’étreins tout mon refuge
Dans les rues changées en torrents
La vie s’en va à la dérive
Sous la pluie qui bat et le vent
A l’abri, je me sens captive
Les orages arrivent au galop
Sur des montures électriques
Le ciel vide des trombes d’eau
C’est un jour apocalyptique
Ô cieux qui naguère fûtes radieux
Aujourd’hui, en flots de sanglots
Vous êtes bas, vous êtes hideux
Et l’enfant nage dans son berceau.
Passion secrète, à l’aube d’un crépuscule
Pour l’infini désir, de l’ombre couleur nuit
Je me cachais, sous un feuillage de tulle
Pour regarder, glisser la créature de vie.
Sa beauté nuit, ravissait mon regard
Son corps immaculé, troublait mon esprit
Elle s’en allait, bordé de blanc chaque soir
Pour écouter, le chant du lac dans la nuit.
Que de fois, j’ai voulu franchir ce qui me cachait
Pour courir, vers elle pour m’enfuir avec elle
J’avais dans le cœur, un amour sans liberté
Et dans la pensée, le désir d’emporter la belle.
Je me cachais, sous un feuillage de tulle
Pour regarder, sa silhouette de vie
Qui était-elle, cette fille du crépuscule
Qui venait, gracieuse aux portes de la nuit.
Créature d’amour, ou fille sans lendemain
Son silence nuit, ravissait mon regard
Elle venait là, habillée, de blancs refrains
Pour écouter, le chant du lac dans le soir.
Etait-elle, la fille du silence profond
Venait-elle, de l’abîme des grands fonds
Elle était là, si belle près du lac miroitant
Son corps penché, aux reflets frémissants.
Passion secrète, à l’ombre du crépuscule
Pour le désir, d’une fille couleur de vie
Je me cachais, sous le feuillage de tulle
Pour regarder glisser la créature de la nuit.
Un beau chameau-vrai gentleman-
Dit »Zigomar »pour les intimes
-ce fut l’ami du bon vieux temps
Quand j’étais dromadaire mime-
Avait vraiment de l’entregent
Sachant parler et plaire aux dames
Qu’il séduisait en se bossant
Quand il jouait le mélodrame dans
Son grand rôle le « Bossu »
Jean MARAIS à ce qu’on raconte
En fut jaloux mais reconnut
Que Zigomar, fils de Vicomte
Etait le roi des comédiens…
Ce fin lettré, ce bel artiste
ce virtuose musicien
romantique- sans être triste-
avait pourtant un gros défaut
car il jouait des nuits entières
-dans les tripots, les casinos-
L’héritage de l’Héritière
Qui pour ses bosses l’épousa !
Or…une nuit de vraie déveine…
il perdit tout …et… engagea
ses deux bosses …Ah !quelle peine !
perdit encore et…sans beauté
il s’en alla chameau sans bosse
-comme un matou qu’on a châtré
Se suicider sous un carrosse
A l’hôpital il séduisit
Une infirmière dromadaire
-et il lui fit un ouistiti-
C’était bien là dans ses manières
On dit »qu’il s’est marié plus tard
Avec la fille… Samothrace
Oui…on le dit…mais Zigomar
Est parti sans laisser de trace…
Or un jour je l’ai rencontré
-entre nous c’est confidentiel-
Sans souliers et sans ses deux bosses
et rigolard il m’a confié :
« Et oui ! je bosse au nouvel Obs » !
…publicité pour les « Camels »
Ce Zigomar est un lascar
Qui prend la vie du bon côté
Saluez-le bien car c’est rare
Un bon vivant débosselé !
(Elie Viné)
Si tout devait finir au terme de la vie ?
Tout en nous disparaître, et la chair et le sang,
L’âme, cet univers, retourner au néant,
Esprit, cœur ou raison, sagesse ou bien folie.
Dont le souffle qui passe est parfois le génie
Si tout devait ainsi s’achever dans la mort,
Alors pourquoi l’espoir, alors pourquoi l’effort,
Et pourquoi tant souffrir, ô suprême ironie ?
Pourquoi parler d’amour, de bonheur ou de cime,
Si dans le fond du gouffre, un jour nous devon choir
Et s’ils nous ont quittés pour ne plus nous revoir,
Les aimés descendus avant nous dans l’abime ?
S’il n’existe pour eux ni pour nous de lumière,
Et si dans l’au-delà rien ne brille ou ne luit,
Alors pourquoi le jour vient-il après la nuit,
Pourquoi le doux réveil emplit-il nos paupières ?
Pourquoi le clair printemps vient-il plein d’espérance
Chasser le dur hiver et ranimer nos cœurs ?
Pourquoi le rire encor succède-t-il aux pleurs,
Pourquoi tout renaît-il, s’achève et recommence ?
(Hélène Vestier)
Saga familiale, nouvelle, témoignages, roman ?
Ce livre se veut être une succession d’aventures et de faits attachés à la personnalisé d’un homme hors du commun qui voulait construire une civilisation née du fruit de l’amour.
Syrie, Allemagne, Belgique, France, Algérie, Espagne, Congo sont les théâtres de ses héroïques actions et de ses engagements couvrant une période allant de 1939 à 1974, dans laquelle, il n’a jamais cessé de combattre pour la liberté.
Contre le scepticisme et l’incertitude de nos destinées, il est bon de réveiller quelques vieilles histoires, afin de ne pas s’endormir…
Devant le sacrifice de cet homme et de ses camarades, où bonheurs et déceptions associent joies et souffrances dans un air d’espérance, il me semble essentiel d’exhumer des mémoires les paroles d’un passé trop facilement oubliées.
Un écrit dur et tendre à la fois romanesque, chevaleresque où comédie et tragédie sont à leur apogée.
Du « Diable » nous gardons l’image du démon insaisissable et du « moine » nous conservons l’homme de Foi.
En découvrant jour après jour la prière qu’il m’a léguée, il est de mon devoir de la transmettre aux autres comme il l’avait souhaité.
Cet homme d’exception s’appelait :
André de Brousse de MONTPEYROUX … C’était mon Père.
Disponible chez l’auteur
Patrick de Brousse de Montpeyroux
La Buissonnière – 2 rue des Ecoles
54250 Champigneulles
Tél 03 83 35 27 74 / Fax 03 83 45 20 59
@ : patrick.de-brousse@akeonet.com
Site internet : http://patrick.de-brousse.akeonet.com
Pour commander le livre cliquez sur le Bulletin de commande
Que je vous conte, mon histoire
Elle n’est pas des plus communes
Ca se passait, au petit soir
J’avais trouvé, une lacune.
Je me promenais, sur une plaie
Quand il me prit l’idée d’y entrer
Ne pouvant survivre, qu’à son gré
Je décidais de m’y implanter.
Il faisait froid, près de l’entrée
Je m’enfonçais, donc plus loin
Alors que je commençais à m’infiltrer
Quelqu’un, m’injuria de vilain.
Que pouvais-je, bien faire de mal
Que de vivre au gré des autres
Tout ce que j’avalais, était régal
Quel succulent repas d’apôtre.
Que l’entrée, était loin maintenant
Mais pourquoi, ce sang était-t-il si chaud
Se préparait-t-on à mon détriment
M’envoyait-t-on une armée de là-haut.
Que pouvais-je, bien faire de mal
Que de multiplier, en silence
Tout ce que j’avalais, était régal
Ils en voulaient, à mon arrogance.
Je trouvais, bientôt un repère
La première armée, ne m’avait pas eu
Je dispersais, tantôt la mienne
Le long d’un trajet périlleux.
Atteignant, bientôt les ganglions
J’y retrouvais, mon armée d’ennemis
Écrasant, alors tous ces combattants
Je provoquais, une grave maladie.
Répartis, ainsi dans le sang,
Je provoquais, divers symptômes
Sous le succès, de mon invasion
Je diffusais de graves syndromes.
Rien ne semblait, plus m’arrêter
Quand ils vinrent à bout du diabolique
Une armée, très bien entraînée
Me massacra aux antibiotiques.
Et voilà, comment je mourus
Je n’étais, pourtant pas bien méchant
Mais ces savants et leur vertu
Ne sont bons qu’à l’extermination.
L’armée des Malentendus
Pour livrer bataille à l’amour
Est embusquée sous le talus
Ils s’amoncellent à chaque jour.
Non-dits, muets si négligents
Agglutinés en contrebas
S’entassent et à la base on sent,
L’infection qui passe au combat.
Quand tout à coup un cri émerge
Il vient de l’amour expirant
Ecrasé sous ce qui diverge
Il demande le drapeau blanc :
Dialogue des Non-dits
N°1 il faut nous dissiper les gars
N°2 en tout cas moi, je me soulève.
N°3 Pour me laisser passer ?
N°4 Et la contagion éviter.
N°5 Mais j’ai du mal à remonter
N°6 moi je me suis trompé
N°7 je propose à tous une trêve
N°8 Ah enfin je peux respirer
N°9 après toutes ces années…
N°10 que puis-je pour vous aider ?
N°11 mais le passé est le passé
N°12 me voilà, j’y suis arrivé
N°13 Enfin et se réconcilier
N°14 allez, on fait la paix… ?
Il y en avait tant ?
oui
Allez, rangez
Ou bien changez
Dispersion…Rompez !
Maïté PETIT et Bernard APPEL étaient présents au premier salon du livre à Saint-Max qui a eu lieu le 16 octobre dernier :
De la fontaine à gueule de lion, jaillissement frais,
coule un verre mousseline qui bouillonne à la surface du bassin.
Il pleut et la pluie en traits de cristal y joue le clapotis de ses notes.
Une moire de transparence y mire la vie.
L’eau vient à la bouche de quelqu’un qui passe là
et il chante : À la claire fontaine…
» Il y a longtemps que je t’aime, jamais je ne t’oublierai. «
Le crépuscule, vient de paraître par delà le vallon
La nuit, sans lumière éclabousse son regard
A la clairière, la fleur a fermé sa saison
Une hirondelle au ciel, soudain s’égare.
La montagne, aux couleurs du ciel
S’endort, au fond de la nuit sombre
Dans le verger l’abeille a quitté son miel
Vers le village, un homme tire son ombre.
.Le crépuscule, a noyé ce beau rivage
Qu’un peintre, avait tracé dessus les dunes
Dans la nuit, un sillon soudain voyage
Il veille, c’est le chemin du rayon de lune.
A travers la forêt, il est descendu
En vol scintillant, dessus les sapins
La dame blanche penche là-haut son nu
Aux yeux fermés, qui reposent en son sein.
Un fleuve d’étoiles, se mirent dans l’océan
Une voile silencieuse, vogue sur les eaux
Points scintillants, venus par delà les vents
Un fleuve d’étoile, se couchent au sable chaud.
Le silence souffle, son haleine sans un mot
Chacun sommeille, au fond d’un songe secret
On entend plus, que le bruissement de l’eau
Qui lentement s’étale sur le rocher.
Les ténèbres, ont noyé ce beau rivage
Qu’un peintre avait tracé dessus les dunes
A travers la forêt, soudain il voyage
Il veille, c’est le chemin du rayon de lune.
Chers amis,
>
> Vous trouverez ci-joint la liste des lauréats de notre concours de
> poésie 2011.
>
> Vous trouverez également les renseignements nécessaires pour
> participer à notre journée de remise des prix et vous inscrire au
> repas spécialement organisé à cette occasion. Je rappelle que, durant
> l’après-midi, vous aurez l’occasion de présenter vos oeuvres écrites
> ou picturales et de participer à une lecture publique de vos textes.
>
> J’espère vous y retrouver en grand nombre car cette journée doit être
> un temps fort pour la SPAF Lorraine.
>
> Cordialement
>
> Armand BEMER
> 03 87 64 64 87
Aujourd’hui a été publié le dernier poème sur le thème “Le temps – celui des horloges”. Neuf adhérents ont participé.
A partir de lundi et jusqu’au 31 octobre, nous aurons des oeuvres hors thème.
Pour novembre, Joëlle nous propose : le cri. Ceux qui le souhaitent peuvent d’ores et déjà m’envoyer leurs oeuvres sur ce thème.
Dans notre maison, dans la salle à manger
Trônait une grande horloge, façonnée finement dans du bois d’olivier.
J’adorais petite, écouter mourir les heures que donnait le tempo du balancier en cuivre.
Ding, ding, dong , elle carillonnait
L’heure des jeux, du goûter
Ding, ding, dong
Le moment du coucher, le marchand de sable va passer.
Ding, ding, dong
L’heure du réveil
Pour la maisonnée qui sommeille.
Ma mère en âge avançait, et je regardais la grande horloge
Qui elle aussi vieillissait.
Elle devint une femme fragile et frêle
Et bizarrement, l’horloge carillonnait, carillonnait
D’un son de plus en plus grêle.
Le jour ou ma mère a rendu son dernier soupir
J’ai entendu clairement l’horloge gémir
Et le vieux balancier en cuivre
S’arrêta brutalement d’aller et venir.
J’ai conservé cette horloge en bois d’olivier
Même si elle a fini de carillonner
Elle me transporte souvent vers les souvenirs du passé.
Ma mère est montée au paradis avec allégresse
L’horloge elle aussi est morte de vieillesse !
Le temps qui passe
Est un sablier tenace
Qui s’écoule jour à jour,
Sans aucun espoir de retour,
Sur les folles espérances
De nos beaux chemins d’enfance.
Jamais rien ne le retient.
On aimerait arrêter son cours
Mais il nous file entre les mains
Et toujours il court, il court
Sans se retourner,
Comme un dératé…
Jour et nuit
Il s’enfuit
Et nous enfouit
Dans les ombres de l’oubli…
Il estompe nos meilleurs souvenirs
Et nous laisse avec tous ces désirs,
Suspendus, inachevés,
Qui ne donnent que regrets.
Mais s’il est vrai, hélas !
Que le temps fugace
Emporte notre jeunesse
A toute vitesse,
Pourquoi succomber à la tristesse ?
Bientôt viendra l’heure de la sagesse,
De la patience, de la tendresse,
De l’aptitude à profiter
De chaque instant donné
Et de tout vivre avec intensité
Pour ne rien jamais regretter..
Le temps du passé simple
n’est pas simple pour notre mémoire
car il porte le Passé à un degré suprême
et donne au Souvenir une parole absolue
qui abolit le Temps lui-même
Le temps n’est qu’un éclair dont la fugacité
Varie en apparence, alors qu’il est le même,
Comme le sait le vent, lui qui toujours essaime
La frondaison jaunie à la fin de l’été.
Il est inexorable et dit la vérité,
Autant vers le futur que le passé qu’il aime
Pour son enseignement si riche qu’il en sème
Parfois sur le présent, lieu de l’éternité !
Le peintre et le poète en connaissent l’offrande
Lorsqu’ils sont inspirés sans la moindre commande
En voyant naître une œuvre à l’aune de leur main…
Car ils ont découvert que c’est l’instant qui compte
Plus que le souvenir ou que le lendemain
Ne servant qu’à puiser au bonheur un acompte…
Dans le cri du temps
il y a à la seconde près :
la douleur du grain de sable
dans la mécanique de la vieille horloge,
il y a en ses entrailles la mort qui dit non,
la trotteuse muette,
le temps qui passe sans plus aucune mesure,
se désincarne et devient l’âme de l’air du temps.
Dans le cri du temps,
il y a le silence de l’objet inerte :
sentinelle appendue au mur
de ceux qui n’ont plus d’heure.
Et qui peut me prédire maintenant ?
Savoir ce que déroulent les instants ?
Ce temps, chaque seconde qui défile ?
Sans retour, à jamais s’enfuit et file,
On ne sait où… ce réel impalpable,
Ailleurs ou nulle part, ferme la boucle
De départ ou bien s’en va pour toujours
S’évapore, disparaît sans détours.
Il nous passe à côté sans regarder
A chaque instant, inéluctable idée
Nous ignore, se succède à lui-même
Pour « ensouvenirer » nos vies blêmes.
Juste sentir sa main nous effleurer.
Tant de soupirs qu’on ne peut arrêter
Il est loin déjà au moment présent
Qui dégage et diffère constamment.
Pas de suspension, juste un mouvement
Qui monte ou bien descend au gré du temps
Lui se taille, le destin nous attend
Et nous laisse immobiles, c’est troublant.
Nous agissons, bougeons puis arrêtons,
Evoluons, créons, lisons, dormons,
Baillons, mangeons, respirons et pensons
Chantons, câlinons, aimons, détestons.
Entre-temps…
Tic-Tac, Tic-Tac, Tic-Tac….ad lib !
Machine à mesurer le temps,
Dévoile comment il sera.
Aujourd’hui, demain, tendrement
Contre les tourments s’en ira.
Les secondes y font la ronde,
Dans un monde et soudainement,
Naufrages dans un grondement,
Elles s’éclairent dans une onde.
Une heure un été puis un an
Ce mystère couleur lilas,
L’esprit fuyant n’a qu’un élan,
L’apaisement ou le trépas.
Aucune montre en notre monde
N’effacera les sentiments,
Dommage de passer ce temps
Qui s’écoule en pâles secondes.
Le mirage à venir sera
Les mots bleus de ce vert torrent,
D’espoir enfui dissimulant
Le secret qui ne vieillira
Mots en songes évanescents
Ces tempêtes qu’on ne dit pas,
De la vie innocents serments.
Quatre saisons
Divisant le temps de nos existences
Régulier comme un damier magique
Solstice équinoxe solstice équinoxe
Quatre Saisons
Aux rythmes différents
Nuit Aurore Zénith Crépuscule
Comme la roue sans fin
Qui tourne nos destins
Quatre Saisons
Conjuguant nos devenirs
A tous les temps de l’être
Quatre Saisons Quatre équilibres
Ajustés en un carré parfait
Sertis dans un cercle éternel
Aimer Souffrir Vouloir Subir
Quatre Saisons
Aux couleurs de l’arc-en-ciel
Tapissant nos émotions
Sur le cadran du désir
Quatre Saisons
Blanc Vert Bleu Cuivre
Et leurs désirs complémentaires
Sur la palette de nos vies
Quatre Saisons
Comme autant de points cardinaux
Naître Vivre Vieillir Mourir
Balises sans repères boussoles impitoyables