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Archive mensuelle de juillet 2009

Réminiscence

Du fond de mon sommeil, des confins de l’enfance
Petits pas, petits bruits, le grand troupeau s’avance
Il monte lentement, au rythme des grelots
Des bêlements plaintifs, comme autant de sanglots 

C’est la nuit, le désert, qui regarde l’errance
De la bête affolée en quête du falot
Et ramenée au sein multiple par les crocs
Du grand chien bondissant, ivre d’obéissance. 

Du fond de mon sommeil, des confins de l’enfance
S’éveille le mystère au cœur de ma Provence
Sa souveraineté déversée par un flot
Où l’âne et ses paniers ne sont plus qu’un îlot. 

Le berger taciturne au regard en partance
Car sans cesse un ailleurs l’avertit d’un complot
Qui, percevant le cri plus souvent que le mot
Redevient un prophète en pays de romance. 

Du fond de mon sommeil, des confins de l’enfance
Monte indiciblement l’intime souvenance…
O ma terre brûlée ! En toi vibre l’écho
Que le vent dérobait au Chant de Giono. 

Une simple fleur

Une simple fleur la voici!
La moindre mais jolie
À souhait et au vent
Épanouie et soudaine apétale

L’eau et l’enfant

L’eau ruisselle,
Sur ses petites joues,
Ca lui fait un bien fou.
Il reste des heures,
Regard tourné vers le ciel,
Trempé des pieds à la tête,
Pour lui c’est la fête,
Il adore faire trempette !
Il compte les gouttes
Qui tombent dans la flaque
Tout en faisant flic-flac.
Ses cheveux tout mouillés,
Il ressemble à un petit canard
Qui vient de plonger dans la mare !
Il sait que dans certains endroits
La sécheresse est là,
Que l’eau ne tombe pas.
L’eau se raréfie,
L’homme creuse des puits.
L’eau est un don de Dieu,
Un bien plus que précieux.
Il sait la chance qu’il a
De vivre dans un pays,
Où tombent de grosses gouttes de pluie.

Avis aux auteurs

Je rappelle à tous les auteurs édités et autoédités qu’ils peuvent faire savoir la parution de leurs ouvrages dans ce blog. Il suffit pour cela de m’envoyer une photo de la couverture du livre avec un petit résumé pour présenter l’ouvrage.
Rosaria, la première, a su me solliciter pour porter à la connaissance des internautes la publication de son dernier recueil de poésie.
Notre président s’étonne de ne pas voir y figurer « ma » lavandière. Je n’avais pas osé faire de l’intox après le petit battage médiatique dont elle a fait l’objet. Voilà qui est fait. Merci Armand.
Alors n’hésitez pas, dès que vous publiez un ouvrage, le blog s’en fera volontiers l’écho.

La Lavandière d’Igney de Zaz Chalumeau

1erecouverture.jpg

Onzième ouvrage et premier tome d’une saga familiale intitulée Colin-Maillard.

L’histoire commence en 1865 avec la naissance de Marie-Joséphine Vuillemin, dans un village vosgien. Elle épouse Jules Maillard et emménage à Igney. Parents de onze enfants, ils ccueillent régulièrement des petits de l’Assistance Publique. Pour élever et nourrir tous ces enfants, Jules travaille à l’usine et Marie devient lavandière.
À Remoncourt, un autre village vosgien entre Mirecourt et Vittel, vit la famille Gavot. Germaine et Jean ont cinq filles. Après la mort de la mère suite au décès de la dernière des filles, Jacqueline, l’aînée, endosse le rôle de maîtresse de maison. Sophie part travailler comme domestique, Alice aide son père à la ferme et Léonie quitte le domicile pour suivre des études de sage-femme à Nancy.

Colin-Maillard comprend :
1. LA LAVANDIERE D’IGNEY
2. MALOU
3. VIES CROISEES
4. ELLES

N° ISBN : 978-2-9529576-1-8
Dépôt légal : mars 2009
13,00 € TTC

Ki C koi

De l’amour 
Son nez froid 
Ses atours 
Cent re-cent
Impair et passe
A côté remisé 

Pas taillé
En friches
Et désolé
Perdre ou gagner
Si c’est un jeu 
Thème assuré 

Repose ta démise
            Au tapis brocardé
                        Par la brise
Enroule éternise
            Ton bras tendre
Sous le dais 

Au coup de trèfle garde
            Autour du cou
                        Ta main mise
L’amour gardé soigné
L’a remportée
La promise. 

Pas la mort du petit cheval

Que je perde mon pinson
que rien ne soit plus gai,heureux
que le temps pleuve des cordes
qu’il pleuve ,qu’il mouille
que ce soit la fête à la grenouille
que l’herbe me soit coupée sous le pied
que mon cœur soit fendu
que je casse ma tirelire
que l’argent ne repousse toujours pas
que je casse un miroir
que cela me vaille sept ans de malheur
que je perde au jeu
que je me prenne à être pris
que je sois en retard
qu’après l’heure ce ne soit plus l’heure
qu’une épine se plante dans mon pied
que personne ne la retire
que tout tombe à l’eau
que tout… sauf les poissons dans l’aquarium
que rien ne tourne rond
que tout aille de travers
que tout soit patraque
ça n’est pas la mort du petit cheval…

Etang

E  vasivement
T  ourné vers le ciel,
A  l’abri du temps
N  avigue l’étang
G  anté d’immortel. 

Bal au château (poème quiz)

Ce soir,  messieurs la Cour va danser sous les masques !
Marquise, en quels apprêts tourbillonnerez-vous ?
Lorsque cascaderont vos rires et vos frasques
Et que vous brûleront tant de regards jaloux ? 

Les grands salons verront comme autant de bourrasques
Tourner à l’infini dentelles et froufrous
Ce soir, messieurs la Cour va danser sous les masques !
Quelle place, Marquise, à l’amour ferez-vous ? 

Ce soir, messieurs la Cour va danser sous les masques !
Il avait déposé son cœur à vos genoux…
Chaque éventail redit ses sourires fantasques
Marquise, à quelle valse enfin,  l’oublierez-vous ? 

Son âme pourfendait chimères et Tarasques
Aurait vaincu le monde et la mer, ses remous
Ce soir, messieurs la Cour va danser sous les masques !
Marquise, en quels apprêts tourbillonnerez-vous ? 

(Dans quel château ce bal a-t-il lieu ?) 

Les amours de la Grande Catherine

Chers Amis,

En pièce jointe, la présentation de notre dîner de samedi avec Vladimir Fédorovski qui nous parlera, avec chaleur,  des chaudes amours de la Grande Catherine.
Soirée passionnante et passionnée en perspective !
N’oubliez pas de réserver auprès de Suzanne :
03 29 08 04 89
villa.beausejour@wanadoo.fr

Gilles Laporte

Les amours de la Grande Catherine dans * LAPORTE Gilles doc amoursgcfedorovski250709.doc

Fête-Dieu

Aujourd’hui, c’est fête au village…
J’ai promis à ma Maman d’être sage ! 

Mais comment pourrais-je encore bouger
Dans mes habits endimanchés,
Cette robe d’organdi
Qui ne fait aucun pli,
Et ces souliers vernis ?! 

Que de cérémonies !
Ce n’est vraiment pas drôle…
Je serre les épaules,
J’ai peine à remuer…
Et puis j’ai mal aux pieds !
Mais il faut obéir,
Quitte à en souffrir !
Pour comble de bonheur,
Ma sœur a piqué des fleurs
Dans ma jolie chevelure frisée !
Je ne suis plus qu’une petite fille… déguisée… 

Et cette corbeille pleine de pétales de roses
Accrochée à mon cou,
Comme un licou !…
Je me sens toute chose,
Un peu morose…
Les adultes sont si bizarres,
J’aimerais comprendre leur langage,
Mais c’est la Fête-Dieu,
Il faut être respectueux,
En signe d’offrande se courber,
Rendre grâce et prier. 

Les fidèles défilent devant le reposoir,
Le prêtre exhibe l’ostensoir
Et agite l’encensoir…
Moi j’en ai assez !
Mes pétales je les ai jetés,
Mon devoir je l’ai fait,
Alors que l’on me fiche la paix ! 

Mais avec le soir, un peu plus tard,
Arrivent les cauchemars : 

« Et le verbe s’est fait chair…
Et il a habité parmi nous… »
Cela ne pourrait-il pas être un peu plus clair ?…
Je mets en doute tous ces mystères !… 

Mais c’est sûr, à présent, je mérite l’enfer !…
Dieu m’aurait-il abandonnée ?…
Ô pitié, pitié !…
Il me faut vite me faire pardonner
Et, demain matin, très tôt, aller me confesser ! 

Gamineries

A l’aurore de ma jeunesse,
Je n’étais, alors, qu’un enfant
Drôle et moqueur, je le confesse,
J’ouïs ce propos affligeant
Qui prétendait, curieux adage,
Que l’on « retombait en enfance« ,
Lorsque survenait le grand âge.
C’était là triste contingence. 

« S’il faut revenir aux prémices,
Me disé-je, quel intérêt,
De fuir facéties et malices,
Pourquoi donc grandir, s’il vous plait. ? » 

Mais j’ai grandi, c’est sans conteste,
Je fus un écolier rêveur,
Un grand garçon qui, sous la veste,
Demeurait « gamin » dans son cœur. 

Pour le boulot, la maisonnée,
J’ai assumé, au long des ans,
J’ai même, et je peux le prouver,
Joué à papa et maman. 

L’enfance avait fait le gamin,
Dont l’âme emprunta tous les âges.
Mais je ne pouvais, c’est certain,
Des ans échapper à l’outrage. 

Pourtant, gamin, je suis resté,
Avec l’espoir, belle arrogance,
De n’avoir pas à « retomber …
En enfance » 

Promesses en graines

armandphotopromessesengraines.jpg

Un ailleurs

Une mer sans rivage
et un pays à jamais se perd,
voyage sans retour,
seul vrai adieu

Une terre sans arbre
comme une nudité
où est ton paysage?

Un ciel sans couleurs,
sans le bleu du beau temps,
sans le gris des jours de grisailles,
sans son peintre

Un monde sans toit
au paradis perdu…

mais un univers qui ouvre sa porte,
il y a un ailleurs…

Grisailles

                        Aux lointains grelottants,
                                               la lumière s’épuise,
                                   dessinant sur le soir une sombre muraille
            où mon cœur, fatigué, lentement, s’engrisaille
                        tandis que, pas à pas,
                                               décembre s’amenuise… 

Une belle demoiselle… (poème quiz)

Une belle demoiselle flavescente
qui ne compte pas pour des prunes
mais pour un fruit d’or,
toute en rondeur généreuse
avec parfois de petites tâches incarnates ou de rougeur
qui avouent leur pudeur à nos désirs gourmands,
tout une fragrance acidulée des sucres chauds de l’été,
Une progéniture,la félicité de la vie féconde d’août,
la récolte et le trésor du terroir quand l’ouvrage à été
remis sur le métier pour apporter du soin aux arbres.
Un joyau,
une fragrance,
le seul bijou parfumé
qui en chair et en jus accorde ses flaveurs
aux confitures de nos grand-mères,
aux tartes sans être tarte,
aux cuisiniers sous de multiples formes
ou en eau-de-vie pour clôturer un repas
et produire son effet réchauffant.
Un nez jaune,aussi, qui sans être « le clown de l’été »
en a la bille et se fait réjouissement
et avénement de chaque année.
Mais qui suis-je et d’où viens-je? avec une signification
latine qui me dit « belle à voir ».

De quoi s’agit-il et surtout, d’où vient-elle ? (la réponse fournie par Alain donne un endroit très précis).

Lorraine

Lorraine, ô mon pays, j’aime dire ton nom,
Avec celui de Jeanne il est bon de l’entendre,
Frais parfum du printemps que l’on sent se répandre,
Clair et doux à la fois ainsi qu’un fin linon. 

Si ta plaine souvent trembla sous le canon,
Des assauts étrangers tu savais te défendre ;
Près des croix de Verdun on peut encore entendre
Le serment de ces preux qui répondirent : «  Non ! «  

Tes étés sont brûlants comme ceux de Provence,
Plus blancs sont tes hivers dont j’ai la souvenance
De batailles de neige et Noëls de minuit. 

Je chante ton soleil et tes campagnes belles
Le cristal du ruisseau qui dans l’herbe s’enfuit,
Et tes vergers brillants de l’or des mirabelles.

Paul GEIGER
(Grand Prix des  Poètes Lorrains  1991 pour son recueil intitulé : « Gratis pro Deo ») 

 

Jardin du oui

Gilles Laporte nous propose une promenade dans les jardins secrets de l’être :
Jardin du oui dans * LAPORTE Gilles pdf jardinduoui.pdf

JM (poème quiz)

Homme exigeant aux mille talents,
Curieux, drôle, Intelligent,
Brillant même, cultivé,
Eternel insatisfait.
Lucide aussi, critique,
Jamais content, caustique, 

Etre irrévérencieux au cœur grand.
Ton passage est à marquer d’un Pierre Dac
Euh, d’un Francis Blanche.
Et ta fougue prolifique restera.
Génial bouffon, tu nous manqueras.
Chapeau bas.

(De qui s’agit-il ?
Indice : artiste disparu en 2007)

Un espoir

Projeter en confiance un point de vue à nourrir de
folles attentes , à inventer et poursuivre des bonheurs
plus heureux.

Théocratie

Grand Guignol est élu au pays messianique.
C’est Ahmadinejad, un sourire d’Iran
Dans la gueule d’un âne aux mystiques hi-hans.
L’évolution, son rêve, est l’extase atomique. 

Du fond d’un puits, il veut pour troubler l’Amérique
Extirper un messie et narguer l’Occident.
Le hâbleur insolent a de bien belles dents
Mais sa croupe levée aspire aux coups de trique.

L‘ayatollah abscons prophétise en criant :
Allah, Allah est grand ! Et mort aux mécréants.
Pauvre Islam féodal aux faux pas des bourriques.

Spiritualité ! Aux temps préhistoriques,
L’homme de Cro-Magnon, sous le ciel lumineux,
Contemplait le soleil et Dieu, était radieux. 

Le long des lisières (haïku)

      

            Le long des lisières, 

                                   le poète funambule 

                                               débusque les mots… 

Le maître de lumière (poème quiz)

La femme est à sa table, absorbée par la flamme
D’une chandelle immense, effilée dans la nuit ;
Contemple-t-elle, absente, un reflet de son âme
Dans son froid dénuement, sans éclat et sans bruit ? 

Est-ce elle ou notre effroi que nous donne à mirer
Le Maître de Lumière en son logis de Vic,
Eclairant d’un feu doux le saint ou le péché,
Madeleine ou Saint Jean, l’ermite et le mystique ? 

La bure est le ton fort : aucun ciel, point d’azur !
La cire enluminée irradie un front blême
Où le mystère, au cœur de la ténèbre obscure
A pris pour nom Magnificat et Requiem. 

Dans sa nuit intérieure où il crée l’incendie,
De La Tour transfigure un visage en prière :
Un calme rougeoyant  succède à l’agonie
D’où la main, sans apprêt, fait jaillir la lumière. 

De quel peintre s’agit-il ?
(Ne peuvent participer que ceux qui lisent ce poème pour la première fois.)
 

Distinction

Notre ami Patrick de Brousse, de Champigneulles, vient d’être cité parmi les gagnants du concours organisé chaque année par La Poste « Ecrivez votre plus belle lettre d’amour ».

Félicitations à Patrick qui est un adhérent de longue date de la délégation lorraine et participant régulier à notre concours.

Armand Bemer

Délégué de Lorraine

Le condamné à mort

«  Vous serez fusillé demain, au petit jour »
M’a dit en allemand l’officier du prétoire.
La nuit tombe déjà, le sursis sera court ; 

Beaucoup, beaucoup trop court tant me semble l’histoire
Irréelle et brumeuse en ces instants amers ;
Et j’ai pour seuls témoins et pour seul auditoire 

Ma paillasse sans nom et la lune à travers
Les sinistres barreaux de la lucarne sale.
Mon Dieu, serait-ce ici l’avant goût des enfers ? 

Devant mes yeux fermés, ma jeunesse s’étale ;
Les courses dans les bois et la sieste au soleil …
La neige sur les toits, la quiétude hivernale ; 

Des images s’en vont, au bout de mon sommeil.
Quoi ? J’étais endormi ! Cela est-il possible ?
Les heures ont passé, bien triste est mon réveil. 

Non, pas de bruits encor dans la prison horrible,
Le rêve m’appartient ! Ma femme, mes parents,
Les petits souriants, le temps irréversible, 

Les soldats au cœur sec, les adieux déchirants.
Pas cela ! Je ne veux que des images roses
Pour bercer doucement mes ultimes instants. 

Une porte a claqué, là-bas, j’entends des choses,
Des voix et puis des pas, ténus comme des fils.
Il est trop tôt, voyons, pour ces pensers moroses. 

Mais devant mon cachot, pourquoi s’arrêtent-ils ?

Paul GEIGER   Grand Prix des  Poètes Lorrains  1991 pour son recueil intitulé : «  Gratis pro Deo  «  

 

Ex-voto (poème quiz)

Ce name po tojo…l’ex-voto te protège
O sol martyrisé que chaque siècle assiège
Opprimé par la guerre et brimé par le vent
La faim et la misère en sinistre cortège
Posant sur tes vallons un long reflet mouvant…
                                         Ce name po tojo… 

Quel étrange secret, quel poignant sortilège
Fit sombrer ton destin dans l’implacable piège
O Marche de la France…holocauste fervent…
                                        Ce name po tojo… 

Car un tranquille espoir est ton vrai privilège
Avec l’ardente Foi que nul malheur n’abrège
Et qui fait s’iriser chaque soleil levant
Pour graver dans les Cieux cet adage émouvant
Lorsqu’un fragile écho vibrera sur la neige
                                 Ce n’ato me po tojo ! 

             Ma Lorraine…

De quel lieu s’agit-il ? 

300 articles

Je viens de poster le 300e « article ». La majeure partie des articles sont les poèmes que vous m’envoyez pour rendre ce blog vivant. Or, pour vivre, il vit plutôt bien car 300 articles en un peu moins de sept mois, cela fait plus d’un article par jour !!!
Merci et continuez à « m’abreuver » !

Chevalier

Il tranche dans le vif en sortant sa claymore.
Un chevalier sans peur est l’ennemi du mal.
Il combat pour l’honneur et chasse l’animal
Qui rôde au fond de l’être et l’asservit encore. 

Il n’est pas un passif, vantard ou matamore.
Le fil de son épée est d’un froid hiémal
Pour ouvrir le chemin d’un printemps aromal
Aux senteurs des vertus que le bien commémore. 

Nos dirigeants ont-ils cette noble ambition
De veiller au bonheur qui sied à leur nation ?
Perceval et Gauvain, revenez voir le Monde ! 

Pour que vos idéaux triomphent de Baal,
Asseyez-vous autour de votre Table Ronde
Et montrez leur comment découvrir le Graal ! 

La douce maison

Il est normal que l’on se plaise, dans une douillette maison. En un mot,
je m’y sens à l’aise. C’est la nôtre évidemment.
Notre maison est donc si belle pour obtenir tant de faveurs ? Je l’aime
parce que c’est elle qui contient mon plus grand bonheur.
A la maison comme il fait bon ! quand chaque jour vous y voyez un bon
sourire semblant vous dire :  » c’est pour toi que luit notre foyer « .
A la maison comme il fait bon ! quand nous y attend l’affection.
La journée enfin se termine. C’est un plaisir toujours nouveau : vers la
maison je m’achemine.
Même en été quand il fait beau, je m’empresse de rentrer chez nous. Je
sais que je vais y trouver la tendresse de ma bonne et chère maman.
Dans sa maison……. comme il fait bon ! car chaque soir je sais
trouver mon bon sourire semblant me dire :  » c’est pour toi que luit le
foyer.  »
Dans sa maison comme il fait bon ! parce que là m’attend l’affection.
Et si plus tard un jour je fonde à mon tour un foyer, ou si je reste
seule au monde la gardienne de celui-là, je veux que ma maison soit
douce pour ceux qui n’en possèdent pas et que mon coeur ne repousse pas
le malheureux qui me dira : dans ta maison………comme il fait bon !
puisque toujours on peut trouver un bon sourire semblant me dire :  »
c’est pour toi que luit le foyer !  »
Dans ta maison comme il fait bon ! car m’y attend l’affection.

Petit carnet perdu

Où es-tu, où es-tu,
Petit carnet perdu ?
Qu’es-tu donc devenu,
Fidèle confident
De mes rêves charmants
Et de tous mes tourments ? 

Que vais-je devenir
Sans mes doux souvenirs
Et les mots pour les dire ?
Comment battra mon cœur
Si me manquent les fleurs
De mes petits bonheurs ? 

Où es-tu, où es-tu,
Petit carnet perdu ?
Qu’es-tu donc devenu,
Ecrin de poésie,
Où j’avais tout écrit
Des sentes de ma vie ? 

Que vais-je pouvoir faire
Sans les quelques lumières
Qui bordent mes lisières ?
Et, que faire du noir
Des sombres cauchemars
Redevenus barbares ? 

Où es-tu, où es-tu,
Petit carnet perdu ?
Qu’es-tu donc devenu ?
Reviendras-tu un jour,
Aimable troubadour
De tous mes mots d’amour ? 

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