Nicole METIVIER a été prompte à remplir correctement la grille :
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Archive pour la Catégorie 'Quiz'
Chers Amis et amies poètes,
Le 21 octobre il vous a été proposé un petit jeu de mots croisés un peu particuliers puisque les définitions sont composées sous forme de sonnet sous la plume de Denis TROADEC, de TERVILLE (Moselle), lauréat d’un diplôme d’honneur lors de la dernière remise des prix de poètes lorrains.
La première grille qui vous était alors proposée a été résolue, avec célérité peut-on dire, par Marie-France GENEVRE. Outre le fait d’être reconnue comme gagnante de ce quiz, elle se verra remettre une œuvre picturale originale lors de la prochaine remise des prix des poètes lorrains.
Comme annoncé à cette occasion, une seconde grille vous est proposée dans les mêmes conditions. La solution est attendue dans les commentaires à cet article, sous forme littérale pour simplifier le travail d’Isabelle car la forme image ne peut pas être transmise dans les commentaires.
Comme pour l’attribution d’une majorité de prix, (et contrairement à celui de l’Alérion), la personne gagnante ne peut concourir une seconde fois ! Désolé Marie-France, ce sera donc « pour le sport » !
L’article relatif à la précédente grille est directement accessible dans la rubrique « Quiz » du blog.
A votre sagacité, et à bientôt pour les résultats !
Gérard DALSTEIN
Chers Amies et amies poètes,
A l’issue de la remise des prix, dans l’espace traditionnellement réservé à la lecture des textes des auteurs qui souhaitent les communiquer par leur voix, nous avons accueilli cette année une forme très particulière d’expression, en forme de jeu, puisqu’il s’agit d’une animation autour de grilles de mots croisés.
Les définitions, domaine habituellement un peu rigide dans la structure, ont pris cette fois la forme de sonnets sous la plume de Denis TROADEC, de TERVILLE (Moselle), lauréat d’un diplôme d’honneur.
Alors nous vous proposons de poursuivre ce petit jeu sur le blog.
Voici une grille vierge, avec ses définitions dans cette forme générale de sonnet. Proposez vos solutions ! Le règlement est simple. A votre culture et sagacité. La première personne ayant réussi à remplir correctement la grille se verra remettre une œuvre picturale originale lors de la prochaine remise des prix. Une seconde grille vous sera proposée dans une quinzaine, avec les solutions de la première.
Ah, un détail qui a son importance ! Quelques grilles de solutions ont circulé lors de la remise des prix. Aurais-je besoin d’en dire davantage ? Chacun saura quoi faire en sa conscience !
Les résultats de la première grille seront donnés sur le blog dans une quinzaine
Je peux sans hésiter dédier ce poème de jeunesse,
Du temps où j’étais passionné de voile,
Au poète-capitaine au long cours Claudio !
Il me pardonnera je crois d’avoir refusé de « diéréser » le lion !
Pauvre bête !
Mais… Il y a un vers qui contient une double-anomalie…
La première personne qui la trouvera se verra remettre une oeuvre originale lors de la prochaine remise des prix des poètes lorrains, peut-être bien une « Marine »…
A votre sagacité !
P.S. : Claudio, désolé, mais tu es hors concours ! On ne peut pas tout avoir !
Marine
C’est un bateau cinglant vers d’autres latitudes,
Un dévoreur d’écume au beaupré provocant,
Phoques prêts à craquer, équipage chantant,
Qui balance ses mâts avec belle amplitude.
Sa proue ouvre la mer qu’elle brise en nuages,
Et ses filins mouillés grincent sur les taquets ;
Un éclair de soleil frappe le bois doré
D’une nymphe aux seins drus qui fixe son sillage.
Quand le lion du château dévoile ses canines
Le grand félin des mers hésite, et puis s’incline,
Serrant le vent de près pour virer sous la brise.
Puis au bout d’un grand arc que sa poupe dessine,
Les grands balcons sculptés devisent de Marine
Avec les flots lointains où l’horizon s’enlise.
(Cheminements)
Un petit chemin fiorestier dans les envirions d’Avioth (Meuse. Frontière belge)’ dessin à la plume d’après nature.
Toutefois, pour ce dessin, je n’ai pas résisté à redessiner et à intégrer un des éléments d’une oeuvre de celui que je considère comme notre grand dessinateur lorrain (et le génie de son trait dépasse bien sa notoriété lorraine), qui fait partie de mes maîtres en la matière. Il nous a hélas quitté il y a quelques années…
De qui s’agit-il ? Question subsidiaire pour éventuel partage : de quelle oeuvre s’agit t-il (ou seulement le titre de l’ouvrage dans lequel elle figure)
A la première personne qui répond à cette question sur un commentaire du blog, je m’engage à offrir une oeuvre originale (que je créerai pour la circonstance) à la plume sur papier C à grain, lors de la prochaine remise des prix des poètes lorrains. En fonction de la sensibilité de la personne, on pourra voir le thème à aborder…Bonne chance.
Gérard Dalstein
Pour des valeurs d’antan qu’ils gardent avec mal
Des braves en cuirasse affrontent les soldats
Ils progressent sans peur, soulevés par leur foi
Face à face sanglant d’un combat inégal.
Et l’assaut est lancé, sabre au clair ils avancent
Qui en selle, d’autres, à la main une lance
Un bouclier modeste affine la confiance
De ses êtres vaillants, prêts à mourir d’avance.
Ils heurtent la salve du bataillon qui cible.
Avec des arcs et flèches, résistent comme ils peuvent
Devant les rafales des mitrailleuses neuves
Pour défendre leurs droits, leur honneur invincible.
Canons du dernier cri et fierté séculaire.
« Cessez-le feu » ordonne un sergent tout en larmes
Il s’agenouille en pleurs, « faites cesser les armes ».
Vaincus les tout derniers sur le champ vont se taire.
Victoire sans péril, ce soir, sous la mitraille
Le Japon a renié ses héros légendaires,
L’honneur d’une caste d’hommes si téméraires.
Sans gloire ils ont vaincu le dernier Samouraï.
(Qu’évoque pour vous ce poème ?)
Ce poème est ouvert à commentaires (je sais, les rimes au début ne respectent pas l’alternance… j’ai pas trouvé)
Il allongeait son souffle court
Pour arriver à l’excellence
Et conjurer ce mal si lourd
Qui obstruait son existence.
Il combattait avec puissance
Un manque d’air inéluctable
Lançait loin sa persévérance
D’une voix cristal indéniable.
Il a brisé
la résistance
Et ses bronchioles obstruées
Ont abdiqué à sa vaillance,
Pour diffuser la pureté.
Angelot héroïque
Tes grands yeux clairs ont fait de toi
L’exemple du courage vrai
Et ta vie courte t’a comblé
Elle en vaut dix, laisse sans voix.
(de qui s’agit-il dans ce poème ?)
Des pleurs d’embruns au vent s’ébruitent
Quand montent en vagues insolites
Les déferlantes qui tombent en claques
Au sable en tourbillons qu’elles plaquent
Les pins s’arrachent, ils se cassent
N’en peuvent plus de ces rafales
Incessantes qui les fracassent
En bourrasques phénoménales
Les châteaux de cartes s’inclinent
Au passage le vent décline
Son sillage en désolation
Les larmes de sel emportées
Loin sur la lande dévastée
Répandent la consolation
(A quel évènement à quelle date ce poème fait-il allusion ?)
Avec la photo quiz, il s’agissait bien de la dernière maison de Jacques Prévert, à Omonville-la-Petite où le poète a vécu de 1971 jusqu’à sa mort en 1977.
L’atelier
La table de travail
La pierre tombale
Dépliant de la visite
La ruelle de Joeuf au printemps s’amusait
Des frasques d’un gamin, jouant dans la lumière
D’une balle il faisait, par étrange manière
Rayonner un soleil lorsqu’il l’apprivoisait.
Drapée en ses couleurs la Lorraine sourit
A ce jeune chardon venu d’un rêve épique
Il devint son blason : »Qui s’y frotte s’y pique ! «
Et demeura toujours l’enfant qu’elle chérit.
Et c’est la France alors qui tourna son regard
( Il faut tant de remous pour que le monde bouge )
Vers celui qui portait l’espoir des « Bleu- blanc- rouge »
L’audace et la jeunesse ainsi qu’un étendard !
Il fit scander son nom au match de l’univers !
Car le gamin de Joeuf dépassant la frontière
Suspendue à son pied a vu la Terre entière
Quand du but il cherchait un infime angle ouvert !
Au filet qui tremblait répondait la clameur
Comme claque un drapeau de la foule en délire !
La chance et le talent s’étaient laissés séduire
Par le gamin de Joeuf rayonnant et vainqueur !
De la postérité il a passé le seuil
Il sut en se jouant s’allier la victoire
Qui venait disputer son sourire à la gloire
Et répondre au destin comme on fait un clin d’œil.
Puis le gamin de Joeuf a rangé ses crampons
Et le monde connut qu’il avait cœur fidèle
Lorsqu’il est revenu vivre à Nancy-la-Belle
Qui le fit, de ses ors, l’un des plus beaux fleurons.
Mais l’Histoire a gravé ce moment triomphal
Où brandissant la Coupe, un homme au pied magique
A la Légende offrait son Rêve fantastique
Pour qu’il brille à jamais dans les cieux du football.
(De qui s’agit-il et à quelle occasion ce poème a-t-il été écrit ?)
Orne ,ornement de notre géographie
qui fait l’attache à ce lieu,
notre amour tout pour lui:
chef-lieu de canton
avec cette nature si proche
qu’elle y touche les vies
qui se font et se défont
grandissent et meurent,
là, entre Metz et Verdun.
L’Orne ,une rivière qui habite
notre chez nous
et pour qui vont nos pensées
le long de ses rives qui nous rivent elles à nous,
parfois, le temps d’une errance,
d’un dialogue avec elle du haut de son pont,
non loin de l’église saint-Martin,
contemplant son cheminement de méandres
et l’ondée avançant.
Orne ,tu suis, ton cours se prolongeant
bien au-delà de nos murs rejoint par l’Yron,
ton cours si long à l’égal du coup des hérons
qui peuplent ton monde
et viennent plonger dans ta poissonneuse richesse
sous les yeux de quelques canards et poules d’eau.
Orne ,rivière qui chante à l’écoute
d’un air au grand air,
soufflé sans doute par les limonaires
du musée de la musique mécanique,
qui va sans pas et coule paisible, quiète,
libre au rythme des saisons,
fidèle toujours aux reflets du jour
qui éclairent nos cœurs lorrains.
(De quelle commune s’agit-il ?)
Savourons simplement la douceur morvandelle,
Une invite au repos sous les grands marronniers ;
Aimant nous affranchir des actes routiniers,
Admirons, en plein vol, la vernale hirondelle.
L’empire floral s’ouvre aux hymnes printaniers !
Savourons simplement la douceur morvandelle !
Béni d’une onde pure où gîte la judelle,
Du cœur des semis croît l’espoir de nos greniers.
Par-delà cette ville, antique citadelle,
Le sol n’accepte plus les révoltants charniers.
Savourons simplement la douceur morvandelle :
La paix donne un recours aux esprits rancuniers.
Près d’un halo nocturne éclos d’une chandelle,
Parcourant les hauts faits de fringants pionniers,
A l’instar des aïeux nous restons casaniers :
Savourons simplement la douceur morvandelle.
(De quelle ville s’agit-il ?)
A la splendeur qui transpire
De ton passé
Aux façades défraîchies
De tes palais.
Tu évoques la grandeur
Représentée
Coûte que coûte en lueurs
D’or suggéré.
Et non loin du clocher
De biais, tu frappes
Au souvenir de Dante
Les mécènes te hantent.
Délaissée peu importe
Remaniées les portes
De l’Université
Rutilent de frais.
Bancale aussi
Depuis que tu es née
Place, reste figée, dors
Ta vibration me suit
A jamais.
(De quelle place s’agit-il ?)
Il ne reviendra pas, murmurez-vous, Messire
Et vous tressez des mots, revêtant ma douleur,
D’un soupçon de tendresse et d’un peu de couleur
Vainement vous tentez d’apaiser mon délire.
Mon cœur vibre à jamais des accords de sa lyre,
Qu’importe ce trouvère où bien ce bateleur,
Nul ne peut ranimer de son front la pâleur
Et me rendre un instant l’éclat de son sourire.
Mon âme est telle un temple où règne sa présence
Où brûlent en parfum les fleurs de son silence,
Le souffle de ma vie exhalera ce charme…
Mais il a tant levé son regard vers les Cieux,
Que la mer a gardé la saveur d’une larme
Et que l’azur a pris la couleur de ses yeux.
(De qui s’agit-il ?)
Le chemin forestier traversant la pinède
Guide nos pas pressés vers ???,
Réserve naturelle et fragile berceau
Du héron, de la grue et autre palmipède.
Loin des bruits de la ville et des plages aussi,
Mon oreille n’entend que le chant des cigales,
Monotone refrain, mesures inégales,
Ritournelle d’ailleurs mais aux parfums d’ici.
Le terrain sablonneux, remplacé par des herbes,
Des fleurs aux coloris pastel ou violents,
Des arbustes frôlés par nos mouvements lents,
Cède bientôt la place aux fougères superbes.
Un virage aboutit en bordure des eaux ;
Soudain l’humidité prend d’assaut mes narines.
Des nénuphars groupés en taches purpurines
Attirent le regard au-delà des roseaux.
Sur l’onde reflétant les feux du crépuscule,
Flânent encore un peu deux couples de colverts ;
Mais ils s’endormiront, de leurs ailes couverts,
Avant que le soleil à l’horizon bascule.
Déjà la lune veille, il est temps de partir ;
Quittant ce paradis, que peut éprouver l’homme
Sinon le désarroi, sentiment que l’on nomme
Regret de l’innocence ou même repentir ?
(De quel site s’agit-il ?)
Arrivée à Florence un matin de printemps,
Je vais au rendez-vous qu’un bel éphèbe en rêve
Me fixe chaque nuit, le répétant sans trêve
Par des mots prometteurs, des regards envoûtants.
Au pied de la rotonde, humble quelques instants,
J’écoute la rumeur qui près de moi s’élève,
Puis dans un long murmure avec respect s’achève
Face au géant de marbre aux muscles éclatants.
Le doute se devine à la bouche boudeuse
Et dans ses yeux se lit l’expression songeuse
Du guerrier solitaire à l’aube d’un duel ;
Les veines en relief, le pli d’une phalange,
La fronde sur l’épaule, un maintien sensuel :
Ici rôde toujours l’esprit de Michel-Ange.
(De quoi s’agit-il ?)
Je sens que cela va être trop facile pour les experts en quiz que vous êtes !!!
Le soleil est si doux qu’on ne saurait le taire
Ornant de pourpre et d’or des horizons si purs
Il appelle un instant où l’ombre de Voltaire
Répond par un sourire à leurs regrets obscurs.
Le tranquille jardin, comme l’on se recueille
Semble redécouvrir un somptueux passé
Et le bruissement que murmure la feuille
De la chanson du vent donne un léger tracé.
Et l’arbre du grand parc dit au mur du château :
« Mon prince ! voyez donc la couleur qui me pare,
C’est celle que portait jadis à son manteau
Le maître de ces lieux…Que nul ne s’y compare !
Mais la bise du Nord est venue en sifflant
Au bel arbre elle dit : « Je prends votre parure
Pour que l’hiver s’en vienne en un geste galant
Vous revêtit de neige et d’hermine très pure. »
Ô Dieu, garde-la donc de tout ce qui abîme,
puisqu’il paraît que tu protèges notre ville…
et mets la honte au front de ceux qui pantomiment
attisant sans cesse les haines imbéciles.
Ô Dieu, garde-la donc de ces slogans débiles
que rabâchent hardiment quelques tristes fripouilles…
de ce poison sournois qui lentement s’instille,
ma ville il est grand temps que l’on te débarbouille !
Ô Dieu, garde-la donc des folles arrogances
de ceux qui ne pensent jamais qu’à s’étriper…
à ces fauteurs de guerre je hurle ma défiance
car trop souvent ma ville, jadis, fut rescapée.
Ô Dieu, garde-la donc de toute intolérance ;
notre ville, pour grandir, a besoin de respect…
que le jour vienne où, riches de nos différences
et loin des anathèmes, nous saurons vivre en paix !
(De quelle localité s’agit-il ? Le nom du poète ne sera dévoilé qu’une fois la réponse exacte donnée afin de ne pas favoriser ceux qui le connaissent)
Les Papeliers, vous souvient-il ?
Un automne à l’aube vermeille
Un reflet, le savoir subtil
Qu’un rêve doucement s’éveille
Les Papeliers, une senteur,
La rose offerte sur sa tige,
Et son parfum qu’avec lenteur
J’ai su cueillir jusqu’au vertige.
Les Papeliers, c’était hier.
Un regard clair, un geste sobre,
Et l’écho d’un pas noble et fier
Aux Papeliers, chemin d’Octobre.
Quel est le lieu évoqué ?
Ce soir, messieurs la Cour va danser sous les masques !
Marquise, en quels apprêts tourbillonnerez-vous ?
Lorsque cascaderont vos rires et vos frasques
Et que vous brûleront tant de regards jaloux ?
Les grands salons verront comme autant de bourrasques
Tourner à l’infini dentelles et froufrous
Ce soir, messieurs la Cour va danser sous les masques !
Quelle place, Marquise, à l’amour ferez-vous ?
Ce soir, messieurs la Cour va danser sous les masques !
Il avait déposé son cœur à vos genoux…
Chaque éventail redit ses sourires fantasques
Marquise, à quelle valse enfin, l’oublierez-vous ?
Son âme pourfendait chimères et Tarasques
Aurait vaincu le monde et la mer, ses remous
Ce soir, messieurs la Cour va danser sous les masques !
Marquise, en quels apprêts tourbillonnerez-vous ?
(Dans quel château ce bal a-t-il lieu ?)
Une belle demoiselle flavescente
qui ne compte pas pour des prunes
mais pour un fruit d’or,
toute en rondeur généreuse
avec parfois de petites tâches incarnates ou de rougeur
qui avouent leur pudeur à nos désirs gourmands,
tout une fragrance acidulée des sucres chauds de l’été,
Une progéniture,la félicité de la vie féconde d’août,
la récolte et le trésor du terroir quand l’ouvrage à été
remis sur le métier pour apporter du soin aux arbres.
Un joyau,
une fragrance,
le seul bijou parfumé
qui en chair et en jus accorde ses flaveurs
aux confitures de nos grand-mères,
aux tartes sans être tarte,
aux cuisiniers sous de multiples formes
ou en eau-de-vie pour clôturer un repas
et produire son effet réchauffant.
Un nez jaune,aussi, qui sans être « le clown de l’été »
en a la bille et se fait réjouissement
et avénement de chaque année.
Mais qui suis-je et d’où viens-je? avec une signification
latine qui me dit « belle à voir ».
De quoi s’agit-il et surtout, d’où vient-elle ? (la réponse fournie par Alain donne un endroit très précis).
Homme exigeant aux mille talents,
Curieux, drôle, Intelligent,
Brillant même, cultivé,
Eternel insatisfait.
Lucide aussi, critique,
Jamais content, caustique,
Etre irrévérencieux au cœur grand.
Ton passage est à marquer d’un Pierre Dac
Euh, d’un Francis Blanche.
Et ta fougue prolifique restera.
Génial bouffon, tu nous manqueras.
Chapeau bas.
(De qui s’agit-il ?
Indice : artiste disparu en 2007)
La femme est à sa table, absorbée par la flamme
D’une chandelle immense, effilée dans la nuit ;
Contemple-t-elle, absente, un reflet de son âme
Dans son froid dénuement, sans éclat et sans bruit ?
Est-ce elle ou notre effroi que nous donne à mirer
Le Maître de Lumière en son logis de Vic,
Eclairant d’un feu doux le saint ou le péché,
Madeleine ou Saint Jean, l’ermite et le mystique ?
La bure est le ton fort : aucun ciel, point d’azur !
La cire enluminée irradie un front blême
Où le mystère, au cœur de la ténèbre obscure
A pris pour nom Magnificat et Requiem.
Dans sa nuit intérieure où il crée l’incendie,
De La Tour transfigure un visage en prière :
Un calme rougeoyant succède à l’agonie
D’où la main, sans apprêt, fait jaillir la lumière.
De quel peintre s’agit-il ?
(Ne peuvent participer que ceux qui lisent ce poème pour la première fois.)
Ce name po tojo…l’ex-voto te protège
O sol martyrisé que chaque siècle assiège
Opprimé par la guerre et brimé par le vent
La faim et la misère en sinistre cortège
Posant sur tes vallons un long reflet mouvant…
Ce name po tojo…
Quel étrange secret, quel poignant sortilège
Fit sombrer ton destin dans l’implacable piège
O Marche de la France…holocauste fervent…
Ce name po tojo…
Car un tranquille espoir est ton vrai privilège
Avec l’ardente Foi que nul malheur n’abrège
Et qui fait s’iriser chaque soleil levant
Pour graver dans les Cieux cet adage émouvant
Lorsqu’un fragile écho vibrera sur la neige
Ce n’ato me po tojo !
Ma Lorraine…
De quel lieu s’agit-il ?
Les athlètes sont là, pieds bloqués, dos courbés.
Le coup de pistolet tarde à se faire entendre
Et les muscles sont prêts, comme un arc, à se tendre
Sous l’enflure des reins et des mollets galbés.
Le départ est donné sous les cris de la foule.
Un homme se détache, un deuxième le suit ;
Le peloton s’essouffle et le public, séduit,
Ondule au fil des pas, souple comme la houle.
Au sol, les deux coureurs se disputent l’exploit.
L’Afrique est à l’honneur : Maroc et Ethiopie
S’envolent vers la gloire et la vieille utopie
D’amour universel dans le stade recroît.
Les deux vainqueurs distants de quelques centimètres
S’étreignent avec force et les pleurs dans leurs yeux
Sont des larmes de joie. Et les drapeaux soyeux
Dans leurs poings réunis flottent pour leurs ancêtres.
Sportifs de haut niveau qui porterez demain
Les couleurs du pays pour les Jeux Olympiques,
Souvenez-vous de l’être aux vertus atypiques
Qui nous charme aujourd’hui par son pouvoir humain.
Ce poème a été écrit en août 2004 en hommage à un athlète. De qui s’agit-il ?
A ta splendeur passée, tes secrets préservés
Qu’on allait dénicher, enfants, aventuriers
Ton histoire intrigante nous appelait.
Curieux, on partait chercher tes mystères
On s’élançait par les venelles peu claires
Rue des Grangettes, du Rossignol
De la Tour Heyblot délaissée
Du passage de la Halle négligé
Le Moyen-âge ressortait
La rue des Ducs idéale
Nourris de vieilles pierres
Propices à l’imaginaire
Nos mains se posaient
Nos pensées vagabondaient, galopaient
Elaboraient les plus beaux scénarios
Les chevaliers parcouraient
Des souterrains creusés bien hauts
Sous ma cuisine trois caves plongeaient.
La flamande dans mon grenier
Au torchis intact qu’on inspectait.
Théâtre de mes plus belles histoires,
Ma ville tu me berces encore les soirs
Me manque quand la nostalgie m’empare
Ton âme reste en moi
Cité des Ducs tu me hantes
J’ai côtoyé les fantômes de ton passé
Un trésor est né de tes vestiges imaginés
Innocemment revisités
Et mon cœur je t’ai laissé
Sur chaque pierre caressée.
A bientôt en vrai !
De quelle ville s’agit-il ? Faites vos propositions en cliquant sur le lien « commentaires » en-dessous du titre