A Noël, on tisse les fils d’Ariane
Qui sont autant de liens mystérieux.
Leur nécessité est si vite oubliée,
Dans nos vies, on s’identifie souvent à Diane,
La chasse est ouverte au commerce miteux.
Ce jour-là on mange des cœurs en chocolat,
Et juste après c’est la fête des rois,
En cette saison-là les cœurs sont aux abois,
Ils cherchent alors le message du prélat.
A Noël, on tisse les fils d’Ariane
En famille, on partage des jours heureux,
La maison vide est déjà repeuplée,
Tout le monde s’accroche à cette liane,
La douceur d’un soir efface un présent houleux.
En ce temps-là on déguste le rouge grenat
Après être gavés, le foie d’une oie,
Le corps est épuisé, c’est le cœur qui larmoie,
Apprécions cet élan vers l’artisanat.
A Noël, on tisse les fils d’Ariane,
Les étoiles scintillent, monde fabuleux,
Rien ne remplace une telle épopée.
Rejoins vite par une ligne médiane
La petite étoile de ton cœur généreux.