Sablier de nos instants dispersés,
Le dernier appel sonne le glas
Et la mer se retire.
Avec elle, notre sève de vie
Lorsque tu t’enfonces
Dans le silence des eaux meurtrières.
Recroquevillée sur la grève,
J’écoute les salves désespérées
De l’écho bientôt disparu.
Frénésie de pleurs nouée à mon corps.
Le temps que tu voulais retenir
S’est caché dans sa coquille ;
Il ne reste qu’un trou béant
Où grince le moulin de nos ailes brisées