Archive mensuelle de avril 2011

Le thème du mois : l’amour

A la veille du 1er mai, j’ai le plaisir d’introduire le nouveau thème : l’amour.

Exposition Robert Doisneau

Ami-e-s de la SPAF,

 

Je vous recommande de découvrir l’expo consacrée au photographe Robert Doisneau actuellement au château de Marlbrough à Manderen, Moselle, jusque fin août.

 

Plusieurs raisons:

- pour ceux qui aiment la photo noir et blanc

- pour ceux qui aiment Doisneau

- pour ceux qui aiment la sidérurgie lorraine (beaux reportages sur les habitants et les mineurs – pour toi Gérard Dalstein !)

- pour découvrir le château en son nid d’aigle et son cadre enchanteur (comme on dit)

- et vous ferez un saut à Schengen qui est à deux pas : c’est le pays des Trois Frontières, vers le vignoble au bord de la Moselle

- en bref, pour ceux qui cherchent un but de sortie d’une journée et qui ne trouvent pas de charme à la Lorraine.

 

Photo clin d’oeil de Doisneau pour les Artistes de la SPAF (photos autorisées sans flash).

 

Armand

img4043.jpg

La grande plage du Pouldu

mo24photobretagnegrandeplagedupouldu.jpg

L’amour perdu

 Où es-tu mon été 

 Quand, vers toi je courus 

 Où es-tu, ma belle année 

 Quand, l’amour je connus. 

 Où es-tu, doux printemps 

 De ma jeunesse passée 

 Ils ne sont plus, mes seize ans 

 Que l’ombre d’une amitié. 

 Où es-tu, mon bel automne 

 De mes pleurs d’adolescente 

 Où es-tu, toi le jeune homme 

 Qui aima mes yeux d’enfants. 

 Où es-tu, mon triste hiver 

 Quand l’amour, j’ai perdu 

 Où es-tu, baiser si cher 

 Que mon cœur, a tant voulu. 

 Je voudrais retrouver, mon été 

 Il n’est pas revenu, le printemps 

 Elle n’est plus, la belle année 

 Que je connus à mes seize ans. 

 J’ai retrouvé, cet automne 

 Il est revenu, ce triste hiver 

 J’ai perdu ce beau jeune homme 

 Et, je me sens seul sur cette terre. 

Tu me dis

Je n’ai que la Poésie 

dans ma vie 

et je te réponds 

C’est beaucoup 

 

Une seule lampe 

pour éclairer 

des millions 

de nuits! 

 

C’est Toute 

La Vie! 

Dédicace pour Marie-France Genèvre

«  Dédicace de Pascal pour Marie-France suite à leurs échanges de commentaires sur les Sonnets de Shakespeare, archivés dans la rubrique Pascal Lefèvre«  :

Merci pour ton soutien, ma chère Marie-France 

Qui mieux que moi t’emploie à livrer des poèmes 

« C’est clair » à notre Blog n’étant jamais les mêmes 

Ainsi qu’ « Antiquité », « RAS » ou « Vengeance »… 

 

« La voix d’un ange » alors t’apporte sa présence 

Lorsque tu dis : « Mon rêve » ou prouves que tu aimes 

Par ton « Amour famille », « Ici gît » ou des thèmes 

Donnant un « Brin de joie » à l’ « oubli » qui commence. 

 

L’« orage » ou « Le tacot » lors que tu as écrit 

N’est pas l’« Ajustement » de « Je ne suis qu’un cri » 

Sur un « Triste combat » qu’ « Un SDF » engage… 

 

Au moment de « Noël » si un « Brouillard givrant » 

Se dissipe au soleil, aussi saute au visage 

Une « Rentrée » heureuse au « Destin » enivrant ! 

Le silence des églises

10chartresbiscopie.jpg

L’hirondelle

L’hirondelle virevolte en ronds dans le ciel 

Il y aura du lilas lilas, il y aura des violettes 

Il y aura des muscaris indigos et puis 

Il n’y aura plus de bleus à l’âme 

Il y aura des feuillées nouvelles : vertes 

Il y aura des jonquilles : jaunes 

Il y aura, promesses d’agrumes, des tulipes oranges 

Il y aura des pivoines rouges, 

rouges qu’on les sache si belles de la vie du printemps 

 

Il y aura un arc-en-ciel sans même qu’il y ait la pluie… 

La cloche de Pâques

                               J’entends le carillon des pâquerettes

                               Dans le grand bois, du mois d’Avril

                               Les colombes volent aux fleurettes

                               J’entends la cloche qui sonne sans péril.

                                    ———————————                            

                               Sous le soleil de pâques revenu

                               Un rameau d’olivier, flotte au rayon

                               J’entends la cloche d’un long salut

                               Une couronne d’épine vole au printemps.

                                    ———————————

                               Pâques d’avril, au chant d’une saison

                               J’entends le glas du mont des oliviers

                               Sur le calvaire, que dessine l’horizon

                               Une croix blanche dresse le crucifié.

                                   ———————————-

                               J’entends le carillon des pâquerettes

                               Dans le grand bois du mois d’avril

                               Les robes blanches de nos fillettes

                               Se sont parées de dentelles fragiles.

                                   ———————————-

                               La colombe a fait son nid

                               Et la cloche sonne la résurrection.

                               Les voiles blancs de la cérémonie

                               S’en sont allés faire leur procession.

                                   ———————————-

                               Là-bas, au fond d’une colline sacrée

                               J’écoute le glas qui sonne dans le clocher

                               Sous l’azur de pâques ressuscité

                               J’entends le chant du mont des oliviers.

                                   ———————————-

                               Pâques d’avril, au chant d’une saison

                               J’entends le carillon, qui sonne sous l’olivier

                               Pâques d’avril, du berger de la saison

                               J’entends le carillon et la clochette du bélier.

Optimisme

Je ne plus seule 

-le saviez-vous? 

J’ai la compagnie 

d’une coccinelle 

dans le cou 

Concours annuel de poésie

SOCIETE DES POETES ET ARTISTES DE FRANCE (SPAF)

Délégation Midi-Pyrénées

                                                     Concours annuel de Poésie 2011 

                                  (Ouvert du 1er décembre 2010 au 15 mai 2011)

(Pour obtenir le règlement, cliquer sur ce lien :
Concours annuel de poésie dans Avis de concours doc concours2011.doc )

Au déclin du jour

Au déclin du jour
Un cirrus emporte
Cygnes blancs
Et cytises jaunes 

Le Pouldu (pastel sec)

mo20lepouldupastel.jpg

Le vol nuptial du papillon

Pétale d’or qui vole, au bleu du ciel 

Papillon, aux voiles de beauté 

Tu cherches, l’aimée dans le soleil 

Sous l’azur chaud, d’un ciel d’été. 

 

Que de satin portent tes ailes 

Pétale d’or, qui vole dans le soleil 

Pour une belle à la couleur de miel 

Tu valses pour celle qui s’émerveille. 

 

Que de bouquets, sous ta parure 

Papillon fleurs d’une saison 

Vois ta compagne près de l’azur 

Elle t’attend dans le firmament. 

 

Pétale qui vole, dans l’océan du ciel 

Pour tout près d’elle, chanter ta cour 

Papillon d’or, aux ailes peintes de soleil 

Tu voles vers elle, pour vibrer d’amour. 

 

Les bouquets blancs se sont dressés 

Et les pétales se sont inclinés 

Sous ce beau ciel, plein de secret 

Deux papillons se sont aimés. 

 

Vol nuptial de deux amants 

Dans le ciel bleu d’une saison 

Papillons d’or, au bord d’un horizon 

Ils se sont aimés, au chant du vent. 

Curiosité

Un froissement 

me réveille 

Est-ce la soie 

d’une robe? 

 

Ma main 

interroge l’ombre 

et ne touche 

personne 

 

Je m’approche 

de la fenêtre 

J’écarte le rideau 

de cretonne 

 

Est-ce bien Toi 

mon amie 

qui marches 

dans les feuilles rousses? 

Les mongolfières

thouveninlesmongolfires.jpg

Des hérons cendrés

Des hérons cendrés
Sur les toits de Meuse
Les pattes dans l’ennui
Guettent…
Des poissons
D’avril 

Meknès (huile sur toile – d’après un tableau de Delacroix)

mo17meknesdedelacroix.jpg

Un printemps du mois d’avril

                       Il y eut un jour, il y eut une nuit 

                      Et le printemps, naquit avec le jour. 

                      L’astre pointa sa lumière éblouie, 

                      Et le ciel offrit la saison de l’amour. 

                      Timide, il est arrivé, Avril l’attendait 

                      Au croisement des lueurs, ils se sont rencontrés 

                      La fine dentelle de l’aurore s’est éparpillée 

                      Et les bouquets de mars cessèrent de sommeiller. 

                      Le matin arriva, une jonquille à la main 

                      Et le pétale du lys, sonna pour le printemps 

                      L’oiseau d’azur, apparut dans le lointain 

                      La prairie fit éclore,les bouquets de la saison. 

                      D’un nacre royal, le ciel se para, 

                      Et le torrent, déferla sur les pentes verdoyantes. 

                      Les vergers, se tintèrent de mille éclats 

                      Et l’horizon, offrit une lumière scintillante. 

                      La primevère, se donna entière aux rayons 

                      Et la glycine, grimpa le long du toit. 

                      Sous l’éveil d’avril et du printemps 

                      Le merle siffla l’amour du grand bois. 

                      Le papillon, retrouva son pétale ambré 

                      Et l’abeille courut, au cœur du narcisse. 

                      Dans l’église, deux amoureux se sont mariés 

                      L’autel, rayonnait de blancs bouquets de lys . 

                      Il y eut un jour, il y eut une nuit, 

                      Et le printemps, naquit avec Avril. 

Cette main

CETTE MAIN 

 

qui d’un geste 

d’or 

allume ta cigarette 

 

comme j’en suis jalouse! 

 

Elle au moins 

peut encore 

approcher ta bouche! 

Les caravelles

thouveninlescaravelles.jpg

Sous le dernier pinceau

Sous le dernier pinceau
De Modigliani mourant
Le talon porcelaine
D’un cheval
En bohême
Se brise
Devant
Le long portrait
Celui de
Jeanne la belle
Au cœur aimé
De Modigliani ;
Et, dans ses yeux amandes,
Reçoit, le cheval,
En bohême agonie,
Les derniers regards
De Jeanne et Modigliani 

(ce texte en référence à la vie amoureuse de Modigliani, le cheval étant un symbole) 

Nouveau sondage

Marie-France nous propose ce nouveau sondage : « Le beau doit-il émouvoir ? »
Vous pouvez voter ci-contre.

Résultats du sondage du 31 décembre 2010

A la question : « Respecter les règles et la technique peut-il empêcher d’avoir son style ? », 56 visiteurs ont voté :
30 : pas du tout
15 : un peu
11 : beaucoup

Respecter les règles et la technique peut-il empêcher d'avoir son style ?

  • pas du tout (54%, 30 Votes)
  • un peu (27%, 15 Votes)
  • beaucoup (19%, 11 Votes)

Nombre de votants: 56

Chargement ... Chargement ...

Le lac des corbeaux (huile sur toile)

mo18lacdescorbeaux.jpg

En tête

J’ai en tête

un miroir ouvert :

la fenêtre sur le printemps,

un chardonneret qui chante à tue-tête

debout sur une pierre,

et sur le banc…  je me vois m’assoyant.

Le refuge qu’oblige la froidure, fini,

éclate à l’air libre et s’oublie.

Les journées, plus longues, durent.

Le cœur bat, se desserre.

La fibre du jardin

revoit les jonquilles,

attend grimpant sur le mur

les roses trémières

quand les arbres s’habillent, seulement encore,

de bourgeons et leur mine propose de renaître.

J’ai en tête

de revoir adouci,

blotti aux primevères,

passé le miroir…

le printemps à la fête…

Au printemps

Au printemps 

se renouent des serments 

aux coeurs ravivés 

les oiseaux sont comme les gens 

ils vont 

l’esprit léger 

 

Au printemps 

le jardin s’étire… 

Offert à la lumière 

il quitte sa léthargie 

Emerveillée, je l’admire… 

 

Au printemps 

le ciel est nouveau bleu 

les primevères 

tendres bouquets 

font le bonheur des amoureux 

 

Au printemps 

l’on boit du rosé 

dont la robe au soleil 

se pare de chauds reflets 

 

Au printemps 

la vie sourit 

et fait la nique 

à nos soucis 

la lumière nous éblouit… 

 

Encore habitées de frissons 

elles s’ouvrent en grand 

les maisons. 

 

On se dit que l’hiver est loin 

derrière…et on l’oublie… 

 

Hier ne sera pas demain 

car le printemps est là 

qui nous ouvre ses mains. 

L’appartement de Paul Verlaine racheté

verlaineappartmetz224.jpg

Le chant du rossignol

Amoureux, fou d’une cigogne 

Un rossignol, chantait sa cour 

Sur, un grand arbre de Pologne 

Il avait, gravé son chant d’amour. 

 

Sans relâche, il vola vers sa belle 

Portant, une rose rouge sous son aile 

Pour vivre son amour, il vola vers elle 

Il survola, des montagnes et des plaines. 

 

Rossignol, bel oiseau de liberté 

Ton aile, se lasse du long chemin 

Dans, le pays de ta tendre amitié 

Ta belle, t’oublie chaque matin. 

 

Il arriva, sur une froide plaine 

Vide de cris, vide d’amour 

Et sous un grand vent de haine 

Les cigognes s’écartaient pour toujours. 

 

Il reprit, alors son long chemin 

Le cœur, en larmes de sa belle 

Il disparut, dans le lointain 

Une rose rouge volait dans le soleil. 

A mon coeur

Dis-moi, mon coeur, 

pourquoi j’écris 

toutes les nuits 

avec une joyeuse 

douleur… 

12



alfalsafa |
NIDISH EDITIONS : Contes - ... |
La Moire d'Ohrid |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Elle-Emoi
| Poèmes, Amour et Société
| Ned La Desosseuse