A la veille du 1er mai, j’ai le plaisir d’introduire le nouveau thème : l’amour.
A la veille du 1er mai, j’ai le plaisir d’introduire le nouveau thème : l’amour.
Ami-e-s de la SPAF,
Je vous recommande de découvrir l’expo consacrée au photographe Robert Doisneau actuellement au château de Marlbrough à Manderen, Moselle, jusque fin août.
Plusieurs raisons:
- pour ceux qui aiment la photo noir et blanc
- pour ceux qui aiment Doisneau
- pour ceux qui aiment la sidérurgie lorraine (beaux reportages sur les habitants et les mineurs – pour toi Gérard Dalstein !)
- pour découvrir le château en son nid d’aigle et son cadre enchanteur (comme on dit)
- et vous ferez un saut à Schengen qui est à deux pas : c’est le pays des Trois Frontières, vers le vignoble au bord de la Moselle
- en bref, pour ceux qui cherchent un but de sortie d’une journée et qui ne trouvent pas de charme à la Lorraine.
Photo clin d’oeil de Doisneau pour les Artistes de la SPAF (photos autorisées sans flash).
Armand
Où es-tu mon été
Quand, vers toi je courus
Où es-tu, ma belle année
Quand, l’amour je connus.
Où es-tu, doux printemps
De ma jeunesse passée
Ils ne sont plus, mes seize ans
Que l’ombre d’une amitié.
Où es-tu, mon bel automne
De mes pleurs d’adolescente
Où es-tu, toi le jeune homme
Qui aima mes yeux d’enfants.
Où es-tu, mon triste hiver
Quand l’amour, j’ai perdu
Où es-tu, baiser si cher
Que mon cœur, a tant voulu.
Je voudrais retrouver, mon été
Il n’est pas revenu, le printemps
Elle n’est plus, la belle année
Que je connus à mes seize ans.
J’ai retrouvé, cet automne
Il est revenu, ce triste hiver
J’ai perdu ce beau jeune homme
Et, je me sens seul sur cette terre.
Je n’ai que la Poésie
dans ma vie
et je te réponds
C’est beaucoup
Une seule lampe
pour éclairer
des millions
de nuits!
C’est Toute
La Vie!
« Dédicace de Pascal pour Marie-France suite à leurs échanges de commentaires sur les Sonnets de Shakespeare, archivés dans la rubrique Pascal Lefèvre« :
Merci pour ton soutien, ma chère Marie-France
Qui mieux que moi t’emploie à livrer des poèmes
« C’est clair » à notre Blog n’étant jamais les mêmes
Ainsi qu’ « Antiquité », « RAS » ou « Vengeance »…
« La voix d’un ange » alors t’apporte sa présence
Lorsque tu dis : « Mon rêve » ou prouves que tu aimes
Par ton « Amour famille », « Ici gît » ou des thèmes
Donnant un « Brin de joie » à l’ « oubli » qui commence.
L’« orage » ou « Le tacot » lors que tu as écrit
N’est pas l’« Ajustement » de « Je ne suis qu’un cri »
Sur un « Triste combat » qu’ « Un SDF » engage…
Au moment de « Noël » si un « Brouillard givrant »
Se dissipe au soleil, aussi saute au visage
Une « Rentrée » heureuse au « Destin » enivrant !
L’hirondelle virevolte en ronds dans le ciel
Il y aura du lilas lilas, il y aura des violettes
Il y aura des muscaris indigos et puis
Il n’y aura plus de bleus à l’âme
Il y aura des feuillées nouvelles : vertes
Il y aura des jonquilles : jaunes
Il y aura, promesses d’agrumes, des tulipes oranges
Il y aura des pivoines rouges,
rouges qu’on les sache si belles de la vie du printemps
Il y aura un arc-en-ciel sans même qu’il y ait la pluie…
J’entends le carillon des pâquerettes
Dans le grand bois, du mois d’Avril
Les colombes volent aux fleurettes
J’entends la cloche qui sonne sans péril.
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Sous le soleil de pâques revenu
Un rameau d’olivier, flotte au rayon
J’entends la cloche d’un long salut
Une couronne d’épine vole au printemps.
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Pâques d’avril, au chant d’une saison
J’entends le glas du mont des oliviers
Sur le calvaire, que dessine l’horizon
Une croix blanche dresse le crucifié.
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J’entends le carillon des pâquerettes
Dans le grand bois du mois d’avril
Les robes blanches de nos fillettes
Se sont parées de dentelles fragiles.
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La colombe a fait son nid
Et la cloche sonne la résurrection.
Les voiles blancs de la cérémonie
S’en sont allés faire leur procession.
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Là-bas, au fond d’une colline sacrée
J’écoute le glas qui sonne dans le clocher
Sous l’azur de pâques ressuscité
J’entends le chant du mont des oliviers.
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Pâques d’avril, au chant d’une saison
J’entends le carillon, qui sonne sous l’olivier
Pâques d’avril, du berger de la saison
J’entends le carillon et la clochette du bélier.
SOCIETE DES POETES ET ARTISTES DE FRANCE (SPAF)
Délégation Midi-Pyrénées
Concours annuel de Poésie 2011
(Ouvert du 1er décembre 2010 au 15 mai 2011)
(Pour obtenir le règlement, cliquer sur ce lien :
concours2011.doc )
Pétale d’or qui vole, au bleu du ciel
Papillon, aux voiles de beauté
Tu cherches, l’aimée dans le soleil
Sous l’azur chaud, d’un ciel d’été.
Que de satin portent tes ailes
Pétale d’or, qui vole dans le soleil
Pour une belle à la couleur de miel
Tu valses pour celle qui s’émerveille.
Que de bouquets, sous ta parure
Papillon fleurs d’une saison
Vois ta compagne près de l’azur
Elle t’attend dans le firmament.
Pétale qui vole, dans l’océan du ciel
Pour tout près d’elle, chanter ta cour
Papillon d’or, aux ailes peintes de soleil
Tu voles vers elle, pour vibrer d’amour.
Les bouquets blancs se sont dressés
Et les pétales se sont inclinés
Sous ce beau ciel, plein de secret
Deux papillons se sont aimés.
Vol nuptial de deux amants
Dans le ciel bleu d’une saison
Papillons d’or, au bord d’un horizon
Ils se sont aimés, au chant du vent.
Un froissement
me réveille
Est-ce la soie
d’une robe?
Ma main
interroge l’ombre
et ne touche
personne
Je m’approche
de la fenêtre
J’écarte le rideau
de cretonne
Est-ce bien Toi
mon amie
qui marches
dans les feuilles rousses?
Des hérons cendrés
Sur les toits de Meuse
Les pattes dans l’ennui
Guettent…
Des poissons
D’avril
Il y eut un jour, il y eut une nuit
Et le printemps, naquit avec le jour.
L’astre pointa sa lumière éblouie,
Et le ciel offrit la saison de l’amour.
Timide, il est arrivé, Avril l’attendait
Au croisement des lueurs, ils se sont rencontrés
La fine dentelle de l’aurore s’est éparpillée
Et les bouquets de mars cessèrent de sommeiller.
Le matin arriva, une jonquille à la main
Et le pétale du lys, sonna pour le printemps
L’oiseau d’azur, apparut dans le lointain
La prairie fit éclore,les bouquets de la saison.
D’un nacre royal, le ciel se para,
Et le torrent, déferla sur les pentes verdoyantes.
Les vergers, se tintèrent de mille éclats
Et l’horizon, offrit une lumière scintillante.
La primevère, se donna entière aux rayons
Et la glycine, grimpa le long du toit.
Sous l’éveil d’avril et du printemps
Le merle siffla l’amour du grand bois.
Le papillon, retrouva son pétale ambré
Et l’abeille courut, au cœur du narcisse.
Dans l’église, deux amoureux se sont mariés
L’autel, rayonnait de blancs bouquets de lys .
Il y eut un jour, il y eut une nuit,
Et le printemps, naquit avec Avril.
CETTE MAIN
qui d’un geste
d’or
allume ta cigarette
comme j’en suis jalouse!
Elle au moins
peut encore
approcher ta bouche!
Sous le dernier pinceau
De Modigliani mourant
Le talon porcelaine
D’un cheval
En bohême
Se brise
Devant
Le long portrait
Celui de
Jeanne la belle
Au cœur aimé
De Modigliani ;
Et, dans ses yeux amandes,
Reçoit, le cheval,
En bohême agonie,
Les derniers regards
De Jeanne et Modigliani
(ce texte en référence à la vie amoureuse de Modigliani, le cheval étant un symbole)
Marie-France nous propose ce nouveau sondage : « Le beau doit-il émouvoir ? »
Vous pouvez voter ci-contre.
A la question : « Respecter les règles et la technique peut-il empêcher d’avoir son style ? », 56 visiteurs ont voté :
30 : pas du tout
15 : un peu
11 : beaucoup
Respecter les règles et la technique peut-il empêcher d'avoir son style ?
Nombre de votants: 56
J’ai en tête
un miroir ouvert :
la fenêtre sur le printemps,
un chardonneret qui chante à tue-tête
debout sur une pierre,
et sur le banc… je me vois m’assoyant.
Le refuge qu’oblige la froidure, fini,
éclate à l’air libre et s’oublie.
Les journées, plus longues, durent.
Le cœur bat, se desserre.
La fibre du jardin
revoit les jonquilles,
attend grimpant sur le mur
les roses trémières
quand les arbres s’habillent, seulement encore,
de bourgeons et leur mine propose de renaître.
J’ai en tête
de revoir adouci,
blotti aux primevères,
passé le miroir…
le printemps à la fête…
Au printemps
se renouent des serments
aux coeurs ravivés
les oiseaux sont comme les gens
ils vont
l’esprit léger
Au printemps
le jardin s’étire…
Offert à la lumière
il quitte sa léthargie
Emerveillée, je l’admire…
Au printemps
le ciel est nouveau bleu
les primevères
tendres bouquets
font le bonheur des amoureux
Au printemps
l’on boit du rosé
dont la robe au soleil
se pare de chauds reflets
Au printemps
la vie sourit
et fait la nique
à nos soucis
la lumière nous éblouit…
Encore habitées de frissons
elles s’ouvrent en grand
les maisons.
On se dit que l’hiver est loin
derrière…et on l’oublie…
Hier ne sera pas demain
car le printemps est là
qui nous ouvre ses mains.
Amoureux, fou d’une cigogne
Un rossignol, chantait sa cour
Sur, un grand arbre de Pologne
Il avait, gravé son chant d’amour.
Sans relâche, il vola vers sa belle
Portant, une rose rouge sous son aile
Pour vivre son amour, il vola vers elle
Il survola, des montagnes et des plaines.
Rossignol, bel oiseau de liberté
Ton aile, se lasse du long chemin
Dans, le pays de ta tendre amitié
Ta belle, t’oublie chaque matin.
Il arriva, sur une froide plaine
Vide de cris, vide d’amour
Et sous un grand vent de haine
Les cigognes s’écartaient pour toujours.
Il reprit, alors son long chemin
Le cœur, en larmes de sa belle
Il disparut, dans le lointain
Une rose rouge volait dans le soleil.