A la veille du 1er juillet, j’ai le plaisir d’introduire le nouveau thème proposé par Joëlle di Sangro : la chanson.
- Accueil
- > Archives pour juin 2012
Archive mensuelle de juin 2012
La fuite trisse de tout ce qu’on n’attrape pas :
le pompon du manège,
quelqu’un qui a volé l’orange,
la musique en arpèges,
la jeunesse au sourire d’ange.
La fuite trisse de tout ce qu’on n’attrape pas :
la main caressante qui quitte la joue,
l’ombre absorbée par la pensée triste,
l’image nette qui devient floue,
le bonheur qui s’est refusé
et le bonheur d’après sur la même piste…
Écorné, il faut suivre la fuite et la rattraper…
Chers amis,
Le Centre Régional du Livre de Lorraine vous propose de participer au référencement des
AUTEURS, ILLUSTRATEURS ET TRADUCTEURS DE LORRAINE
Si vous souhaitez y figurer, je vous engage à demander une fiche de recensement au format WORD à l’adresse suivante:
Cordialement
Armand BEMER
A ceux d’entre vous qui ont publié un ou plusieurs ouvrages : j’ai le plaisir de vous inviter à participer au Salon du Livre du Pays de Sierck qui m’a proposé d’être le parrain de sa manifestation cette année. Voir le document en PJ. Merci de me faire savoir si vous êtes intéressé en m’envoyant un courriel à : armand.bemer@nordnet.fr
A ceux qui n’ont pas publié d’ouvrage : vous êtes évidemment les bienvenus à ce salon qui se tiendra à Montenach, près de Sierck, à deux pas de la frontière luxembourgo-allemande, du village de Schengen (mais oui !), dans une superbe Maison de la Nature que nous avons inaugurée hier sous le parrainage de Jean-Marie Pelt dans un écrin de verdure.
Au plaisir de vous y rencontrer le dimanche 14 octobre toute la journée.
Cordialement
Armand BEMER
Des milliers de bouquins rayonnaient en étages
Dans une pièce de vie cirée comme un parloir.
Des fauteuils et des chaises, des tables et des armoires
Croulaient sous les papiers et récits de voyages.
Mon Père était debout me lisant un passage
D’un conte fabuleux dont le fil de l’histoire
Déroulait des images gravées dans ma mémoire :
J’étais ce Chevalier, ce preux du Moyen Âge…
Au refus de subir, de voir le temps passer
Toujours petit enfant, je garde dans mes pensées,
Les instants de bonheur vécus avec mon Père.
Ce matin la poussière joue et danse au soleil.
Entre mes rêves d’enfant et ces livres en éveil,
J’aimerais encore dire : « Comme on est bien mon père ! »
Je suis entré dans le décor
D’aucuns diront que je suis mort
Partout, l’on m’a mis des tuyaux
Plus un seul bout de gras sous la peau…
Je suis presque de l’autre côté
L’on dit que mon temps est compté
On me crie « reviens à la vie !»
Pourtant, je me sens bien ici…
Ils se disent tous que je pars
Mais j’ai juste changé de gare
Derrière, au fond des yeux éteints
bouillonne la proximité d’un lointain…
Je suis entré dans le décor
Est-ce si fatiguant la Mort ?
Ici, la nuit s’est levée
Je la sens porteuse de paix…
Un jour je suis revenu
De moi, la Mort ne voulait plus
Alors, je suis remonté sur scène
Partir si tôt ne vaut pas la peine !
Rivière aux yeux vairons vire et vacille virage,
Des galets au menton courant sur le rivage,
Du sable sur le front pétillant et sauvage.
Ruissellent sur ses joues les rives de tous bords.
Une bordée de cailloux cavale dans ce décor.
Algues au creux du cou accrochent à bâbord.
Poissons en rangs serrés ripent dessus la roche.
Saumons surentrainés, les mains dedans les poches,
Remontent la marée sans aucune anicroche.
Rivière aux yeux muets mue et musarde émue.
Des pierres jusqu’au nez courent dans la cohue,
Du sable enracinée sur ses hanches menues.
Elle fut docile, tant qu’il me plut
Obéissant à volonté à mes manières
Petite voiture de tant de rues
Pourtant un jour, elle me fit taire
Quand vint enfin l’heure décisive
De prouver mes talents de conductrice
Elle m’abandonna à tous ses caprices
Et refusa obstinément, d’être soumise.
Elle se prit tout d’abord, à reculer
Exagérant, à l’extrême sa descente
Mécontente que je l’aie arrêtée
Elle décida de devenir plus arrogante.
Voyant, que ma volonté la surpassait
Elle brouilla le pare brise de poussière
J’actionnais l’essuie glace sans tarder
Ce qui la fit sursauter de colère.
Il lui prit alors de m’étourdir
M’obligeant, à filer en sens interdit
L’inspecteur, se mit à me maudire
Je fus recalé, pour mes étourderies.
Quand revint l’heure de mes prouesses
J’étais fin prête, pour la manœuvre
Et ce fut avec une certaine délicatesse
Que je pris le contrôle de mon œuvre.
Elle fut à l’écoute, comme il me plut
Obéissant à mes bonnes manières.
Petite voiture, connue de tant de rues
Elle exauça docile, toutes mes prières.
les oiseaux passent dans le ciel,
l’envie dans le bonheur,
les chagrins les suivent ou un ange
et nos pas promènent notre âme…
lui dédient des évocations à picorer…
Les premières pages en lecture gratuite chez l’éditeur Edilivre.
Planète je dessine ton visage :
herbe mièvre et folle et tiède et molle
nue pends-toi à la chevelure bleue
du ciel
arbre ruisselant ouvre ton œil vert
et laisse l’Hiver peindre tes sourcils
de blanc
Everest de ce pas quitte la carte
endormie et dresse-toi en un nez
de marbre
lagon balaye de tes bras ces lèvres
qui libéreront larmes et baisers
de sel
veuillez-vous lever madame Tortue
prêtez ce manteau à l’affreux menton
de l’Homme
pourquoi me voler
c’est la Création
c’est quoi
une erreur
L’auteur nous fait part de la parution de son recueil de haïkus (le 1er d’une série de 4) qu’il a édité à Thebookedition.com.
Cliquer sur le lien ci-dessous vous permettra d’accéder directement à la page du site qui présente le
livre et de le commander ou le télécharger :
http://www.thebookedition.com/l-amorce-des-choses-de-jean-joseph-carl-p-78012.html
Du poète, quand il mourra,
Il ne restera presque rien sur la terre :
Quelques poèmes
– Merveilles, mystères –
Que les saisons jauniront,
Les gaz échappés de son corps
Qui planeront sous l’astre d’or
En réchauffant la planète,
Et ses cendres, oui,
Sur le gazon d’un jardin,
Des cendres de poète.
Cinq ou six décennies plus tard,
Nul, pas même un vieillard,
Ne se souviendra du poète,
Et ça n’aura, pour lui, pour ses quatrains,
Pas d’importance.
Comment n’être pas chagrin
Quand on y pense ?
Le Centre d’Art Lorrain organise une exposition intitulée “LONGWY ARTS D’ETE” réservée aux peintres, sculpteurs et photographes d’art.
Pour y participer, s’adresser à Monsieur Antoine DOUDOUX à l’adresse suivante :
Institut Supérieur de Décoration
12 rue du Tivoli
54400 Longwy
Tel : 03 82 25 51 19
Joindre une enveloppe timbrée où figure votre adresse pour recevoir le règlement
en retour.
(Inspiré par un tableau du peintre Pernes
exposé dans le restaurant “Le Terroir” à Santenay)
Des charmes du Terroir à ceux issus de l’Art,
Liés à cette douce escale,
Je garde en souvenir dans mon cœur sans retard
L’esprit d’une flaveur locale.
L’automnale palette œuvre au gré du hasard
A teindre en tons divers la vigne
Où murit le plaisir insigne
Des charmes du Terroir à ceux issus de l’Art.
L’harmonie éclaire la toile :
Savamment l’épure dévoile
Une invite à m’ouvrir le monde bien à part
Des charmes du Terroir à ceux issus de l’Art !
Le concours de poésie des scolaires « Les cadets de la Poésie », édition 2012, s’est achevé par la remise des prix le 24 mai, dans la salle des fêtes de Blainville sur l’Eau (54) et dans une ambiance chaleureuse et enjouée.
Nous appuyant sur la même structure que l’an passé (un jury de 6 personnes : 3 SPAF et 3 enseignants, sous la double Présidence d’Eric Douchet, Inspecteur de l’Education Nationale et Armand Bémer, Délégué Régional de la SPAF Lorraine), nous avons accueilli pour cette joute poétique les élèves de CM 1 et CM 2 ( et quelques CE 2 embarqués dans l’aventure du fait de leur présence dans une classe mixte CM1 / CE 2 ). En tout 8 classes (contre 5 en 2011) issues des écoles de Blainville sur l’Eau, Damelevières et Mont sur Meurthe.
Nos poètes en herbe ont composé sur le thème du Printemps des Poètes 2012 : « Enfance », un thème qui semble toutefois les avoir moins inspirés que les « Infinis Paysages » de l’an dernier.
Sur une sélection de 10 élèves par classe faite par chaque enseignant, 18 ont été récompensés, 2 par classe et 2 autres toutes classes confondues.
Comme l’an dernier, les lauréats sont repartis fiers de leur succès et heureux d’avoir en mains une jolie toile ou un sous-verre confectionnés par Nicole Métivier et son amie Mariette. Tous les élèves sélectionnés ont reçu un diplôme ainsi que les enseignants. Lesquels ont également reçu un ouvrage offert par la délégation de la SPAF pour leur bibliothèque de classe.
Comme l’an dernier, Sylvie Weisse a été le précieux et efficace relais entre la SPAF et les acteurs locaux (l’inspection, les enseignants et la mairie de Blainville).
Alors, à l’année prochaine ? Peut-être, sauf pour les CM 2 qui en regretteraient presque de devoir passer en 6ième !
Pierre VINCENT
Aujourd’hui a été publié le dernier poème sur le thème “Le monde”. Deux adhérents ont participé.
Jusqu’au 30 juin, nous aurons des oeuvres hors thème.
Pour juillet, Joëlle Di Sangro nous propose : la chanson. Ceux qui le souhaitent peuvent d’ores et déjà m’envoyer leurs oeuvres sur ce thème.
Le Monde que voit l’Homme est toujours différent
De celui que voyait hier son propre père
Ou que verra demain son fils né sans repère
Contraire à ceux fournis lors par ce référent !
La Terre tourne en rond
On voudrait qu’elle tournât en rondes
La Terre tourne en douleur
La Terre tourne à la guerre
Se sont ses hommes qui pleurent
Se sont ses hommes qu’elle perd
La Terre tourne en rond
On voudrait qu’elle tournât en rondes
On regarde… la Terre tourne à l’horizon
De tous ceux qui lui veulent du bien et font la fronde
Prix de l’humainement, les nominés sont :
Un début d’espoir de paix, demain en bouton
Ceci, cela… ce qu’il faut pour y croire
La Terre peut se retourner
Elle comprend qu’elle tourne pour avancer
La Terre tourne en rond
Elle commence une ronde