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Archive mensuelle de décembre 2010

Résultats du sondage du 8 septembre 2010

A la question : « Comment réagissez-vous à l’automne et aux mois en « bre » ? », 34 visiteurs ont voté :
20 se sentent inspirés
  4 se sentent démoralisés
10 ne sont ni inspirés ni démoralisés

Comment réagissez-vous à l'automne et aux mois en "bre" ?

  • Ils m'inspirent (59%, 20 Votes)
  • Ni l'un ni l'autre (29%, 10 Votes)
  • Ils me démoralisent (12%, 4 Votes)

Nombre de votants: 34

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Que les 4 visiteurs malheureux depuis le 1er septembre se réjouissent : dans quelques heures, ils vont retrouver le sourire !

Le départ d’un fils

Je crois l’entendre encor, quand, sa main, sur mon bras,
Autour des verts remparts nous allions pas à pas :
 » Oui, quand tu pars, mon fils, oui, c’est un vide immense,
Un morne et froid désert, où la nuit recommence ;
Ma fidèle maison, le jardin, mes amours,
Tout cela n’est plus rien ; et j’en ai pour huit jours,
J’en ai pour tous ces mois d’octobre et de novembre,
Mon fils, à te chercher partout de chambre en chambre :
Songe à mes longs ennuis ! et, lasse enfin d’errer,
Je tombe sur ma chaise et me mets à pleurer.
Ah ! souvent je l’ai dit : dans une humble cabane,
Plutôt filer son chanvre, obscure paysanne !
Du moins on est ensemble, et le jour, dans les champs,
Quand on lève la tête, on peut voir ses enfants.
Mais le savoir, l’orgueil, mille folles chimères
Vous rendent tous ingrats, et vous quittez vos mères.
Que nous sert, ô mon Dieu ! notre fécondité,
Si le toit paternel est par eux déserté ;
Si, quand nous viendra l’âge (et bientôt j’en vois l’heure),
Parents abandonnés, veufs dans notre demeure,
Tournant languissamment les yeux autour de nous,
Seuls nous nous retrouvons, tristes et vieux époux ?  »
Alors elle se tut. Sentant mon coeur se fondre,
J’essuyais à l’écart mes pleurs pour lui répondre
Muets, nous poursuivions ainsi notre chemin,
Quand cette pauvre mère, en me serrant la main :
« Je t’afflige, mon fils, je t’afflige ! Pardonne !
C’est qu’avec toi, vois-tu, l’avenir m’abandonne :
En toi j’ai plus qu’un fils, oui, je retrouve en toi
Un frère, un autre époux, un coeur fait comme moi,
A qui l’on peut s’ouvrir, ouvrir toute son âme ;
Pensif, tu comprends bien les chagrins d’une femme :
Tous m’aiment tendrement ; mais ta bouche et tes yeux,
Mon fils, au fond du coeur vont chercher les aveux.
Pour notre sort commun, demande à ton aïeule,
J’avais fait bien des plans, – mais il faut rester seule ;
Nous avions toutes deux bien rêvé, – mais tu pars ;
Pour la dernière fois, le long de ces remparts,
L’un sur l’autre appuyés, nous causons, – ô misère !
C’est bien, ne gronde pas… Chez la bonne grand’mère
Rentrons. Tu sais son âge : en faisant tes adieux,
Embrasse-la longtemps… Ah ! nous espérions mieux. « 

(Auguste BRIZEUX – 1803-1858) 

Train dans la neige, la locomotive (huile sur toile) de Claude Monet

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Le thème du mois : le départ

A la veille du 1er janvier, j’ai le plaisir d’introduire le nouveau thème avec une toile de Claude MONET (1840-1926) et une poème de Auguste BRIZEUX (1803-1858).J’espère que ces deux oeuvres seront un moteur pour tous les peintres et poètes de la SPAF Lorraine qui participent à l’animation de ce blog.

Encore un nouvel an

Encore un nouvel an,
Une nouvelle année,
Comme un nouvel élan
Vers notre destinée,
Et le « Temps » insolent
Dans son heure égrenée,
Dans son jour déferlant,
Poursuit sa randonnée.

Que l’on soit nonchalant
Dans le même sillage,
Ou le poisson volant
Vers l’interdite plage,
Encor déambulant
Sur chemins de halage
D’un pas toujours plus lent
Nous avançons dans l’âge.

Contre vents violents
Cinglant nos peaux tannées,
Les soleils aveuglant
Nos faces burinées,
Nous serrons en nos flancs
Nos amours obstinées
Et d’un même talent
Nos libertés innées.

« MEILLEURS VŒUX DEUX MIL ONZE »

« AUGURI DOMILAUNDESE »

Au minuit de la nouvelle année

Quand la cloche sonna minuit 

La neige cessa de tomber 

Tout là-haut, dans le froid de la nuit 

On entendit chanter, la nouvelle année. 

Les sons de l’an, battaient le ciel 

Et le carillon sonnait minuit 

Voici venir sous vos réveils 

Le nouvel an d’une autre vie. 

Tous les villages firent chorale 

Toutes les cloches, clamèrent leurs sons 

Ce fut une jolie parade 

Pour l’année, du nouvel horizon. 

Quand la cloche, sonna minuit 

Et que la neige cessa de tomber 

Tout là-haut dans la froid de l’oubli 

On entendit l’adieu de l’an passé. 

Il se perdit dans la nuit des temps 

Une rafale vint l’emporter 

Le carillon sonna longtemps 

Tant de choses s’étaient passées. 

Sésame

La clef sous la pierre

La maison vide

La clef des champs

Pour entrer chez le monde

La clef au début de la partition

Pour rencontrer sa musique

La clef de son secret

Qu’il ne faut pas trouver

Pour habiter toujours la maison d’un amour

Hayange

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Clairière mentholée

Clairière mentholée
En soi
Recueillement
Un rayon de lumière
Descend 

Peindre sur différents supports

Le premier prof de peinture de Monique lui avait dit qu’on pouvait peindre sur n’importe quel support. Elle a mis cet avis en pratique : sur du bois, du métal, du verre, des cailloux…
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Voleurs d’enfance

Pour la fraîcheur de l’innocence, 

Rester dans la non-violence, 

Ecrire une lettre à l’existence. 

Comprendre ou bien ne pas comprendre, 

Intenter un procès pour surprendre, 

Enfin quelqu’un qui veuille entendre. 

User sa vie dans l’avalanche, 

Soutenir une parole franche,                                                 

Ecouter un cœur qui s’épanche. 

 

Enfance rime avec insouciance, 


Non avec silence et souffrance, 

Fermée en une non-assistance. 

Arrimer sa vie, voir se tendre, 

Nu dans une cruelle absence, 

Cet immense regard si tendre, 

En cette fragile efflorescence. 

Plus de 80.000 visites

Nous venons de dépasser les 80.000 visites. Avec un total de 1117 articles et 1316 commentaires, notre blog se place toujours 6e des 3775 blogs dédiés à la littérature et à la poésie que compte le site hébergeur.

Courage

Après des prises 

de sang 

et des radios 

douloureuses 

 

elle sourit 

puis elle pose 

sa main 

sur mon épaule 

 

Elle me dit 

dans une douce 

caresse 

d’oubli 

 

Me voici 

mon amie 

J’ai rendez-vous 

                    avec Nous 

 

Les sonnets de Shakespeare de Pascal Lefèvre

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J’ai le plaisir de vous annoncer la parution de mon dernier ouvrage « Les Sonnets de Shakespeare dont voici les images de la couverture et de la 4e page de couverture. Au fil de ses 314 pages, vous pouvez découvrir en

vis-à-vis: les sonnets shakespeariens originaux en anglais, la première traduction française en prose de François-Victor Hugo et leur versificulpture sous forme de sonnets français classiques par votre serviteur. Ils ont été construits à partir de la traduction de F-V Hugo et respectent tous l’alternance des rimes féminines et masculines.

Pour accéder aux 5 premiers sonnets sur les 154, cliquez sur le lien suivant

:

http://www.thebookedition.com/les-sonnets-de-shakespeare-nlle-trad-pascal-lefevre-w-shakespeare-f-v-hug-p-51396.html

puis sur le bouton « lire des extraits ». Je serais heureux d’avoir les avis des uns et des autres sur ces extraits qui donnent un assez bon aperçu de ce que la versificulpture permet de réaliser.

Ce lien ouvre la page du catalogue de TheBookEdition qui permet de le commander soit sous forme de livre papier soit en pdf.

Bonne lecture et joyeuses fêtes à tous.

Pascal Lefèvre

 

La bûche

Cette année-là, nous étions invités pour Noël chez un cousin et nous avions proposé d’apporter le dessert. Chez le pâtissier, nous avions opté pour la traditionnelle bûche, de taille imposante car nous serions une quinzaine de convives à table, dont une majorité de jeunes gens qui ne feraient pas l’impasse sur le dessert, même après les huîtres, les escargots, la dinde, la salade et le fromage ou quels que soient les mets choisis par la cousine. J’avais proposé de récupérer la bûche commandée en rentrant du bureau tandis que Monique se chargeait des achats de dernière minute.
Le soir du réveillon, nous entassâmes tous les cadeaux dans le coffre, après un contrôle rigoureux pour s’assurer que nous n’avions oublié aucun membre de la famille. Il commença à neiger, pour le plus grand plaisir de mon fils. Monique se mit au volant ; elle conduisait prudemment et je me sentis glisser dans le sommeil. Je ne luttai pas ; le trajet d’une heure allait durer plus longtemps à cause des intempéries.
À notre arrivée, on nous aida à tout décharger puis on passa à table.
L’apéritif battait son plein. Les plats chargés de cakes salés circulaient de main en main et l’alcool déliait les langues. Chacun racontait pour soi-même ses déboires professionnels, ses exploits sportifs, ses expériences associatives ; personne n’écoutait mais tous contribuaient au brouhaha assourdissant qui régnait dans la salle à manger.
On passa à table et les mets se succédèrent : foie gras, saumon fumé, huîtres, escargots et dinde, le tout arrosé des meilleurs vins de la cave du cousin. Durant quelques secondes, je pensai aux réveillons de mon enfance : brioche et chocolat chaud…
Un trou normand donna l’occasion d’une pause et j’en profitai pour approcher les cadeaux de la table. La distribution commença sous les cris enthousiastes des enfants énervés par la fatigue et l’attente. La cousine alla chercher le plateau de fromages et la salade.
Puis les minutes s’écoulèrent et s’étirèrent et je me demandais ce qu’ils attendaient pour apporter la bûche…
– Miséricorde ! m’exclamai-je, la bûche !
J’avais oublié de passer à la pâtisserie. 

Prix des Poètes lorrains 2011 : règlement

Le PRIX DES POETES LORRAINS 2011 est ouvert. Il sera clos le 30 avril prochain. Les auteurs enverront 5 textes maximum. Tous les genres sont acceptés.Les textes devront être de préférence dactylographiés et non manuscrits. Pour préserver l’anonymat, ils seront signés d’une courte devise (proverbe, maxime, de moins de 10 mots) reproduite en haut à droite sur chaque page. Cette devise sera reproduite sur une enveloppe cachetée contenant pour chaque auteur : nom, prénom, adresse, numéro de tél., courriel, ainsi que l’âge pour les candidats de moins de 20 ans. Ces derniers joindront aussi une photocopie d’une pièce d’identité attestant de leur âge.= Le GRAND PRIX DES POETES LORRAINS sera attribué au premier poète lorrain du concours (sous réserve de qualité suffisante). Le lauréat se verra offrir l’édition de son recueil. Les autres lauréats recevront médailles, diplômes ou récompenses.

= Le PRIX ARTHUR RIMBAUD récompensera le meilleur auteur de moins de 20 ans (sous réserve de qualité suffisante). Pour ces jeunes auteurs, les frais de participation totaux sont réduits à 5 €.

= L’ALERION D’OR récompensera le meilleur poète déjà titulaire du GRAND PRIX DES POETES LORRAINS.

Vos manuscrits devront être envoyés en double exemplaire (soit deux liasses distinctes), agrafés (coin supérieur gauche), par courrier non recommandé, suffisamment affranchi, à l’adresse ci-dessus (mentionner « Concours SPAF ») et ne seront pas renvoyés. Les décisions du Jury sont sans appel.

DROITS 2011 : vous devez choisir entre la formule 1 et la formule 2, puis lui rajouter 3 et 4.

1. Adhésion à la SPAF nationale (obligatoire) : 20 € 
2. Adhésion AVEC Abonnement d’un an à la revue nationale « Art et poésie » : 34 €
3. Droits de concours : 8 €
4. Frais de délégation : 4 €
TOTAL  avec formule 1 + 3 + 4 = 32 €
TOTAL  avec formule 2 + 3 + 4 = 46 €

DROITS pour les jeunes de moins de 20 ans : 5 €
Tarifs couples : ajouter 8 € à la formule 1 ou 2 choisie
Droits à régler par chèque bancaire à l’ordre de Armand BEMER, à joindre à votre envoi en-dehors de l’enveloppe cachetée, en précisant quelle formule vous avez choisie et, le cas échéant, votre adresse postale personnelle si elle diffère de celle portée sur le chèque.

L’abonnement à notre revue ART & POESIE vous permet de recevoir 4 fois par an notre revue nationale (vie de l’association, infos, textes, illustrations) et d’ y faire publier vos textes.
L’adhésion vous permet d’être publié-e sur le blog de la délégation lorraine (voir adresse ci-dessus).

Le Palmarès sera proclamé à l’automne. Que les Muses vous soient propices ! Bonne chance à tous ! 

Terre charnelle

Au pays éprouvé des marches de Lorraine, 

De l’argile rebelle aux calcaires profonds, 

Un nectar d’eau de vie sourd sans fin du tréfonds, 

Un nectar d’eau de mère à couronner des reines. 

 

 

 

Promesse de fruit d’or, discrète et souterraine, 

Quand s’ouvre, imperceptible, un œil sur un greffon. 

L’arbre au sein de sa mère en secret puise à fond 

Un élixir de vie pour prunes souveraines. 

 

 

 

Les nuits de mai, la voie lactée goutte du ciel, 

Dans les coupes des fleurs, en poussières de miel. 

Les racines qui fouillent leurs entrailles charnelles 

 

 

 

Vont transmettre la vie en féconde litière, 

Vie d’un témoin fidèle, en glèbe maternelle 

D’un vieil arbre aux fruits d’or, orfèvre en la matière. 

Destin

Vingt-cinq ans, demain
Cinquante, c’est carpe diem
Quatre-vingt, hier.

Début d’automne

                            La maison frissonne sous un soleil déchu. 

                                   Sous les arbres proches, murmurent les fontaines 

                                   Berçant l’écho des bois et nos pensées sereines. 

                                   Un vol de passereaux s’éloigne dans les nues. 

 

                                   Dans l’or du crépuscule, une lune laiteuse 

                                   Maintenant apparaît dans un voile embrumé ; 

                                   Un vent vif de fraîcheur passe tout parfumé, 

                                   Puis le ciel étale son ombre ténébreuse. 

 

                                   Un air très frais nous pousse à rentrer sagement 

                                   et à nous installer devant la cheminée; 

                                   Un bon feu crépitant réchauffe la soirée ; 

                                   Tel jadis les veillées, nous discutons gentiment. 

 

                                   Déjà la nuit est noire et le vent plus grand. 

                                   En ce début d’automne où change le climat, 

                                   Les matins seront froids en ces premiers frimas, 

                                   Nous allons vers l’hiver, inexorablement. 

 

 

                                   Gérard  Bollon-Maso 

Pause

La neige ralentit de minutes de plume 

Mon horloge en émoi sur les murs endormis. 

Contre les draps rêveurs dorlotant mes semis, 

Pourrais-je enfin poser mon front qui se consume, 

 

Au toucher du coton, mes landes d’amertume 

Trouvent la clé des champs que tes yeux ont soumis. 

De rires enfantins, loin des bruits ennemis, 

Un été de blé mûr va consoler ma brume. 

 

Un silence nouveau m’ouvre des univers : 

Pour un pèlerinage aux lieux saints des hivers, 

Il s’apprête à m’offrir son traîneau de fourrures. 

 

Mais voici ton navire et sa fête d’un soir 

M’emportant sur les eaux d’avides aventures 

Où tes vagues auront l’embrun grisé d’espoir ! 

Anthologie N°2- Décembre 2010

Par message du 10 novembre dernier, vous avez été informés du lancement du projet d’anthologie de la poésie lorraine initiée par la délégation lorraine de la SPAF et du dispositif général de gestion de ce  projet, notamment de l’ouverture d’une boîte aux lettres spécifique au début du mois de décembre.

Cette boîte a été ouverte et testée, et vous pouvez dès maintenant renvoyer vos textes à l’adresse suivante :

spaf-lor.anthologie@laposte.net

Attention à la syntaxe ! C’est bien le tiret du 6 qui sépare spaf et lor alors que c’est un point qui sépare lor et anthologie.

(pour découvrir la suite, cliquer sur ce fichier : Anthologie N°2- Décembre 2010 dans Anthologie doc antho1003.doc 

Bel inconnu

L’on se croise et  l’on se sourit 

Puis l’on s’engage à travers coeurs 

Bouche contre bouche, avec ardeur 

L’on se croise et puis l’on s’oublie 

 

L’on part tout seul à l’aventure 

Sur des routes qu’on n’a pas choisies 

De déchirures en déchirures 

L’on s’évade autant qu’on s’enfuit 

 

L’on erre dans sa solitude 

Priant le ciel pour qu’il s’entrouvre 

L’on erre et souvent l’on trouve 

A sa vie de l’ingratitude 

 

L’on se trouve et puis l’on se perd 

Qui étais-tu bel inconnu ? 

Un amant, un frère, un père ? 

A ton silence, j’ai survécu. 

Gorcy

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Soudainement

Soudainement
Quadrige libérateur
Char Vérité
Les chevaux du destin
S’élancent
Par-delà
Les obstacles 

Grand-mère

Je lui disais : « Grand Mère » à celle d’autrefois 

 Qui n’était de mon sang mais me disait parfois : 

 “ Vous comblez de la joie une bien triste dame 

   dont le fardeau des ans opprime toute l’âme”. 

 

 

 

 

Sans avoir eu le temps de plier son bagage, 

D’abandonner le poids d’une grande douleur, 

A l’heure où meurt le jour et s’arrête le cœur, 

Elle a quitté son lit pour un autre rivage. 

 

 

 

 

Elle avait espéré de quelqu’un le secours 

Pour faire ses adieux au bord de la rivière. 

Sa barque a pris le large et la vie suit son cours 

Mais, sur l’onde en repos, le silence est prière. 

 

 

Le pont des fées (huile sur toile)

mo9lepontauxfeeshuile.jpg

Le thème du mois : le départ

Aujourd’hui a été publié le dernier poème sur le thème “Noël”. 14 adhérents ont participé à ce thème.
Dès demain et jusqu’au 31 décembre, nous aurons des oeuvres hors thème.
Ceux qui le souhaitent peuvent d’ores et déjà m’envoyer leurs oeuvres pour le thème de janvier consacré au départ.
Une adhérente nous propose en effet les thèmes suivants : le départ pour janvier, la tristesse pour février et l’intolérance pour mars.

Concours 2011 du Cercle d’Art Lorrain

Jean-Jacques Chiron nous fait part du concours international de littérature organisé par le Cercle d’Art Lorrain. Pour connaître les modalités, cliquer sur ce lien :
Concours 2011 du Cercle d'Art Lorrain dans Avis de concours doc bulletindecandidature2011.doc 

Deuxième anniversaire

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Notre blog a deux ans !
Le 14 décembre 2008, à l’issue de la remise du Grand Prix des Poètes Lorrains et Alérion d’or, Armand Bemer, nouveau délégué régional de la SPAF, lançait l’idée de créer un site ou un blog de la délégation lorraine. J’ai saisi la balle au bond et lui ai proposé de m’en charger.
Très vite, les premiers poèmes sont arrivés et depuis, nous avons gardé la cadence d’une oeuvre par jour. Cette assiduité a très certainement contribué au succès du blog qui a très vite grimpé en popularité sur la Toile.
Aujourd’hui, exactement deux ans après sa création, le blog comptabilise 75417 visites, soit en moyenne 3142/mois ou 104/jour !!!
Il se classe 6e dans la catégorie des blogs dédiés à la poésie et à la littérature sur le site hébergeur qui en compte près de 4000 !
Nous avons publié 1090 articles (poèmes mais aussi photos, tableaux, etc.)
Les articles ont suscité 1133 commentaires (en plus des 3000 supprimés au printemps dernier).
38 poètes et artistes de la délégation lorraine sont présents sur le blog.
Nous accueillons également un poète d’une autre délégation de la SPAF, sans oublier ceux qui nous ont quittés et dont nous ne voulons pas que les oeuvres tombent dans l’oubli.
Merci à tous ceux qui contribuent à la vie du blog.

Le fil d’Ariane

A Noël, on tisse les fils d’Ariane 

Qui sont autant de liens mystérieux. 

Leur nécessité est si vite oubliée, 

Dans nos vies, on s’identifie souvent à Diane, 

La chasse est ouverte au commerce miteux. 

 

Ce jour-là on mange des cœurs en chocolat, 

Et juste après c’est la fête des rois, 

En cette saison-là les cœurs sont aux abois, 

Ils cherchent alors le message du prélat. 

 

A Noël, on tisse les fils d’Ariane 

En famille, on partage des jours heureux, 

La maison vide est déjà repeuplée, 

Tout le monde s’accroche à cette liane, 

La douceur d’un soir efface un présent houleux. 

 

En ce temps-là on déguste le rouge grenat 

Après être gavés, le foie d’une oie, 

Le corps est épuisé, c’est le cœur qui larmoie, 

Apprécions cet élan vers l’artisanat. 

 

A Noël, on tisse les fils d’Ariane, 

Les étoiles scintillent, monde fabuleux, 

Rien ne remplace une telle épopée. 

Rejoins vite par une ligne médiane 

La petite étoile de ton cœur généreux. 

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