Archive pour la Catégorie '* LEFEVRE Pascal'

Le monde changeant

Le Monde que voit l’Homme est toujours différent
De celui que voyait hier son propre père
Ou que verra demain son fils né sans repère
Contraire à ceux fournis lors par ce référent !

Prophétie ?

La haine est hiatus au sein de l’âme humaine.
Elle heurte au portail de son cœur ; et l’amour,
Effrayé de ses coups, s’y cache jusqu’au jour
Où, lassé de sa peur, il évoque sa peine.

Alors, dès cet instant, c’est elle qu’il enchaîne
Au mur des préjugés, tout au pied de la tour
Des mauvaises idées apportant, tour à tour,
Leur pierre à l’édifice où la misère est reine.

Ainsi, s’évaporant par sa douce chaleur,
Les craintes ne sont plus quand un réel bonheur
Naît sans avoir besoin de générer de guerre.

On comprend désormais que les religions,
Oubliant que tout homme en croisade est un frère,
Déclinent dans la paix vers leurs extinctions !

Espoir et vie

Pour que naisse l’espoir, il faut avant la vie
A l’exemple de Mai venant après Avril
Où quiconque ne doit se découvrir d’un fil
Pour faire au mois suivant ce qu’il a très envie !

Ce quatrain explique à qui voudra bien me croire qu’il me fallut attendre le thème de Mai pour écrire celui d’Avril… réchauffement climatique oblige !
Pascal Lefèvre

La prison de tissu

En cachant le brillant de son regard de femme,
La grande burqa noire étouffe ce savoir
Que la fillette, avant, rêvait d’aller revoir
Après avoir senti s’allumer une flamme !

Car en quittant l’enfance et tous ses jeux de gamme,
Elle perdit l’élan de la vie allant voir,
Au sein de son tourment, le goût de concevoir
Pendant qu’elle reçut son carcan pour programme !

Alors, à ce moment, le visage caché,
La pauvre, encore enfant, a tout juste séché,
Sans qu’on ne la remarque, une larme rebelle.

Et puis, en s’éloignant vers son piètre horizon,
Son image est restée en ma mémoire telle
Qu’un graffiti creusé sur un mur de prison.

Le pouvoir des mots

Les mots ont ce pouvoir étonnamment étrange,
En leurs vibrations, de modeler le temps
En faisant du futur un solide présent,
Enfer ou Paradis, comme récolte en grange !

En effet, selon l’heure où celle-là s’engrange,
Elle peut, soit moisir, soit durer fort longtemps
Pour nourrir sans défaut, les rois et paysans,
Quand la calamité n’y lance pas sa frange.

Voilà pourquoi les maux se trouvent bien pressés
Quand on les a nommés trop fort dans leurs passés,
Et maculés de peine ou gêne ou bien de haine.

On le voit aujourd’hui quand explose un obus
Sur la libre Corée osant remettre en scène,
Face à des gens obtus, d’autres remplis d’abus !

Joie dangereuse

Lorsque la joie arrive au cœur et au visage,
Tout devient délicat pour gérer ce moment
Côtoyant l’infarctus ou le rire dément
Que le zygomatique avec crainte envisage !

Leçon de société

Quand l’école primaire empêchait les garçons
De côtoyer de près les filles dans l’enfance,
Elle leur inculquait, de fait, leur différence
Mais sans l’exacerber ni troubler leurs raisons…

Donc offrant un repère et force de leçons
Dites par le sourcil levé des consciences,
Elle leur apportait l’extrême confiance
En leur maître et rendait ces enfants plutôt bons !

Car la Société dont l’âme est citoyenne
Ne fait pas générer de femme dite « chienne »
Soumise à son mari devenant violent…

…Et pourrait bousculer, dans les pires familles,
Cette transmission de crimes violant
Ses plus jeunes, d’un bond comme boule en des quilles !

Masques-Miroirs

Les masques de Rio comme ceux de Venise
Ne sont que des miroirs pour celui qui les voit !
Ils amplifient ses peurs autant qu’un porte-voix
Ou montrent son trésor caché sous sa chemise !

Noël en novembre

Le commerce à présent voit Noël en novembre
Illuminer la ville avant même l’hiver
Et sa froidure au vent que les grilles de fer
Prennent en blanchissant tel un mort en sa chambre…

Rien n’est plus comme avant quand s’ouvrait l’antichambre
De la crèche à reprendre en oubliant l’enfer
D’une pénible année où, déposée à l’air,
L’orange en durcissant se grisait de décembre…

Ils ne s’approchent plus de l’église, à minuit,
Quand sa cloche a sonné, les pas, crissant, la nuit,
Sur la neige et le gel, de toute une famille…

Cette fête aujourd’hui ne prend plus son plaisir,
Comme par le passé, dans l’étoile qui brille
Seulement sur Jésus, mais d’un tas de désirs !

Dévorante relation « Homme-Animal »

Dévorante relation « Homme-Animal »
(version pessimiste)

L’Homme est un animal osant tout sur les bêtes
Depuis la cruauté jusqu’au plus fol amour
En restant ignorant qu’elles auront un jour,
Sur lui, le dernier mot pour en faire un squelette !

Variante…
(version optimiste)

L’Homme est un animal ayant besoin des autres
Pour asseoir sa puissance ou son trop-plein d’amour
Qui tous les deux vont nuire à la Nature un jour
A moins qu’il ne se lève en s’en montrant l’Apôtre…

Réception de Pascal Lefèvre en mairie de Sarrebourg

Réception de Pascal Lefèvre en mairie de Sarrebourg dans * LEFEVRE Pascal article-RL-du-vendredi-16-décembre-2012-suite-réception-mairie-0013-300x272

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’âme de l’objet

Il n’est pas un objet ne révélant pas l’âme
De celui qui l’a fait… qu’il soit fier artisan
D’un siècle précédent ou bien robot cuisant
Une forme en plastique attirante en réclame !

Article paru dans Le Républicain Lorrain du 26/11/2011

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Le cri du monde

Le Vide sidéral, en cours d’éternité,
Eut un jour un frisson simplement à l’idée
Que sa lisse beauté s’en trouverait ridée
Tel un plan d’eau n’étant plus guère inhabité.

Alors, ce mouvement fait de subtilité
Généra juste un Cri d’une voix débridée
N’émanant que de l’onde alors fort décidée
A parcourir l’Espace et sa sérénité…

Mais celle-là, heurtant à la fin sa limite,
S’amplifia de l’écho de ce son qu’il imite
Enrichi des confins de son morne Univers…

C’est ainsi que le Verbe, en sa verve empathique,
Engendra lentement le Monde au gré des vers
Venant de l’Infini de l’Âme poétique !

La vérité du temps

Le temps n’est qu’un éclair dont la fugacité
Varie en apparence, alors qu’il est le même,
Comme le sait le vent, lui qui toujours essaime
La frondaison jaunie à la fin de l’été.

Il est inexorable et dit la vérité,
Autant vers le futur que le passé qu’il aime
Pour son enseignement si riche qu’il en sème
Parfois sur le présent, lieu de l’éternité !

Le peintre et le poète en connaissent l’offrande
Lorsqu’ils sont inspirés sans la moindre commande
En voyant naître une œuvre à l’aune de leur main…

Car ils ont découvert que c’est l’instant qui compte
Plus que le souvenir ou que le lendemain
Ne servant qu’à puiser au bonheur un acompte…

Prière gastronomique

La prière est un œuf pondu par le cerveau
Dont le jaune est un rêve en fœtus qui babille
De joie à son idée alors que sa coquille
Epaisse de l’ego la cloître en son caveau.

Mais si celle-ci casse en changeant de niveau,
Par exemple où l’esprit d’un Chef étoilé brille,
Il se peut que s’engendre auprès de la papille
Une belle palette autrement que de veau…

Et surtout si plusieurs en ont fait la collecte
En restant éloignés de l’ombre d’une secte,
Il devient très courant que s’exaucent leurs vœux !

Car le Ciel a toujours une écoute attentive,
Tel un grand cuisinier cassant toujours ses œufs
Pour faire en sa cuisine une omelette hâtive…

Voyages thérapeutiques

La vie est un voyage ouvert à l’inconnu
Dans un monde fermé, le temps de l’ignorance
Avant de naviguer jusqu’à la connaissance.
Alors qu’à son début, tout naît fragile et nu.

Serait-ce pour cela qu’aujourd’hui l’O.N.U
Semble avoir dépassé celui de sa naissance
En quittant quelque peu l’ancien de l’indulgence
Pour plus d’un dictateur autrement qu’ingénu ?

Mais elle a bien encore un long chemin à faire
Pour rendre à chaque peuple obligé de se taire
Le droit de décider tout seul de sa prison…

…Comme on le voit partout dans les Démocraties
Quand l’homme sans pouvoir hésite en sa raison
Entre bons rebouteux et riches pharmacies !

La nuit scolaire

Est-ce la nuit qui tombe ou le jour qui s’envole
S’accrochant aux rayons du soleil se couchant
Derrière une lisière ou très loin dans un champ
Comme si la lumière était pleine de colle ?

Un tel questionnement que l’adulte survole
Est, pour l’enfant, savant quand il prend sur-le-champ
Une craie en couleur et qu’il montre un penchant
Pour l’art et le collage en sa première école.

En réfléchissant bien, l’on sent qu’il a raison
Le jeune doux rêveur et cancre en sa « prison »
Voyant la vérité beaucoup mieux que personne…

C’est ainsi que Prévert face à ce tableau noir
Semblable au ciel nocturne a bien vu qu’il résonne
Au cœur comme en tous ceux du grand peintre Renoir !

Permanente enfance

L’enfance est chez l’Humain comme il fait sa maison :
Soit il la rend heureuse en parant de dentelle
Son unique fenêtre égayant sa ruelle
Soit avec cent barreaux la transforme en prison.

Le plus grand des châteaux derrière son blason
Cache ainsi dans son sein malheur et bagatelle
Pendant que la chaumière où l’amour s’amoncelle
Se rit de tous les vents s’y glissant sans raison.

La vie alors durant s’ancre sur cet ouvrage
Fondé par des parents montrant tout leur courage
Ou bien beaucoup d’argent face à l’adversité.

Aussi, jusqu’à la mort, elle reste en présence
Pour hurler son avis quand son « identité »
Semble se ravaler par trop de différence.

Test d’aptitude présidentielle

Tout homme a ses travers, mais pour certain métier
Comme simple cariste ou pilote de chasse,
On ne peut les cacher avant qu’on les embrasse
Car il faut réussir tout un test en entier.

Mais pour bien diriger un pays, nul portier
Psychiatre ou psychologue explore la filasse
Des neurones vibrant un peu trop de l’audace
D’un candidat briguant ce rôle en vrai rentier !

Pourtant, un chef d’Etat n’est pas qu’une apparence,
Il doit au fond de lui supporter toute outrance
Que saurait révéler son penchant naturel.

Il serait ainsi bon qu’un peuple démocrate
Impose à son élite un juste examen tel
Qu’il ne pourra plus guère élire un phallocrate !

Amour

L’amour est décevant pour qui ne sait aimer
Son environnement avant sa dulcinée
Puisqu’il ne peut compter sur cette joie innée
Le rendant plutôt libre au lieu de l’enfermer.

Très égoïstement il se met à tramer
Lors le cadre réduit d’une âme aliénée
De macho tout perclus de rigueur assénée
Sur son pauvre cerveau si prompt à tout gommer.

Alors, en peu de temps la haine passe en force
Sur son cœur et sa bouche évoque le divorce
Quand ses poings ne font pas sur elle un mauvais coup.

On comprend mieux pourquoi ce thème est au poète
Toujours fort attaché car il aime beaucoup
En évoquer les « MO » loin de ceux de sa tête !

explication du titre : Si l’on considère que le mot AMOUR est constitué d’un préfixe « a » privatif et d’un suffixe « ur » signifiant la dureté et la difficulté comme dans dur-dur, il m’a paru logique d’en valoriser l’essentiel, autrement dit la racine ou le radical « MO » dont le son évoque tour à tour les mots et les maux généralement si présents dans ce thème de l’amour. 

Dédicace pour Marie-France Genèvre

«  Dédicace de Pascal pour Marie-France suite à leurs échanges de commentaires sur les Sonnets de Shakespeare, archivés dans la rubrique Pascal Lefèvre«  :

Merci pour ton soutien, ma chère Marie-France 

Qui mieux que moi t’emploie à livrer des poèmes 

« C’est clair » à notre Blog n’étant jamais les mêmes 

Ainsi qu’ « Antiquité », « RAS » ou « Vengeance »… 

 

« La voix d’un ange » alors t’apporte sa présence 

Lorsque tu dis : « Mon rêve » ou prouves que tu aimes 

Par ton « Amour famille », « Ici gît » ou des thèmes 

Donnant un « Brin de joie » à l’ « oubli » qui commence. 

 

L’« orage » ou « Le tacot » lors que tu as écrit 

N’est pas l’« Ajustement » de « Je ne suis qu’un cri » 

Sur un « Triste combat » qu’ « Un SDF » engage… 

 

Au moment de « Noël » si un « Brouillard givrant » 

Se dissipe au soleil, aussi saute au visage 

Une « Rentrée » heureuse au « Destin » enivrant ! 

Raisonnable émerveillement

(La contribution de Pascal au thème d’avril, envoyée le 6 mars dernier, avait dû se perdre dans les mailles de la toile…)

Le regard du bambin, ébahi de plus belle
Par celui de son père osant s’y refléter
Bien plus que nécessaire afin de l’exhorter
A grandir, en devient, dès ce temps-là, rebelle.

En effet, sans savoir qu’il jette à la poubelle
Ce que l’enfant voulait attraper et goûter,
Il génère un frustré prêt à se révolter
Lorsqu’il aura cloué son âme en ribambelle…

Le pauvre ayant troqué son émerveillement
Avec le paternel et froid raisonnement,
Connaîtra le divorce avant le mariage !

Nul ne doit oublier d’ouvrir donc grands ses yeux
Pour surtout éviter d’y tresser un grillage
Semblable à la Burqa fermant tout jusqu’aux Cieux !

Les sonnets de Shakespeare de Pascal Lefèvre

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Bonjour à tous…
 Comme je l’avais indiqué dans nos échanges sur les sonnets de Shakespeare, je me suis attelé à respecter scrupuleusement les règles du sonnet classique et voilà, j’ai terminé le challenge en reprenant les 154 sonnets de mon livre ‘Les sonnets de Shakespeare » dont vous pouvez lire les 15 premières pages (sur 316) en suivant le lien suivant sur le site de TheBookEdition.com à partir duquel il est possible de se procurer le livre par paiement sécurisé, soit papier soit en pdf. 

 http://www.thebookedition.com/les-sonnets-de-shakespeare-nlle-trad-pascal-lefevre-w-shakespeare-f-v-hug-p-57736.html On peut aussi y accéder par mon site http://versificulpture.free.fr  

Bien amicalement Pascal 

Dure réalité

L’homme a toujours été cet apprenti-sorcier
Détruisant son abri bien plus que nécessaire,
Tel un rapace idiot entraînant en ses serres
Son nid et son petit au-dessus d’un glacier…

Puis, larguant sans mystère son cri rauque et grossier
En voyant son enfant dévisser vers la terre,
Il garde bien serré ce dont il n’a que faire
Au lieu d’aller sauver le bébé carnassier !

On le voit mieux encore avec la tragédie
Du Japon nucléaire que nul Grand répudie
En priant que chez lui n’arrive un tel malheur !

Pourtant, cela paraît du ressort du possible
Avec cet intérêt sans nulle autre valeur
Que celle de l’argent sournois et invisible…

Sushi nucléaire…

Le peuple japonais devient très surprenant
Quand il vit à l’envers l’affreux sort qu’aux baleines
Il inflige sans cesse en leur filant la haine
Qu’elles ont au sous-sol transféré maintenant.

Il reste en effet digne en s’auto-condamnant
En vivant où la mer peut les venger sans peine
En étirant sa langue en épiphénomène
Pour juste un peu baver son dégoût au tournant !

Les Terriens ignorant que la Terre est vivante
Ne peuvent pas penser que cette déferlante
Aurait quelque rapport avec l’Homme et ses choix…

Mais quand le nucléaire et sa belle arrogance
En rajoute alors là, comme avec les anchois
Le plat devient salé malgré son élégance !

Vicieuse intolérance

Que l’Homme est étonnant devant l’intolérance !
Il se met tout de suite à fort vociférer
Qu’il est, lui, tolérant et prêt à démarrer
Le combat jusqu’au sang contre autant d’ignorance…

Puisqu’il porte en son sein l’âme de l’espérance,
Il se croit investi d’un rôle pour parer
L’ignoble sentiment dont il doit s’emparer
Pour imposer sa vue ayant sa préférence.

On le voit aujourd’hui comme on le vit jadis
Quand les Religieux, dans leur de profundis,
Exhortaient le bas peuple à partir aux Croisades.

Les Révolutions présentent ce défaut
Brisant la Liberté tout au long d’empoignades
Réjouissant la Mort et le fil de sa faux !

Regard d’Histoire (2)

Hier, la Tunisie offrit la Liberté
Sur un plateau grisant à l’Egypte éternelle
Que le Monde aujourd’hui regarde en ses jumelles,
Surtout dans les Palais férus d’autorité.

En effet, lorsqu’un peuple a l’exemplarité
D’un aussi grand Pays tout devant ses prunelles,
Il se met à rêver, désormais, de plus belle,
De chasser son Pouvoir et tout son à-côté…

Mais la Démocratie apprise dans l’urgence
Peut apporter souvent le danger du silence
Lorsque l’Egalité reste encore un souci !

La France le démontre en sa terrible Histoire
Quand, changeant sa Devise, elle fut sans merci
Pour qui disait sa honte et critiquait Montoire !

Triste ou réjouissant février ?

Pourquoi donc la tristesse viendrait en février
Alors que c’est le mois le plus carnavalesque
Qui soit, tant à Venise avec son arabesque
Qu’à Nice ou à Rio tout heureux de briller ?

Ainsi, je peux plonger, dedans mon encrier,
Ma plume rêvassant d’une si belle fresque
Du renouveau brisant, pour un temps, le grotesque
D’une Société s’empêchant de crier…

Autrement, l’on verrait, en effet, la police
Réprimer sans merci les cris pour que se lisse
Le calme citoyen voulu des Gouvernants !

Doit-on se réjouir de tous ces jours fébriles
Qui servent de soupape aux gens trop hivernants
Surtout lorsque l’année apparaît bissextile ?

Green

Que les orangs-outans ont de l’humanité
Dans leurs regards perdus devant notre inconscience
D’humain ne sachant plus voir en l’arborescence
Le meilleur enseignant de la sagacité.

C’est en se réfugiant sur cet arbre insulté
D’être mis au rebut de la forte croissance
Filant vers le début de l’ultime échéance
Qu’ils sont le plus parlants à nos sens affairés.

Et leurs jeunes bébés, parés sur leurs paillasses
A mourir bien langés, se moquent bien des liasses
De billets verts gagnés sans le moindre dégoût.

En voyant dans un sac ballotter leur vaillance,
Se mettant à leur place, notre corps comprend tout
De la vie que l’on claque avec tant d’insouciance !

Pascal Lefèvre,

Poème composé à la suite du passage du documentaire « Green » sur France 5 le 5 décembre 2010. A voir absolument sur (http://www.greenthefilm.com/ )

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