Je me souviens, dans mon enfance, d’un songe étrange qui m’habitait. C’était un rêve fabuleux, qui me poursuivait durant mes nuits. Ce songe que je fis durant tout un hiver, fût pour moi un souvenir inoubliable.
Quand venait la nuit, dans mon pays et que le ciel se paraît de ses compagnes lumineuses, je revois encore ce sillon d’argent qui m’emportait dans ce futur qu’était mon songe.
Je m’évadais jusqu’au matin, sur un nuage flottant, je traversais des océans et des montagnes de cristal et là-bas vers cet autre horizon, j’ouvrais mes yeux d’enfant sur un royaume merveilleux. Je ne me souviens pas, avoir vu quelque chose de plus féerique, que ce monde qui emplissait mon regard de merveilles à jamais gravées dans ma mémoire.
Je revois encore ce palais, qui scintillait dans ce soleil, comme un miroir aux mille glaces.
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Weber Le songe