Archive mensuelle de avril 2010

Palmarès Centre d’Art Lorrain 2010

Le Centre d’Art Lorrain où excellent les artistes peintres, patronne chaque année un Concours International de Littérature dont le dernier fut consacré à Joachim du BELLAY.
Le succès du concours grandissant d’année en année, de nombreux participants originaires de France, mais aussi de Belgique et du Luxembourg ont concouru pour l’attribution des Prix. Chacun d’entre eux y a apporté sa contribution. Qu’ils en soient remerciés, même si tous n’ont pas été récompensés.
Le Comité de lecture, sous la haute Présidence de M. Antoine DOUDOUX, s’est réuni récemment pour en établir le palmarès.

Prix Jacques PREVERT

M Bernard APPEL

Prix du Centre d’Art Lorrain

M Serge RADOCHEVITCH

Prix d’honneur du Jury

M Albéric COISEUR

Prix de l’Académie de Lutèce

Mme Marie-Thérèse PETIT 

Prix de la ville de Longwy

Mme Viviane MONTAGNON

Prix du Crédit Mutuel

M Edouard WRONA  

Diplômes d’Honneur du Centre d’Art Lorrain

Mme Noëlle LAURENT
M Alain BONTEMPS
Mme Maryline THOUVENIN
M Louis SCHUMAKER
Mme Emilienne CONREUX-HERBETH
Mme Yolande GASPARINI
M Georges KRAWTCHENKO

voir fichier : Palmarès Centre d'Art Lorrain 2010 dans Divers doc pagespalmars2010centredartlorrain.doc

Guitare

Un soir d’automne,
Elle a pris sa guitare,
Un soir monotone
Où elle était bizarre.

Là, sur la guitare,
Une larme est tombée,
Amère, sans savoir
Pourquoi elle a glissé.

Elle pinça les cordes
Comme cela sans rien voir
Pas un son monocorde
N’a troublé le soir.

Dans ces yeux brillaient
Une petite flamme
Qui faisait danser
La chanson de son âme.

Dans le soir d’automne
Peuplé d’accords bizarres
Un certain soir monotone
Elle joua trés tard.

Ell avait aimé………..
Comme un triste brouillard
Il ne lui restait
Que cet air de guitare.

Point de vue

Il ne rêvait que pur amour,
Que brins d’esprit et brins de cour,
Pas de baisers sous les javelles,
Pas d’étreintes sous les tonnelles !
Découvrant un téton caché,
Il se refusait d’y toucher …

Ce qu’il a dû, cré nom de nom !
S’enquiquiner, le vieux Platon !

(Extrait du recueil La braise et la cendre paru en 1993)

Centre Pompidou de Metz

centrepompidou3.jpg centrepompidou2.jpg

Un étrange voilier blanc dans le ciel bleu messin.

Une vue récente du centre Pompidou-Metz qui ouvrira ses portes début Mai

Charpente Centre Pompidou

centrepompidou.jpg

un aspect de la charpente tressée du grand voilier blanc…

Couleurs

Vermillon,
pourpre,
incarnat,
cerise,
groseille,
fraise,
fruits rouges au jardin,
magenta,
carmin,
garance,
l’éclat vivant,sanguine dessinant un coquelicot,
bleu pétrole,
turquoise,
indigo,
pervenche,
outre-mer,
marine,
gréement et partance,
bleu horizon,
un regard posé sur l’envergure d’ailleurs,
cyan,
la canopée de la forêt touchant le ciel,la couleur mélangée,
vert émeraude,
la pierre chlorophylle,
vert bouteille,
pistache,
vert pomme,
la couleur à croquer,
fuchsia,
rose rose,
tendresse,douceur,
rose bonbon,
friandises,
prune,
violet,
violine,
lilas,
le printemps fleur et le passage d’une hirondelle,
jaune poussin,
citron,
bouton d’or,
jonquille,
paille,
le champ après la moisson,un canotier en plein été,
la couleur c’est soleil comme la couleur c’est cadeau,
orange,
vitamine étincelle de l’énergie,
rouille,
roux,
automne sur un tapis de feuilles,
kaki,
marron,
noisette,
corbeille et nature morte,
ivoire,
la tour,
gris souris,
grège,
beige,
sable,
la couleur perdue dans l’immensité,
ocre,
terre de Sienne,
la couleur où semer,
arc-en-ciel,
polychromie,l’arche du retour au beau temps
allégresse absorbé par les yeux,
la vérité sans fard,les atmosphères,les tableaux,
camaieux,nuances,tons,chatoiements,pastels,accroches
sans blanc de la pensée,sans trou noir…
Couleurs…

Les vers de l’amitié

Cadençant sa démarche au lit du parchemin,
Le poète avisé couche l’alexandrin,
Déroule son ouvrage engendré de la strophe,
Epuré de l’erreur que tout maître apostrophe.

De la sorte, il exprime, en un vibrant hommage,
La justesse du mot, la beauté du langage,
Offre, par le menu, le fruit de son labeur,
Le strict enfantement du travail de l’auteur.

Le petit rimailleur veut aérer la rime
Qui s’essouffle à l’effort d’un cadre qui l’opprime
Puis marche d’un bon pied afin que l’initié
En apprécie l’allure aux vers de l’amitié.

L’aliment spirituel, formellement écrit,
Nourrit, conséquemment, la rigueur du récit
Mais, dans la poésie flirtant avec la loi,
Le cocon nide, aussi, de jolis vers à soi. 

Salon de Genève 2010

Chers amis,

Petit mot pour vous rappeler que nous serons présents pour la première fois cette année au Salon du Livre de Genève, qui commence demain mercredi 28 avril (jusqu’au 2 mai). Nous avons l’honneur et le plaisir d’exposer dans le « Chouette espace » qui rassemble depuis treize ans 24 éditeurs romands.
A l’occasion du salon, vous pouvez bénéficier d’une réduction de 10% sur tout notre catalogue!

Pour information, le Salon du livre comporte aussi un Salon de l’étudiant, où seront présentes diverses universités et écoles ainsi que diverses manifestations; les hôtes d’honneur seront la Suède et le Pays de Savoie; cette année aura lieu le 7e salon africain du livre, de la presse et de la culture et une grande exposition inédite consacrée au peintre suisse Félix Vallotton.

Amitiés,

Bénédicte Gandois Crausaz
Salon de Genève 2010 dans Ami(e)s SPAF d'autres régions pdf promopressesalongenve2010.pdf

Glycine et bleu…

Glycine et bleu le ciel
Lierre par l’escalier
Chat à la fenêtre
Soleil sur l’échelle
Ombres et oiseaux

Un seau à l’envers
Eau sur les cailloux
Du linge sans vent
Des feuilles autour
D’une balançoire

Un hangar ouvert
Un tracteur au frais
Entouré de paille
Un poussin soulève
Un peu de poussière

Des clapiers des crottes
Yeux de p’tits lapins
Aux  nez  remuants
Bonds de p’tits derrières
Passe la fermière 

Isabelle-Rose Parison

parisonportraitpetit.jpg
Née dans le Vendômois
J’ai reçu au pays de Ronsard
Mes premières impressions
Littéraires
Puis comme pétale
Arraché à la fleur
Je tournoyai amèrement
Longtemps
Comme
Dérimée de la Poésie
Me raccrochant
Un temps à Paris
Où l’Art sous toutes ses formes
Me fut un merveilleux vertige
Verdun enfin
M’accueillit
Où j’ai
Plus posément
Toujours discrètement
Repris mon vieux crayon
Ce portrait n’est pas complet
Si je n’ajoute aussi
Mon insatiable curiosité
Entre l’infini petit
Et l’infiniment grand
Et tout naturellement
J’aime la randonnée
En franche convivialité 

Crépuscule

nejcrpuscule.jpg

Dis-moi

Dis-moi quelle est ta peine,
Je veux qu’elle soit mienne !

Je te vois tellement perdue,
Toi mon enfant, tu ne me parles plus…
Je souffre de ton silence,
Ce n’est pourtant pas de l’indifférence…
Nous étions si unies !
Qu’est-il arrivé dans ta vie
Que tu ne m’as pas dit ?
Nous avons partagé tant de choses,
La porte maintenant demeure close.

Dis-moi quelle est ta peine,
Je veux qu’elle soit mienne !

Je me pose mille questions
A en perdre la raison.
C’est devenu une véritable obsession…
Une profonde tristesse t’a envahie
Te détruisant petit à petit.

Dis-moi quelle est ta peine,
Je veux qu’elle soit mienne !

Comme meurtrie de l’intérieur,
Tu ne trouves pas le chemin du bonheur.
Quel est donc ce lourd fardeau ?
Je t’en prie, fais-moi partager tes maux !
Tes yeux se sont vidés de leur éclat,
C’est dur de te voir comme ça !
Ils étaient si pleins de vie,
Pourquoi en est-il ainsi ?
Dis-moi ton tourment, toi mon enfant.
Quelle est cette chose insidieuse
Qui te rend si malheureuse ?
Je ne peux la combattre avec toi,
Tu ne me parles pas.

Dis-moi quelle est ta peine,
Je veux la rendre mienne. 

Printemps des miracles

Il est plus qu’un cliché : le temps doux des semailles
Où l’homme à lui re-né, peut enterrer la nuit,
Apprêter le retour du bourgeon et du fruit,
Loin du froid, des frimas, du fracas des batailles.

Image ou métaphore, il sourd de mes entrailles
Un fluide en ruisselet qui respire et qui bruit,
Qui cherche à ranimer l’étoile au loin qui luit
Entre hier et bientôt : l’espoir des fiançailles.

O poète exalté, fais jaillir le surgeon
Par le fil de ta plume où l’audacieux drageon
Pourra puiser dans l’encre un sang né de ta sève.

Alors tu marieras la rose au fier sarment,
Sans oublier la belle en qui tu vis ton rêve :
Ressusciter Yseult, vivre enfin son serment. 

Les hortensias (huile sur toile)

mo1hortensiahuile.jpg

Valse en quatre temps

Ah ! Souvenez-vous en ! Souvenez-vous, ma Mie
Dans les prés la jonquille annonçait le muguet,
Le lilas patientait, là-bas, dans le bosquet,
L’éclat de vos seize ans réjouissait ma vie !

J’avais cru deviner nos cœurs au diapason,
Et vous avais cueilli quelques blanches clochettes.
Pour étancher ma soif de féeries secrètes
J’aurais cueilli, cueilli bien plus que de raison.

Tant d’ardeur déroutait votre âme adolescente,
Mais déjà s’annonçaient de belles floraisons,
Car lorsque vint le jour des tendres abandons
J’ai cueilli le bonheur sur votre lèvre ardente !

De la belle saison, avez-vous souvenir ?
Des nuits d’embrasement, des matins de tendresse,
Lorsque l’aube naissante accueillait la promesse
De vivre un jour nouveau, de toujours nous chérir.

Ah oui ! Souvenez-vous, ma princesse, ma Mie,
Vous aviez, de la rose, insolente beauté,
L’admirable élégance et, dès le soir tombé,
De l’astre de minuit, le charme et la magie.

Muse de mon refrain, souvenez-vous encor,
Quand, malgré la bourrasque et les sombres vesprées,
Je regardais vos yeux, j’y voyais irisées
Les couleurs de l’automne en un camaïeu d’or.

Et j’ai vu se friper la nature endormie,
Les oiseaux nous quitter, pour un autre horizon,
Les feuilles et les fleurs tomber en pâmoison,
Vous n’étiez que noblesse et, pour moi, poésie.

Puis, l’hiver est venu, ma reine, mon amour,
La neige rivalise avec ma tête blanche,
La partie se termine, il n’est pas de revanche,
Ma valse à quatre temps opère un dernier tour.

N’en soyons pas émus, ma douce et tendre amie.
N’est-ce pas en hiver qu’on fête les amants ?
Saint Valentin revient pour sceller nos serments,
Vienne un nouveau printemps ! Venez danser ma Mie ! 

Solitude

kwiatkowskisolitude1.jpg

Le lac d’Annecy

Cette larme d’azur comble un superbe val ;
De ses limpides flots vit la faune palustre ;
L’enclave citadine arbore tout son lustre
D’où s’exhale un parfum du temps médiéval.

Liant la terre au ciel, un floral festival
Ornemente un massif, formidable balustre ;
Déjà, l’ombre du soir avec douceur délustre
L’aigue-marine alpestre en sombre aber nival.

Ce fluide songeur, fort d’aucune nécrose,
Dans un écrin paisible orné de tulle rose,
Nous invite à rêver d’un monde plus clément.

Or, l’Homme, dès la nuit, oubliant sa géhenne,
Juvénile démon, jaloux du firmament,
Constelle d’iles d’or l’onde céruléenne 

Salon international de Genève 2010

Les Editions de la Maison Rose
sont très heureuses de vous annoncer leur présence au
24e Salon international du Livre et de la Presse – Genève 2010  (plus de 100 000 visiteurs en 2009)
qui aura lieu dans le cadre prestigieux de PALEXPO,
tout près de l’aéroport international de Genève, 
du mercredi 28 avril au Dimanche 2 mai 2010. Nous aurons le plaisir et l’honneur d’exposer dans le « Chouette Espace », qui existe depuis treize ans et regroupera cette année 25 éditeurs dans un cadre homogène et convivial, où nous aurons, tous ensemble, l’immense plaisir de vous accueillir. 

Nous serons présents avec nos auteurs, qui seront ravis de vous rencontrer.  Pour les renseignements pratiques : http://www.salondulivre.ch/
Ouvert tous les jours de 9h30 à 19h00,
Nocturne vendredi soir : 21h30.
Entrée libre la journée du mercredi.
Tarifs : Fr. 12.- tarif réduit (groupes, moins de 16 ans, AVS) : Fr. 5.-. Les billets peuvent être achetés en ligne et imprimés sur le site du Salon. Accessible très facilement en voiture (autoroute directe, 4 500 places de parking), avion, train (9 minutes à pied de la gare de Genève-Aéroport), bus TPG (lignes 5, 25, 28). 
Les Editions de la Maison Rose…
sont nées du désir de ses fondateurs, Bénédicte Gandois et Bernard F. Crausaz, tous deux écrivains récompensés par plusieurs prix et diffusés dans des revues littéraires, de faire connaître leurs œuvres à un public plus large.
Très vite, les deux créateurs se sont mis au service d’autres auteurs. Désireux de ne pas éditer à compte d’auteur, ils ont à cœur d’aider les écrivains à être reconnus pour la valeur de leur travail.
Les Editions de la Maison Rose se veulent un véritable trait d’union entre les écrivains et leur public. Leurs créateurs désirent proposer au public des ouvrages esthétiques qui fassent rêver leurs lecteurs et apportent un petit plus à leur quotidien. 
Les Editions de la Maison Rose sont présentes au Salon des Ecrivains de Rambouillet (septembre). Le siège des Editions de la Maison Rose est situé dans le commerce, actuellement en cours de transformation, d’une ancienne maison classée de la Vieille Ville de Cossonay (Vaud). 

 Nous vous adressons ci-joint le catalogue de nos publications avec trois nouveautés pour fêter le retour du printemps ! Bien amicalement, Bénédicte & Bernard Crausaz

Salon international de Genève 2010 dans Ami(e)s SPAF d'autres régions pdf catalogueavril2010.pdf   pdf dans Divers promosalonlivregenve20102.pdf

L’île du jour d’avant

Sur la mer couleur jade une terre est posée,
Joyau de la nature au milieu du désert
Où le soleil se mire aux perles de rosée
Sous l’œil émerveillé d’un perroquet disert.

Sur l’or de son rivage un matin de tristesse,
Lasse de solitude avec toi j’ai dormi,
En dépit de la peur me poursuivant sans cesse
Dans l’ombre du passé, mon unique ennemi.

Sous un rayon de lune, à l’abri du silence,
Mon âme s’est donnée avec le cri du corps,
Et mon cœur a rompu son air d’indifférence
Pour te rejoindre enfin dans cet autre décor.

Mais alors que l’espoir renaissait de mes cendres,
Une vague de feu submergea l’avenir,
Emportant notre amour dans l’ire des méandres,
Me laissant démunie et libre d’en finir. 

Nature morte

moesquissenaturemorte.jpg   monaturemorteaprsdessin.jpg

La légende

Un automne pensif tout irisé de brume
Sur l’eau calme bordant un étrange manoir
Apporté par un fin dentelleron d’écume
Du néant il surgit, tel un grand cygne noir

L’instant où je le vis, je dus l’apprivoiser
Et de ma voix naquit cette ample mélodie
Qui sur lui vint s’étendre avant de se briser
Comme un cristal qui blesse instillant sa folie

Et le printemps m’offrit la douceur de son aile
L’étoile au fond du soir accueillit cet instant
C’est alors qu’apparut à son flanc, irréelle
La blessure d’un mal qu’il lissa doucement

Et tout ce désespoir indiciblement dit,
Fit naître dans mon cœur la tristesse et la peine
Car le bel oiseau noir qui se croyait maudit,
Glissait silencieux vers la nuit son domaine

Mais le chant de nouveau l’attira dans l’espace
Sur ma gorge il posa, comme pour s’apaiser
La douceur de son col, il y mit tant de grâce
Que l’Amour se souvient encor de ce baiser.

Alors tomba sur lui le voile de l’oubli
Mon image devint très floue en sa pensée
Dans sa fuite, je sais, le sort s’est accompli
Et n’est plus que l’écho d’une histoire passée.

Moi, je suis une dame et mon rêve est immense,
Il m’emporte au-delà des confins de la nuit
Je tenais ce pouvoir d’apaiser sa souffrance
Mais qui saurait un jour le sauver de l’ennui…

Ce n’est qu’une légende ! éphémère est l’argile…
Et j’y pense parfois,  tirant de leur écrin
Pour un instant d’émoi quelque larme fragile
Un petit rien d’amour et l’ombre d’un chagrin. 

Palmarès Caluire et Cuire

Palmarès du concours « Caluire et Cuire », organisé par la SPAF de Lyon en marge de son concours annuel.
palmarscaluire.jpg

Aux premières lueurs

Aux premières lueurs
des petits matins fardés de neige,
à l’heure où la soie de mes rêves se désagrège,
prise au piège
des murailles beiges de la nuit qui s’achève,
quelques regards, ardents de fièvre
mais de tendresse trop brève,
font le siège des horizons sans lumière
où ma vie sans sève,
peu à peu,
s’abrège… 

La Manonchante à Frolois

froloisle9avril.jpg
(Souvenir de la soirée du 9 avril dernier)

Article paru dans l’Est républicain du 4 avril 2010

jollenumriser00041.jpg

Prix de Graffigny

Reportage diffusé sur http://www.luneville.tv/ 

(le fichier est intitulé « mercredi 14 avril 2010 : La poésie à l’honneur »)
La vidéo est malheureusement trop lourde pour être insérée dans le blog. Il faudrait la télécharger sur YouTube…

Pour faire l’amour

 introduction

Je n’ai jamais dépensé de fortunes
Jamais je n’ai pu donner une tune

Refrain

Pour faire l’amour pour faire l’amour
Pas d’addition comme en fin d’un repas
Pour faire l’amour pour faire l’amour
L’amour là ça ne se monnaye pas

Bien sûr j’ai promis l’Amérique à l’une
Puis à l’autre de décrocher la lune
Souvent j’offre des roses des lilas
Quand un béguin vient à passer par là
Tu peux me faire tes yeux de madone
Pour des gros sous c’est la mauvaise donne
Même quand j’aime une fille de joie
Jamais je ne paye comme un bourgeois

Au refrain

Sont nombreux ceux qui payent sans rancune
En gros billets en dollars à chacune
De leurs soirées ils se prennent pour rois
Pour seigneurs tant mieux pour eux s’ils y croient
Pour de l’argent femme tout déraisonne
Les mots d’amour à chaque fois résonnent
Faux ne sont que des abracadabras
Quand pour du fric tu les prends dans tes bras

Au refrain

Tu te dis putain fière d’en être une
Je te plais mais ton amour m’importune
Tu peux me montrer ton cul tes appâts
Au bassinet je ne cracherai pas
Si je te fais l’amour moi je me donne
Tout entier dans tes bras je m’abandonne
Si tu me veux tu me prends t’as le choix
Sinon «ciao» à la prochaine fois.

Au refrain

Pour écouter la chanson « Pour faire l’amour » cliquer ci-dessous….
http://boaretto.unblog.fr/2010/03/27/pour-faire-lamour/ 

Remise des Prix Concours SPAF Ile-de-France

Chers amis, Comme chaque année depuis maintenant quatre ans, je vous convie à la remise des prix du concours 2009 de la Société des Poètes et Artistes de France, dont je m’occupe de la délégation Ile-de-France qui aura lieu: 

ce Samedi 17 avril 2010
à partir de 15h 
au restaurant « Le Valentin« , 40, avenue de Prony (à deux pas du parc Monceau) dans le 17e arrondissement de Paris. 

Nous aurons l’occasion d’y entendre des nouvelles et poèmes, avec des intermèdes musicaux ; pour les participants du concours et ceux qui le souhaitent, ce sera aussi un moment d’échange avec le jury qui a parcouru avec plaisir cet hiver chacun des « Chemins » d’amour, de vie, d’espoir, de halage et d’arts que vous lui aviez envoyés. Nous parlerons également de la SPAF et de ses divers concours et prix (régionaux, nationaux, internationaux…) 

Un recueil des textes primés sera édité, comme chaque année, et mis en vente à cette occasion. Bref, je vous attends le 17 avril prochain! 

N’hésitez pas à me contacter. J’en profite pour vous faire parvenir le règlement des grands prix nationaux et internationaux ainsi que le règlement du concours 2010 de la Délégation SPAF Ile-de-France. Parlez-en autour de vous! 

Bénédicte Gandois
Déléguée SPAF – Ile-de-France
06 12 74 70 31
http://artetpoesie.over-blog.com

Remise des Prix Concours SPAF Ile-de-France dans Ami(e)s SPAF d'autres régions pdf gandoislesgrandsprixdelaspafrglement201010a.pdf
pdf dans Remises de prix gandoispalmars20091.pdf
pdf gandoisrglementconcours2010.pdf

Au fil des mots de Rosaria Mora-Laconi

rosaria100b1265.jpg
rosaria100b1268.jpg
Je suis heureuse de vous annoncer la naissance de mon troisième recueil  »
Au fil des mots  » Il est vendu la modique somme de 10euros, vous pouvez le commander auprès de l’auteur dont voici l’email : pimora@wanadoo.fr

L’enterrement

Au terme de l’office des funérailles,
Après l’absoute,
Dans l’église silencieuse et comble
Où fut rappelée la promesse d’immortalité,
La sirène toute proche a rugi,
Comme hurlant vers l’infini le cri de la douleur.
Puis deux cloches monotones tintèrent pour le glas.

Autour du catafalque débarrassé,
La lumière funeste glacée des vitraux,
L’odeur forte mêlée de fleurs et d’encens,
Et sur les cierges étouffés encore fumants,
De longues larmes tièdes pétrifiées.

Ils étaient tous venus au rendez-vous,
Ceux de la classe vingt-sept, les Malgré-Nous,
Ceux des ateliers du jour qui l’avaient connu,
Comme ceux du fond, ses coéquipiers des secours,
Les retraités, les silicosés et la masse des villageois.

Plusieurs pompiers casqués avaient monté la garde,
Dignement, à côté de la dépouille de leur camarade.
Quatre d’entre eux avaient ensuite poussé
Le chariot mortuaire jusqu’au cimetière,
Imprimant le pas solennel
Au très long cortège marchant derrière.
Un clairon déchirant sonna pour le mort,
Impeccablement, juste avant la mise en terre.

Une jeune veuve devant la tombe béante,
Une dernière fois,
Jeta de l’eau bénite sur le cercueil
Et la part de sa vie au fond de la fosse déjà.
Je ne l’ai pas vu pleurer ;
Sûrement serrait-elle à l’intérieur tout son malheur.

Non loin, deux adolescents, mon frère et moi.
Je ne sais plus si vraiment nous avions perçu,
Au cœur de cette foule importune,
Que c’était notre père, celui que nous aimions,
Que, sans détour, ni retour, l’on enterrait là.

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