Archive pour la Catégorie '* HOUILLON Josette'

Les Noëls blancs

Souvenez-vous, Amis, de ces Noëls d’antan… 

 

 

 

Les saisons s’installaient, marquant de leur empreinte 

Une terre meurtrie qu’un rayon de printemps 

Réchauffait d’un soleil, telle une toile peinte, 

Et jusqu’en fin d’été, quelques mois, en passant… 

 

 

 

L’automne enfin parait la contrée de lumière : 

Les jaunes et les bruns se disputaient à l’or. 

Les arbres des forêts à l’allure si fière 

Éteignaient un à un leurs reflets, sans effort. 

 

 

 

Au début de décembre, et telle une mariée, 

Dame Nature optait pour une blanche mante. 

Dès la fin de novembre, la neige immaculée 

Tombait et recouvrait les maisons et les sentes. 

 

 

 

Quand, pour Noël enfin, l’hiver prenait rigueur, 

Tous les enfants, ravis, s’amusaient de bon cœur. 

La veillée se passait dans la joie, le bonheur : 

On célébrait la vie naissant du Seigneur… 

 

 

 

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Souvenez-vous, Amis, de ces Noëls d’antan… 

 

En avant, la musique !

L’été s’annonce enfin… 

Il a pris tout son temps 

À peaufiner, serein, 

Son arrivée, céans… 

 

Et le 21 juin, 

C’est le jour du solstice ! 

La fête sera bien 

À l’heure, en artifice ! 

 

Musique et puis flonflons 

Et tout le tralala 

Vont lui donner le ton 

Justement ce jour-là ! 

 

Les Chorales répètent 

En prévision, sereines. 

Musique égale Fête ; 

Et ce sera la Reine ! 

     

Partitions, instruments : 

Retrouvons-nous bientôt 

À la clé, car l’instant 

Deviendra le plus beau… 

 

Rire

Il existe un remède à bien des états d’âme ;
Et même si l’on n’a pas envie d’en sortir,
Le rire est bien une aide à tout ce qui se trame
Et à tous nos tracas, quoi que l’on veuille en dire…

C’est un verbe français -mais oui ! N’en doutez pas !-
Et du troisième groupe, afin d’être « mordant » ;
Quatre lettres, en entier : il est de bon aloi,
Quand nous l’avons en poupe, de le prendre autant…

C’est comme un vent léger, la brise émotionnelle
Où l’on est tout à coup loin de sombres pensées ;
Et c’est comme un baiser sensuel et charnel,
Enivrant malgré nous notre cœur affligé.

Tous ensemble, essayons d’oublier nos soucis ;
Rions quand le moment se présente ici-bas.
De nos désillusions, pour l’heure, faisons fi ;
Partageons cet instant ! Rions, n’hésitons pas….

C’est tellement bon…de rire ! 

Quand la plume vous prend…

C’est au bout d’une main -la droite assurément-
Qu’une plume en goguette a élu domicile
Et faisant son chemin, cette amie vous surprend :
Sans faire sa coquette, elle s’en va, tranquille…

Elle écrit simplement les mots qui font rêver,
Aidant quelque poète à qui la blanche page
Est un mal, en riant de l’avoir su troubler :
Elle offre sa conquête à l’écrivain trop sage…

Alors, quelques accents vont offrir leurs chapeaux
Haut perchés sur la ligne, afin d’accentuer
L’image que l’on « sent », le vers qui fait défaut,
Mais qui se sent bien digne alors « d’avoir été »…

Et, si un jour prochain, vous pensez, vous aussi
Qu’une plume muette est prête à déclamer,
Hâtez-vous ! Son destin, entre vos mains bénies,
Sera bientôt en quête de mots animés :

                                                                                                          les vôtres… 

Congés d’été

Ma Muse est en congés ce soir…

Elle a bien travaillé, surtout ces derniers jours,
Puisant l’inspiration en des lieux inconnus
Et m’a ainsi dicté, sans le moindre détour
Ses rimes et ses chants, ses écrits impromptus.

Ma Muse est en congés ce soir…

En assemblant les mots, fidèle secrétaire,
Alors, j’ai versifié : « t’en veux-tu – t’en voilà… »
Ces vers seront-ils « beaux » ? La gloire est éphémère
Et ce sont mes pensées que je livre à tout va…

Ma Muse est en congés ce soir…

Juillet est déjà là, le soleil est présent ;
Août est prêt à venir avec quelques orages ;
Le blé mûrit là-bas ; le bord de mer attend ;
Les rayons vont brunir les touristes à tout âge.

Ma Muse est en congés ce soir…

Et je verrai partir celle qui, tout le temps,
Reste à côté de moi, m’aidant dans quelque ouvrage…
Que vais-je devenir ? Les mots me manquent tant…
Et je languis déjà, l’incitant au voyage…

Ma Muse a pris congé ce soir… 

La Provence

Quelle est belle, la Provence
Et son soleil enchanteur !
Le ciel, à Saint-Paul de Vence,
S’imprègne de ses senteurs. 

La lavande dans les champs
É
tale ses épis bleus ;
Les lauriers chauds et vibrants
Mêlent leurs tons harmonieux. 

Le Pic de l’Aigle, à Gourdon,
Surplombe cette contrée.
Les cascades dans le fond
Déferlent vers la vallée. 

Nice est là, en bord de mer ;
L’aéroport nous invite
À
déserter cette terre
Pour les îles, en visite… 

En juillet, sur
la Croisette,
On célèbre avec ferveur
La barque dont c’est la Fête
Qui sera brûlée dans l’heure. 

Et sur l’épaule des monts,
La brume pose, légère,
Une étole de coton
Sous la brise passagère. 

C’est le sud azuréen !
Le littoral est grandiose
Il nous faudra dès demain,
Sur lui, écrire une prose… 

ou un poème, peut-être… 

Voila qui est fait !… 

Belles de ville

Une marque de voitures
Dont je tais sciemment le nom
Fait sa pub, en couverture
D’une époque où rien n’est bon… 

En ce temps dont c’est la crise,
Pour appâter le client,
Les gros modèles s’enlisent
Au profit de bien moins grands. 

Ainsi, les « Belles de Ville »
Très faciles à garer
Hantent les rues, bien tranquilles,
Visant la place où loger… 

Et si c’est un joli nom,
Je le verrais pourtant mieux
Porté par les hauts talons
D’une femme, en ces lieux… 

Ainsi sommes-nous lésées !
Nos formes anatomiques
Ont -d’un pas- rétrogradé…
Ô, stratégie dynamique…   

Sans doute, l’homme préfère,
Osant le malentendu,
Croire en cette nouvelle ère ;
Les « Belles de Ville » ont vécu… 

Au pays de la lavande

Au pays de la lavande,
On admire les champs mauves
À perte de vue, la lande
A perdu sa couleur fauve. 

Et, quand on la voit du ciel,
On remarque les sillons
De ces fleurs couleur pastel
Qui colorent l’horizon. 

Au pays de la lavande,
Un murmure est incessant :
Celui des ailes qu’en bandes,
Les abeilles font en vibrant. 

Car elles ont trouvé la manne !
Et bientôt, dans les ruchers,
Tout près de cette cabane,
Coulera ce miel doré. 

Alors, en le dégustant,
Vous pourrez fermer les yeux
Et vous serez à l’instant
Dans un monde merveilleux : 

…en Provence ! 

L’hiver (acrostiche)

Le voila bien installé !
Hou la la, mais qu’il fait froid !
Il n’est rien pour endiguer
Votre onglée à tous les doigts…
Et, si le soleil revient :
Retenons-le…pour demain ! 

Bouts de laines

Je vais vous conter l’histoire
De pelotes en goguette
Qui, s’amusant certains soirs,
Ont fait ainsi la causette : 

Afin de confectionner
Un pull tout à fait charmant
À ma fille, destiné,
Je pris la laine d’argent. 

Une soie en son milieu
En ferait un bel ouvrage
D’un rouge très lumineux
Bien seyant pour le visage… 

J’associai au tricot,
Pour le gonflant, l’angora ;
Ce mélange n’est pas sot :
Charme et douceur, d’un seul pas… 

Dame Soie se mit en rangs
Pour créer cette œuvre d’art ;
Noble Angora fit autant,
Mêlant le rouge à l’ivoire. 

En formant quelques quadrilles,
Ainsi, ils se rencontrèrent
Et, dansant sur mes aiguilles,
C’est un couple qu’ils formèrent ! 

J’avais mis de la musique
Afin de bien cadencer
Dame Soie si angélique
Et Noble Angora, d’emblée… 

Quand mon travail fut fini,
Ivoire et rouge mêlés-
L’angora s’enorgueillit
D’une soie si convoitée… 

Ainsi, mariant mes laines,
À ma fille, j’ai offert
Ce pull que ma Marjolaine
Arbore en étant très fière… 

                      …et moi aussi ! 

228 hirondelles… (pour le souvenir)

 En ce jour important, où TOUT est souvenir,
 Comment rester de glace alors que la mort rôde ?
 Et novembre a longtemps été mois des soupirs…
 Il le sera encore, car le doute corrode… 

 Aussi, lors d’un voyage en avion, aurons-nous
 Une pensée émue pour tous ces « transitaires »
 Perdus dans l’océan, quand l’horizon, d’un coup,
 Est tombé dans la mer, noyant nos sœurs, nos frères… 

 Hirondelles ! Amies qui volez en plein ciel :
 Portez tout notre amour aux âmes décimées !
 Pour ceux qui sont « partis » : soyez providentielles,
 Car nous tous, en ce jour, nous sommes…déprimés… 

…devant un TEL désastre…

« J’ai écrit ce poème le 07/11/2009 en voyant les infos qui commémoraient la disparition de l’avion au large du Brésil. C’est ma façon de joindre ces personnes disparues.« 

Le sentier du bonheur

Au gré du chemin parcouru,
À travers ces beaux paysages,
Vogue, vogue mon âme nue
Vers la vie sans aucun nuage… 

Les hortensias aux doux tons bleus
Ouvrent la marche du sentier
Qui mène jusqu’au bout des cieux
À travers ses vertes allées… 

La mer bleutée jusqu’au rivage
Éclaire encore le massif
De roses d’Inde en soleils sages
Avoisinant les dahlias vifs. 

Le hêtre roux, les conifères
En route vers le ciel très pur
Donnent au quidam l’univers
Que nous octroie Dame nature. 

Un banc de pierre hante la pause,
Entouré de mille azalées ;
Une sculpture offre l’osmose
Pour qui veut se désaltérer… 

La côte aux rocs affleurant l’eau
Invite à s’asseoir sur la grève,
Et le soleil brillant là-haut
Pénètre jusque dans les rêves… 

Les azalées en floraison
Ont su te montrer le chemin
Qui conduit jusqu’au diapason
Auquel aspire l’être humain… 

Près du pont, formant une haie,
De jaunes gaillardes t’invitent
À te détendre et à trouver
Le calme qui t’enivre vite… 

Encore, les roses graciles
Exhalant toutes leurs senteurs
Exposent leur cœur si fragile
Au lys orange plein d’ardeur. 

Toi aussi,  vas voir ce jardin
Où l’Eden est en bout de route ;
Et n’arrête pas en chemin.
Le Paradis est là : nul doute… 

Josette Houillon

houillon.jpg
Messine depuis l’âge de 18 ans, aujourd’hui Marlienne, Josette est venue au monde à Magny en Moselle, juste après la Deuxième Guerre mondiale, en compagnie de deux soeurs. Il s’agissait en effet d’une triple naissance, ce qui valut aux trois filles le surnom de « triplettes ».
Malheureusement, le trio devint rapidement duo, Odette n’ayant pas survécu à cette venue au monde prématurée.  Josette a donc grandi avec sa soeur jumelle Claudette.
Josette a eu deux enfants, un garçon et une fille. Delphine a d’ailleurs remporté le prx SPAF des moins de 20 ans il y a… 16 ou 17 ans.
Outre l’écriture, sa passion de toujours, Josette a chanté pendant 20 ans dans une chorale. Elle a arrêté en juin 2009 et se consacre maintenant au théâtre et à l’artisanat. Pour reprendre son expression : elle « bricole » beaucoup !




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