Je pensais que compter les jours
Qui me séparent de toi et renforcent mon amour
Serait aussi facile que la nuit oublie le jour
Mais mon cœur a trop peur et devient sourd.
Je pensais que conter des histoires
Qui me séparent de toi dans ma tête chaque soir
Effacerait ton visage comme l’eau sur le miroir
Mais mon âme a trop mal d’être remplie d’espoirs.
Je pensais qu’écouter le silence
Qui bat mon ennui et mon innocence
Serait le reflet de l’ombre et de l’espérance
Mais mon cœur a trop peu d’insouciance.
Je pensais que le volcan sur mes sens
Que tes lèvres ont éveillé aux coins des miennes
S’éteindrait dans le feu de la danse
Mais mon cœur et mon âme, eux, si tu le veux, t’appartiennent.