Archive pour la Catégorie '*14 – le voyage'

Voyages thérapeutiques

La vie est un voyage ouvert à l’inconnu
Dans un monde fermé, le temps de l’ignorance
Avant de naviguer jusqu’à la connaissance.
Alors qu’à son début, tout naît fragile et nu.

Serait-ce pour cela qu’aujourd’hui l’O.N.U
Semble avoir dépassé celui de sa naissance
En quittant quelque peu l’ancien de l’indulgence
Pour plus d’un dictateur autrement qu’ingénu ?

Mais elle a bien encore un long chemin à faire
Pour rendre à chaque peuple obligé de se taire
Le droit de décider tout seul de sa prison…

…Comme on le voit partout dans les Démocraties
Quand l’homme sans pouvoir hésite en sa raison
Entre bons rebouteux et riches pharmacies !

Le Taj Mahal

J’avais vu le soleil se coucher dans le sable

D’un désert surchauffé. J’avais vu les chameaux

Du marché de Pushkar, majestueux troupeaux.

J’avais vu Jaisalmer au charme inoubliable !

 

Des temples somptueux j’avais vu la splendeur,

De Jaipur, admiré l’aura de ville rose,

Des maisons de Jodhpur, le bleu, gardant enclose,

Du ciel de l’Orient, la sublime couleur.

 

Venise du Levant, Udaipur la jolie

Hantait mes souvenirs. Ses palais fabuleux,

Comme flottant sur l’eau d’un lac mystérieux,

D’un instant merveilleux, exaltaient la magie.

 

Mais l’émotion fut grande, au matin automnal,

Lorsque je découvris le fameux mausolée,

Superbe évocation célébrant l’apogée

D’un amour infini … Enfin, le Taj Mahal !

 

Je suis resté sans voix, séduit par la merveille.

Ici, le souvenir s’exhale en un soupir

Que vient bercer un vent léger comme zéphyr.

Ne la réveillons pas, une âme ici sommeille.

Horizons

Ils partent tous à l’unisson
J’entends résonner la chanson
Ca me fait mal d’être à l’écart
De tous ceux qui sont dans le car.

Je ne pars pas, tourne talon
J’ai dit au-revoir pour de bon
Attends de recevoir la carte
Me révélant la belle Sparte.

Je pars en rêve et j’imagine
Dans la longueur de la piscine
Ce que ça fait d’aller ailleurs
Moi sans bouger, tombent les pleurs.

Alors je lis des contrées vertes
Parcoure les champs, découvertes
En liberté mon paysage
A l’horizon fait un voyage.

Pour s’éloigner point n’est forcé
De se trouver au bout d’un quai…

Sur la route de Panama

Souvenir de voyage ; du temps où j’étais beatnik, parti du Québec pour arriver à Panama…. Après la frontière mexicaine pour entrer au Guatemala une seule route, plus souvent une piste, traverse toute l’Amérique Centrale pour se terminer à Panama…. la fameuse « Panamericana »…. Puis à Panama, plus de route, finie, juste la jungle, la Selva….  Pour entrer en Colombie ou au Venezuela, c’est soit par la mer, soit par les airs…. Alors quand on est paumé, sans un rond, dans les rues de Panama City, galère et direction : le port….Mais c’est une autre histoire, la chanson là s’arrête à la Route de Panama….Une seule rime en « A » dans toute la chanson, mais par couple de rimes parfaites…. J’entends par « parfaites », non pas des rimes « riches », mais des rimes sans erreurs…. Je préfère ce terme à « suffisantes »…. J’ai horreur de ce mot qui me fait penser soit à « prétentieux » soit à un peu mieux que « médiocre »….Et comme j’aime bien mes rimes en A, je les qualifie de « parfaites » plutôt que « suffisantes »….

pour écouter la chanson cliquez ci-dessous….
http://www.youtube.com/watch?v=sBqLW9Gd0CA

Jamais tu ne fatigueras
Personne ne t’arrêtera
Ni le pape ou le grand Lama
Sur la route de Panama

Tu sais que c’est au bout de la
Route que tu vois que voilà
De la Panamericana
Entre maïs et banana
Autour de toi c’est la selva
Mais tu sais toujours où tu vas
Après les déserts la pampa
Il te reste encor quelques pas

T’as déjà traversé oui-da  
Les grands-neiges du Canada
Et ce n’est pas toi qui sombra
Dans les chutes du Niagara
De l’Ohio à l’Indiana
Jamais tu ne te retournas
Jusqu’au Texas l’Oklahoma
Sur la route de Panama

Jamais tu ne fatigueras
Personne ne t’arrêtera
Ni le soleil ni les frimas
Sur la route de Panama


Passant par Guadalajara  
Tu as eu chaud dans la sierra
Tu t’es même noyé par-là
Dans un grand lac de tequila
Affamé comme un piranha
C’est vrai que tous les jours tu n’as
Manger qu’un peu de-ci de là
Tout le long du Guatemala


Tu
n’as pas peur des armadas
Guerillos ou bien soldats
Qui s’entretuent par-ci par-là
Comme au temps de Pancho Villa
Tu te sors de tous les tracas
Tu as toujours la Barraca
On peut pas te casser les bras
T’ es plus dangereux qu’un cobra          



Jamais tu ne fatigueras
Personne ne t’arrêtera
Ni les serpents ni les pumas
Sur la route de Panama


Vraiment personne ne te bat
Tu passes partout caramba
De Manhattan jusqu’à Cuba
Tout traversé de haut en bas
Les femmes les primas donna
La fumée la Marijuana
Les moustiques de Managua
Les requins du Nicaragua


Même par les mers tu voguas
Fier matelot hardi mon gars
A bord de la barca granda
Entre squale et barracuda
la feuille de coca
Le long de la Costa Rica
Dans la poussière ou sur le ma-
Cadam tu vas vers Panama

Jamais tu ne fatigueras
Personne ne t’arrêtera
Ni les fièvres ni le coma
Sur la route de Panama

Audace

Sur les bords du chemin 

l’herbe pique un peu 

Un papillon en plein vol 

y accroche ses ailes 

 

Mais si tu veux voir 

le dernier rayon bleu 

entre dans l’herbe folle 

en fermant les yeux 

 

Partir c’est revivre un peu…

La ville et sa grisaille 

Le monde et sa bataille 

      Partir… 

Sur l’eau d’une croisière 

Nager dans la lumière ! 

 

Le temps et sa rigueur 

Le ciel et sa froideur 

     S’enfuir ! 

Sur les fuseaux d’hiver 

Quelques fuseaux horaires… 

 

Tu deviens l’étranger 

Posé comme un léger 

     Zèphir 

Et là dans la carlingue 

Ton rêve devient dingue ! 

 

Et rêvant d’Alizés 

Posé comme un baiser 

    Dormir… 

Sur la plage dorée 

De palmiers décorée 

 

A n’en plus revenir… 

 




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