A la veille du 1er janvier, j’ai le plaisir d’introduire le nouveau thème proposé par Gérard Dalstein : la relation homme/animal.
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Archive mensuelle de décembre 2011
En un camaïeu d’ors, automnale parure,
La forêt flamboyait et, fiers de cette aura,
Les sapins arboraient leur pérenne verdure.
Main dans la main, ils cheminaient, de-ci, de-là ;
Le vieil homme et l’enfant, heureuse connivence.
« Il leur manque une étoile, à tous ces grands sapins ! »
Dit l’enfant, facétieux, ajoutant : « moi, je pense,
Que ce serait Noël aussi pour les lapins ».
Tendrement, le vieil homme, étreignit dans la sienne,
La main du garçonnet. Ah ! L’Etoile et Noël !
Il voulait expliquer, mais qu’à cela ne tienne,
Il ne pourrait tout dire, alors, les yeux au ciel,
Il dit : » Vois-tu, petit, chaque étoile est lumière,
Et, je crois, nous invite à regarder plus haut,
Plus haut que les sapins, et leur allure fière.
Sais-tu que bien souvent elle orne les drapeaux ?
L’étoile des marins est guide et messagère,
Celle de Bethléem annonçait l’Enfant Dieu
Et, dans le ciel du soir, l’étincelle première
Annonce, de la nuit, le chant mystérieux ! ».
Le soir, déjà, couvrait la forêt de son voile.
Serrant alors très fort la main de son aïeul,
L’enfant lui dit : « Papi, seras-tu mon étoile,
Pour que, sur mon chemin, je ne sois jamais seul ? »
Une larme, soudain, s’attarda sur la joue
Du vieil homme … : « Eh ! voilà qu’arrive la fraîcheur,
Rentrons, car il fera bientôt nuit et j’avoue … »
Mais …les mots sont bien vains pour dire le bonheur.
En écho lumineux aux couleurs du couchant,
Mille étoiles brillaient dans les yeux de l’enfant !
Tu déploies des drapeaux
A l’intérieur de moi
Que je hisse bien haut
Sans que personne ne voit
Tu apposes
Sur la force d’un mot
Le chuchotement
D’un doigt
Sur ta bouche s’ouvrent
Des corolles immenses
Comme une mythologie incarnée
Tu soulèves les hanches et l’acier
Tu ouvres, sans larmes,
Un lac de montagne
Qui promène des amours en cage
Sur leur clapotis ronronnant
Tu offres la splendeur de l’amant
Quand dans une nuit sèche
Je me retourne
Sur de mauvaises brèches
Tu souffles comme Damoclès
Sur ma nuque de princesse
Je me relève pour polir un galet
Sur nos dèches d’amour,
Nous avons tous triché
Rien alentour, à part une stupeur
Qui brillait
Avec toi, je ne veux rien user
Je resterai fidèle
A l’inachevé
(Extrait de son dernier Recueil » En marchant » – Editions Amalthée)
Juliette a mis ce poème en musique ; vous pouvez l’écouter en copiant ce lien dans votre navigateur :
http://www.myspace.com/june2610
Le duo Les Mo de June sort son premier album » Dévisager des jardins », après deux ans de création en home studio, né sous la bonne étoile de Joseph Arthur qui a provoqué les rencontres. Les quinze chansons se nourrissent de leurs facettes multiples mêlant des ambiances Folk, Pop, Slam et Electro…
Pour passer commande, cliquer sur ce lien : Mouquet Bon_Commande_Album_ModeJune )
S. Santerre, alias I. d’Hocquincourt, est médecin.
Sa connaissance ancestrale de la guerre de Vendée alliée à l’étude des ouvrages de ceux qui ont été témoins de cet horrible génocide : Mémoires de Généraux et d’Historiens vendéens, ou nationaux libres de toute contrainte étatique, lui permet de livrer la réalité de cet effroyable moment de notre Histoire, soit au cours de conférences, soit par le biais de ses ouvrages :
PLAIDOYER POUR LA RESISTANCE VENDEENNE, édité en 2006
Grand Prix de la SPAF 2006
A NOTRE CHERE VENDEE, édité en 2011 aux Editions Velours.
Ce livre est assorti de poèmes célébrant ce qui fut une véritable GESTE côté vendéen
Tous ces poèmes ont été laurés par de nombreuses académies littéraires de province.
Il est l’auteur également de romans :
FEMMES AUX VICES VENERABLES, édité en 2006
JACQUELINE DEBORRAH, UNE ETRANGE HISTOIRE. Roman surréaliste, publié en 2010 aux Editions Société des Ecrivains à Paris, qui lui a valu la faveur de la critique parisienne sous la plume d’Anne BERNET d’Action Française.
Pour découvrir l’ouvrage : http://www.societedesecrivains.com/librairie/livre.php?isbn=9782748045871
Après bien des dysfonctionnements sur la plateforme du blog suite au changement d’équipe et de logiciel, voici enfin ci-dessous deux albums de photos, le premier réalisé par Monique et le second par Franco, lors de la cérémonie de la remise des Prix des concours de la SPAF délégation Lorraine, le Grand Prix des Poètes Lorrains et l’Alérion d’Or.
Les lauréats qui désirent que leurs poèmes primés soient publiés dans le blog peuvent m’envoyer leurs textes à mon adresse courriel isabelle.chalumeau@orange.fr . Pour ceux qui ne sont pas encore présents sur le blog, merci de m’envoyer, avec vos textes, une courte biographie et une photo de vous afin que je puisse vous présenter sur le blog. D’avance merci.
Cérémonie au Grand Sauvoy le 4 décembre 2011 de la remise des récompenses du concours de la délégation lorraine. (Photos réalisées par Monique Colin)
36 images
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Cérémonie au Grand Sauvoy le 4 décembre 2011 de la remise des récompenses du concours de la délégation lorraine. (Photos réalisées par Franco di Sangro)
28 images
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Il naquit, dans le bois de Noël
Un sapin si beau qu’on le sacra roi
Il naquit, paré d’étoiles merveilles
Et de joyaux, aux mille éclats.
Il eut une cour si gracieuse
Ce sapin enchanté de la forêt
Qu’une légende merveilleuse
Le fit sapin de l’éternité.
Il rayonnait, comme l’argent
Sous le vent ou sous la neige
Et quand le froid frappait son front
Il se couvrait d’un voile rêve.
Jours et nuits il scintillait
Des anges blancs le caressaient.
Il jetait la lumière et la clarté
Sur les chaumières immaculées.
Sapin enchanté de la forêt Noël
Il vit toujours au fond des bois
Brodé d’étoiles venues du ciel
Sa parure brille, telle celle d’un roi.
Quand vient Noël dans la forêt
Et que l’hiver couvre les sapins
Comme un beau songe il apparait
Couvert de lumière dans un écrin.
Il naquit, paré d’étoiles merveilles
Un sapin si beau, qu’on le sacra roi
Il naquit dans la forêt de Noël
Près d’une nuit aux mille éclats.
Mon frère, approche-toi. Sans crainte, prends ma main.
Face à l’orbe de cuivre en ce jour qui régresse,
L’église où l’humble cœur s’embrase d’allégresse
Reflète sobrement l’épiscopat romain.
Forts d’accéder, tous deux, à ce Haut Lieu, demain,
Nous devrons éviter cette lise traîtresse :
Tant vinrent y périr en criant leur détresse…
Quel froid et glauque enfer pour l’intrépide humain !
Grâce aux accords subtils du bronze séculaire,
Un psaume vespéral, bénissant l’insulaire,
Sème sur l’antre impur ses limpides accents.
Tandis qu’autour du Mont, monastique nacelle,
La brume effleure l’onde en lés opalescents,
L’Archange aux ailes d’or, dans l’éther, étincelle !
Après les péripéties de ces dernières semaines sur le site hébergeur de notre blog, avec de nombreux dysfonctionnements et impossibilités de se connecter, la plate-forme a l’air de s’être stabilisée et s’il m’est encore impossible d’insérer des albums dans les articles, l’option sondage fonctionne de nouveau.
Marie-France nous propose le sondage suivant : Pour vous la poésie… s’impose, se compose, les deux ou ni l’un ni l’autre ? Vous pouvez voter ci-contre.
Suite aux multiples dysfonctionnements que connaît actuellement le blog, rendant sa consultation et sa gestion particulièrement difficiles, Gérard me demande de publier ce texte qu’il n’a pu insérer en commentaire dans l’article idoine :
« Après un automne bien chargé, si je lis épisodiquement les commentaires du blog, je n’ai pas trouvé assez de disponibilité dans les urgences pour apporter ma participation, qui connaîtra encore inévitablement des irrégularités. « La vie n’est pas un long fleuve tranquille ».
Après les bousculades qui ont précédé puis suivi (et ça continue avec pas mal de courriers) la parution du recueil des feux d’Eden, et à quelques pas de Noël, j’avais envie d’un moment de contact qui se situe dans une dynamique pour l’année à venir.
Je me branche donc d’abord sur une plage de commentaires concernant le poème « Silence » pour entrer sur le blog, car j’ai été un peu surpris par une sorte de retour en arrière au regard de tout ce qui a déjà été développé l’an passé sur une déontologie qui, je crois, était partagée, qui n’a pas souffert de contradiction à ma connaissance, et je crois que ni Isabelle, ni Joëlle, ni Armand, ni Jean-Claude ne me démentiront.
Le blog m’apparaît comme un espace de communication libre de textes et d’œuvres créés dans l’esprit dela SPAF, et qui emportent en premier lieu le respect de la production partagée et non pas l’attente de critiques ou conseils que l’auteur ne souhaite pas.
Cette fonction m’apparaît VITALE.
Si par ailleurs un auteur souhaite des reflets ou conseils sur la forme ou le contenu au niveau de la prosodie s’il écrit dans une forme classique ou proche, il le dit, et tout le monde se comprend bien ! Pour les commentaires, nous avons la large palette des rebonds sur notre propre vécu, et c’est déjà beaucoup, et agréable à lire.
Pour ce qui a trait aux demandes d’aide, nous sommes quelques uns à conseiller à partir de notre expérience des poètes qui le souhaitent, et les résultats sont probants. (J’en ai moi-même bénéficié, et je peux dire jusqu’il y a très peu de temps car un certain nombre de vos remarques ont été intégrées dans les textes du recueil des « feux d’Eden ».)
Pour mon compte, dans cette possibilité, je n’en déduis pas que je fais acte de pédagogie, mais plus naturellement, parce qu’il y a des règles simples, et exprimables d’une façon claire, plus directe ou plus illustrée à notre niveau que dans des traités de prosodie, règles que nous avons fini par faire nôtres, que je peux transmettre d’une façon raisonnée et non « brutale » une part de mon expérience.
Alors, dans ce temps de Noël où il est de tradition d’évoquer des réalités paisibles et conviviales, je souhaite pour l’avenir, en commençant 2012, que nous puissions tous adhérer dans l’espace du blog SPAF (car c’est le nôtre et nous avons à nous l’approprier), respecter cette déontologie, et développer dans la dynamique du blog les possibilités d’aide que SOUHAITENT certains membres, soit par le blog en exprimant clairement la demande de critique positive, et cela peut-être enrichissant pour tout le monde, soit par les courriels personnels qui peuvent être communiqués par Isabelle si le titulaire y consent.
Pouvons nous repartir sur ces bases qui me paraissent saines et intéressantes pour tous ?
Pour terminer, j’avais envie de vous dire que, personnellement, je ne croyais pas que l’on puisse encore vendre, aujourd’hui, de la poésie en forme classique ou proche. C’est mon éditeur qui y a cru, et il avait raison, car finalement, si dans les « feux d’Eden », il y a beaucoup de dessins qui frappent, les retours les plus forts en émotions que j’ai pu avoir concernaient bien des textes, et cela dans un domaine où on ne peut pas dire que la poésie y soit associée dans les mentalités. Et le plus étonnant, c’est sur Nancy où je pensais ne rien vendre ou presque que j’ai eu des retours inattendus, moins que sur le pays haut, bien entendu, mais dans une proportion à laquelle je ne m’attendais pas.
Non, la poésie n’est pas « as been », et je vais entreprendre également un petit travail avec les écoles du pays-haut, parce que nous avons à transmettre cette forme jubilatoire de la langue que les Belges et canadiens francophones, entre autres ont pris à cœur d’une façon qui ne peut que nous mettre bien en selle, ou en cap.
Hissez haut, n’est-ce pas Claudio !
Bonnes fêtes de Noël de te fin d’année
Bien à vous toutes et tous
Gérard »
Ne pas le laisser flotter
S’égarer, s’évaporer
Se disperser, se perdre
En nébulosités
Il faut un verre ballon
Enchanté
Bien transparent
S’asseoir dedans
Qu’il sorte de vos pensées
S’échappe de vos idées
En fugaces fumées
Subtiles, dématérialisées
Dès qu’il apparaît
Vite rabattez, consignez
Ecrivez, domptez
Captez
Dans la bulle, fermez à clef.
Intouchable,
Il est prêt à vous ressembler
Devenir concret
Adopter la forme
Que vous lui donnerez…
Le printemps est revenu depuis longtemps
Où sont donc les cavaliers blancs
Aux cœurs joyeux, aux rires d’enfant?
Ils sont partis là où les étoiles
Même le jour ne cachent pas leurs voiles
Ils ont descendu les vallées de saphirs
Où dorment leurs silences et leurs soupirs
Ils ont perdu leurs épées d’or et d’argent
Mais pour leurs bien-aimées s’en vont combattant.
Pour eux, il n’y avait qu’écrit dans les cieux
Des histoires de cœur au corps encore soyeux
Des rivières aux reflets encore trop bleus
Emportaient leurs larmes tendres sans feu
Ils ont souffert comme je souffre aujourd’hui
Du chagrin d’un espoir qu’on oublie
Ils ont effacé leurs maux sous la pluie
Pendant que leurs amours loin se sont enfuies.
Je m’appelle Christelle Resnikow, je suis née à Metz et je suis enseignante en anglais et en allemand. Depuis ma tendre enfance je suis amie avec la plume et j’écris des poèmes, des contes et des nouvelles. Je suis membre depuis cette année à la SPAF. J’aime Ronsard et Rimbaud et la poésie des romantiques.
Dans le Républicain Lorrain des 08 et 12/12/11, apparait une annonce concernant Gérard Dalstein et son ouvrage “Les Feux d’Eden”:
« Pour revivre la Lorraine minière et sidérurgique, la lecture musicale des textes de l’ouvrage Les Feux d’Eden de Gérard Dalstein, édité aux Editions Paroles de Lorrains, se déroulera le samedi 17 décembre, à 15H00, salle de L’heure du Conte à la Médiathèque intercommunale de Longwy, route de l’Aviation à Longwy-Haut. »
Espoir ! Le mot voltige ainsi que plume au vent,
S’il s’accroche au buisson dans un nuage il passe,
Sur la route bornée où je vais en tremblant,
Il m’ouvre l’horizon et me livre l’espace…
(Hélène Vestier)
Causeries et bavardages indiquaient la présence
Des humeurs déchaînées d’hommes ébouriffés.
Entendre tout et rien : « Ca va ? », « Un petit café ? »
Le calme revenu… j’écoutais le silence
Au Chaos de la cité trop marquée de souffrances,
Ecrasé par les bruits, je croyais étouffer !
Je rêvais de la campagne pour prendre une bouffée
De calme oxygéné par un profond silence.
Une sinistre marche grondait sur le pavé…
Talentueux discours : on avait tout trouvé !
Promettre sans permettre, serait-ce la conclusion ?
A l’écoute de la vie faite de chants, de musiques,
De peintures, de sculptures ou de poèmes magiques,
La parole du silence est-elle une solution ?
(« Sonnets » – La Liberté d’AIMER)
Sur la piste,
dans l’orgie de lumière
un clown fait son tour,
jardin des artistes
des enfants tout autour.
Il est l’auguste et tombe…
Un enfant crie : » Poum ! »
Et tous sourient puis éclatent en rires profus de dents.
Allongé, » le nez rouge » supplie en jérémiades…
…………………………………………………………
Dans le jardin des artistes,
au milieu de la piste,
il y a toujours un clown blanc…
Arrive le clown blanc une étoile d’argent à l’œil droit.
Aussitôt, il hèle vers les coulisses :
» À l’aide mes amis, ma famille étoilée »
Et chaque étoile des numéros précédents du spectacle
revient en piste.
La première revenue, par la main,
relève l’auguste soulagé qui salut.
Le public ravi applaudit comme un coup du ciel.
………………………………………………………..
Sur la piste un clown à fait son tour,
au jardin des artistes
des enfants tout autour,
et dans l’orgie de lumière…
le cirque sera toujours la piste aux étoiles…
Suspendue de toutes ses forces à l’arbre de vie de ses rêves
Rêves qu’elle va faire durer
Durer jusqu’à l’aube naissante
Naissante la lumière jaillit dans la chambre obscure
Obscure a été sa vie à certains moments
Moments qu’elle ne veut pas revivre
Revivre à ses côtés, torrent d’amour en abondance
Abondance, caresses baisers
Baisers donnés avec volupté
Volupté dans des draps de soie froissés
Froissés par deux corps affamés
Affamés, rassasiés, endormis
Endormis, serrés l’un contre l’autre, ils ne font plus qu’un
Un merveilleux dénouement à cet instant
Instant présent, fredonné par des mots tendres
Tendres un véritable bonheur de les entendre
Entendre toujours et encore la complainte de l’amour
Amour fusionnel, ils rejoueront cette musique jusqu’à l’aurore
Aurore boréale ou ses deux amants se sont aimés car assoiffés !
Aujourd’hui a été publié le dernier poème sur le thème “L’objet”. Cinq adhérents ont participé.
Jusqu’au 31 décembre, nous aurons des oeuvres hors thème.
Pour janvier, Gérard Dalstein nous propose : la relation homme/animal. Ceux qui le souhaitent peuvent d’ores et déjà m’envoyer leurs oeuvres sur ce thème.
Le Centre d’Art Lorrain organise son 30e concours international de littérature.
Date limite d’envoi des oeuvres : 15/03/2012
Remise des prix : 19/04/2012 à Herserange.
Pour en savoir plus, cliquer sur ce lien : Bulletin de candidature 2012 CAL
Cette cérémonie annuelle eut lieu au Grand Sauvoy à Maxéville le dimanche 4 décembre 2011. Les quatre membres du jury présidé par Armand Bémer ont remis leurs récompenses aux divers lauréats. Plusieurs temps forts ont marqué cette remise de récompenses.
Les membres du jury, de gauche à droite : Gérard Dalstein, Jean-Claude George, Armand Bémer et Joëlle di Sangro.
Les trois lauréats des Prix de la délégation, de gauche à droite : Arthur Simsa (Prix Arthur Rimbaud), Pascal Lefèvre (Grand Prix des Poètes Lorrains) et Serge Beyer (Alérion d’Or).
Jean-Jacques Chiron rend compte du congrès annuel de la SPAF national à Yenne en septembre dernier.
Pierre Vincent rend compte de l’activité de la délégation dans le milieu scolaire.
Isabelle Chalumeau rend compte de l’activité du blog de la délégation http://spafenlorraine.unblog.fr
Les trois lauréats et les membres du jury
Ensemble des candidats récompensés lors de cette cérémonie.
(Photos réalisées par Monique Colin)
C’était toujours en fin d’après-midi,
Alors le soleil devenait supportable,
Ou bien tôt le matin
Quand la rosée buvait le trèfle
Et la fraîcheur incrustait encore l’air :
Nous allions faucher la luzerne
Sélectionner un carré d’herbe
Qui tomberait doucement sous la
Dans le crissement de sa tige creuse
Balayée lentement par l’outil
Dans un demi-cercle voulu parfait.
Chaque aller-retour était un défi :
Ne pas accrocher la terre
Ne pas planter la
Faire que le nouveau mouvement
Soit plus souple que le précédent
Conjuguer la cadence et l’aisance
Avec le même souci de l’élégance.
Il n’est pas un objet ne révélant pas l’âme
De celui qui l’a fait… qu’il soit fier artisan
D’un siècle précédent ou bien robot cuisant
Une forme en plastique attirante en réclame !
A la question « La perfection est-elle figée », 37 visiteurs ont voté :
7 oui
30 non
La perfection est-elle figée ?
- non (81%, 30 Votes)
- oui (19%, 7 Votes)
Nombre de votants: 37