Le Noroît vitupère et marin sur la plage,
Le sable se soulève et s’envole en geignant.
Il voile le rocher mais va, s’en imprégnant.
Un souffle en son transfert est sourd au persiflage.
L‘aréneux élément s’escamote à l’usage.
A la basse marée, au soleil, s’indignant,
Il se plaît en poussière et son front s’éteignant
Omet qu’un phare au cap indique le passage.
La mer bouleversée a ses chansons en fauve,
Les couleurs, leur nuance et si l’esprit se sauve,
La lueur dans l’abysse y brille sans appeau.
Il n’y a que désert quand la pierre est sans eau.
Sans connaître un rivage au fond de sa critique,
Echappant à tout art, le juge est une bique.
Réponse de l’Océan au Marin (du) CRAB