Archive pour la Catégorie '* THOUVENIN Maryline'

Le marécage

Oh chéri donne moi la main
Pour traverser ce marécage
Où des moustiques cherchent noise
A mes jambes sans collants fins.

Je crains ce mauvais chemin,
Le danger n’est pas mirage,
Mais j’écoute trop le coquin
Qui n’est pas toujours très sage.

J’aime la folle cruauté
De la peur, qu’on apprivoise.
Oh chéri donne moi la main
Pour traverser ce marécage.

Tu as souvent drôles idées
En regardant le paysage.
Oh chéri donne moi la main
Pour traverser ce marécage.

Là, sous un ciel gris plombé,
Une femme fière et narquoise
Souligne ta naïveté.
Oh chéri donne moi la main

Nos pas sont lents et feutrés,
Je m’exclame avec emphase.
Nous devrions vite retourner.
Oh chéri donne moi la main.

J’entends le coucou chanter.
Ma confiance fait naufrage.
Vite, retrouvons le sentier.
Oh chéri donne moi la main.

Il est bien laid ton paysage.
Oh chéri donne moi la main

Elisabeth II reine d’Angleterre

Elisabeth II reine d'Angleterre dans * THOUVENIN Maryline thouvenin-photo-210

La tétée du poète

La tétée du poète dans * THOUVENIN Maryline thouvenin-photo-152

La puce, le chien et le hérisson

Une puce avait pour tout abri
La toison de poils durs d’un chien.
Cette puce rencontre un hérisson fort gentil,
Affable, poli, qui passait dans le coin.

L’embrasser, lui tenir conversation ;
Madame la puce n’attendait que cela,
Mais il fallait que son ami le dogue,
Surtout ne s’en chagrina.
Et l’animal plein d’épines,
l’encourageait dans son émoi.

La puce entre en propos
Et lui demande ouvertement :
« Y’a-t-il une place sur votre dos
Car j’aimerais avoir plus chaud. »

« Il ne tiendra qu’à vous, belle demoiselle,
D’être aussi saine que moi.
Quittez ce dogue, qui vous ensorcelle,
Demandez votre émancipation,
Car votre condition est inacceptable
Vous êtes faîte pour de doux voyages.
Sur mes épaules, accrochez-vous !
Venez avec moi, vous serez bien
Et plus heureuse, j’en suis certain. »

La puce lui dit : « d’accord, j’accepte ! ».
Elle saute et se frotte aux piquants
Du hérisson plus que ravi.
Ceux ci sont ressemblants et trop serrés.

Perdue comme dans un labyrinthe,
Elle se met à crier :
« J’en ai assez. Que m’importe votre amitié,
Je retourne immédiatement dans la fourrure
De mon trésor, s’appelant Zoé »

Les mongolfières

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Les caravelles

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Le souffle du vent

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Le rucher

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La poule

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Je vois

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Confitures (huile)

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A la manade

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Des goélands heureux

Deux goélands
Conversaient,
Chacun d’ un coté
D’une berge,
L’ un, tout grand,
Debout comme une cigogne,
Perché sur un lampadaire
Très haut, 

L’autre, ébouriffé,
Qui tendait ses ailes
Vers le bassin du Thau.
Entre deux restaurants
Qui s’activaient,
Sur la berge,
Les beaux oiseaux
Bavardaient: 

Es-tu orgueuilleux !
Riait le goéland ébouriffé.
Tu te prends sans doute
Pour la tour Eiffel !

Maryline Thouvenin

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Agée de cinquante-trois ans, je suis membre de la S.P.A.F depuis 3 ans et j’ ai fait mon 1er poême à l’âge de 7 ans. Depuis 15 ans je participe à certains concours poêtiques de mon choix. Cela fait 25 ans que je peinds (huiles, aquarelles, acryliques.)




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