Parfois le cœur s’emballe
Sous une toile épaisse
Un manteau poussiéreux
Rêche et tout déchiré.
Est-il sentimental
Ou de la pire espèce
Du genre libidineux
Ou de haine tissée ?
Ne pariez pas cent balles
Sur le nez qui se dresse
Qui pointe au beau milieu
D’un corsage habillé !
L’attitude impériale
Peut sans délicatesse
Apprivoiser les yeux
Et votre âme duper.
Ce loup de Carnaval
Se porte sans noblesse.
Il déguise les aveux
Les propos mensongers.
Le masque théâtral
Enferme les faiblesses
Et fais du merveilleux
De la banalité.
Faut lire en diagonale
Et jouer de prouesse
Filtrer le fabuleux
Trier le faux du vrai !
L’habit ne fait pas l’moine.
L’adage nous le professe.
L’image est un adieu
A l’authenticité.
Très agréable à lire
a part le vers: « il déguise les aveux »
le « il » est de trop ?
Bien vu c’est juste « il » est en trop