Contre mon corps, bien allongé
Membres étirés et yeux fermés
tout alangui, tu sommeilles
Attendant que je me réveille.
Une main posée sur ton flanc
Échange mutuel rassurant
D’amour et de bonne chaleur
Tu dors, blotti contre mon cœur…
J’aimerais que le temps s’arrête
Pour toi et moi, sur la banquette
Que rien, jamais ne vienne troubler
Cet instant très privilégié.
Tu es là, confiant et heureux
De ce câlin très voluptueux.
Dehors, dans la ruelle
L’on entend que la pluie ruisselle…
Bien serrés au chaud, à l’abri
Nous sommes tous deux comme dans un nid.
Aussi vrai que tu es un chat
Et que parler, tu ne peux pas
Le bonheur n’est pas un mirage
Quand, le nez dans ton pelage
J’oublie ma peine et mon chagrin.
Ton cœur bat contre le mien
Et de cet amour fusionnel
Jaillit la joie qui étincelle.
Ton échine que je caresse
M’apporte bien-être et tendresse
Et te regarder rêvasser
M’enseigne la sérénité.
Qu’il demeure longtemps encore
Ton petit corps contre mon corps
Paisiblement, comme dort un chat
Repose encore dans mes bras.