Grand-mère, aux cheveux si blancs
Grand-mère, au sourire si chaud
Je me souviens, de ce temps d’avant
Je me souviens, de ce temps si beau.
Toi ma belle et si douce grand-mère
Souvenir, d’une image d’éternité
Toi qui fus, pour moi comme ma mère.
Je t’offre ma pensée et mes baisers.
Je revois encore, ce regard aimant
Que j’embrassais en m’éveillant
Tu me berçais, si tendrement
Moi l’enfant, de cet heureux temps.
Sur tes genoux, je me taisais
Dans tes légendes, je m’évadais
Et ton visage, quand tu me contais
Se transformait, en prince et en fée.
Combien de fois, t’es-tu penchée
Sur mes rêves, quand je dormais
Dans mes nuits, je te retrouvais
Emportée au fond de mes secrets.
A toi, qui ne fut jamais colère
A toi qui pensait tant de prières
Souvent au fond de tes yeux clairs
J’ai vu resplendir la lumière.
Grand-mère, ce fut mon histoire sur cette terre
Un bouquet de fleurs en plein hiver