Ma maman fut institutrice,
Offrit à sa fille ce prénom
Très étonnée, c’était mignon
Une élève le portait bien
Sans se douter, mais oh ! Combien…
Moqueries,
Oubli, humiliations,
Niaiseries intolérables
Paroles et viles réflexions,
Rejet de ces gens de renom
Et la fillette avec malice
Nia tout à coup son prénom.
On m’infligea un tel supplice,
Mentir fut l’unique solution.
Patricia, Patty, Pat, Patrice,
Appelez-moi comme vous voulez
Tout simplement, sans artifice
Restez gentils mais acceptez !
Il faut bien qu’un jour soit propice
Car la souffrance reste complice
Et de grâce laissez-moi tranquille.
Patrice-Lucie AUGUSTIN