Dire…

Dire : « Je t’aime » à l’imparfait,
Vraiment cela m’est impossible.
Or la Parque t’a pris pour cible,
Je hais le mal qu’elle m’a fait.

Selon ton instante prière,
Dans ma chambre, quand le jour fuit,
Je te susurre : « Bonne nuit
A toi qui vis dans la Lumière. »

Parfois je sens que tu réponds
Car l’air vibre de ta présence,
Tu respires dans le silence :
Non, tu n’as pas coupé les ponts.

Bien plus souvent, hélas, le vide
M’étreint le cœur, glace mes os,
Ne me laisse point de repos
Et me ronge comme un acide.

Ainsi me revient cet effroi
Lors d’un rêve prémonitoire :
Indifférent à notre histoire,
Tu me toisais d’un œil si froid…

Compte-rendu café littéraire Gérard Dalstein

Avec un plaisir sans conteste, un groupe d’une vingtaine de personnes est venu se presser autour de notre invité : Gérard DALSTEIN pour se laisser séduire par son ouvrage : « Les feux d’Eden », objet du café littéraire de ce jour.
Sous le jeu brillamment orchestré des questions posées par Nicole LAPORTE, des poèmes de l’auteur déclamés par Pierre VINCENT et des réponses claires, précises, chaleureuses de l’écrivain, la salle a retenu son souffle afin d’accompagner ce guide dans les entrailles de la terre et se réchauffer aux feux ardents du récit offert à son entendement.
Quand, à l’âge de huit ans, avec son grand-père, Gérard descend dans le labyrinthe des galeries de la mine du Pays Haut de la Lorraine, un coup de foudre le submerge…

Pour lire la suite, cliquer sur ce lien :
fichier pdf Compte-rendu Gérard DALSTEIN

L’île des sentiments

Si je devais échouer sur une île, ce ne serait pas sur l’Ile de Beauté,
Ce serait plutôt sur une île peuplée d’émotions, l’île des sentiments.
Je commencerais par rencontrer la solitude, chuchotant le silence,
Puis, je serais envahie par la peur de croiser l’inconnu et le danger.
Je trouverais la sécurité, en imaginant une île habitée par la paix,
Une île où se cacheraient les secrets de l’amour et de l’amitié.
Assoiffée de vérité, j’avancerais, le regard animé par la curiosité,
Le coeur nourri par l’espoir d’éclaircir toutes mes obscurités.
Si jamais, mon île rêvée ressemblait de près à notre actuelle société,
Où le sentiment s’est laissé dépassé par la consommation effrénée,
Alors, le vague à l’âme, je naviguerais vers ma terre de nativité,
Et, dans mon journal de bord serait ancré ma vie de naufragée.

A mon seul amour

Jusqu’à la fin de mon temps
Jusqu’à la fin de ton temps
Je t’aime et t’aimerai, par delà le temps
Je t’aime et t’aimerai, cœur battant
Aujourd’hui, demain, à tous les instants.

Jusqu’à la fin de ton amour
Jusqu’à la fin de mon amour
Je t’aime et t’aimerai au-delà des jours
Je t’aime et t’aimerai, sur un lit de velours
Aujourd’hui, demain pour toujours.

Jusqu’à la fin de ta passion
Jusqu’à la fin de ma passion
Je t’aime et t’aimerai, au-delà de la raison
Je t’aime et t’aimerai toi mon amant
Aujourd’hui, demain sans trahison.

Jusqu’à la fin de mes baisers
Jusqu’à la fin de tes baisers
Je t’aime et t’aimerai, par delà l’éternité
Je t’aime et t’aimerai, sans aucun regret
Aujourd’hui, demain, sans aucun péché.

Jusqu’à la fin de ton cœur
Jusqu’à la fin de mon cœur
Je t’aime et t’aimerai au-delà du bonheur
Je t’aime et t’aimerai au fuseau des heures
Aujourd’hui, demain, sur un lit de fleurs.

Jusqu’à la fin de tes jours
Jusqu’à la fin de mes jours
Je t’aime et t’aimerai, par delà l’amour
Je t’aime et t’aimerai, cœur Pompadour
Aujourd’hui, demain sans un détour

Jusqu’à la fin de ma vie
Jusqu’à la fin de ta vie
Je t’aime et t’aimerai, aux confins de l’infini
Je t’aime et t’aimerai, sans aucun oubli
Aujourd’hui, demain, aux portes du paradis.

Aujourd’hui, demain, dans l’astre des temps
Je t’aime et t’aimerai, par tous les printemps
Je t’aime et t’aimerai, au soleil du firmament
Jusqu’à la fin de ton temps
Jusqu’à la fin de mon temps.

Soirée théâtre

Soirée théâtre dans Divers soiree-theatre

L’Association « Les Amis de Palmarin » vous invite à une soirée théâtre le vendredi 19 avril à 20h30.

La compagnie « Les Uns les Unes » (qui a déjà une solide réputation dans la région) présente un spectacle humoristique, une comédie « vive bouchon », pour petits et grands (entrée libre).

Restauration possible sur place à partir de 19h30.

Espace multiculturel à Veymerange (après le kinépolis)

Avec Siméon*

Ta main ne pèse rien, mon bras sert de boussole.

Marchons dans la lumière, et qu’au bord de ta nuit

La canne à demi libre à son gré batifole,

Improvisant au sol un rythme qui nous suit.

 

 

Nous cherchons une adresse. Un monde surréel :

Un jeu de construction tout gris, sur terrains vagues,

Le trottoir esquinté, fendillé  par le gel,

Des numéros sans suite nous jouant des blagues.

 

 

Le soleil est bien froid cet hiver, et si rare,

Autant que les passants. Mais voilà que ta voix,

Réchauffant l’atmosphère, en appelle au dieu lare

De ces lieux désertés, bien loin derrière moi.

 

 

Gaîment tu l’interpelles. Je n’avais pas vu

Ce veilleur trop discret. Ton oreille en alerte,

Captant le moindre froissement d’air imprévu,

L’a débusqué. Lui nous rejoint, la paume offerte.

 

 

Oui, tout est chamboulé, dit-il, tout le quartier.

Je vais vous y conduire, au Secours Catholique.

La plaque est illisible à cause du chantier.

Prenez la passerelle, puis la rue oblique.

 

 

Là, des nécessiteux muets. Le préposé

Au vestiaire les filtre, contrôle des fiches,

Veille à l’ordre de passage, d’un air posé,

Pendant que des gamins lacèrent des affiches.

 

 

La porte s’ouvre enfin pour toi, l’aveugle noir.

Tes mains d’explorateur s’activent dans les cintres.

Pour la taille tu juges ! Nul besoin d’y voir !

Ce chandail te sied-il ?Tu veux me faire peintre,

 

 

Tu veux que sans couleurs je te fasse une toile.

Des mots de géomètre épousent les dessins ;

L’allure, ma main guidant ta main la dévoile ;

Tu choisis l’élégance, avec des airs mutins.

 

 

Pour affronter l’hiver, tu veux de la chaleur,

Celle des vêtements, celle aussi, plus diffuse,

Impalpable et si forte, émise par le cœur.

Tu le sais, que ton corps, le mal le ronge, l’use.

 

 

Le printemps reste froid, gris, se terre, honteux.

Ta dépouille en sa boîte a volé vers l’Afrique

En laissant à Strasbourg, comme une trace en creux,

Ton surnom de là-bas : ‘Toujours content’ ! L’unique !

 

 

 

* Siméon, aveugle qui enseignait les sciences de l’éducation au Cameroun, était venu en France pour se soigner.

Il est décédé à Strasbourg  le 2 mars 2013.

Les Poésiades de Moulins

Concours ouvert du 1er mars 2013 au 1er août 2013

Proclamation du Palmarès le 12 octobre 2013

 

Sections :      CLASSIQUE                        LIBRE           HUMOUR (œuvre à caractère humoristique)

                        NEOCLASSIQUE   CONTE         CONTE POUR ENFANTS

                        NOUVELLES          ROMAN         PROSE POETIQUE

                        RECUEIL                 HISTOIRE    PIECE DE THEÂTRE

                        ENFANTS(6-14)        ESPOIRS (14-18)      AVENIR (18-25)

Prix SPECIAL (œuvre sur le Bourbonnais ou l’Auvergne)

Prix FRANCOPHONE

 

Le SUJET est LIBRE

Pour obtenir le règlement complet, cliquer sur ce document :
fichier pdf Règlement du 14ème Concours National et International de Poésie

David

Du peintre tu portes le nom,
Mais il m’évoque le son
Des vagues par le suave
De son beau v qui bave.

Et je vois le mot « brave »
Briller à l’horizon
Comme les tendres rayons
D’un gracieux jet de lave.

Et moi sans ma raison,
Et moi dans mes questions,
Prise au fond de ma cave,
La nuit me rend plus grave.

Ta lumière qui me gave
Donne un goût de poison
À mes anciennes actions
Dont plus rien ne me lave.

Et malgré l’intention
Je perds ma direction
Car le passé n’entrave
Pas le mal qui le pave.

Les élus eux le savent,
N’est pas de rémission
Sans une révolution
Pour qui fut un atave.

Fragments d’une poésie urgente

Fragments d'une poésie urgente dans * MOUQUET Juliette mouquet-couverture-fragments
L’auteur nous fait part de la parution de son 3e recueil.
Pour en savoir plus, cliquer sur ce lien qui vous conduira vers son site : www.juliettemouquet.com

Voici un printemps

Voici un printemps
Avec vous dedans
Voici tant et tant d’amour venant
Voici l’hirondelle
Volant sur l’air
Voici l’air du temps
Il chante vert sur les feuillées nouvelles
Il chante les fleurs uniques ou en ribambelles
Il chante tout le temps
Voici un printemps
Avec vous dedans
Vous retournerez au bois
Au bois du muguet de l’an
Vous en ferez un bouquet
Cueilli frais par les enfants
Voici un printemps
Avec vous dedans
Regain et tenue plus légère
Sa sève monte à l’engouement
Et entend sa messagère
Voici un printemps
Avec vous dedans
Voici tant et tant d’amour venant
Voici l’hirondelle
L’hirondelle fait le printemps

Les étincelles

Les étincelles dans * CARL Jean-Joseph carl-les-etincelles
L’auteur nous fait part de la parution de son recueil de haïkus (4e et dernier) qu’il a édité à Thebookedition.com.
Cliquer sur le lien ci-dessous vous permettra d’accéder directement à la page du site qui présente le livre et de le commander ou le télécharger :
http://www.thebookedition.com/les-etincelles-jean-joseph-carl-p-93369-html

Image par image

Image par image dans * CARL Jean-Joseph carl-image-par-image
L’auteur nous fait part de la parution de son recueil de haïkus (le 3e d’une série de 4) qu’il a édité à Thebookedition.com.
Cliquer sur le lien ci-dessous vous permettra d’accéder directement à la page du site qui présente le livre et de le commander ou le télécharger :
http://www.thebookedition.com/image-par-image-jean-joseph-carl-p-88967-html

Conséquence de l’aveuglement…

Conséquence de l’aveuglement d’hommes perdus
En quête d’appartenance,
Le fanatisme avait frappé une fois de plus.
Mais qu’avait-il résolu
Au travers tant de souffrance ?

(Michaël Reigner – Juin 1997)

Galaxie mirabelle

L’amène citadin, fidèle astéroïde,
Fête une jeune étoile au charme oriental,
Suivant son char fleuri, mobile piédestal,
Vers l’antre où se déguste un prodige fluide.

Emu par un alcool subtilement fruité,
J’admire cette ville à l’humeur débonnaire ;
Ce flux, pour mieux ouvrir l’huis sur l’imaginaire,
Active mon regard d’une étrange acuité :

L’antique agglomérat, nébuleuse messine,
Exalte ses atours en un songe soyeux ;
Tel un monde paisible éblouissant mes yeux,
Près de l’urbaine frange un royaume fascine :

Doux essaims flavescents, d’innombrables soleils,
Fruits que l’Ame lorraine avec tant d’amour glane,
Se mirent dès le soir dans l’onde mosellane
Sous un tulle abyssal ourlé de cils vermeils !

Le petit poney blanc

Il galope, le petit poney blanc
Il galope dans le frais printemps.
Sous un azur encore changeant
Il galope dans le soleil levant.

Comme la bise, à l’aube du matin
Il longe la brume des grands bois.
Et sa crinière, argentée de satins
Flotte scintillante comme une soie.

Dans le soleil rougissant à l’horizon
Il va galopant, aux rosées des clairières.
A travers le brasier, du matin naissant
Ses sabots l’emportent vers la lumière.

Dans les prairies, qui se lèvent au soleil
Il galope dans les herbes frémissantes.
Au bord du jour, aux lueurs arc en ciel
Il gambade dans les collines odorantes.

Le ciel coloré, frôle sa robe blanche
Près du torrent, un moment il s’arrête
Buvant l’écume bleue, sous les branches
D’une flaque qui dans les eaux se jette.

Sa queue panachée, de belles dentelles
Que la bruine de matin, a brodé d’argent.
Vole légère, dans la saison claire si belle
Aux prémices du printemps renaissant.

Vers son logis, ses sabots l’emmènent
A l’orée du bois, il retrouve le sentier
Qui l’emporte au pied des vieux chênes.
Vers l’enclos, au bout d’un vent de liberté.

Il galope, le fougueux poney blanc
Il galope sa crinière flottant au vent.
A l’aube du jour, au bord de la saison
Il galope léger dans le soleil levant.

Le thème du mois d’avril : nos amis à quatre pattes

A la veille du 1er avril, j’ai le plaisir d’introduire le nouveau thème proposé par Elisabeth Weber : nos amis à quatre pattes.

La chambre du musicien

La chambre du musicien dans * JOFA Nathalie jofa-chambre-du-musicien

Rappel : café littéraire Gérard Dalstein

Notre prochaine soirée littéraire arrive à grand pas. Il s’agit donc, si cela n’est encore fait, de réserver : le jeudi 4 avril prochain, qui nous honorera de la présence de Gérard DALSTEIN pour feuilleter avec lui les pages de son très bel ouvrage : « Les feux d’Eden ». Belle soirée en perspective et je ne peux que vous encourager à programmer cette date. A cette fin, je vous réadresse l’invitation concernant la manifestation à venir.

Je ne veux finir ce message sans vous présenter le menu du repas qui fera suite à ce bel enrichissement :
- Rôti de porc et gratin dauphinois – fromage – sorbet mirabelle
Le tout accompagné d’un verre de vin rouge ou blanc à votre convenance.

Mise en appétit du corps et de l’esprit, je serai très heureuse de vous retrouver nombreux bientôt.
Amitiés.
Nicole METIVIER.

P. S. Ne tardez pas à me retourner vos bulletins d’inscription ci-dessous pour la bonne organisation de la soirée. Un grand merci.
fichier pdf Invitation Gérard DALSTEIN 2

Espérez !

L’eau ne gazouille plus aux sources des alpages,
Les torrents sont gelés, les vents virent au Nord,
Un blanc manteau revêt vallons et pâturages,
L’hiver s’est installé, mais, la marmotte dort.

Le sapin de Noël, habillé de lumière,
Invite à l’espérance et, timide angelot,
A son pied, le bambin esquisse une prière
En venant déposer son tout petit sabot.

Espérez ! Car, demain, viendra l’aube nouvelle.
Conquérant, le soleil dissipera la nuit,
Peu à peu, attendant la première hirondelle.
Il faut vivre l’espoir lorsque l’ombre s’enfuit.

A la Saint Valentin, l’hiver enfin décline.
Ecoutez, des oiseaux, l’enthousiaste refrain.
Regardez ! Le drageon annonce l’aubépine,
La vie est de retour, le printemps, c’est demain !

(Extrait du recueil « Hymne à la vie » qui a reçu l’Alérion d’Or 2012 décerné par la SPAF Lorraine)

La poésie thérapie

La poésie thérapie dans Coupures de presse poesie

poesie-001 dans Divers

Quelques clics, un déclic

Déçue dans le passé, sur l’amour, j’avais tiré un trait,
Dans la désillusion, sur le net, je me suis connectée.
A travers l’écran, tu m’as doucement éclairée,
Et mon coeur blessé, tu as fini par soigner.
Dans tes bras, je me sentais bien enlacée.
Dans un cocon d’amour, nous nous sommes installés,
Des moments de complicité, nous avons toujours partagés,
Et dans le deuil, tu étais présent pour m’épauler.
Tu es mon soleil, celui qui illumine mes journées,
Aujourd’hui, je veux te dire qu’à jamais,je t’aimerai.

Le livre dans tous ses états

Le livre dans tous ses états dans * CHIRON Jean-Jacques chiron-2013-j.l.-longuyon-honor.jjc-001

Le bébé de Shakira… en poésie

Le bébé de Shakira... en poésie dans L'actu en poésie actu
Marie-France Genèvre nous propose cette actu :

« Il s’appelle Milan, il a tout juste un mois »

Celles et ceux qui le souhaitent peuvent m’envoyer leurs commentaires en quatre vers maximum à mon adresse isabelle.chalumeau@orange.fr jusque vendredi soir.
Je mettrai tous les vers reçus accompagnés du nom de chaque auteur dans un fichier que je publierai sur le blog samedi.
A défaut, chacun peut aussi commenter directement, comme d’habitude, en cliquant sur « commentaires ».

Transparence d’un rêve

Transparence du temps et de la raison
Histoire d’un rêve, au bout de la nuit
Au miroir d’un songe, aux quatre vents
Une pensée nue, balance sans un bruit.

Irréelle vision d’un monde transformé
Où, vont et viennent des hommes créatures
Étranges silhouettes, au regard déformé.
Qui avancent et reculent, aux portes de l’azur.

Reflets de fins bouquets éparpillés
Sur un tapis, de fleurs aux mille couleurs
Flotte, le voile d’une enfant de pureté
Qui entre ses mains, tient sa fragile candeur.

Illusion d’infinis, songe étrange de l’humain
A ces limites, de l’inconscience liberté
Des mots, des phrases naissent d’incertain
Des mots, des phrases meurent sans lendemain.

Amour, jamais connu, jamais vécu
Une fille de rêve, et de virginité
Dresse son corps et son innocence nue
Un voile blanc flotte sur son sein caché.

Clairières d’aurore, encore en brume
Où quelques ombres, au loin se faufilent
Entre une lueur et une étrange brume
Des formes sans regard se profilent.

Quelle couleur, quelle splendeur
Ce paysage, aux frontières de l’irréel
Fruit d’une nuit, au sommet de sa candeur
Un songe, passe et repasse à tire d’aile.

Transparence du temps et de raison
Souvenir d’un songe au bout de la nuit
Au miroir d’un rêve aux quatre vents
Une pensée étrange, balance sans un bruit.

Talisman

Dans le froissement sec et bleu du tissu neuf
Et les chaudes senteurs de peau ensoleillée,
Sur le seuil de l’été, la fougue réveillée
Nous dispense un bonheur dense et plein comme un œuf.

Serré dans nos mains fermées, c’est le talisman
Emporté vif dans la diaspora de l’été,
Quand un large éventail de chemins éclatés
Sous les feux de juillet disperse les amants.

Cette année, dans sa fuite de bref météore,
Sème des traînées d’images, de bouts rimés,
Sur la page où s’efface le geste d’aimer.

La chair assoupie, où son éclair vibre encore,
Prémédite en rêve une infinité d’aurores.

Dans la rue… en poésie

Dans la rue... en poésie dans L'actu en poésie actu
Elisabeth Weber nous propose cette actu :

« Mon abri sans un toit.
Ma maison dans le froid
Ce n’est pas mon choix! »

Celles et ceux qui le souhaitent peuvent m’envoyer leurs commentaires en quatre vers maximum à mon adresse isabelle.chalumeau@orange.fr jusque vendredi soir.
Je mettrai tous les vers reçus accompagnés du nom de chaque auteur dans un fichier que je publierai sur le blog samedi.
A défaut, chacun peut aussi commenter directement, comme d’habitude, en cliquant sur « commentaires ».

Plus une trace

Où sont passées les règles
S’écoulant librement,
La machinerie femelle,
Ancestrale du primate ?

Envolées comme l’aigle.
Le voilà, l’absorbant
Du liquide qui ruisselle
Tout honteux sur les pattes.

Des linges chaotiques
Bourrés dessous la robe
Où le rouge éclatait
En des taches grossières,

Aux serviettes hygiéniques,
Recevant les opprobres
Du mâle qui ne se fait
Au dégoûtant mystère,

À nos tampons internes
Qui gonflent, tout spongieux,
Obstruant l’orifice
Et bravant le débit,

Le voilà -plus un cerne,
Plus une trace dans le creux-
Ravalé le supplice
De la viande pourrie.

Les poubelles sont vides.
La cuvette ingurgite.
Disparaît dans le blanc
L’odeur de la charogne.

Les tuyaux drainent le fluide
Des poches qui s’effritent
Vers la terre et les dents
Des bactéries ivrognes.

Les voici les soldats
Aux rictus de l’horreur,
Criant « Qu’un sang impur
Abreuve nos sillons ! ».

Écrasée sous leurs pas
Est la lie qui fait peur
Comme l’insigne de l’ordure
Dont elle est le bastion.

Pour l’avoir tant maudit
Depuis le commencement,
Ce ventre qui vous donne
La vie sans lassitude,

Souffrez à l’infini
En regrets et tourments,
Qu’un jour il abandonne
Cette mission trop rude !

Haïku

S’allume la lune
S’illuminent les étoiles
La nuit m’hallucine

Benoît XVI… en poésie

Benoît XVI... en poésie dans L'actu en poésie actu
Marie-France Genèvre nous propose cette actu :

« Joseph démissionne, du jamais vu ou presque
Avec un tel prénom, il mérite une fresque. »

Celles et ceux qui le souhaitent peuvent m’envoyer leurs commentaires en quatre vers maximum à mon adresse isabelle.chalumeau@orange.fr jusque vendredi soir.
Je mettrai tous les vers reçus accompagnés du nom de chaque auteur dans un fichier que je publierai sur le blog samedi.
A défaut, chacun peut aussi commenter directement, comme d’habitude, en cliquant sur « commentaires ».

L’ascétisme

Nous flânions prés d’un monastère
D’un calme à coucher une prière
Les moines au loin passaient en groupe,
Ils revenaient de leur jardin
Des légumes au bras pour une soupe ;
La sueur éveillait leur faim.

C’est alors que plein d’arrogance
Il me dit : ‘’ce n’est pas une vie !
Les méditations, l’abstinence
Et les préceptes, quelle conn’rie !’’

La connerie ce sont les idées préconçues
Lui dis-je juste après lui avoir répondu…

‘’Tu n’as pour science que ton corps,
Que connais-tu du spirituel ?
Ils ont la vertu, et toi le fiel.
Es-tu sûr qu’ce soit eux qui aient tort ?’’

Par la suite,
M’efforçant de pénétrer ce mystère
En me mettant dans leur peau, je pus saisir
Ceci -La joie de vivre est une lumière.
A pupilles dilatées une chandelle
Eblouit plus qu’un rayon de soleil
Dans un œil contracté par le(s) Désir(s)

(Extrait de « Mes fondements » de Michaël Reigner))

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