L’Association littéraire et culturelle de Longuyon organise 2 journées du livre les 07 et 08 mars prochains.
Pour y participer, vous pouvez contacter les personnes suivantes :
Monsieur Gérard MOREAU
Président de l’ALC
12 rue de Colmey
54260 LONGUYON
TEL : 03 82 39 49 92
MAIL : gerard.moreau48@free.fr
ou
Madama Annie PAULIN
MAIL : annie.paulin@neuf.fer
Quand mes yeux trouveront le souvenir des choses
Pour unique aperçu du monde environnant,
Pourras-tu me donner, d’un pinceau dominant,
Les couleurs de la terre et ses métamorphoses ?
Lorsque mon cœur tari par les chagrins divers
Et mon corps fatigué par le poids des années
Ne charmeront, hélas ! que des âmes damnées,
Voudras-tu partager mes ultimes hivers ?
Du jour où le désir privé de sa jeunesse
Ne viendra plus gommer d’un coup nos désaccords,
L’usure par le temps malgré tous nos efforts
Cessera-t-elle enfin pour que l’amour renaisse ?
Maudite lassitude ! au nom de quels tourments
Ou de quels idéaux dois-tu troubler nos vies ?
Et ces folles ardeurs que nous avons suivies
N’étaient-elles qu’un leurre exempt de sentiments ?
Si la mort aujourd’hui, pour un dernier voyage,
Me prenait dans ses bras, deviendrais-je regret ?
Et conserverais-tu, comme un tendre secret,
Le parfum du plaisir semé dans mon sillage ?
(Extrait du recueil Rouge et Noir Eden)
Lorsque la mort, hélas ! nous aura séparées,
Si je pars la première au pays des gisants,
Ne laisse pas mon corps aux mains des bienfaisants,
Ces marchands de chagrins en chères simagrées.
Refuse le cercueil aux charnières dorées,
Les gerbes et les croix, les tombeaux imposants ;
Ma dernière demeure au large des brisants
Sera belle et profonde au secret des marées.
Marche un peu sur la grève, entends les goélands,
Ecoute les échos de nos anciens élans,
Observe bien la brise et libère mon âme ;
Mes cendres quitteront la plage du Pouldu,
Où mon cœur aujourd’hui proche du tien se pâme,
Avec le souvenir de ton amour perdu.
(Extrait du recueil Rouge et Noir Eden)
Sur l’océan d’Amour, tel un navire lège,
D’en goûter simplement l’ineffable langueur,
Nous rêvons de subir le divin sortilège :
Sentir nos corps frémir au séisme du coeur.
Ce pouvoir sans égal offre un seul privilège :
Sur l’océan d’Amour, tel un navire lège
Guidé vers le rivage élu de prime abord,
Parvenir satisfaits aux délices du port.
Nul ne sait – ô combien – comment l’âme s’allège
Quand le bonheur exalte un meilleur lendemain ;
Sur l’océan d’Amour, tel un navire lège,
Le désir se dévoile en un miroir humain.
Les gestes attendris forment un florilège
Que les couples heureux dressent comme drapeau ;
Viens, ma Douce ! Voguons vers l’éden le plus beau,
Sur l’océan d’Amour, tel un navire lège !
En moins de deux mois, nous avons atteint les cent articles publiés dans notre blog.
Merci à tous ceux et celles (la parité est parfaite !!!) qui ont contribué à enrichir cet espace poétique de qualité et n’hésitez pas à m’envoyer vos oeuvres, poèmes et photos, que je m’empresserai de publier le plus rapidement possible.
L’ Amour existe ,
Aux confins de mes rêves
A l’horizon léger
Et lumineux,
De ma nostalgie
Là où l’infini m’effleure
Où je puis, de mon âme
Un instant l’atteindre
Et m’y confondre
En une plénitude éphémère.
Vous l’avez sans doute remarqué, nous sommes de plus en plus nombreux à participer à ce blog et c’est tant mieux.
Pour ceux à qui l’utilisation d’un blog n’est pas familière, je signale que dans certaines catégories, il y a dorénavant plusieurs pages. Il faut donc paginer en cliquant sur « Articles précédents » en bas de la page ou sur 2, 3, etc. pour les commentaires.
Si les mots étaient des chemins,
Il faudrait sûrement les suivre.
Les mots sont des parfums,
Et il suffira pour vivre,
Souvent qu’on les respire.
Mille fleurs de mon jardin,
Où les plus belles corolles,
Touchent doucement le cœur,
Sous leurs airs si frivoles.
Sublimes farandoles,
Orneront de leurs couleurs,
Nouvelles à ces chercheurs,
Tellement de symboles.
Des mots tels des bijoux,
Eclos de mille écrins,
Sont des sentiers divins.
Vont et viennent les mots,
Inaccessibles voyageurs,
Etonnés de tant d’ardeur,
Soleils éternels de la vie.
Au pays des demoiselles
Voici venue saison si belle.
La fête du fruit d’or lui rappelle
L’âge tant aimé de la dentelle,
Où gentes dames en mousseline,
Revêtaient alors la vie messine.
Où t’en vas-tu, belle Mélusine ?
Elue reine de la mirabelle,
Entourée de tes belles ondines,
La foule salue la ribambelle.
Elle se mira, la belle
Dans l’eau de la Moselle.
Oh ! Jolie petite mirabelle,
Son reflet d’or dans l’eau rebelle,
Enchanta Merlin tant et si bien
Qu’il en fut saisi pour témoin.
Témoin d’un jour, c’était si bien,
D’apercevoir enfin Isabelle,
Délicieux souvenir que ce lien
Mystérieux qui l’ensorcelle.
Mais ce mirage de la belle,
C’était juste une passerelle
Et voilà Merlin qui chancelle…
Un goût de tarte aux mirabelles,
A suffi pour que se dessine,
Tout un passé de vie citadine.
Née le 8 octobre 1963, elle prend goût à la poésie à l’âge de dix-huit ans et commence à écrire ses premiers poèmes. Choriste, passionnée par les mots, elle aime leur musique à lire, écrire ou chanter.
Elle a publié un recueil de poèmes, Embellie (1999), et réalisé Souffle de Plume (2006), en attente d’être édité.
Elle a obtenu le Prix Fruit Soleil de la ville de Metz en 2003 et le Prix François Devaux, du Cercle Littéraire de Graffigny en 2004.
Professeur des écoles, elle est mère de trois enfants.
Il y a toujours un peu de sève
Sous la terre gercée et durcie
Pour la fleurette qui espère
Malgré l’âpre vent d’hiver.
Il y a toujours un peu de ciel bleu
Pour rendre notre coeur joyeux
Et chasser les nuages lourds et gris
D’où ruissellent la pluie et l’ennemi.
Il y a toujours au bout de la nuit ténébreuse
Une aube claire et radieuse
Pour effacer les tristes songes
Les phantasmes nés de mensonges.
Il y a toujours au bout de la souffrance
Une lueur petite flamme d’espérance
Blottie au fond de notre coeur
Pour nous faire entrevoir le bonheur.
Caressant soleil,
Lumière douce,
Allongée dort une femme
A ses côtés, un enfant
Né de l’amour.
Main dans la sienne
Sourire aux lèvres
Elle ouvre les yeux,
Le regarde, et l’étreint très fort.
Cocon de tendresse,
Rose est sa peau,
Senteurs de lait maternel,
Son regard couleur de jade,
Pure est son âme.
Sur son petit front
Elle dépose délicatement
Un baiser qui la comble de bonheur.
Ceux qui, comme Armand, s’endorment et se réveillent devant la page d’accueil de notre blog, ont dû remarquer que le compteur des visites a fait un bond en avant d’environ trois cents visites dans la nuit !
Je vous rassure : je ne TRAFIQUE PAS les compteurs !!!
L’explication est simple : le site hébergeur procède de temps en temps à une mise à jour et tous les clics éclair qui n’avaient pas été comptabilisés le sont lors de la mise à jour.
C’est sûr qu’on peut se réjouir d’avoir autant de visites, mais ceux qui ont une certaine pratique des sites et blogs savent qu’une visite peut durer une heure mais aussi… une seconde !!!
Mais bon, ne boudons pas notre plaisir de voir notre blog si bien se développer !
Le nombre des commentaires a dépassé de peu celui des articles publiés, preuve que notre blog est non seulement très actif, mais qu’il passionne les visiteurs.
C’était…comme un hasard qui mènerait la route
Comme un reste d’ennui volant sur l’horizon
Où l’espoir vacillant qu’emprisonne le doute
Vainement briserait le joug de la raison.
Soudain, cette éclaircie, le regard incrédule
Quand le chaos bascule un monde en l’occultant
Et magistral le sort inscrit une virgule
Paraphant le destin sur la phrase du temps.
Le rêve passe-t-il ? sommes nous de passage ?
Comme un amour laissé quelque part en amont
Souvenance effrangée à l’écueil d’un nuage
Dans les flots de tes cieux,Monestier de Clermont.
Au couloir dérobé de la cour de Grand’mère,
Abandonné depuis le terme des saisons,
Mesurant, des hivers, la froide déraison,
C’est un chapeau de paille au clou de la patère…
C’est un chapeau de paille, hérité de la guerre,
Qui couvrit ses ardeurs, puis masqua ses frissons…
La fibre se délace, ainsi que nous laissons
La tresse de nos jours plus lâche que naguère…
C’est un chapeau de paille à l’espoir des beaux jours,
Un chapeau qu’elle incline à l’écho d’un bonjour
Quand, vers le « Bas-des-Rues », Claudine la convie…
Un chapeau qui comprend ce que ses yeux ont vu
Ce que ses mains ont fait, ce que son cœur a su…
C’est un chapeau de paille et c’est… toute une vie.
Extrait de La Braise et la Cendre, 1993.
Je suis de ce pays d’automne,
Geste de Meuse et de vallons,
Où la nue enfle à l’aquilon,
Où le rocher, tapi, détonne.
Je suis du Juré giboyeux,
De la forêt propice aux sources,
Quand le grand cerf hâle, en sa course,
Les centuries de mes aïeux.
J’ai quelques gouttes d’Arphays
Riches du sang du Roi Perdu,.
Je suis, par les temps éperdus,
Un soliveau de mon pays.
Wallon, par Namur et Bohagne,
Frère d’Orval quant à Chiny,
Un peu messin par Port-Sailly
Puis Apremont qui l’accompagne.
Aux lignages du vieux Verdun,
Dont quelque évêque eut male envie,
Prend souche mon arbre de vie…
Je tiens de Godefroid de Dun,
Dont Bouillon paraît l’apanage,
La Meuse au cœur, ou folle ou sage,
La Meuse, enfin… qui est ma mie.
Extrait de La Braise et la Cendre, 1993.
Jean-Claude GEORGE est né le 10 janvier 1947 à Verdun. Cadre de direction honoraire de la SNCF, il a une formation en psychologie sociale, en sociologie et en ingénierie de la formation.
Capricorne ascendant Cancer, il a été président de la Société des Poètes & Artistes de France de 1993 à 2008. Il assume par ailleurs la direction d’Art & Poésie, le bulletin national de la SPAF, revue internationale de culture francophone et Orphée de la revue poétique en 1994.
Poète et écrivain éclectique, féru de généalogie, d’histoire locale et régionale, Jean-Claude a publié une quinzaine d’ouvrages qui témoignent de ses nombreux talents : poésie, conte, histoire locale, bande dessinée, roman policier interactif, roman, lexique pratique du parler meusien, patrimoine local de Pagny-sur-Meuse. Ces 2 ouvrages ont été réalisés en collaboration avec Claudine REMETTER-GEORGE. Plusieurs de ses poèmes ont été traduits en roumain et en espagnol.
Grand Prix des Poètes Lorrains en 1971, Jean-Claude a été honoré de plusieurs distinctions tout au long de sa « carrière ». En 2008, devenu Président d’Honneur de la SPAF, il a reçu de la Société des Poètes Français son Grand Prix Victor Hugo, sans candidature, pour l’ensemble de son œuvre et de son action (voir fac-similé de l’ article publié dans l’Agora, la revue de la SPF).
Est-ce pour se venger de sa petite taille
Que cet instable mois, dans un brusque sursaut,
Se jette à corps perdu dans l’ultime bataille,
Pour offrir à l’hiver le bonheur d’un assaut ?
Mais bravant la froidure ou les flocons de neige,
Les enfants déguisés fêteront carnaval ;
Sur la place déjà les chevaux d’un manège
Attendent les acteurs du joyeux festival.
Au milieu de sa vie une journée entière
Est vouée à l’amour grâce au cher Valentin ;
Le cœur d’une fleuriste ou d’une bijoutière
Bat au rythme effréné des pièces du butin.
La douleur de partir est parfois prolongée ;
Un jour supplémentaire est un cadeau cruel
Pour qui voit sa tristesse à peine soulagée
Par le retour certain de l’an perpétuel.
(Ecrit le 01.01.1998)
En tourbillons épais, tombent les flocons blancs
Qui font naître les jeux et rire les enfants,
Le visage et les mains refroidis par la neige,
Le corps emmitouflé dans une cape beige.
Ils boivent goulûment l’élixir de jeunesse
Qui magnifie la vie et leur donne l’ivresse
D’un permanent « Toujours », – gage d’Eternité -,
D’un sentiment d’amour et de félicité.
A l’hiver, cependant, succède le printemps
Qui secoue, d’un pas lent, la pendule du temps.
Le sol désengourdi s’ébroue et se réveille
Quand son ventre fécond engendre une merveille.
La nature, d’instinct, dans sa beauté s’impose
Quand paraît le moment de la métamorphose
Des tendres jouvenceaux, gauches et tout gênés
Par le soudain émoi de désirs effrénés.
L’adolescence, en fleur, exprime alors sa grâce
Tout pendant que l’été se prépare une place.
La sève, en bouillonnant, alimente les fruits
Et nourrit la vigueur des jeunes gens séduits.
Les branches des fruitiers, dans leur verte couleur,
Se gorgent de la vie, mûries par la chaleur
D’un soleil bienveillant aux rayons éclatants.
Les enfants de l’hiver sont devenus parents.
Ils oeuvrent au labeur et sèment l’avenir
Pour les générations qui seront à venir
Afin de leur offrir, comme juste héritage,
La nature jolie et le bien en partage.
Mais l’horizon, déjà, se voile de l’automne.
Si rapide est le temps que chacun s’en étonne.
Sur la pointe des pieds, les anciens se retirent
Quand leurs souffles derniers, dans le silence, expirent.
Puis, les feuilles flétries jaunissent et rougeoient,
Les arbres dévastés se décharnent et ploient
Sous le joug épousé du rythme de la vie.
Epuisés, les aïeux n’éprouvent plus d’envie.
Assis dans leur fauteuil, ils se sentent harassés
Sous le fardeau des ans, fugacement passés,
Mais “prêts” quand vient l’instant – celui des abandons -
De se fondre à la terre et s’unir aux saisons.
Quand, un soir, je marchais dans la sableuse dune,
Le vent me rapporta la plainte de la lune
Implorant un secours pour vaincre l’infortune
Afin qu’en l’univers, chacun ait sa chacune.
Je voudrais, disait-elle, être aimée du soleil
Car sa beauté dorée m’inonde sans pareil,
Me réchauffer, un peu, à son rayon vermeil,
Mais, sitôt qu’il parait, je tombe de sommeil.
Quand le drap nuageux découvre sur la grève
Ce globe irradiant qui fait monter la sève,
Je ne vois son éclat qu’une minute brève
Car l’œil froid de la nuit se ferme sur mon rêve.
Dans l’obscur de mon lieu, s’aventurer il n’ose ;
Sur mon lit étoilé, son regard il ne pose.
J’aimerais bien qu’à deux, en un jeu virtuose,
Nous repensions le Ciel en sidérale osmose.
C’est pourquoi, si parfois vous relevez la tête,
Peut-être verrez-vous une pâle planète,
Toute blanchie de nuit, formuler la requête
D’un rendez-vous galant avec ce bel athlète.
Dans l’infini du temps, il n’est point de conseil
A prodiguer à ceux qui cherchent un pareil.
Et la lune, attristée, sombre dans le sommeil
Quant un matin nouveau accueille le soleil.
Le petit voit du grand le trou de sa narine,
Le grand voit du petit un crâne sans la mine ;
Le modèle réduit relève sa bobine
Quand l’immense géant arrondit son échine.
Des montagnes dressées en puissantes murailles,
Les vallons et les prés adoucissent les failles
Et leur union subtile harmonise les tailles
Quand l’horizon les fond en belles épousailles.
Que tu sois tout devant et que je sois derrière,
Toi, premier des premiers, moi, petite dernière,
A mon humble niveau de modeste ouvrière,
Sur l’édifice humain, je poserai ma pierre.
Du fait d’être petit ou celui d’être grand,
Par pointes de l’humour, nous plaisantons gaiement
Mais si, en me toisant, le mètre est référent,
Jamais, je ne jouerai dans une cour des Grands.
A deux pas de ma rue, dès l’aube matinale,
J’ai glissé mon courrier dans la boîte postale
Qui, bien enveloppé mais par une autre main,
Te sera distribué, probablement, demain.
Sous ma plume inspirée, les phrases enlacées,
Du recto et verso de deux feuilles glacées,
Ont gommé toute peine et donné libre cours
A la prose et aux vers qui content les toujours.
L’écrit, impressionné à l’encre de tes yeux,
Exprime le bonheur en un style joyeux.
Quand tu l’extirperas de son cocon douillet,
Tu verras qu’il contient un message discret.
Venue d’un autre temps, – le siècle de l’avant -,
Je ne me perçois pas encore tout à fait vieille
Car mon cœur bat toujours au rythme de l’enfant
Qui me semble, ma foi, être née de la veille.
En créant pour ma mère un petit compliment,
La chance m’est venue de tutoyer le rêve,
Flirter avec les mots gorgés de jeune sève
Et taquiner les vers … depuis que j’ai dix ans …
J’ai aimé mon travail, celui de secrétaire,
Que le temps m’a ravi, je suis sexagénaire,
Mais la joie m’est venue à la S. P. A. F. Lorraine
Où le poète est roi, la poétesse reine.
Sur des thèmes divers, libre est ma prosodie,
Mais les rimes amies sont si douce caresse
Que viennent les idées, en toute fantaisie,
Pour illustrer la vie, l’amour ou la détresse.
Je ne sais si l’écrit rime un peu, rime à rien,
- Peut-être même est-il tiré par les cheveux - !?
Mais je m’en vais, allant vers l’endroit qui plait bien
Où mes pieds ont compté des artistes nombreux.
La vie a ses miroirs,
ses secrets épars
et par ses secrets,
les chemins et semoirs.
La mort a ses mouroirs,
regrets et départs,
des parts de regret
au jour du dernier soir.
Les anges ne lèvent jamais les yeux au ciel,
ils posent un regard bienveillant sur les vivants
et sages voudraient nous voir assagis,
sages comme des images.
Ils ont la candeur attendrie pour attendrir,
rendre la vie plus amour.
Quand ils nous laissent c’est aux anges,
quand ils nous gardent c’est pour le plus sûr destin.
Les anges ne lèvent jamais les yeux au ciel,
ils ont trop à demander au bon Dieu,
droit dans les yeux.
La grâce d’une politesse sans paroles au visage qui
s’ouvre quand l’expression fleurit ou la joie enjouée
à brûler son feu de joie avec l’ambition de séduire
sa bouche élargie à l’explicite.
Meurthe-et-Mosellan, je suis né à Jarny en 1963.
Invalide, je m’adonne à ma passion. À ce jour, six recueils ont vu le jour depuis 1997, le dernier en date « Poèmenons-nous », me tient à coeur car il est le fruit de l’envie de parler à la poésie de chacun en jouant du goût pour les harmonies de sens et de musicalité des mots.
Je participe a des concours depuis 2008 et ai obtenu:
-un diplôme a Châlons-en-Champagne(Grand prix)
-un prix source poétique(prix de Graffigny)
-une mention honorable au Grand prix des poètes lorrains
- Rose d’or de Rencontres artistiques et littéraires 2010 pour l’ensemble de mon oeuvre.
- Médaille d’argent internationale à l’Académie européenne des arts2009
- 1er membre d’honneur du bleuet international