Archive pour la Catégorie 'Poèmes du mois'
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A la veille du 1er mai, j’ai le plaisir d’introduire le nouveau thème : l’amour.
(La contribution de Pascal au thème d’avril, envoyée le 6 mars dernier, avait dû se perdre dans les mailles de la toile…)
Le regard du bambin, ébahi de plus belle
Par celui de son père osant s’y refléter
Bien plus que nécessaire afin de l’exhorter
A grandir, en devient, dès ce temps-là, rebelle.
En effet, sans savoir qu’il jette à la poubelle
Ce que l’enfant voulait attraper et goûter,
Il génère un frustré prêt à se révolter
Lorsqu’il aura cloué son âme en ribambelle…
Le pauvre ayant troqué son émerveillement
Avec le paternel et froid raisonnement,
Connaîtra le divorce avant le mariage !
Nul ne doit oublier d’ouvrir donc grands ses yeux
Pour surtout éviter d’y tresser un grillage
Semblable à la Burqa fermant tout jusqu’aux Cieux !
Aujourd’hui a été publié le dernier poème sur le thème “L’émerveillement”. Seulement 3 adhérents ont participé à ce thème…
Dès demain et jusqu’au 30 avril, nous aurons des oeuvres hors thème.
Ceux qui le souhaitent peuvent d’ores et déjà m’envoyer leurs oeuvres pour le thème d’avril dédié à l’amour.
Filent, filent les hirondelles
Dans le ciel, couleur océan
C’est le printemps, il fait soleil
Qu’il est doux ce petit vin blanc !
Corolles vives et jupes s’ouvrent
Fleurs et filles en beauté
Dans la lumière l’on retrouve
De l’allégresse enfin la clé
Forsythias et prunus explosent
De couleurs, au fond des jardins
Dans l’herbe reverdie se pose
Un blanc papillon de satin
Je te regarde sculpter ton bois
A l’ombre d’un arbre chantant
Puis à la même cruche on boit
En riant, le petit vin blanc
Tiens, voici que quatre heures sonnent
L’on entend au loin des enfants
Près de nous, un bourdon bourdonne
Les mésanges pépient gaiement
C’est le printemps, il fait soleil
Il flotte des nuages blancs
C’est le printemps qui émerveille
Et nous prend amoureusement.
Ellipse de lumière à l’horizon faiblit
Mille feux tout de roses incendient le bleu nuit
Et l’éclair de la lune égratigne haut la voûte
Rutilants les éclats du couchant d’or m’envoûtent.
Validés par la buse immobile en son champ
Elle fixe aux anges le soleil qui descend
Ilot de lumière qui s’attarde et se pose
Les arbres ruisselants d’étoiles s’interposent.
Le géant hypnotique au loin fait doux visage
Et persiste le bleu profond tel un présage
Mes yeux sont attirés comme par un aimant
Et contemplent le beau de si riches moments.
Nature nul autre n’offre scène si belle
Touchée à chaque jour d’une perfection telle.
Je suis perdue dans mes soucis
Alors la Poésie
dont les cheveux sont dénoués sur les épaules
comme un grand châle
me dit
Viens Je t’emmène
Sa paume contre la mienne
nous traversons la Ville
Et quand nous avons dépassé
la boulangerie la mairie
les jardins clos
des dernières maisons
un rayon d’or bleu
s’allume
au bord
de mes yeux
Ce grain de terre
cette goutte de nuage
cette aile balbutiante
dans le feuillage
l’eau constellée
de cailloux
les bracelets
de la brise
Je m’étonne
de Rien-et-de-Tout
Je te l’avais bien dit
chantonne mon amie
Nous nous promenons tard
Soudain sonne
l’heure brune
du carillon
Il faut rentrer à la Ville
par temps de lune
La Poésie se hâte et disparaît
au bout de mon souffle
Mais son pied sautille encore
dans mon coeur
et je réchauffe dans ma main
l’étoile de sa paume
Quand j’ouvre la porte du couloir
je n’éprouve point le désir
d’être accueillie
par la lampe principale
car une ombre claire
enveloppe
mes épaules
comme un grand châle
A la veille du 1er avril, j’ai le plaisir d’introduire le nouveau thème : l’émerveillement.
Aujourd’hui a été publié le dernier poème sur le thème “L’intolérance”. Seulement 4 adhérents ont participé à ce thème…
Dès demain et jusqu’au 31 mars, nous aurons des oeuvres hors thème.
Ceux qui le souhaitent peuvent d’ores et déjà m’envoyer leurs oeuvres pour le thème d’avril dédié à l’émerveillement.
Il a des poupées plantées d’épingles
et jette des sortilèges.
S’il prend la mouche : il lui arrache les ailes.
Ses mots blasphèment, s’acharnent
et pis que pendre portent les autres au bas de l’estime.
Son rire sardonique met à mal qui l’entend
comme la musique d’un diable.
Le tour de la femme coupée en morceaux :
il le ferait pour de vrai, comme une boucherie.
Perfide, il se frotte les mains des plaintes et jérémiades
des proies prises dans ses filets, ses chausse-trappes.
S’il tend le bâton… c’est pour battre…
voilà sa façon de tuer le temps.
Entre le bien et le mal son cœur ne balance pas :
son parangon est machiavel à tous crins.
Il veut être le poison sans antidote…
Que l’Homme est étonnant devant l’intolérance !
Il se met tout de suite à fort vociférer
Qu’il est, lui, tolérant et prêt à démarrer
Le combat jusqu’au sang contre autant d’ignorance…
Puisqu’il porte en son sein l’âme de l’espérance,
Il se croit investi d’un rôle pour parer
L’ignoble sentiment dont il doit s’emparer
Pour imposer sa vue ayant sa préférence.
On le voit aujourd’hui comme on le vit jadis
Quand les Religieux, dans leur de profundis,
Exhortaient le bas peuple à partir aux Croisades.
Les Révolutions présentent ce défaut
Brisant la Liberté tout au long d’empoignades
Réjouissant la Mort et le fil de sa faux !
Ton stylo sombre censeur
a dépouillé mes pages
Mes erreurs ont été corrigées
mes lettres redressées
mes accents rétablis
mes secrets sondés
mes souffles mesurés
mes douleurs relativisées
mes désirs maîtrisés
mes joies atténuées
Toute mon existence
a été ponctuée scandée martelée
par ta légitime surveillance
En exigeant
mon succès
en voulant
rendre mon écriture
belle comme il se doit
tu l’as considérablement
affaiblie
Mes mots sont de vaines
étoiles qui fuient
le doux pays
de la poésie
J’ai rangé les rêves
de mon coeur
dans les tiroirs gris
des vieux silences
Et je déménage
de page en page
Hélas
ton stylo noir
très perspicace
jadis
ignore
combien cela me gêne
d’écrire ma vie
aussi exilée
de moi-même
On s’acharne sur moi
Je n’ai rien fait, rien dit
Mais eux jugent que oui.
Ils épluchent mon corps,
De douleur je me tords ;
Me laissent à la mort
Qui ne veut pas de moi.
S’y prennent à plusieurs
Pour m’arracher le cœur
Je pantèle en râlant.
Si j’avoue Dieu sait quoi,
Je renonce à ma loi…
Ils n’en auront que faire
Seul demeure l’émoi
De jouer avec moi
Sur le bord de la vie
Et jouir d’un pouvoir
Déviant, illusoire
Qui raison leur prendra !
A la veille du 1er mars, j’ai le plaisir d’introduire le nouveau thème : l’intolérance.
Aujourd’hui a été publié le dernier poème sur le thème “La tristesse”. 11 adhérents ont participé à ce thème plus un poème de feu Jean-Pierre Recouvreur, ancien Grand Prix des Poètes Lorrains que nous ne voulons pas oublier.
Dès demain et jusqu’au 28 février, nous aurons des oeuvres hors thème.
Ceux qui le souhaitent peuvent d’ores et déjà m’envoyer leurs oeuvres pour le thème de mars consacré à l’intolérance.
Tombe la triste pluie d’Automne
Sur les champs rouges endormis.
Je suis mouillé et je frissonne,
Tombe la triste pluie d’Automne.
Ce soir une amie m’abandonne,
J’en meurs car je n’ai plus d’amis,
Tombe la triste pluie d’Automne
Sur les champs rouges endormis.
Il est si triste son sourire
quand, laborieux, il se déplie
au liseré de sa paupière,
si triste quand il bat de l’aile
sur les glacis de son attente…
Elle est si pâle sa joue,
comme une page blanche
au creux des mois d’hiver,
si pâle quand elle parchemine
à la dérive de ses cils…
Elle est si lasse sa parole
quand elle ne dit de la détresse
que les mots de tous les jours,
si lasse quand elle fait silence
dans la musique de sa phrase…
Il est si mince son espoir,
comme un oiseau tremblant
qui fouille dans la neige,
si mince quand il s’esquive, rare,
aux commissures de son sourire…
Il est si triste son sourire…
…et je suis là,
je bats de l’aile,
au creux des mois d’hiver,
à la dérive de ses cils…
et je voudrais,
avec des mots de tous les jours,
n’esquisser que du silence
pour tant de pages blanches,
ne jouer que musique tendre
sur les glacis de son attente,
ne souffler que douce brise
en ses déserts de givre…
…mais il est si triste son sourire…
Au fond de la forêt cuivrée et mordorée,
Près d’une clairière, dort au soleil, un étang ;
Seule quelque brise l’éveille clapotant.
L’aube s’y reflète dans sa chaste clarté.
Et, au long des sentes, les matins bigarrés
Se trainent en longueur sous des cieux nonchalants
Jusqu’au précieux zénith, qui les rend plus brillants.
L’après midi grisé, se plaint du vent glacé.
Rousse de lumière, la plaine frémissante
Etend sa tristesse charmante et frissonnante,
En caresse et tendresse au bas des blancs coteaux.
L’horizon maintenant se couvre de nuées
Et le soleil pâle tombe presqu’aussitôt ;
Le paysage fuit dans l’ombre parfumée.
Gérard Bollon-Maso (délégation lyonnaise)
A ma grand-mère tant regrettée
J’aurai voulu t’écrire,
Ces paysages immenses,
Ces couleurs ocre denses,
Une lettre pour dire,
Mes émotions intenses
Tu aurais pu me lire,
J’aurai voulu t’écrire,
Ces villages berbères,
La pauvreté des mères,
Un petit mot pour dire
Mes visions éphémères,
Tu aurais pu les lire.
Tunis, El Jem, Monastir,
Un pays de prière,
Nuance passagère,
Impossible de dire,
Sans maison, ma grand-mère.
Ici, ailleurs, t’écrire,
Et l’adresse c’est la terre.
Pour des valeurs d’antan qu’ils gardent avec mal
Des braves en cuirasse affrontent les soldats
Ils progressent sans peur, soulevés par leur foi
Face à face sanglant d’un combat inégal.
Et l’assaut est lancé, sabre au clair ils avancent
Qui en selle, d’autres, à la main une lance
Un bouclier modeste affine la confiance
De ses êtres vaillants, prêts à mourir d’avance.
Ils heurtent la salve du bataillon qui cible.
Avec des arcs et flèches, résistent comme ils peuvent
Devant les rafales des mitrailleuses neuves
Pour défendre leurs droits, leur honneur invincible.
Canons du dernier cri et fierté séculaire.
« Cessez-le feu » ordonne un sergent tout en larmes
Il s’agenouille en pleurs, « faites cesser les armes ».
Vaincus les tout derniers sur le champ vont se taire.
Victoire sans péril, ce soir, sous la mitraille
Le Japon a renié ses héros légendaires,
L’honneur d’une caste d’hommes si téméraires.
Sans gloire ils ont vaincu le dernier Samouraï.
(Qu’évoque pour vous ce poème ?)
Ce poème est ouvert à commentaires (je sais, les rimes au début ne respectent pas l’alternance… j’ai pas trouvé)
Me surprennent ces vagues de tristesse,
À mesure que passent les saisons,
Pareilles aux nuées que je vois,
Sordides,
Sorties de ces cheminées gigantesques
Qui les vomissent au ciel bas
Et bâtissent l’horizon ras.
Je voudrais, dans la plaine, créer le vent,
Le diriger vers l’Orient,
Qu’il frôle les herbes allongées des steppes
Jusqu’au Pacifique,
Le faire chanter,
Le vent,
Pour dissiper ces nuages tenaces,
Pour les pousser là-bas,
Sur l’océan mirifique, là-bas,
Et purifier ici l’espace en un instant…
Mais non.
Je ris d’un rire insensé,
Je joue à dormir dans la terre déjà,
À partir sur la mer de mystère
Sans lumières
Et sans lune.
Mais où sont les averses des printemps,
Les tourbillons où je me suis égaré ?
Ah ! je ris d’un rire insensé,
Voyant ces vagues de tristesse
Autour de moi qui s’empressent.
Triste est la vie
Comme un sanglot de violoncelle
Gris est l’ennui
Comme l’ondée qui ruisselle
Sur tes cheveux
Et sur tes mains.
Tu pleures, silencieux
Sur ton Amour éteint
Et tes pensées arpègent
Les notes de ta peine
Voici le long cortège
Que ton esprit déchaîne
De désirs assassins.
Triste est la vie
Comme un sanglot de violoncelle
Triste est ta chanson
Que la pluie te rappelle
Long est l’ennui
Comme un souffle immortel
Dénué de raison
Comme un délire sans fin.
Une larme glisse sur la joue…
joug de la tristesse
qui reglisse, aussitôt, d’une autre larme :
parce qu’on ne peut que la détresse,
parce qu’on ne sait à quoi elle joue,
parce qu’elle désarme.
Les larmes glissent sur les joues,
elles prennent dans l’orgie que l’on pleure,
la force qui nous faisait la guerre
et à force de couler
nous laissent la force d’être apaisé.
Les larmes gagnent la rive de la douceur :
elles viennent de la rivière que l’on a meurtrie
et libèrent,
qui sécheront au soleil de tout ce qui nous passera…
les paillettes salines des sels de la vie.
Pourquoi donc la tristesse viendrait en février
Alors que c’est le mois le plus carnavalesque
Qui soit, tant à Venise avec son arabesque
Qu’à Nice ou à Rio tout heureux de briller ?
Ainsi, je peux plonger, dedans mon encrier,
Ma plume rêvassant d’une si belle fresque
Du renouveau brisant, pour un temps, le grotesque
D’une Société s’empêchant de crier…
Autrement, l’on verrait, en effet, la police
Réprimer sans merci les cris pour que se lisse
Le calme citoyen voulu des Gouvernants !
Doit-on se réjouir de tous ces jours fébriles
Qui servent de soupape aux gens trop hivernants
Surtout lorsque l’année apparaît bissextile ?
Ce matin
je me réveille
abandonnée
La certitude d’être aimée
m’a quittée
en une seule nuit
Mais un autre souffle
adoucit
mon carême
J’ose
nommer toute chose
par moi-même
L’angoisse passée, j’avais pris la plume.
Pensive, mais l’esprit dans la brume,
Je voulais dire, parler,
Mettre à jour mes pensées.
Mais le coeur écorché
Voilà que j’avais effleuré
La douceur, la bonté
De ma mère douce et passionnée.
Frêle créature, si droite dans ce chemin
Qu’elle m’avait tracé comme une ligne de la main
Je retrouvais en elle, l’ultime passion
Passion sublime, l’amour des enfants.
Et la gorge serrée
Des larmes comme de la rosée
Qui perlaient sur mon visage râpé
Râpé par le froid et les grandes gelées.
La tendresse que j’avais soudain ressentie
N’était autre que l’amour enfui,
Car je l’ai perdue. Adieu mère chérie.
Je t’aime. Attends-moi au paradis.
La neige tombe, les frimas sont de retour. La nature est comme recueillie et pour animer le silence, nous jetons des graines tout autour de la maison et sur le « balcon » d’une petite maisonnette en bois prévue à cet effet, recevant ainsi la visite de tout un monde ailé, sautillant et voletant tout près de nous.
Les merles ne nous craignent même plus et viennent nous narguer, tout près, si près, ne bougeant pas, même lorsqu’ils nous voient évoluer tout contre les portes fenêtres et peu à peu tout un petit monde de mésanges, de moineaux bien sur de rouges-gorges, un couple de tourterelles et même quelques geais ont fait leur apparition.
Quelques pies et deux ou trois corbeaux montent la garde alentour et viennent de temps en temps semer la terreur, mais pour peu de temps.
Notre grand plaisir est, à tout moment, de pouvoir jeter un coup d’œil et les voir s’ébattre et picorer et c’était bien ce à quoi je m’employais en ce début d’après midi en rangeant, dans ma cuisine, les achats que je venais de rapporter.
Mon attention fut attirée par un oiseau qui, presque de dos, picorait avec ardeur et que je n’avais encore jamais vu. Pas très gros, mais tout de même de la taille d’un beau geai, bien que son plumage ne ressemble en rien à celui de cet oiseau.
Intriguée, j’ai appelé mon mati pour qu’il admire ce spécimen puis j’ai continué mon rangement pour, quelques instants après l’entendre me dire :
—Tu as vu ce qu’il fait, ton oiseau ? Et devant ma réponse négative :
—Il est en train de massacrer une mésange !
Je me suis précipitée derrière la vitre pour…voir les derniers soubresauts de la petite victime que le jeune rapace, (j’avais compris), venait d’achever à coups de becs.
Et mon mari restait là, fasciné par le spectacle !…
—Comment peux-tu regarder cela ? puis , tout aussitôt :
—Il faut le chasser ! et mon mari, l’esprit pratique de me répondre !
—Non, il vaut mieux le laisser tout « nettoyer » !
Le « nettoyage » dura bien trois quart d’heure…avec un acharnement qui n’avait sans doute d’égal que la faim du prédateur…et j’étais pour ma part allée me réfugier à l’autre bout de la maison, ne revenant prés de cette fenêtre qu’après que mon mari, ayant fermé les volets soit venu me dire :
—J’ai donné un coup de balais ! c’ était mieux de faire ainsi , il ne restait que quelques plumes !
(Je ne regarde plus les oiseaux ces jours-ci, bien que mon mari continue à leurs jeter des graines. L’oiseau n’est plus revenu, (du moins pour l’instant) mais j’en veux moins aux chats des voisins qui viennent roder près des buissons, assouvissant là leur instinct !)
A la veille du 1er février, j’ai le plaisir d’introduire le nouveau thème avec un dessin de notre amie Nathalie Jofa.
J’espère que cette oeuvre sera un moteur pour tous les peintres et poètes de la SPAF Lorraine qui participent à l’animation de ce blog.
Aujourd’hui a été publié le dernier poème sur le thème “Le départ”. 8 adhérents ont participé à ce thème.
Dès demain et jusqu’au 31 janvier, nous aurons des oeuvres hors thème.
Ceux qui le souhaitent peuvent d’ores et déjà m’envoyer leurs oeuvres pour le thème de février consacré à la tristesse.