Archive pour la Catégorie 'Poèmes du mois'

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En plein mois de juillet

Du sinistre chapeau à la bordure étrange
Tombait une pluie fine en guise de cheveux
L’orage a explosé colérique et nerveux
Sur le perron céleste au firmament des anges

Et l’on ne voyait plus qu’un énorme nuage
Qui courrait dans la rue comme un chat de gouttières
Emportant avec lui les ombres et lumières
Du jour, et l’entrainait vers des contrées sauvages

En plein mois de juillet, la voûte sanglotait
Et de rage, faisaient, sourdre quelques tempêtes
Voilées de grésilles qui dardaient sur nos têtes
Comme billes de verre au ciel emboucané

Et les gens se pliaient dessous leur parapluie
L’objet contorsionné bataillait sous le vent
Baleines en morceaux crépitaient en mourant
Le badaud n’avait plus qu’à plonger sous la pluie

Un simple jour d’été quand le soleil déchoit
Quand le monde soudain perd un peu d’énergie
La nature s’emballe et ressent l’agonie
Lui titiller les joues, bien au-dessus des toits.

Coup de chaud

Le bouleau frémit à peine
Les herbes s’agitent mollement
L’air est comme une chaude haleine
Pas le moindre souffle de vent…

Les sapins sont immobiles
Leur résine embaume alentour
Fumant de plaies indélébiles
La colline n’a plus d’atours.

La route est en déliquescence
Les semelles collent au macadam
Le soleil, par sa présence
M’accable et je sens que je pâme.

Étourdis, les oiseaux se taisent
L’air est un four de boulanger
Je rêve d’une haute falaise
Que vent et eau viendraient fouetter…

Marchant sous les cieux plombés
Un paysan traîne sa peine
Le long d’un champ de blé brûlé
Le long d’un champ de blé en graines.

La vie cherche où elle peut, de l’ombre
Et l’eau fraîche des fontaines
Claire dans les bassins sombres
Sources profondes et lointaines.

J’attends que le soleil dardant
Tombe en feu à l’horizon
Que ma peau qui bout en dedans
Trouve en la nuit, le frisson,

J’attends en tricotant des rimes…
Voici que se lève le vent
Ce soir, le ciel d’azur se grime
Les nuages arrivent en courant.

Joachim

Je m’use s’amuse ma muse d’un clin d’œil
Taquine elle illumine au-dessus mon recueil
Qui reste de glace, de marbre et de mélasse
Il fait grève du mot si peu que je l’embrasse.

Quand m’embarque en l’écume, un cheval tout de brume,
Fait rugir mes embruns, je le suis, me costume.
Soudain inopportun il m’emmène au galop.
Sirène du destin je bondis dans ses flots.

Ses subites fureurs suffoquent mes élans.
Il se peut qu’un matin je le suive en pleurant.
Il m’anime, m’étreint sur sa côte d’airain,
M’attire à lui, me prend, m’emporte et me retient ;

Il m’étire, s’agite et marche sur mon cœur,
Il est passé si vite que mon éclat se meurt.
Plaquée là étourdie et vaincue de ressac,
Sa tempête éloignée me laisse tout en vrac.

Thème du mois de septembre : le temps (la météo)

A la veille du 1er septembre, j’ai le plaisir d’introduire le nouveau thème proposé par Marie-France Genèvre : le temps (la météo).

Thème de septembre : le temps (la météo)

Aujourd’hui a été publié le dernier poème sur le thème “Les regrets”. Six adhérents ont participé.
Jusqu’au 31 août, nous aurons des oeuvres hors thème.
Pour septembre, Marie-France Genèvre nous propose : le temps (la météo).
Ceux qui le souhaitent peuvent d’ores et déjà m’envoyer leurs oeuvres sur ce thème.

Jardin secret

L’enclos de mon enfance est un jardin secret :
Buisson ardent suave en folle exubérance ;
Fruits vermeils élixirs de grandes espérances ;
Fleurs bleues de l’innocence au sentier des regrets.

Clowns, jongleurs et soldats, comédiens guillerets,
Emules du vrai cirque au ris d’irrévérence,
Francs gais lurons ravis, tirent leur révérence
Au candide plaisir que leur jeu proférait.

Rideau dans la mémoire enchantée et trop brève
D’une scène idéale embellie par le rêve.
L’âge a sonné le glas des candeurs de l’enfance.

Jardin secret rêvé dans les parfums d’antan,
Refuge maternel des matins triomphants
Et des regrets amers vécus à contretemps.

Regrets

L’enfant imaginaire foule un jardin secret
La femme quadragénaire n’a jamais su semer
Le temps a galopé, couru jusqu’à l’automne
L ‘amour s’est échappé, l’amertume empoisonne
Dans le miroir maudit, fragile silhouette
Un regard de mépris pour cet air de défaite
La tristesse a tissé telle araignée sa toile
Le cœur embroussaillé s’y promène bancal
Ainsi va la nature… pour qui ne se bat plus
La vie devient trop dure. Les envies diminuent
Ou demeurent aussi floues que les vagues en mer
Crachant sur les cailloux leurs hoquets de misère

Le temps des regrets

Que n’ai-je donc vécu au temps de Jane Austen,
Epoque où l’on prenait :

Le temps de voyager
Le temps de séjourner
Chez des amis à discuter
De tout, de rien
Et les formes on mettait
Avec obséquiosité.

Le temps aussi d’aimer
De séduire ou de tromper
De manigancer, de se parler
De bien s’écrire,
Bien se mentir,
Se disputer, provoquer.

Le temps de bien manger
De s’occuper
A rire ou à chanter
A la veillée
Sans écran, on jouait
Contait, encor’ lisait,

Dissertait sur le monde
En sortaient des idées
En musique près de l’âtre
On savait s’installer
Prendre le thé,
Attendre le courrier.

Mais ça, c’était avant…
Aujourd’hui,
A la sauvette,
On l’a raccourcie, la causette !…

Non aux regrets

J’aurais voulu,
J’aurais aimé,
J’aurais mieux fait…
Non, ce vécu…
Je l’ai voulu,
Je l’ai aimé,
Fait pour le mieux,
Pour que naisse un beau souvenir sans regret.

Parce que les regrets prennent racine sur l’insuffisance d’avoir voulu,
L’insuffisance d’avoir aimé,
L’insuffisance d’avoir fait pour le mieux :
Mauvaises herbes du vécu dans une friche qu’il faut cultiver vraiment…

Envies et regrets

Quand le mois de mai est gris
On pense aux mois de mai bleus
Quand de tristesse l’on s’ennuie
On pense aux moments heureux

Lorsqu’on n’a plus un sou en poche
On se dit : si j’étais riche !
Quand dans la glace on se trouve moche
L’on voudrait que l’âge triche

Quand janvier passe sans neige
On rêve d’un hiver tout blanc
Quand le bonheur nous protège
On prie pour qu’il dure longtemps
Quand trop las, on se sent vieux
On regrette son enfance
Quand on n’est pas bien à deux
On pleure son indépendance

Lorsqu’on est petite fille
On voudrait être un garçon
Quand le vin nous émoustille
L’on voudrait garder raison

Quand le mois de mai est gris
On pense aux mois de mai bleus
Quand on n’a pas de soucis
On oublie qu’on est heureux.

Amitié amour d’un été

Sur le sable chaud de ce rivage,
Te souviens-tu de notre amitié.
L’écume blanche de cette plage,
Avait posé un souffle de liberté.

Tu venais de ton pays d’orient,
Toi ma belle amie de cet été.
Sur cette plage de l’occident,
Ce beau souvenir tu m’as laissé.

J’entends encore l’écho d’un rire
Toi qui m’as peut-être oublié.
J’avais gravé dans mon avenir,
Ton prénom que l’océan a effacé

Nos pas aux lueurs de la saison,
Dans ce clair soleil épanouissant
Nous avions couru dans le vent
Au cœur des vagues déferlantes.

Nos jeux nos rires au cœur de l’été,
Mon pays le tien peint sur une toile.
Nos mains enlacées dans l’unité,
Avant que ne t’emporte une voile.

Une larme a coulé de mes yeux,
Sur un baiser au revoir ou adieu.
Un vent léger gonflait tes cheveux,
Sur ton visage ce sourire délicieux.

Océan d’azur qui nous a séparés,
Pour ton pays au cœur d’une île.
Près du phare au bout de ce quai,
Que de paquebots partent et filent.

Sur le sable blanc de ce rivage
Te souviens-tu de notre amitié
L’écume blanche de cette plage,
Avait posé ce bel été de liberté.

Thème du mois d’août : les regrets

A la veille du 1er août, j’ai le plaisir d’introduire le nouveau thème proposé par Joëlle di Sangro : les regrets.

Thème d’août : les regrets

Aujourd’hui a été publié le dernier poème sur le thème “La chanson”. Quatre adhérents ont participé.
Jusqu’au 31 juillet, nous aurons des oeuvres hors thème.
Pour août, Joëlle Di Sangro nous propose : les regrets.
Ceux qui le souhaitent peuvent d’ores et déjà m’envoyer leurs oeuvres sur ce thème.

La chanson

Troubles de l’âme
Epurée de flammes
Notes abstraites
Sur un lit de mots
Elle dicte les maux
Comme un éclair
Traverse le cœur.

Flots de la mer
Berçant l’univers
Notes concrètes
Elle écrit les paroles
Sur une harpe de notes
Comme une lueur
Traverse l’air.

Voie des sens
Dérivée d’essence
Du mal et du bien
Sur une corde de liens
Elle tisse une mélodie
Comme un arc-en-ciel
S’estompe à tire-d’aile.

Chansons de rime

(cliquer sur la petite flèche noire dans le rectangle orange pour écouter).

Alors que d’aucuns écriraient « Chanson de Rimes », j’ai intentionnellement mis « Chansons » au pluriel et « Rime » au singulier….

Mes chansons sont construites sur « la Rime » et j’ai l’amour de la rime simple et jolie…. Enfin, que je trouve jolie, tout est subjectif….

Dans « Chanson de Rimes »,, je rends hommage à ces « Grands de la Chanson» sans qui les petits « Artisans Paroliers », dont je fais partie, n’existeraient pas…. ….

Et plus le vers est court et plus la rime revient vite, avec ses exigences….

CHANSONS DE RIME

Le moindre travers
Quand j’écris mes vers
C’est bien sûr la rime
Sur qui je m’arrime
Le moindre des maux
C’est bien sûr les mots
Et qu’ils se ressemblent
Pour chanter ensemble

Car dans les chansons
Que de mal-façons
Faux semblants de rimes
Qui trop me dépriment
Et les bouts-rimés
Sont bien élimés
La prédominance
Est à l’assonance
J’y recherche en vain
Les bons écrivains
Tous les grands artistes
Ont quitté la piste
Et Léo Ferré
A déjà tiré
Oui, sa révérence
La désespérance
Et Charles Trenet
Vient de fredonner
L’ultime romance
Quelle perte immense

Le moindre travers
Quand j’écris mes vers
C’est bien sûr la rime
Sur qui je m’arrime
Le moindre des maux
C’est bien sûr les mots
Et qu’ils se ressemblent
Pour chanter ensemble

Ils ont disparu
Nos chanteurs des rues
Mais leurs ritournelles
Seront éternelles
Leurs jolis refrains
Leurs justes quatrains
De bonne facture
C’est leur signature
À chaque détour
J’attends leur retour
Sonne boute-selle
De Sète ou Bruxelles
Et que des faubourgs
Sortent des Gainsbourg
Et que de province
Faudrait que nous vinssent
Et que des faubourgs
Sortent des Gainsbourg
Et que de province
Faudrait que nous vinssent
Des Brassens !…

A travers chants

Chanson de geste ou de Roland

Chant du départ, des partisans

Complainte, aria pendant la messe

Hymne à la joie, à la tristesse.

Chant populaire ou de révolte

Gospel vibrant pour la récolte

Berceuse calme, l’enfant dort

Beuglante, un cri entonné fort.

Valse des fleurs, comme un prélude,

Hymne à l’amour dans une aubade

Chant du cygne ou bien sérénade

Ritournelle, jolie balade.

Du fond de l’âme elle s’étend.

La chanson scande à tout moment

Une vie d’homme et son mystère

Marche nuptiale ou militaire.

Carrément blanc un air s’élève

Traduit la paix ou la soulève

Qu’un destin flanche au vent il vibre

Merci de laisser le chant libre.

L’eau à la bouche

De la fontaine à gueule de lion, jaillissement frais,
coule un verre mousseline qui bouillonne à la surface du bassin.

Il pleut et la pluie en traits de cristal y joue le clapotis de ses notes.
Une moire de transparence y mire la vie.

L’eau vient à la bouche de quelqu’un qui passe là
et il chante : À la claire fontaine…
 » Il y a longtemps que je t’aime, jamais je ne t’oublierai.  »

Thème du mois de juillet : la chanson

A la veille du 1er juillet, j’ai le plaisir d’introduire le nouveau thème proposé par Joëlle di Sangro : la chanson.

Thème de juillet : la chanson

Aujourd’hui a été publié le dernier poème sur le thème “Le monde”. Deux adhérents ont participé.
Jusqu’au 30 juin, nous aurons des oeuvres hors thème.
Pour juillet, Joëlle Di Sangro nous propose : la chanson. Ceux qui le souhaitent peuvent d’ores et déjà m’envoyer leurs oeuvres sur ce thème.

Le monde changeant

Le Monde que voit l’Homme est toujours différent
De celui que voyait hier son propre père
Ou que verra demain son fils né sans repère
Contraire à ceux fournis lors par ce référent !

Vers une ronde

La Terre tourne en rond

On voudrait qu’elle tournât en rondes

 

La Terre tourne en douleur

La Terre tourne à la guerre

Se sont ses hommes qui pleurent

Se sont ses hommes qu’elle perd

 

La Terre tourne en rond

On voudrait qu’elle tournât en rondes

 

On regarde… la Terre tourne à l’horizon

De tous ceux qui lui veulent du bien et font la fronde

Prix de l’humainement, les nominés sont :

Un début d’espoir de paix, demain en bouton

Ceci, cela… ce qu’il faut pour y croire

 

La Terre peut se retourner

Elle comprend qu’elle tourne pour avancer

La Terre tourne en rond

Elle commence une ronde

Thème du mois de juin : le monde

A la veille du 1er juin, j’ai le plaisir d’introduire le nouveau thème proposé par Joëlle di Sangro : le monde.

Thème du mois de juin : le monde

Aujourd’hui a été publié le dernier poème sur le thème “La vie”. Quatre adhérents ont participé.
Jusqu’au 31 mai, nous aurons des oeuvres hors thème.
Pour juin, Joëlle Di Sangro nous propose : le monde. Ceux qui le souhaitent peuvent d’ores et déjà m’envoyer leurs oeuvres sur ce thème.

La vie

Pour le thème de la Vie, j’ai le plaisir de vous proposer quelques photos du grandissime photographe brésilien Sebastiao Salgado, que j’ai pu rencontrer samedi 28 avril dans le cadre de l’Eté du Livre à Metz. Désolé pour les reflets sur les vitres des photos. Et une photo de l’artiste Salgado, qui a lancé un énorme programme de replantations d’arbres au Brésil.
Armand Bemer

La vie dans *23 - la vie Vie-4-Bemer-P1020829

Vie-4-Bemer-P1020833 dans Parrainage

Vie-4-Bemer-P1020836 dans Photos

Vie-4-Bemer-P1020843

 

 

 

L’enfant du printemps

A l’aurore de tes jours, je t’ai donné la vie.

Pour l’éveil de ton cœur, j’ai versé mon sang

A l’aube de ce sourire, j’ai posé chaque nuit

Un peu de moi, pour te voir naître mon enfant.

 

Ecoute  ma  mélodie, le chant de ma passion

Entends ma voix, mon amour qui te murmure.

Ecoute sa symphonie, mon tout petit garçon

Elle t’endort au clair de ce mois de mai si pur.

 

Laisse mes bras, te bercer dans ton sommeil

Mon bonheur, est au fond de ton visage.

Mon regard brille sur le tien, comme un soleil

Mon ange, aux doux reflets de mon image.

 

Mon fils  ma raison, mon cadeau du printemps

Si heureuse de t’adorer,  t’envahir de mon amour.

Mes larmes coulent, si puissant  mon sentiment

Pour toi l’enfant, qui comble d’infinis mes jours.

 

Laisse mes, pas te guider jusqu’à cet homme

Dépose un peu de ta vie au fond de mes années.

Laisse ma main, tenir la tienne jusqu’à cet homme.

Dépose un peu de toi au cœur de ma fierté.

 

Au creux de mon sein, tu as déposé un Paradis

A la source de ton sourire, j’ai soufflé chaque nuit

Un peu de ma vie, pour t’offrir la tienne mon enfant.

 

Une maman à son fils.

 L'enfant du printemps dans * WEBER Elisabeth Vie-3-Weber

 


                                           

 

 

 

 

 

 

La vie

Posé sur une branche, le merle sifflote

Cigogne, son amie, berce un nouvel enfant

La chandelle à son chevet va, vibre et tremblote.

Et l’aube voit le jour par un soleil brillant.

 

La vie  se régale de splendides campagnes,

De sublimes contrées, d’oiseaux un brin moqueurs,

Et de plaines bien sages et de hautes montagnes

Parfumées, tour à tour, de délicieuses fleurs.

 

C’est  le mariage des sens : de l’eau, de l’air, du feu.

Mets du vent dans les voiles, vole la vallée !

C’est la vie, c’est la mort, et c’est un peu des deux.

C’est la faune et la flore qui voguent feu follet.

 

C’est la mort qui rode en cape grise et noire,

Enrubannée de larmes et de cris souffreteux,

Affublée de fléaux et de tristes histoires

Qui épinglent les maux et rendent malheureux

 

C’est la vie qui chaloupe et va tanguer encore,

Emportant dans ses sacs le bon et le mauvais.

Une vie opposée dans chacun de ses ports

Où gazouille l’amour comme un tendre collier.

Espoir et vie

Pour que naisse l’espoir, il faut avant la vie
A l’exemple de Mai venant après Avril
Où quiconque ne doit se découvrir d’un fil
Pour faire au mois suivant ce qu’il a très envie !

Ce quatrain explique à qui voudra bien me croire qu’il me fallut attendre le thème de Mai pour écrire celui d’Avril… réchauffement climatique oblige !
Pascal Lefèvre

Thème du mois de mai : la vie

A la veille du 1er mai, j’ai le plaisir d’introduire le nouveau thème proposé par Joëlle di Sangro : la vie.

Thème du mois de mai : la vie

Aujourd’hui a été publié le dernier poème sur le thème “L’espoir”. Trois adhérents ont participé.
Jusqu’au 30 avril, nous aurons des oeuvres hors thème.
Pour mai, Joëlle Di Sangro nous propose : la vie. Ceux qui le souhaitent peuvent d’ores et déjà m’envoyer leurs oeuvres sur ce thème.

Espoir

L’Everest se moque
De la muraille de Chine
Simple échelle humaine.

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