Archive pour la Catégorie 'Divers'

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Commentaire sur le poème « silence »

Suite aux multiples dysfonctionnements que connaît actuellement le blog, rendant sa consultation et sa gestion particulièrement difficiles, Gérard me demande de publier ce texte qu’il n’a pu insérer en commentaire dans l’article idoine :

« Après un automne bien chargé, si je lis épisodiquement les commentaires du blog, je n’ai pas trouvé assez de disponibilité dans les urgences pour apporter ma participation, qui connaîtra encore inévitablement des irrégularités. « La vie n’est pas un long fleuve tranquille ».

Après les bousculades qui ont précédé puis suivi (et ça continue avec pas mal de courriers) la parution du recueil des feux d’Eden, et à quelques pas de Noël, j’avais envie d’un moment de contact qui se situe dans une dynamique pour l’année à venir.

Je me branche donc d’abord sur une plage de commentaires concernant le poème « Silence » pour entrer sur le blog, car j’ai été un peu surpris par une sorte de retour en arrière au regard de tout ce qui a déjà été développé l’an passé sur une déontologie qui, je crois, était partagée, qui n’a pas souffert de contradiction à ma connaissance, et je crois que ni Isabelle, ni Joëlle, ni Armand, ni Jean-Claude ne me démentiront.

Le blog m’apparaît comme un espace de communication libre de textes et d’œuvres créés dans l’esprit dela SPAF, et qui emportent en premier lieu le respect de la production partagée et non pas l’attente de critiques ou conseils que l’auteur ne souhaite pas.

Cette fonction m’apparaît VITALE.

Si par ailleurs un auteur souhaite des reflets ou conseils sur la forme ou le contenu au niveau de la prosodie s’il écrit dans une forme classique ou proche, il le dit, et tout le monde se comprend bien ! Pour les commentaires, nous avons la large palette des rebonds sur notre propre vécu, et c’est déjà beaucoup, et agréable à lire.

Pour ce qui a trait aux demandes d’aide, nous sommes quelques uns à conseiller à partir de notre expérience des poètes qui le souhaitent, et les résultats sont probants. (J’en ai moi-même bénéficié, et je peux dire jusqu’il y a très peu de temps car un certain nombre de vos remarques ont été intégrées dans les textes du recueil des « feux d’Eden ».)

Pour mon compte, dans cette possibilité, je n’en déduis pas que je fais acte de pédagogie, mais plus naturellement, parce qu’il y a des règles simples, et exprimables d’une façon claire, plus directe ou plus illustrée à notre niveau que dans des traités de prosodie, règles que nous avons fini par faire nôtres, que je peux transmettre d’une façon raisonnée et non « brutale » une part de mon expérience.

Alors, dans ce temps de Noël où il est de tradition d’évoquer des réalités paisibles et conviviales, je souhaite pour l’avenir, en commençant 2012, que nous puissions tous adhérer dans l’espace du blog SPAF (car c’est le nôtre et nous avons à nous l’approprier), respecter cette déontologie, et développer dans la dynamique du blog les possibilités d’aide que SOUHAITENT certains membres, soit par le blog en exprimant clairement la demande de critique positive, et cela peut-être enrichissant pour tout le monde, soit par les courriels personnels qui peuvent être communiqués par Isabelle si le titulaire y consent.

Pouvons nous repartir sur ces bases qui me paraissent saines et intéressantes pour tous ?

Pour terminer, j’avais envie de vous dire que, personnellement, je ne croyais pas que l’on puisse encore vendre, aujourd’hui, de la poésie en forme classique ou proche. C’est mon éditeur qui y a cru, et il avait raison, car finalement, si dans les « feux d’Eden », il y a beaucoup de dessins qui frappent, les retours les plus forts en émotions que j’ai pu avoir concernaient bien des textes, et cela dans un domaine où on ne peut pas dire que la poésie y soit associée dans les mentalités. Et le plus étonnant, c’est sur Nancy où je pensais ne rien vendre ou presque que j’ai eu des retours inattendus, moins que sur le pays haut, bien entendu, mais dans une proportion à laquelle je ne m’attendais pas.

Non, la poésie n’est pas  « as been », et je vais entreprendre également un petit travail avec les écoles du pays-haut, parce que nous avons à transmettre cette forme jubilatoire de la langue que les Belges et canadiens francophones, entre autres ont pris à cœur d’une façon qui ne peut que nous mettre bien en selle, ou en cap.

Hissez haut, n’est-ce pas Claudio !

Bonnes fêtes de Noël de te fin d’année

Bien à vous toutes et tous

Gérard »

Les Feux d’Eden (suite)

Dans le Républicain Lorrain des 08 et 12/12/11, apparait une annonce concernant Gérard Dalstein et son ouvrage “Les Feux d’Eden”:

« Pour revivre la Lorraine minière et sidérurgique, la lecture musicale des textes de l’ouvrage Les Feux d’Eden de Gérard Dalstein, édité aux Editions Paroles de Lorrains, se déroulera le samedi 17 décembre, à 15H00, salle de L’heure du Conte à la Médiathèque intercommunale de Longwy, route de l’Aviation à Longwy-Haut. »

Premier salon du livre à Saint-Max

Maïté PETIT et Bernard APPEL étaient présents au premier salon du livre à Saint-Max qui a eu lieu le 16 octobre dernier :
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Vernissage

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Le Livre sur la Place 2011

Au moment des rotations, il ne m’a pas été possible de faire quelques photos. Si les auteurs présents ont des photos à faire paraître sur le blog, merci de me les faire parvenir par mail en format .jpg 15×10 cm env.
La seule et unique photo que j’ai prise est celle de notre ami Gérard Dalstein que je suis allée voir à son stand ce jour après la rotation.
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Blog en pause

En attente de textes, photos et oeuvres picturales des adhérents…

Exposition Robert Doisneau

Ami-e-s de la SPAF,

 

Je vous recommande de découvrir l’expo consacrée au photographe Robert Doisneau actuellement au château de Marlbrough à Manderen, Moselle, jusque fin août.

 

Plusieurs raisons:

- pour ceux qui aiment la photo noir et blanc

- pour ceux qui aiment Doisneau

- pour ceux qui aiment la sidérurgie lorraine (beaux reportages sur les habitants et les mineurs – pour toi Gérard Dalstein !)

- pour découvrir le château en son nid d’aigle et son cadre enchanteur (comme on dit)

- et vous ferez un saut à Schengen qui est à deux pas : c’est le pays des Trois Frontières, vers le vignoble au bord de la Moselle

- en bref, pour ceux qui cherchent un but de sortie d’une journée et qui ne trouvent pas de charme à la Lorraine.

 

Photo clin d’oeil de Doisneau pour les Artistes de la SPAF (photos autorisées sans flash).

 

Armand

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L’appartement de Paul Verlaine racheté

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Invitation de Noëlle LAURENT

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La Manonchante : spectacle poétique

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Quand un chemin en cache un autre

Après avoir baigné dés l’enfance dans la culture très particulière du Pays-Haut lorrain, fasciné par l’univers des mines et des usines qui avaient transformé les paysages, et par ces hommes qui semblaient tous, de la ménagère  à son mari de haut-fourniste ou de mineur en passant par les commerçants et entreprises de toutes natures, travailler de front dans un même mouvement brassant toutes les races, il m’était impossible de me taire alors que je sentais les premiers frémissements qui allaient mettre à terre les mégalopoles du fer et tout un peuple qui y était attaché. 

Pour rendre hommage à ces hommes qui m’avaient initié à l’amour, au bonheur, fait toucher la notion de paradis, rien ne me semblait trop beau, et bien entendu, mon goût pour la poésie et le dessin ne pouvait que servir cette cause.

(Pour lire la suite, cliquer sur ce fichier :
Quand un chemin en cache un autre dans * DALSTEIN Gérard doc quanduncheminencacheunautre.doc )

Les Feux d’Eden

Il a sept ans, et le souffle des tunnels de la mine abandonnée de Saulnes-Nord l’appelle, au delà de sa peur. Il passe ses journées dans son univers à la recherche des traces d’un univers qui le fascine. 

 

Il a huit ans, et finalement son grand-père Emile, mineur de fond, lui fait franchir l’espace interdit, la « porte » qui sépare le jour du fond, un dimanche de faible activité. Mais quel spectacle  inoubliable ! 

 

Il a douze ans, et ce début de nuit de juin, il va porter un casse-croûte au nez et à la barbe des gardiens à son cousin René, sur le plancher de coulée du haut-fourneau. L’Interdit encore, mais surtout la magie du feu en pleine figure !

(Pour lire la suite, cliquer sur ce fichier : Les Feux d'Eden dans * DALSTEIN Gérard doc feuxdeden2.doc )

Invitation au vernissage

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Pascal vous invite au vernissage de son exposition photographique le vendredi 14 janvier à 18h.
 

Lieu: Médiathèque de Maizières les Metz (dans la rue principale, possibilité de se garer en face au parking du Lidl). 

Thème de l’expo: La neige. 

Bonne année à tous! 

L’Homme, grand rêve de Dieu

Je découvre la question de Joëlle comme le commentaire de Claudio à l’occasion d’un échange externe sur le texte « Le pain » : 

Déjà, Claudio, je suis confus d’avoir « bousculé » ton propos dont je ne peux douter de la parfaite honnêteté avec ma question « Comment peux-tu être si sûr Claudio ? Ce sont des certitudes intellectuelles » ». Ca n’était pas mon objectif. Je voulais simplement dire que nos certitudes n’ont pas de lien avec nos « mérites » et que beaucoup d’hommes, malheureusement, sont nés au mauvais endroit au mauvais moment avec en sus pour certains des profils psychologiques malléables. Donc nous ne savons pas autrement que par la pensée ce que nous aurions pu faire. [...]

(Pour découvrir la suite, cliquer sur le fichier ci-dessous : )
L'Homme, grand rêve de Dieu dans * DALSTEIN Gérard doc dalsteinblog1005.doc 

Salon du Perche

Chers amis,  

  

Je vous invite à nous retrouver, Bernard et moi, au Salon du Perche de Soligny-la-Trappe (Orne), en Normandie (à 1h de Paris) pour un Salon des Ecrivains qui, depuis trois années qu’il existe, remporte chaque fois un succès grandissant! .  

J’y présenterai mon roman La Fortune de Moeris, ainsi que mon recueil de nouvelles La Sonate indienne et mon recueil de poèmes Carnets de TGV, remarqué aux grands prix internationaux de la SPAF 2010. 

Bénédicte Gandois Crausaz

Pour en savoir plus, cliquer sur cette page du blog de Bénédicte :
http://benedictegandoisecrivain.over-blog.com/article-dim-5-decembre-journee-dedicace-au-salon-du-perche-61899627.html 

Lunélivres 2010

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Avant la clôture aura lieu la remise des récompenses du Prix Graffigny ainsi que le Prix Léopold.

1ère expérience au jury de la SPAF Lorraine

En accord avec Armand BEMER, j’avais l’intention  de partager à l’assemblée quelques sensations saillantes liées à ma première expérience de membre du jury de
la SPAF. Malheureusement, nous avions pris un peu trop de retard sur le programme à l’issue des quelques incidents techniques qui ont perturbé la matinée, et je profite donc des possibilités offertes par le blog pour rétablir cette occasion avant que le temps nous éloigne de cette remise des prix. 

 

Tout d’abord je voulais vous dire combien j’ai été heureux, et honoré de recevoir les manuscrits des candidats, occasion de passer les trop rares instants que je peux encore consacrer à la lecture, avec des poètes lorrains. Mais combien de fois, combien de fois de trop me suis-je arrêté dans les lectures, trébuchant sur ce que l’on nomme un « ver bancal », en m’entendant souvent dire tout haut : « quel dommage » ! 

En effet, il aurait souvent suffi d’une toute petite reprise pour que la musique coule et m’emmène naturellement au terme du voyage. Et je me suis dit « mais s’il ou si elle avait relu son texte à voix haute, sûrement  qu’il ou elle n’aurait pas laissé passer cet « accroc ». 

J’ai abandonné depuis bien longtemps ma casquette d’enseignant et je n’ai pas la prétention de professer. Mais en tant que membre du jury, je sentirais malhonnête, et même inamical de demeurer silencieux dans une forme d’indifférence.

(Pour lire la suite, cliquer sur ce fichier : 1ère expérience au jury de la SPAF Lorraine dans * DALSTEIN Gérard doc dalsteinpremireexprience.doc )

Concours international

Comme l’année dernière, je lance un concours littéraire international…J’ai suivi les conseil des amis en modifiant le thème de façon radicale puisqu’il n’y en aura pas , je laisserai les candidats libres de leurs choix et seule la péréquation entre le thème et la forme sera jugée…Quand au niveau de la forme, libre choix aussi, cela ira de la prose (nouvelle, romans,… à la poésie classique en passant par la chanson…L’année dernière nous avons eu 53 adultes pour 250 textes et 8 enfants…J’espère qu’il y aura plus d’enfants. Ce sont eux qui ont fait un rejet du thème (quelques mots d’amour pour nos parents!!!) et que les adultes seront tous aussi nombreux…La date butoir des envois sera le 10 avril. La remise des prix se fera le 14 mai à Servon sur Vilaine 35530 Bretagne…
Trés cordialement
Emile Audigier
Délégué SPAF d’Ille et Vilaine

(pour avoir le règlement, cliquer sur ce fichier : Concours international dans Divers doc concoursinternationalsg2011.doc )

Le blog d’Alain Bontemps

Alain Bontemps, adhérent omniprésent sur notre blog, vient de créer son propre espace sur la toile.
Vous pouvez découvrir son blog à cette adresse : http://poesie.dechacun.monsite-orange.fr/index.html 

Concours littéraire de Servon sur Vilaine

L’association « Les Ateliers d’arts  de Servon /Vilaine 35530 » en Bretagne a pour vocation de favoriser les échanges entre artistes et le public dans la convivialité afin de promouvoir la création.

Pour obtenir le règlement, cliquer sur le fichier ci-dessous :
Concours littéraire de Servon sur Vilaine dans Divers doc concservonvilaine20111.doc

Palmarès Prix Littéraire de Graffigny

Prix Charles GUERIN : Armand BEMER avec Couleurs femmes
Prix Paul BRIQUEL : Jean-Baptiste FELTGEN avec Sonnet pour une rêveuse
Prix André Nicolas : Nicole METIVIER avec L’éternel féminin
Prix Jean CLEZENTAINE : Katy LOBY avec A ta porte – Femme en souffrance
Prix Charles MAIRE : Isabelle CHALUMEAU avec Ô femme universelle !
Prix Françoise de Graffigny : Bernard APPEL avec Femmes
Prix Nicolas FERRY (moins de 15 ans) : Emeline BAER avec Bouton de femme

Sauf erreur de ma part, cinq des sept lauréats sont des membres de la SPAF Lorraine !

La Vallée des espoirs

Comme suite aux demandes qui ont suivi les commentaires sur le texte « feux continus », j’ai pu retrouver les cassettes du téléfilm « La vallée des espoirs » qui conte un pan de l’aventure du fameux « texas lorrain ».  Notre fils a pu les numériser. Les exemplaires sont donc disponibles et je compte en offrir (4 DVD sur 2 jaquettes) lors de la remise des prix aux personnes qui se sont manifestées. Si cela intéresse d’autres personnes, merci de me le dire rapidement pour réaliser copies et jaquettes. Pour les personnes qui ont souhaité en disposer à l’issue d’un libre échange sur le blog, ce sera gratuit, toujours dans l’esprit du bénévolat associatif qui me tient à coeur (services rendus entre membres adhérant aux mêmes statuts). Pour les personens qui se trouveraient intéressées après cet épisode, ce sera le prix coûtant des 4 DVD, des jaquettes et du conditionenment, soit 5 €, car comme pour chacun, notre budget familial n’est pas extensible !.
Enfin, pour les personnes qui ne pourraient pas être présentes à la remise des prix et que cela intéresserait également, je demanderai le prix de revient de 5€ et les frais de port en renvoi équivalent en timbres d’affranchissement dont je fais assez grand usage.La poste a encore des clients !

Je redonne mon adresse courriel : gerard.dalstein@laposte.net

Lettre de Gérard Dalstein

Je n’ai pas déserté le blog, mais avec octobre, la pression sur différents axes est repartie, et les réflexions qui sont nées entre nous cet été, et surtout les réactions qu’elles suscitent, même si elles demeurent encore au niveau d’un petit nombre, permettent de voir un petit bout de chemin parcouru dans la direction de ce que je pense que la plupart d’entre nous souhaitent. Un blog vivant, engagé dans une véritable recherche des voies sincères d’une poésie qui ne sacrifie pas le fond à la forme mais respecte en même temps l’enseignement de la forme comme un enseignement magistral dans lequel l’élève peut et souvent doit, en fonction de ses dons propres, dépasser le maître. 


Je suis à peine parvenu au terme des commentaires sur le texte de Joëlle, « Lorraine blanche » que je m’aperçois du nombre de ceux qui concernent maintenant « brouillard givrant ». 

 

Je m’arrête pour aujourd’hui à la somme des premiers pour en tirer quelques enseignements, et surtout des pistes de travail. 

Je retiens le commentaire de Joëlle (commentaire 16 du 4 octobre) qui fait écho à un projet dont j’avais déjà dit quelques mots à Isabelle pour critiquer l’un de mes propres textes. C’est pour un peu plus tard à propos d’un thème sur les fameuses poésies que l’on dit « libres ». 

 

Pour l’heure, et pour ma part je jouerai le jeu en soumettant, à l’inverse de ce qui se fait naturellement, des poèmes que je n’ai pas retenus, des poèmes inachevés, (mais que j’achèverai peut-être un jour s’il me vient non point une possible correction, elle serait peut-être là, mais la pièce manquante du puzzle). 

 

J’appuie donc la proposition de Joëlle, et on y va ! 

 

Pour les exploitations, chacun sa sensibilité bien entendu, et si par exemple Joëlle aide les personnes en leur proposant des solutions techniques, je suis pour ma part incapable de le faire même si la plume me démange, étant plus particulièrement attiré par une pédagogie générale dans laquelle l’auteur va trouver sa réponse à partir de questionnements, d’exemples, d’échanges, de réflexions. 

Et les deux attitudes sont parfaitement complémentaires, car toutes les personnes n’ont pas les mêmes besoins pour avancer. Et combine y a-t-il de sensibilités complémentaires ? Nous sommes riches et l’ignorons trop souvent. Je pense par exemple à Claudio avec son développement sur l’évolution phonétique de la langue et de ses inévitables répercussions sur les règles de prosodie. Nous en reparlerons à partir d’exemples de poésies. 

 

Ah qu’il est difficile de ne pas confondre progrès et modernité ! L’un qui fait avancer dans la logique de vie de l’adaptation, l’autre qui aveugle et  occulte l’avenir dans une sensation de suffisance ! 

 

Cultivons nos jardins, échangeons nos fruits et nos expériences. 

 

Pour ma part, j’élude déjà la réalité de la prosodie en tant que telle. Si on ne veut pas se plier à son école, alors on écrit en prose, et la prose poétique n’a rien de à envier en son genre à la poésie. Il faut choisir, et demeurer cohérent avec son choix. 

 

Il ne suffit pas d’aller à la ligne tous les trois mots pour construire un poème. 

 

Si en revanche, on choisit l’école formatrice de la prosodie, la respecter n’est pas non plus en faire son maître, mais son outil. 

 

J’oserai parler de « l’âme » d’une poésie, qui échappe à toute analyse discursive. Changez un mot, fut-il meilleur au niveau de la prosodie, et l’or peut du coup se changer en plomb. Et c’est l’une des raisons qui me rend prudent quant aux possibilités de correction. Alors il faut un dialogue de fond entre auteur et lecteur. Et c’est une question d’affinités et de capacité de liberté intérieure, car s’il manque l’un, on risque de manquer tout. 

 

J’ai pourtant connu une exception dans une amitié exceptionnelle, avec un ami malheureusement disparu tragiquement dans les quelques années qui nous ont séparé de nos grands prix respectifs des poètes lorrains. Nous avions vingt ans. Je lui avais « filé » le virus de la poésie et lui  du dessin et de la peinture. Et nous pouvions échanger des heures et des heures à bâtons rompus sur le contenu de nos poèmes jusqu’à presque nous retrouver dans la pensée profonde qui animait le texte de l’autre. Je n’ai jamais connu depuis une telle expérience, et c’est pourquoi je peux mesurer l’écart entre les échanges au niveau des réflexions, qui sont à notre portée et qui font vraiment progresser, et la possibilité d’entrer vraiment dans l’élan poétique profond de l’autre. Cela, c’est vraiment à chacun de le sentir. 

 

Nous sommes dans un art qui demande beaucoup, avec un chemin au bord duquel nous ne pouvons jamais nous asseoir trop longtemps, juste le temps d’une satisfaction passagère, éphémère. Et pourtant, dans notre vie intérieure, il peut nous porter si loin, si loin ! 

 

Voilà l’essentiel de ce que j’ai pu ressentir à travers les échanges assez nombreux de ces derniers temps, et j’avais envie de ne pas encore reléguer « aux archives » tout un potentiel de vie qui semble prometteur. 

 

Pour l’exploitation de cette richesse, nous avons déjà de la matière, une proposition de Joëlle qui peut faire son chemin et ensuite…on verra. 

 

Bien à chacune et chacun en poésie 

 

GD 

Salon Floralivres 2011

Le salon FLORALIVRES 2011 se déroulera le dimanche 1er Mai sur le parvis de la gare de Metz. Il pourra accueillir une cinquantaine d’auteurs, tous genres confondus.
Il est strictement ouvert à tout auteur lorrain désireux d’y participer.
Une participation de 15 € est demandée à chaque auteur. Possibilité de se restaurer sur place (Stand sandwiches et boissons assuré).

La date limite d’inscription est le 15 Février au plus tard.

Chaque auteur doit adresser avec sa demande une photo et un court résumé de son travail d’auteur afin d’être inclus dans la brochure qui sera éditée à cette occasion.

Adresser demande d’inscription, chèque en règlement de 15 € et photo accompagnée du petit texte CV de l’auteur avant le 15 Février à :

André NACSON
5 rue Charlemagne
57000 METZ

Ou par email à : andre.nacson@wanadoo.fr 

Merci de diffuser auprès de vos auteurs concernés.

Geneviève KORMANN
Présidente APAC 

Récital chant choral / poésie avec la Manonchante

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Le site de la SPAF

Lors du congrès de Toulouse, Vincent VIGILANT a communiqué l’adresse du site de la SPAF : http://spafp.net.
Joëlle, qui me transmet l’information, précise que Vincent a dit : « spafp car spaf est déjà pris par les aviateurs et il a fallu ajouter le p comme poète pour se distinguer !  »

Le compliment

Nous sommes de retour de Toulouse où nous avons vécu un super Congrès de la SPAF. Nous vous transmettons les salutations amicales de notre Président Vincent VIGILANT, de Jean- Claude et Claudine GEORGE et de tous les amis des régions représentées. 

 

La remise des Prix Nationaux et Internationaux, (au cours de laquelle notre cher Jean-Jacques CHIRON reçut, comme chacun sait, un Prix des plus prestigieux), était présidée par Salvatore  ADAMO invité d’Honneur . 

 

Salvatore ADAMO, avant que de se rendre au Capitole où dans la Salle des Illustres l’attendait une réception, assistait  au premier rang de l’assistance du Centre Culturel Bellegarde, à la remise des récompenses à nos lauréats. 

 

L’un d’eux, (pas notre Jean-Jacques je le précise), heureux et flatté sans doute d’être ainsi honoré en présence de ce grand artiste, vint lui serrer la main et lui dit : 

 

« Ma mère vous aimait beaucoup ! »  ( l’homme  étant tout de même riche en âge, un murmure parcourut la salle) 

 

Alors, ADAMO se leva et, s’approchant du micro commença à chanter en souriant : 

 

«  Vous permettez, Monsieur, que j’emprunte votre Mè – è – re ? » 

 

L’éclat de rire général qui s’en suivit le vit revenir à sa place, tout aussi souriant. 

 

(  ça s’pass’ com’ ça, à la SPAF ! ) 

Avis de concours

L’association « Les Ateliers d’arts  de Servon /Vilaine 35530 » en Bretagne a pour vocation de favoriser les échanges entre artistes et le public dans la convivialité afin de promouvoir la création.

Pour découvrir le règlement, clique sur ce lien :
Avis de concours dans Divers doc concourslittraireinternational.doc

Aide technique : pour ou contre ?

Suite aux commentaires très intéressants de Gérard DALSTEIN sur son poème «La vieille mine», j’aimerais soumettre une proposition.
En effet, j’ai constaté que rares sont les commentaires « techniques » sur la Prosodie dans le blog de la SPAF LORRAINE. Si un texte est remarquable, les commentaires et les louanges sont légion ; en revanche, s’il s’y trouve quelques anomalies au regard des règles de la prosodie française, tout le monde reste coi, de peur, peut-être, de blesser ou fâcher l’auteur du poème incriminé. Ce texte alors se retrouve souvent sans commentaire.
Personnellement, je suis très demandeur de ces critiques techniques, même si parfois elles peuvent piquer la bête fierté de « soi-m’aime ». Car je pense qu’elles feraient prendre conscience à certains, parmi lesquels je me compte, des écueils à éviter et aideraient ceux qui le souhaitent à progresser… On pense parfois, en toute bonne foi, avoir composé des vers classiques alors qu’il n’en est rien. Je regrette donc beaucoup que les « experts » en prosodie ne fassent pas profiter les adhérents de leur « science » dans ce domaine.
Que l’on ne touche pas au fond, OK, mais la forme ? La maitrise de la forme n’est-elle pas l’apanage de l’artiste ? Or si la forme est médiocre, le fond touche le fond et le poème n’aura pas l’impact espéré par son auteur.
En tant que membre de la Société des Poètes et Artistes de France, je trouverais fort à propos qu’un peu de solidarité technique se manifeste sur ce blog de manière partagée et ouverte à tous ceux qui le désirent.
Ceux qui, par choix, écrivent en « vers libérés » ou en « néo-classique », pourraient bien sûr ne pas vouloir de remarques sur la forme de leurs poèmes. Cela, bien sûr, est respectable. Ceux en revanche qui cherchent manifestement à s’exprimer en « classique » pourraient, s’ils le souhaitent, recevoir les avis et conseils des maîtres, des forts en thème, des spécialistes que la SPAF Lorraine compte dans ses rangs, s’ils veulent bien nous consacrer un peu de leurs temps.
J’aimerais connaître l’avis des autres membres de la SPAF sur ce sujet et, pourquoi pas, proposer un sondage ?

Claudio BOARETTO

Le Livre sur la Place 2010

Quelques membres de la SPAF Lorraine ont participé au Livre sur la Place sous le chapiteau « Auteurs régionaux », accueillis par l’APAC (Association Plumes à Connaître) à qui nous adressons tous nos remerciements.

Le Livre sur la Place 2010
Album : Le Livre sur la Place 2010

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