Archive pour la Catégorie '* WEBER Elisabeth'

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Blessure sur la terre

Des hommes, pleurent sur la terre
Des enfants, meurent près des guerres
Aux chants, aux cris de notre père
Des larmes de sang, coulent sur les pierres.
Peuples de la terre, privés de lumière
L’homme, a saisi l’arme pour la guerre
Et le long des fleuves et des rivières
Il a laissé gémir tant de ses frères.
Soldats, aux yeux couleur d’espoir
Combattants, d’hier et de demain
Posez ici cette guerre, cette triste gloire
Et courez, auprès de vos frères qui prient.
Une femme, hurle sans un bruit
Sa main d’ébène, levée vers le soleil
Son fils gît, ce corps d’enfant sans vie.
Son sang coule, sur sa mère à l’agonie
Peuples de la terre, fatigués de tant de haine
Tournez vos yeux, vers le ciel et la terre
Et les pieds nus, allez briser ces lourdes, chaînes
Pour que ni le sang, ni le feu, ne souillent vos chairs
Des hommes, meurent sur la terre
Des innocents, pleurent près des guerres
Aux cris, aux chants de notre père
Des flots de larmes, coulent sur les pierres.

Le petit poney blanc

Il galope, le petit poney blanc
Il galope dans le frais printemps.
Sous un azur encore changeant
Il galope dans le soleil levant.

Comme la bise, à l’aube du matin
Il longe la brume des grands bois.
Et sa crinière, argentée de satins
Flotte scintillante comme une soie.

Dans le soleil rougissant à l’horizon
Il va galopant, aux rosées des clairières.
A travers le brasier, du matin naissant
Ses sabots l’emportent vers la lumière.

Dans les prairies, qui se lèvent au soleil
Il galope dans les herbes frémissantes.
Au bord du jour, aux lueurs arc en ciel
Il gambade dans les collines odorantes.

Le ciel coloré, frôle sa robe blanche
Près du torrent, un moment il s’arrête
Buvant l’écume bleue, sous les branches
D’une flaque qui dans les eaux se jette.

Sa queue panachée, de belles dentelles
Que la bruine de matin, a brodé d’argent.
Vole légère, dans la saison claire si belle
Aux prémices du printemps renaissant.

Vers son logis, ses sabots l’emmènent
A l’orée du bois, il retrouve le sentier
Qui l’emporte au pied des vieux chênes.
Vers l’enclos, au bout d’un vent de liberté.

Il galope, le fougueux poney blanc
Il galope sa crinière flottant au vent.
A l’aube du jour, au bord de la saison
Il galope léger dans le soleil levant.

Le sapin enchanté de la forêt

Il naquit, dans le bois de Noël
Un sapin si beau qu’on le sacra roi
Il naquit, paré d’étoiles merveilles
Et de joyaux, aux mille éclats.

Il eut une cour si gracieuse
Ce sapin enchanté de la forêt
Qu’une légende merveilleuse
Le fit sapin de l’éternité.

Il rayonnait, comme l’argent
Sous le vent ou sous la neige
Et quand le froid frappait son front
Il se couvrait d’un voile rêve.

Jours et nuits il scintillait
Des anges blancs le caressaient.
Il jetait la lumière et la clarté
Sur les chaumières immaculées.

Sapin enchanté de la forêt Noël
Il vit toujours au fond des bois
Brodé d’étoiles venues du ciel
Sa parure brille, telle celle d’un roi.

Quand vient Noël dans la forêt
Et que l’hiver couvre les sapins
Comme un beau songe il apparait
Couvert de lumière dans un écrin.

Il naquit, paré d’étoiles merveilles
Un sapin si beau, qu’on le sacra roi
Il naquit dans la forêt de Noël
Près d’une nuit aux mille éclats.

A l’ombre de ma prison

Quelle faute, ai-je commise 

Pour qu’ennemie, fusse ma vie 

A quelle folie, s’est-elle soumise 

Pour que je vive cette agonie 

 

Je suis ailleurs, je suis ici 

Je suis lucide et je suis fou 

Tantôt l’envie, tantôt l’oubli 

Je suis malade, je deviens fou. 

 

Qu’on m’arrache, à cette nuit 

Qu’on brûle, mon âme qui me nuit 

Je suis, la plainte et le cri 

Je suis dément, mes yeux me fuient. 

 

Quelle faute ai-je commise 

Pour que prison fusse mon lit 

Folie, pourquoi t’es-tu éprise 

Pour que je vive dans l’agonie. 

 

Je suis ailleurs, je suis ici 

Je suis le calme et le cri 

J’écoute la nuit, sans plus de vie 

Mon âme, mon corps sont si meurtris 

 

Où est le jour, où est la nuit 

Je crie, je hurle dans le noir 

Qu’on m’arrache à cette folie 

Je crie, je pleure au désespoir. 

 

Une larme coule sur ma joue 

J’oublie mon corps et qui je suis 

Elle gronde, comme un océan fou 

Et je me noie, au creux de son lit. 

 

Je sens le froid, me pénétrer 

Comme l’océan, sur ma joue 

Mon visage, ne cesse de pleurer 

Une pluie de larmes, coule sur mon cou. 

 

Quel péché, ai-je commis 

Pour qu’ennemie, fusse ma vie 

Pour que je vive cette agonie. 

Passion secrète

Passion secrète, à l’aube d’un crépuscule 

Pour l’infini désir, de l’ombre couleur nuit 

Je me cachais, sous un feuillage de tulle 

Pour regarder, glisser la créature de vie. 

Sa beauté nuit, ravissait mon regard 

Son corps immaculé, troublait mon esprit 

Elle s’en allait, bordé de blanc chaque soir 

Pour écouter, le chant du lac dans la nuit. 

Que de fois, j’ai voulu franchir ce qui me cachait 

Pour courir, vers elle pour m’enfuir avec elle 

J’avais dans le cœur, un amour sans liberté 

Et dans la pensée, le désir d’emporter la belle. 

Je me cachais, sous un feuillage de tulle 

Pour regarder, sa silhouette de vie 

Qui était-elle, cette fille du crépuscule 

Qui venait, gracieuse aux portes de la nuit. 

Créature d’amour, ou fille sans lendemain 

Son silence nuit, ravissait mon regard 

Elle venait là, habillée, de blancs refrains 

Pour écouter, le chant du lac dans le soir. 

Etait-elle, la fille du silence profond 

Venait-elle, de l’abîme des grands fonds 

Elle était là, si belle près du lac miroitant 

Son corps penché, aux reflets frémissants. 

Passion secrète, à l’ombre du crépuscule 

Pour le désir, d’une fille couleur de vie 

Je me cachais, sous le feuillage de tulle 

Pour regarder glisser la créature de la nuit. 

Mémoire d’un virus

Que je vous conte, mon histoire 

Elle n’est pas des plus communes 

Ca se passait, au petit soir 

J’avais trouvé, une lacune. 

Je me promenais, sur une plaie 

Quand il me prit l’idée d’y entrer 

Ne pouvant survivre, qu’à son gré 

Je décidais de m’y implanter. 

Il faisait froid, près de l’entrée 

Je m’enfonçais, donc plus loin 

Alors que je commençais à m’infiltrer 

Quelqu’un, m’injuria de vilain. 

Que pouvais-je, bien faire de mal 

Que de vivre au gré des autres 

Tout ce que j’avalais, était régal 

Quel succulent repas d’apôtre. 

Que l’entrée, était loin maintenant 

Mais pourquoi, ce sang était-t-il si chaud 

Se préparait-t-on à mon détriment 

M’envoyait-t-on une armée de là-haut. 

Que pouvais-je, bien faire de mal 

Que de multiplier, en silence 

Tout ce que j’avalais, était régal 

Ils en voulaient, à mon arrogance. 

Je trouvais, bientôt un repère 

La première armée, ne m’avait pas eu 

Je dispersais, tantôt la mienne 

Le long d’un trajet périlleux. 

Atteignant, bientôt les ganglions 

J’y retrouvais, mon armée d’ennemis 

Écrasant, alors tous ces combattants 

Je provoquais, une grave maladie. 

Répartis, ainsi dans le sang, 

Je provoquais, divers symptômes 

Sous le succès, de mon invasion 

Je diffusais de graves syndromes. 

Rien ne semblait, plus m’arrêter 

Quand ils vinrent à bout du diabolique 

Une armée, très  bien entraînée 

Me massacra aux antibiotiques. 

Et voilà, comment je mourus 

Je n’étais, pourtant pas bien méchant 

Mais ces savants et leur vertu 

Ne sont bons qu’à l’extermination. 

Le chemin du rayon de lune

Le crépuscule, vient de paraître  par delà le vallon 

La nuit, sans lumière éclabousse son regard 

A la clairière, la fleur a fermé sa saison 

Une hirondelle au ciel, soudain s’égare. 

 

La montagne, aux couleurs du ciel 

S’endort, au fond de la nuit sombre 

Dans le verger l’abeille a quitté son miel 

Vers le village, un homme tire son ombre. 

 

.Le crépuscule, a noyé ce beau rivage 

Qu’un peintre, avait tracé dessus les dunes 

Dans la nuit, un sillon soudain voyage 

Il veille, c’est le chemin du rayon de lune. 

 

A travers la forêt, il est descendu 

En vol scintillant, dessus les sapins 

La dame blanche penche là-haut son nu 

Aux yeux fermés, qui reposent en son sein. 

 

Un fleuve d’étoiles, se mirent dans l’océan 

Une voile silencieuse, vogue sur les eaux 

Points scintillants, venus par delà les vents 

Un fleuve d’étoile, se couchent au sable chaud. 

 

Le silence souffle, son haleine sans un mot 

Chacun sommeille, au fond d’un songe secret 

On entend plus, que le bruissement de l’eau 

Qui lentement s’étale sur le rocher. 

 

Les ténèbres, ont noyé ce beau rivage 

Qu’un peintre avait tracé dessus les dunes 

A travers la forêt, soudain il voyage 

Il veille, c’est le chemin du rayon de lune. 

L’oiseau fantôme

Il apparut comme une histoire 

Sur les murs de ma chambre 

Nous habitions, ce vieux manoir 

Ou j’ai laissé, toutes ces ombres 

 

L’oiseau fantôme, je me souviens 

Il vint de je ne sais quelle folie 

Oiseau de proie ou jeune serin 

De mon esprit, un jour il naquit. 

 

Il fut étrange et insolite 

Ses ailes flottaient aux rideaux 

Comme une ombre inédite 

Il traversait soudain les carreaux. 

 

L’oiseau fantôme, je me souviens 

Il grandit d’une branche de sapin 

Oiseau de proie ou jeune serin 

Il fut toujours très incertain. 

 

Ses ailes flottaient aux rideaux 

Il sautillait au souffle du vent 

Parfois, il s’arrêtait sur le piano 

Et disparaissait pour quelque temps. 

 

Il apparut comme une histoire 

Sous le regard , de mon enfance 

Nous habitions, ce vieux manoir 

Ou j’ai laissé, l’oiseau étrange. 

 

L’oiseau fantôme, je me souviens 

De mon esprit, un jour il survint 

Oiseau de proie, ou jeune serin 

Il grandit de la branche d’un sapin. 

L’oiseau et l’enfant

Si j’avais des ailes comme mon oiseau 

Je partirai, par les chemins de l’azur 

Si j’avais des ailes comme toi l’oiseau 

Je traverserai cet océan si pur. 

 

Mais, je ne suis qu’un petit enfant 

Qui voit l’oiseau, voler dans le soleil 

Et je rêve qu’au bout de ce printemps 

Je m’envolerai vers ton pays de rêve. 

 

Gracieux souverain, de cet azur bleu 

Ton aile, frôle mes yeux d’enfant 

Si je pouvais courir les cieux 

Tu m’apprendrais le chant du vent. 

 

Mais tu t’éloignes, toujours au loin 

Pour le compagnon, de ton destin 

Et je rêve qu’un beau matin 

J’aurai des ailes pour suivre ton chemin. 

 

Bel oiseau, au plumage fleuri 

Montre-moi l’arbre de ta vie 

Pour qu’un songe m’emporte une nuit 

Par les forêts, jusqu’à ton nid. 

 

Si j’avais des ailes, comme toi l’oiseau 

Je partirais, sur les chemins de l’horizon 

Si j’avais des ailes, comme mon oiseau 

Je traverserais, cet océan profond. 

 

Le microbe et le vaccin

Je me sens bien mal, ce matin 

Que se passe-t-il, tout là-haut 

Quel est ce bruit, qui vient de loin 

Le sang est devenu, soudain si chaud. 

 

Il était écrit, noir sur blanc 

Venez au dispensaire, pour le vaccin 

Et des enfants, aux vieilles gens 

On inocula, le produit à chacun. 

 

Pauvre microbe, de tous les maux 

Tu vas mourir, bombardé terrassé 

Ton ennemi t’a entendu de haut 

Il fonce tout droit, pour t’achever. 

 

Mais je suis seul, contre l’armée 

Je pers ma rage, et mon courage 

Pour avoir un jour, trop déranger 

Ils vont me foudroyer, comme l’orage. 

 

Le sang bout, autour de moi 

Et je m’agrippe à la paroi 

J’entends l’armée, qui vient là-bas 

Je vais mourir, adieu ma proie. 

 

Je ne peux plus, m’échapper 

Il y a des crocs, de tous cotés 

J’entends l’armée se rapprocher 

Je ne peux plus m’évader. 

 

Qu’on me laisse partir, en paix 

Je ne boirai, plus de ce sang 

Adieu ce monde , sans pitié 

Je meurs, mais je suis innocent. 

La mouche et l’araignée

Une araignée, se prélassait 

Au balcon tissée, de sa toile 

Quand une mouche qui passait 

Attira , soudain son  regard. 

 

Que tu es belle toi la mouche !! 

Et que tes ailes sont soignées !! 

Tu n’es pas de celles des souches !! 

Pourquoi donc t’es tu parée. ! 

 

Je m ‘en vais à ma maison ! 

Là-bas au fond de la forêt ! 

Mais l’araignée qu’as tu donc ! 

A parler ainsi aux gens pressés ! 

 

Je m’ennuie, toute seule ici ! 

Ne veux-tu point t’altérer ! 

J’ai de l’eau, pour les amis ! 

Et un coin, pour te reposer ! 

 

Je n’ai point à m’arrêter ! 

On m’a conté bien des ennuis ! 

Sur la toile de l’araignée ! 

Ta maison n’est pas un abri ! 

 

Et quels soucis a ton conté ! 

Sur ma toile satinée ! 

J’ai travaillé, tout un été ! 

Pour qu’elle soit enfin tissée ! 

 

Il est dit de ton domaine ! 

Qui s’y arrête, n’en ressort ! 

Tu te prends, pour une reine ! 

Araignée, fille du mauvais sort ! 

 

Fuis, la mouche, par ce chemin ! 

Mais méfies toi bien du jour ! 

Où s’achèvera ton destin ! 

Tu deviendras, proie du vautour ! 

Mémoire à ma mère

Quand descend, doucement le soir 

Quand le ciel s’étire vers la nuit 

Je revois, ma mère, près de ce lavoir 

L’eau coulait presque sans bruit. 

 

Je la revois entre ces pierres 

Courbée, dans l’eau de ce lavoir 

Elle chantonnait une prière 

Que j’ai gardé, pour la revoir. 

 

Elle ne disait, que peu de mots 

Elle n’aimait, que les bruissements 

Je revois, ses bras enfuis dans l’eau 

C’était ainsi, chaque printemps. 

 

Je la revois entre ces femmes 

Courbée dans l’eau, de ce lavoir 

Elle écoutait, toutes ces âmes 

Qui venaient là, pour des histoires. 

 

Ma mère fut toujours secrète 

Ce visage figé de madone 

Cette silhouette si discrète 

D’un regard, à qui l’on pardonne. 

 

Elle était belle, elle était songe 

Je la revois dans ce presbytère 

Les yeux levés, vers tous les anges 

Elle chantonnait une prière. 

 

Elle ne disait, que peu de mots 

Elle n’entendait que les bruissements 

J’entends encore, le bruit de l’eau 

Elle s’écoulait, si doucement. 

 

Quand descend, doucement le soir 

Quand le ciel s’étire à l’agonie 

Je revois ma mère, près de ce lavoir 

L’eau coulait presque sans bruit. 

Maman

Maman j’ai tant d’amour à t’offrir 

Maman j’ai tant de bonheur dans mon cœur 

Que te dire, maman me fait un peu souffrir 

Que te dire maman, fait jaillir mes pleurs. 

 

Tu es aux quatre coins de mes souvenirs 

Tu es l’aurore, et le crépuscule de mes jours 

Ton visage qui jamais ne saura mourir 

A gravé en moi, ce beau songe d’amour. 

 

Belle comme la fleur, qui vient de naître 

Comme ce bouquet, aux quatre saisons 

Que te dire sinon je t’aime, de tout mon être 

Que murmurer oh ma mère ! oh maman ! 

 

Que je sois dans ce coin d’ici ou de là-bas 

Ton visage, comme un tendre souvenir 

Voyage dans ma pensée, au plus profond de moi 

Comme un songe, qui ne pourra jamais finir. 

 

Comment peut-on aimer, et ne savoir le dire 

Comment te dire, je t’ai tant aimé 

Ne va jamais, ou les autres vont mourir 

Ne laisse pas ce sourire à jamais me quitter. 

 

Maman, j’ai tant d’amour à t’offrir 

Oh maman !  J’ai tout ce bonheur dans le cœur 

Que te dire je t’aime, me fait un peu souffrir 

Que te dire maman c’est un hiver rempli de fleurs. 

Le vieil homme et son passé

Songe penché, sur son passé 

Avenir flottant, sans un futur 

Le vieil homme pleure en secret 

Sa vie enfouie, n’a plus d’azur. 

 

Ses printemps, n’ont plus de soleil 

Et son automne, n’est pas loin 

Il partira, un matin,sans réveil 

Il s’en retournera, laissant ses chagrins. 

 

Sur un banc de pierre, il est en pleurs 

Son vieux visage s’est fermé 

Les mains, posées sur son cœur 

Il se souvient; de la route passée. 

 

Une larme, coule sur sa joue 

Elle court frileuse, dans le chagrin 

Son regard s’est fermé au bout du jour 

Le vieil homme est mort sans lendemain. 

 

Un oiseau vole, dans le soir 

Une prière, monte pleine de regrets 

La feuille tombe, sur un lit d’espoir 

Et l’automne triste, pointe son regard. 

Ma terre natale

Terre lointaine, que j’ai quittée 

Un matin de soleil brûlant 

Je me souviens, des champs de blé 

Moi je partais vers l’horizon. 

 

Toi, ma terre natale 

Ma pensée ne t’a quittée 

Et quand ici le vent court en rafale 

Je revois ton soleil qui rayonnait. 

 

Mon beau pays, au ciel si bleu 

Je t’ai laissé toute ma tendresse 

Et quand ici, la pluie mouille mes yeux 

Je revois la maison de ma jeunesse. 

 

J’entends encore, ma mère 

Tu es toujours auprès de moi 

Je revois encore mon père 

Qui tirait la charrue, dans le soir. 

 

Je revois mes frères, penchés sur le labeur 

Qui arpentaient les sillons, dans le soir 

J’entends encore , la voix de mes sœurs 

Qui chantonnaient, penchées sur le lavoir. 

 

Ma terre, mon pays de toujours 

Mon regard est plein de ton soleil 

Et je crois qu’au bout de mes jours 

Je reviendrai, pour mon dernier sommeil. 

 

Me reposer près de toi, terre qui m’a donné le jour. 

 

              

Hommages à mon père disparu 

Te souviens-tu

Te souviens-tu, de notre enfant 

Cet ange blond,dans notre vie 

Te souviens-tu, de ce printemps 

A qui, l’amour donna la vie. 

 

Fragile, comme le blé qui penche 

Docile, comme la fleur qui dort 

Te souviens tu, dessous les branches 

Je caressais, ses cheveux d’or. 

 

Te souviens-tu, de ses cinq ans 

Quand, elle courut à la forêt 

Te souviens-tu de cette enfant 

Pour qui, le vent avait chanté. 

 

Elle fut pour nous, chaque saison 

Elle fut pour nous, un long chagrin 

Elle aimait tant, cette chanson 

Qui parlait, de pays lointain. 

 

Elle écrivait des poèmes 

A l’ombre du soleil d’été 

Elle écrivait, le mot je t’aime 

C’était, pour elle la liberté. 

 

Elle écrivait, des mots d’amour 

Que j’ai gardé, dans ma mémoire 

Je me souviens, de ce jour 

Où elle courut jusqu’au manoir. 

 

Elle n’était encore qu’une enfant 

Âme innocente, de cet âge 

Pour l’amour d’un jeune garçon 

Sur nous, elle tourna une page. 

 

Elle n’était encore que notre enfant 

Qu’est devenu son destin 

Elle aimait tant, cette chanson 

Qui parlait, de pays lointains. 

 

Te souviens-tu, de cette enfant 

Un ange blond, dans notre vie 

Te souviens-tu, de ce printemps 

0ù, par amour, elle est partie. 

L’amie du soleil

A toi, ma meilleure amie 

Que nul autre ne connut 

Sur cette pierre de l’oubli 

Je pose l’hymne du salut. 

 

Tu étais fille du soleil 

Et ta peau noire le portait 

Tu m’avais appris le soleil 

Tu m’avais appris son secret. 

 

Et de ce sable à l’infini 

Et de cette eau que tu cherchais 

Que de fois près de la nuit 

Tu m’as dit j’y retournerai. 

 

Tu fus celle qu’on méprisait 

Tu fus celle qu’on insultait 

Que de fois j’ai pansé tes plaies 

Tu disais toujours, laisse- les. 

 

J’ai mis ta main, dans ma main 

J’ai mis ton cœur dans mon cœur 

Souvent, j’ai compris ton chagrin 

Tu disais va, je n’ai pas peur. 

 

Tu avais perdu, ta mère 

Tu n’avais plus de frère 

Que de fois près de la rivière 

Tu m’as dit, j’y retournerai. 

  

Tu m’avais appris le désert 

Tu m’avais appris ton pays 

Tu m’avais dit rien là-bas n’est vert 

Le sable est blanc jour et nuit. 

 

Sur cette pierre refroidie 

Je pose l’hymne du salut 

A toi, ma meilleure amie 

Que nul autre ne connut. 

 

Ta peau noire, je me rappelle 

Tu étais fille du soleil. 

L’amour perdu

 Où es-tu mon été 

 Quand, vers toi je courus 

 Où es-tu, ma belle année 

 Quand, l’amour je connus. 

 Où es-tu, doux printemps 

 De ma jeunesse passée 

 Ils ne sont plus, mes seize ans 

 Que l’ombre d’une amitié. 

 Où es-tu, mon bel automne 

 De mes pleurs d’adolescente 

 Où es-tu, toi le jeune homme 

 Qui aima mes yeux d’enfants. 

 Où es-tu, mon triste hiver 

 Quand l’amour, j’ai perdu 

 Où es-tu, baiser si cher 

 Que mon cœur, a tant voulu. 

 Je voudrais retrouver, mon été 

 Il n’est pas revenu, le printemps 

 Elle n’est plus, la belle année 

 Que je connus à mes seize ans. 

 J’ai retrouvé, cet automne 

 Il est revenu, ce triste hiver 

 J’ai perdu ce beau jeune homme 

 Et, je me sens seul sur cette terre. 

La cloche de Pâques

                               J’entends le carillon des pâquerettes

                               Dans le grand bois, du mois d’Avril

                               Les colombes volent aux fleurettes

                               J’entends la cloche qui sonne sans péril.

                                    ———————————                            

                               Sous le soleil de pâques revenu

                               Un rameau d’olivier, flotte au rayon

                               J’entends la cloche d’un long salut

                               Une couronne d’épine vole au printemps.

                                    ———————————

                               Pâques d’avril, au chant d’une saison

                               J’entends le glas du mont des oliviers

                               Sur le calvaire, que dessine l’horizon

                               Une croix blanche dresse le crucifié.

                                   ———————————-

                               J’entends le carillon des pâquerettes

                               Dans le grand bois du mois d’avril

                               Les robes blanches de nos fillettes

                               Se sont parées de dentelles fragiles.

                                   ———————————-

                               La colombe a fait son nid

                               Et la cloche sonne la résurrection.

                               Les voiles blancs de la cérémonie

                               S’en sont allés faire leur procession.

                                   ———————————-

                               Là-bas, au fond d’une colline sacrée

                               J’écoute le glas qui sonne dans le clocher

                               Sous l’azur de pâques ressuscité

                               J’entends le chant du mont des oliviers.

                                   ———————————-

                               Pâques d’avril, au chant d’une saison

                               J’entends le carillon, qui sonne sous l’olivier

                               Pâques d’avril, du berger de la saison

                               J’entends le carillon et la clochette du bélier.

Le vol nuptial du papillon

Pétale d’or qui vole, au bleu du ciel 

Papillon, aux voiles de beauté 

Tu cherches, l’aimée dans le soleil 

Sous l’azur chaud, d’un ciel d’été. 

 

Que de satin portent tes ailes 

Pétale d’or, qui vole dans le soleil 

Pour une belle à la couleur de miel 

Tu valses pour celle qui s’émerveille. 

 

Que de bouquets, sous ta parure 

Papillon fleurs d’une saison 

Vois ta compagne près de l’azur 

Elle t’attend dans le firmament. 

 

Pétale qui vole, dans l’océan du ciel 

Pour tout près d’elle, chanter ta cour 

Papillon d’or, aux ailes peintes de soleil 

Tu voles vers elle, pour vibrer d’amour. 

 

Les bouquets blancs se sont dressés 

Et les pétales se sont inclinés 

Sous ce beau ciel, plein de secret 

Deux papillons se sont aimés. 

 

Vol nuptial de deux amants 

Dans le ciel bleu d’une saison 

Papillons d’or, au bord d’un horizon 

Ils se sont aimés, au chant du vent. 

Un printemps du mois d’avril

                       Il y eut un jour, il y eut une nuit 

                      Et le printemps, naquit avec le jour. 

                      L’astre pointa sa lumière éblouie, 

                      Et le ciel offrit la saison de l’amour. 

                      Timide, il est arrivé, Avril l’attendait 

                      Au croisement des lueurs, ils se sont rencontrés 

                      La fine dentelle de l’aurore s’est éparpillée 

                      Et les bouquets de mars cessèrent de sommeiller. 

                      Le matin arriva, une jonquille à la main 

                      Et le pétale du lys, sonna pour le printemps 

                      L’oiseau d’azur, apparut dans le lointain 

                      La prairie fit éclore,les bouquets de la saison. 

                      D’un nacre royal, le ciel se para, 

                      Et le torrent, déferla sur les pentes verdoyantes. 

                      Les vergers, se tintèrent de mille éclats 

                      Et l’horizon, offrit une lumière scintillante. 

                      La primevère, se donna entière aux rayons 

                      Et la glycine, grimpa le long du toit. 

                      Sous l’éveil d’avril et du printemps 

                      Le merle siffla l’amour du grand bois. 

                      Le papillon, retrouva son pétale ambré 

                      Et l’abeille courut, au cœur du narcisse. 

                      Dans l’église, deux amoureux se sont mariés 

                      L’autel, rayonnait de blancs bouquets de lys . 

                      Il y eut un jour, il y eut une nuit, 

                      Et le printemps, naquit avec Avril. 

Le chant du rossignol

Amoureux, fou d’une cigogne 

Un rossignol, chantait sa cour 

Sur, un grand arbre de Pologne 

Il avait, gravé son chant d’amour. 

 

Sans relâche, il vola vers sa belle 

Portant, une rose rouge sous son aile 

Pour vivre son amour, il vola vers elle 

Il survola, des montagnes et des plaines. 

 

Rossignol, bel oiseau de liberté 

Ton aile, se lasse du long chemin 

Dans, le pays de ta tendre amitié 

Ta belle, t’oublie chaque matin. 

 

Il arriva, sur une froide plaine 

Vide de cris, vide d’amour 

Et sous un grand vent de haine 

Les cigognes s’écartaient pour toujours. 

 

Il reprit, alors son long chemin 

Le cœur, en larmes de sa belle 

Il disparut, dans le lointain 

Une rose rouge volait dans le soleil. 

Noces sous l’orage

Dans cette église au bout du jour 

Quand la cloche sonna la noce 

Pour les mariés, du grand amour 

Ce fut l’orage, qui fit la noce. 

 

Nuages noirs, sur le clocher 

Quel cortège, pour deux enfants 

Mais la mariée, était si belle 

Que le soleil, semblait présent. 

 

Eglise blanche, au crépuscule 

L’orage gronde au son de l’orgue 

Jolie mariée, du crépuscule 

Ton sourire plane au son de l’orgue. 

 

Nuages noirs sur le clocher 

La foudre souffle son haleine 

Eglise blanche, d’un long baiser 

L’orage crache toute sa haine. 

 

Les longues robes se sont levées 

Ils ont dit oui, et pour toujours 

Les roses blanches se sont dressées 

Ils ont dit oui, au chant d’amour. 

 

Dans cette église, au bout du jour 

L’orage gronda, jusqu’à la nuit 

Mais la mariée était si belle 

Que son sourire, fut un abri. 

La bataille des fourchettes

Dans le tiroir, d’une cuisine   

Des fourchettes, se bousculaient 

A qui serait les plus dociles 

A qui aurait  plus de quartier. 

 

Une bataille, prit la parole 

Et les fourchettes firent guerre 

Que les plus dignes aient un rôle 

Et que les autres fassent taire. 

 

Hache de guerre fut arrachée 

Bruits de bataille vint raisonner 

Dans ce tiroir bien encastré 

Les fourchettes en firent un grenier. 

 

Et les couteaux vinrent en devoir 

De se vouloir offrir gloire 

Dans la bataille de ce tiroir 

Ils crurent bon de faire foire. 

 

Et les cuillères si bien rangées 

Firent devoir devant l’armée 

Miroir devant miroir derrière 

Toute l’armée fut gaspillée 

 

Les fourchettes se dressèrent 

Les couteaux les recouchèrent 

Coups de cuillères bien envoyés 

Et les voilà tous écroulés. 

  

Chacun repris, place à son nom 

Fourbus, couchés en leurs abris 

Le jour s’ouvrit, sur un balcon 

Hache de guerre fut ensevelie. 

Déception ou désespoir

Regret, ou désespoir 

Je ne sais plus, ce qu’il en est 

Adieu, ou triste au revoir 

La passion, un jour s’est brisée. 

 

Déception, ou juste raison 

Je ne sais plus, pourquoi ni comment 

Un printemps, un été folle passion 

Un automne, un hiver,fatale raison. 

 

Aurai-je, le droit de comprendre 

Aurai-je, le courage d’apprendre 

Que reste t-il,même plus d’attendre 

Sinon des mots, que je refuse d’entendre. 

 

Regret, ou désespoir 

Dois-je, me cacher ce qu’il en est 

Adieu, ou cruel au revoir 

La passion, un soir s’est déchirée. 

 

Souvenirs, poignants, de ma pensée 

J’ai de son corps, une image si parfaite 

De son regard, une présence si indiscrète 

Que, dans mon cœur la raison reste imparfaite. 

 

Un printemps, un été folle passion 

Un automne, un hiver triste raison 

Déception, ou désespoir 

Je ne sais plus, ce qu’il en est 

Je ne sais plus pourquoi, ni comment. 

Le prince bonheur

Il y a bien longtemps, au fond d’une clairière, parmi les mille chants des oiseaux, et les folles farandoles des fleurs multicolores, vivait une jeune fille si belle, que le soleil, tardait à se coucher, la nuit venue. Elle avait de longs cheveux noirs scintillants d’éclats et des yeux d’un bleu tel que le ciel en était jaloux. Elle habitait, une vieille chaumière, délabrée où la pluie, se plaisait à entrer, les jours de tempêtes. 

Ces seuls amis étaient, les animaux de la forêt qui l’aimaient tendrement, émerveillés et plein d’amour pour elle. Mais la pauvre enfant, était bien malheureuse et au fond de son petit cœur, un grand chagrin l’envahissait. Nul ne la connaissait, elle était seule .Tout le jour, elle chantait longeant les vieux chemins et les clairières embaumées de fraîcheur. Sa voix était d’une telle douceur que chacun se taisait, écoutant en silence, ces  chants. 

 Hors, un soir, que la jeune  Annabelle s’était attardée dans le vieux verger,  surgit devant elle un grand chevreuil roux.

(pour lire la suite : Le prince bonheur dans * WEBER Elisabeth doc weberleprincebonheur.doc )

Amour

Amour qu’es-tu vraiment ? 

Que le soleil, sur un rivage 

Au coin d’une île sur l’océan 

Aurore sur un beau visage. 

Amour qu’es-tu vraiment ? 

Que ce frisson de la pensée 

Qui sillonne les souvenirs 

Pour une nuit, pour un baiser 

Qui gonfle, la voile d’un empire. 

Tu es envie, tu es folie 

Ce son d’une douce voix 

Tu portes, sur l’aile de l’envie 

Ce moi qui ne désire que toi. 

Qu’es-tu vraiment ? 

Qu’un crépuscule, au coin du ciel 

Ou s’endort, l’enfant que tu étais 

Pour l’adolescent au goût de miel 

Qui vibre d’amour et d’amitié. 

Qu’es-tu vraiment ? 

Que le soleil, sur un rivage 

Au coin d’une île sur l’océan 

Larmes fragiles, sur un visage 

Qu’un secret, veille pour longtemps. 

Amour qu’es-tu vraiment ? 

Que ce frisson d’un doux baiser 

Qui poursuit le souvenir 

Pour une nuit, dans le secret 

Tu gonfles, la voile d’un empire. 

Au minuit de la nouvelle année

Quand la cloche sonna minuit 

La neige cessa de tomber 

Tout là-haut, dans le froid de la nuit 

On entendit chanter, la nouvelle année. 

Les sons de l’an, battaient le ciel 

Et le carillon sonnait minuit 

Voici venir sous vos réveils 

Le nouvel an d’une autre vie. 

Tous les villages firent chorale 

Toutes les cloches, clamèrent leurs sons 

Ce fut une jolie parade 

Pour l’année, du nouvel horizon. 

Quand la cloche, sonna minuit 

Et que la neige cessa de tomber 

Tout là-haut dans la froid de l’oubli 

On entendit l’adieu de l’an passé. 

Il se perdit dans la nuit des temps 

Une rafale vint l’emporter 

Le carillon sonna longtemps 

Tant de choses s’étaient passées. 

La poupée de Noël

Voyez, comme je suis belle 

Dit, un jour une poupée, à ses amies 

Pour une petite fille, sans dentelle 

Je suis partie, près de la nuit. 

 

C’était un Noël, je me souviens 

Dehors, il faisait froid sous le verglas 

On m’avait paré, de beaux satins 

Et tous les regards étaient pour moi. 

 

Que de mamans, m’auraient voulue 

Moi la jolie poupée, de ce Noël 

Petit enfant, qui pleure dans la rue 

Je serai près de toi, à ton réveil. 

 

Et je tournais au son de l’orgue 

Debout, sur un tapis d’argent 

Je me souviens, du son de l’orgue 

Je souriais, à l’enfant sans nom. 

 

J’ai entendu la cloche de minuit 

Qui résonnait, dans le lointain 

De mon royaume, dans la nuit 

Je suis partie, sur le chemin. 

 

Près de l’enfant qui pleurait tant 

Je me suis endormie , jusqu’au matin 

Petite fille qui songe à ta maman 

Je serai l’amie de ton chagrin. 

 

Et, au matin de la  nuit de Noël 

Elle me berça contre son cœur 

Pour la Petite orpheline, de ce Noël 

Je fus la poupée d’un doux bonheur. 

Noël de mon enfance

Je me souviens, dans mon enfance 

Quand, tombait la neige sur mon village 

Nous courrions tous, au ruisseau de France 

Les flocons, gelaient nos gais visages. 

 

Nous rêvions de beaux voyages 

Sur les terres gelées du Groenland 

Et nous imaginions des paysages 

Où fileraient, nos traîneaux, sur la lande. 

 

Pour nous, rien n’était plus beau 

Que le Noël blanc, de notre village 

Quand venait la nuit,dans le hameau 

Et que nous jurions d’être plus sages. 

 

Nous formions de grandes familles 

Autour des tables , aux joyeux festins 

Et près du sapin, de la longue nuit 

Nous attendions , les cadeaux du matin. 

 

Pour nous rien n’était plus chaud 

Que le feu sacré de la longue nuit 

Ou chacun rêvait, de son cadeau 

Près de l’enfant du ciel endormi. 

 

Nos yeux d’enfants, de ces Noëls 

Brillaient d’innocence et de pardon 

Nous joignions nos mains , vers le ciel 

Nos yeux remplis de prières et de chants. 

 

Je me souviens, dans mon enfance 

Quand tombait, la neige sur mon visage 

Pour moi , l’enfant d’un coin de France 

Que c’était beau, Noël dans mon village. 

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