Des hommes, pleurent sur la terre
Des enfants, meurent près des guerres
Aux chants, aux cris de notre père
Des larmes de sang, coulent sur les pierres.
Peuples de la terre, privés de lumière
L’homme, a saisi l’arme pour la guerre
Et le long des fleuves et des rivières
Il a laissé gémir tant de ses frères.
Soldats, aux yeux couleur d’espoir
Combattants, d’hier et de demain
Posez ici cette guerre, cette triste gloire
Et courez, auprès de vos frères qui prient.
Une femme, hurle sans un bruit
Sa main d’ébène, levée vers le soleil
Son fils gît, ce corps d’enfant sans vie.
Son sang coule, sur sa mère à l’agonie
Peuples de la terre, fatigués de tant de haine
Tournez vos yeux, vers le ciel et la terre
Et les pieds nus, allez briser ces lourdes, chaînes
Pour que ni le sang, ni le feu, ne souillent vos chairs
Des hommes, meurent sur la terre
Des innocents, pleurent près des guerres
Aux cris, aux chants de notre père
Des flots de larmes, coulent sur les pierres.
- Accueil
- > Artistes SPAF Lorraine
- > * WEBER Elisabeth
Archive pour la Catégorie '* WEBER Elisabeth'
Page 2 sur 3
Il galope, le petit poney blanc
Il galope dans le frais printemps.
Sous un azur encore changeant
Il galope dans le soleil levant.
Comme la bise, à l’aube du matin
Il longe la brume des grands bois.
Et sa crinière, argentée de satins
Flotte scintillante comme une soie.
Dans le soleil rougissant à l’horizon
Il va galopant, aux rosées des clairières.
A travers le brasier, du matin naissant
Ses sabots l’emportent vers la lumière.
Dans les prairies, qui se lèvent au soleil
Il galope dans les herbes frémissantes.
Au bord du jour, aux lueurs arc en ciel
Il gambade dans les collines odorantes.
Le ciel coloré, frôle sa robe blanche
Près du torrent, un moment il s’arrête
Buvant l’écume bleue, sous les branches
D’une flaque qui dans les eaux se jette.
Sa queue panachée, de belles dentelles
Que la bruine de matin, a brodé d’argent.
Vole légère, dans la saison claire si belle
Aux prémices du printemps renaissant.
Vers son logis, ses sabots l’emmènent
A l’orée du bois, il retrouve le sentier
Qui l’emporte au pied des vieux chênes.
Vers l’enclos, au bout d’un vent de liberté.
Il galope, le fougueux poney blanc
Il galope sa crinière flottant au vent.
A l’aube du jour, au bord de la saison
Il galope léger dans le soleil levant.
Il naquit, dans le bois de Noël
Un sapin si beau qu’on le sacra roi
Il naquit, paré d’étoiles merveilles
Et de joyaux, aux mille éclats.
Il eut une cour si gracieuse
Ce sapin enchanté de la forêt
Qu’une légende merveilleuse
Le fit sapin de l’éternité.
Il rayonnait, comme l’argent
Sous le vent ou sous la neige
Et quand le froid frappait son front
Il se couvrait d’un voile rêve.
Jours et nuits il scintillait
Des anges blancs le caressaient.
Il jetait la lumière et la clarté
Sur les chaumières immaculées.
Sapin enchanté de la forêt Noël
Il vit toujours au fond des bois
Brodé d’étoiles venues du ciel
Sa parure brille, telle celle d’un roi.
Quand vient Noël dans la forêt
Et que l’hiver couvre les sapins
Comme un beau songe il apparait
Couvert de lumière dans un écrin.
Il naquit, paré d’étoiles merveilles
Un sapin si beau, qu’on le sacra roi
Il naquit dans la forêt de Noël
Près d’une nuit aux mille éclats.
Quelle faute, ai-je commise
Pour qu’ennemie, fusse ma vie
A quelle folie, s’est-elle soumise
Pour que je vive cette agonie
Je suis ailleurs, je suis ici
Je suis lucide et je suis fou
Tantôt l’envie, tantôt l’oubli
Je suis malade, je deviens fou.
Qu’on m’arrache, à cette nuit
Qu’on brûle, mon âme qui me nuit
Je suis, la plainte et le cri
Je suis dément, mes yeux me fuient.
Quelle faute ai-je commise
Pour que prison fusse mon lit
Folie, pourquoi t’es-tu éprise
Pour que je vive dans l’agonie.
Je suis ailleurs, je suis ici
Je suis le calme et le cri
J’écoute la nuit, sans plus de vie
Mon âme, mon corps sont si meurtris
Où est le jour, où est la nuit
Je crie, je hurle dans le noir
Qu’on m’arrache à cette folie
Je crie, je pleure au désespoir.
Une larme coule sur ma joue
J’oublie mon corps et qui je suis
Elle gronde, comme un océan fou
Et je me noie, au creux de son lit.
Je sens le froid, me pénétrer
Comme l’océan, sur ma joue
Mon visage, ne cesse de pleurer
Une pluie de larmes, coule sur mon cou.
Quel péché, ai-je commis
Pour qu’ennemie, fusse ma vie
Pour que je vive cette agonie.
Passion secrète, à l’aube d’un crépuscule
Pour l’infini désir, de l’ombre couleur nuit
Je me cachais, sous un feuillage de tulle
Pour regarder, glisser la créature de vie.
Sa beauté nuit, ravissait mon regard
Son corps immaculé, troublait mon esprit
Elle s’en allait, bordé de blanc chaque soir
Pour écouter, le chant du lac dans la nuit.
Que de fois, j’ai voulu franchir ce qui me cachait
Pour courir, vers elle pour m’enfuir avec elle
J’avais dans le cœur, un amour sans liberté
Et dans la pensée, le désir d’emporter la belle.
Je me cachais, sous un feuillage de tulle
Pour regarder, sa silhouette de vie
Qui était-elle, cette fille du crépuscule
Qui venait, gracieuse aux portes de la nuit.
Créature d’amour, ou fille sans lendemain
Son silence nuit, ravissait mon regard
Elle venait là, habillée, de blancs refrains
Pour écouter, le chant du lac dans le soir.
Etait-elle, la fille du silence profond
Venait-elle, de l’abîme des grands fonds
Elle était là, si belle près du lac miroitant
Son corps penché, aux reflets frémissants.
Passion secrète, à l’ombre du crépuscule
Pour le désir, d’une fille couleur de vie
Je me cachais, sous le feuillage de tulle
Pour regarder glisser la créature de la nuit.
Que je vous conte, mon histoire
Elle n’est pas des plus communes
Ca se passait, au petit soir
J’avais trouvé, une lacune.
Je me promenais, sur une plaie
Quand il me prit l’idée d’y entrer
Ne pouvant survivre, qu’à son gré
Je décidais de m’y implanter.
Il faisait froid, près de l’entrée
Je m’enfonçais, donc plus loin
Alors que je commençais à m’infiltrer
Quelqu’un, m’injuria de vilain.
Que pouvais-je, bien faire de mal
Que de vivre au gré des autres
Tout ce que j’avalais, était régal
Quel succulent repas d’apôtre.
Que l’entrée, était loin maintenant
Mais pourquoi, ce sang était-t-il si chaud
Se préparait-t-on à mon détriment
M’envoyait-t-on une armée de là-haut.
Que pouvais-je, bien faire de mal
Que de multiplier, en silence
Tout ce que j’avalais, était régal
Ils en voulaient, à mon arrogance.
Je trouvais, bientôt un repère
La première armée, ne m’avait pas eu
Je dispersais, tantôt la mienne
Le long d’un trajet périlleux.
Atteignant, bientôt les ganglions
J’y retrouvais, mon armée d’ennemis
Écrasant, alors tous ces combattants
Je provoquais, une grave maladie.
Répartis, ainsi dans le sang,
Je provoquais, divers symptômes
Sous le succès, de mon invasion
Je diffusais de graves syndromes.
Rien ne semblait, plus m’arrêter
Quand ils vinrent à bout du diabolique
Une armée, très bien entraînée
Me massacra aux antibiotiques.
Et voilà, comment je mourus
Je n’étais, pourtant pas bien méchant
Mais ces savants et leur vertu
Ne sont bons qu’à l’extermination.
Le crépuscule, vient de paraître par delà le vallon
La nuit, sans lumière éclabousse son regard
A la clairière, la fleur a fermé sa saison
Une hirondelle au ciel, soudain s’égare.
La montagne, aux couleurs du ciel
S’endort, au fond de la nuit sombre
Dans le verger l’abeille a quitté son miel
Vers le village, un homme tire son ombre.
.Le crépuscule, a noyé ce beau rivage
Qu’un peintre, avait tracé dessus les dunes
Dans la nuit, un sillon soudain voyage
Il veille, c’est le chemin du rayon de lune.
A travers la forêt, il est descendu
En vol scintillant, dessus les sapins
La dame blanche penche là-haut son nu
Aux yeux fermés, qui reposent en son sein.
Un fleuve d’étoiles, se mirent dans l’océan
Une voile silencieuse, vogue sur les eaux
Points scintillants, venus par delà les vents
Un fleuve d’étoile, se couchent au sable chaud.
Le silence souffle, son haleine sans un mot
Chacun sommeille, au fond d’un songe secret
On entend plus, que le bruissement de l’eau
Qui lentement s’étale sur le rocher.
Les ténèbres, ont noyé ce beau rivage
Qu’un peintre avait tracé dessus les dunes
A travers la forêt, soudain il voyage
Il veille, c’est le chemin du rayon de lune.
Il apparut comme une histoire
Sur les murs de ma chambre
Nous habitions, ce vieux manoir
Ou j’ai laissé, toutes ces ombres
L’oiseau fantôme, je me souviens
Il vint de je ne sais quelle folie
Oiseau de proie ou jeune serin
De mon esprit, un jour il naquit.
Il fut étrange et insolite
Ses ailes flottaient aux rideaux
Comme une ombre inédite
Il traversait soudain les carreaux.
L’oiseau fantôme, je me souviens
Il grandit d’une branche de sapin
Oiseau de proie ou jeune serin
Il fut toujours très incertain.
Ses ailes flottaient aux rideaux
Il sautillait au souffle du vent
Parfois, il s’arrêtait sur le piano
Et disparaissait pour quelque temps.
Il apparut comme une histoire
Sous le regard , de mon enfance
Nous habitions, ce vieux manoir
Ou j’ai laissé, l’oiseau étrange.
L’oiseau fantôme, je me souviens
De mon esprit, un jour il survint
Oiseau de proie, ou jeune serin
Il grandit de la branche d’un sapin.
Si j’avais des ailes comme mon oiseau
Je partirai, par les chemins de l’azur
Si j’avais des ailes comme toi l’oiseau
Je traverserai cet océan si pur.
Mais, je ne suis qu’un petit enfant
Qui voit l’oiseau, voler dans le soleil
Et je rêve qu’au bout de ce printemps
Je m’envolerai vers ton pays de rêve.
Gracieux souverain, de cet azur bleu
Ton aile, frôle mes yeux d’enfant
Si je pouvais courir les cieux
Tu m’apprendrais le chant du vent.
Mais tu t’éloignes, toujours au loin
Pour le compagnon, de ton destin
Et je rêve qu’un beau matin
J’aurai des ailes pour suivre ton chemin.
Bel oiseau, au plumage fleuri
Montre-moi l’arbre de ta vie
Pour qu’un songe m’emporte une nuit
Par les forêts, jusqu’à ton nid.
Si j’avais des ailes, comme toi l’oiseau
Je partirais, sur les chemins de l’horizon
Si j’avais des ailes, comme mon oiseau
Je traverserais, cet océan profond.
Je me sens bien mal, ce matin
Que se passe-t-il, tout là-haut
Quel est ce bruit, qui vient de loin
Le sang est devenu, soudain si chaud.
Il était écrit, noir sur blanc
Venez au dispensaire, pour le vaccin
Et des enfants, aux vieilles gens
On inocula, le produit à chacun.
Pauvre microbe, de tous les maux
Tu vas mourir, bombardé terrassé
Ton ennemi t’a entendu de haut
Il fonce tout droit, pour t’achever.
Mais je suis seul, contre l’armée
Je pers ma rage, et mon courage
Pour avoir un jour, trop déranger
Ils vont me foudroyer, comme l’orage.
Le sang bout, autour de moi
Et je m’agrippe à la paroi
J’entends l’armée, qui vient là-bas
Je vais mourir, adieu ma proie.
Je ne peux plus, m’échapper
Il y a des crocs, de tous cotés
J’entends l’armée se rapprocher
Je ne peux plus m’évader.
Qu’on me laisse partir, en paix
Je ne boirai, plus de ce sang
Adieu ce monde , sans pitié
Je meurs, mais je suis innocent.
Une araignée, se prélassait
Au balcon tissée, de sa toile
Quand une mouche qui passait
Attira , soudain son regard.
Que tu es belle toi la mouche !!
Et que tes ailes sont soignées !!
Tu n’es pas de celles des souches !!
Pourquoi donc t’es tu parée. !
Je m ‘en vais à ma maison !
Là-bas au fond de la forêt !
Mais l’araignée qu’as tu donc !
A parler ainsi aux gens pressés !
Je m’ennuie, toute seule ici !
Ne veux-tu point t’altérer !
J’ai de l’eau, pour les amis !
Et un coin, pour te reposer !
Je n’ai point à m’arrêter !
On m’a conté bien des ennuis !
Sur la toile de l’araignée !
Ta maison n’est pas un abri !
Et quels soucis a ton conté !
Sur ma toile satinée !
J’ai travaillé, tout un été !
Pour qu’elle soit enfin tissée !
Il est dit de ton domaine !
Qui s’y arrête, n’en ressort !
Tu te prends, pour une reine !
Araignée, fille du mauvais sort !
Fuis, la mouche, par ce chemin !
Mais méfies toi bien du jour !
Où s’achèvera ton destin !
Tu deviendras, proie du vautour !
Quand descend, doucement le soir
Quand le ciel s’étire vers la nuit
Je revois, ma mère, près de ce lavoir
L’eau coulait presque sans bruit.
Je la revois entre ces pierres
Courbée, dans l’eau de ce lavoir
Elle chantonnait une prière
Que j’ai gardé, pour la revoir.
Elle ne disait, que peu de mots
Elle n’aimait, que les bruissements
Je revois, ses bras enfuis dans l’eau
C’était ainsi, chaque printemps.
Je la revois entre ces femmes
Courbée dans l’eau, de ce lavoir
Elle écoutait, toutes ces âmes
Qui venaient là, pour des histoires.
Ma mère fut toujours secrète
Ce visage figé de madone
Cette silhouette si discrète
D’un regard, à qui l’on pardonne.
Elle était belle, elle était songe
Je la revois dans ce presbytère
Les yeux levés, vers tous les anges
Elle chantonnait une prière.
Elle ne disait, que peu de mots
Elle n’entendait que les bruissements
J’entends encore, le bruit de l’eau
Elle s’écoulait, si doucement.
Quand descend, doucement le soir
Quand le ciel s’étire à l’agonie
Je revois ma mère, près de ce lavoir
L’eau coulait presque sans bruit.
Maman j’ai tant d’amour à t’offrir
Maman j’ai tant de bonheur dans mon cœur
Que te dire, maman me fait un peu souffrir
Que te dire maman, fait jaillir mes pleurs.
Tu es aux quatre coins de mes souvenirs
Tu es l’aurore, et le crépuscule de mes jours
Ton visage qui jamais ne saura mourir
A gravé en moi, ce beau songe d’amour.
Belle comme la fleur, qui vient de naître
Comme ce bouquet, aux quatre saisons
Que te dire sinon je t’aime, de tout mon être
Que murmurer oh ma mère ! oh maman !
Que je sois dans ce coin d’ici ou de là-bas
Ton visage, comme un tendre souvenir
Voyage dans ma pensée, au plus profond de moi
Comme un songe, qui ne pourra jamais finir.
Comment peut-on aimer, et ne savoir le dire
Comment te dire, je t’ai tant aimé
Ne va jamais, ou les autres vont mourir
Ne laisse pas ce sourire à jamais me quitter.
Maman, j’ai tant d’amour à t’offrir
Oh maman ! J’ai tout ce bonheur dans le cœur
Que te dire je t’aime, me fait un peu souffrir
Que te dire maman c’est un hiver rempli de fleurs.
Songe penché, sur son passé
Avenir flottant, sans un futur
Le vieil homme pleure en secret
Sa vie enfouie, n’a plus d’azur.
Ses printemps, n’ont plus de soleil
Et son automne, n’est pas loin
Il partira, un matin,sans réveil
Il s’en retournera, laissant ses chagrins.
Sur un banc de pierre, il est en pleurs
Son vieux visage s’est fermé
Les mains, posées sur son cœur
Il se souvient; de la route passée.
Une larme, coule sur sa joue
Elle court frileuse, dans le chagrin
Son regard s’est fermé au bout du jour
Le vieil homme est mort sans lendemain.
Un oiseau vole, dans le soir
Une prière, monte pleine de regrets
La feuille tombe, sur un lit d’espoir
Et l’automne triste, pointe son regard.
Terre lointaine, que j’ai quittée
Un matin de soleil brûlant
Je me souviens, des champs de blé
Moi je partais vers l’horizon.
Toi, ma terre natale
Ma pensée ne t’a quittée
Et quand ici le vent court en rafale
Je revois ton soleil qui rayonnait.
Mon beau pays, au ciel si bleu
Je t’ai laissé toute ma tendresse
Et quand ici, la pluie mouille mes yeux
Je revois la maison de ma jeunesse.
J’entends encore, ma mère
Tu es toujours auprès de moi
Je revois encore mon père
Qui tirait la charrue, dans le soir.
Je revois mes frères, penchés sur le labeur
Qui arpentaient les sillons, dans le soir
J’entends encore , la voix de mes sœurs
Qui chantonnaient, penchées sur le lavoir.
Ma terre, mon pays de toujours
Mon regard est plein de ton soleil
Et je crois qu’au bout de mes jours
Je reviendrai, pour mon dernier sommeil.
Me reposer près de toi, terre qui m’a donné le jour.
Hommages à mon père disparu
Te souviens-tu, de notre enfant
Cet ange blond,dans notre vie
Te souviens-tu, de ce printemps
A qui, l’amour donna la vie.
Fragile, comme le blé qui penche
Docile, comme la fleur qui dort
Te souviens tu, dessous les branches
Je caressais, ses cheveux d’or.
Te souviens-tu, de ses cinq ans
Quand, elle courut à la forêt
Te souviens-tu de cette enfant
Pour qui, le vent avait chanté.
Elle fut pour nous, chaque saison
Elle fut pour nous, un long chagrin
Elle aimait tant, cette chanson
Qui parlait, de pays lointain.
Elle écrivait des poèmes
A l’ombre du soleil d’été
Elle écrivait, le mot je t’aime
C’était, pour elle la liberté.
Elle écrivait, des mots d’amour
Que j’ai gardé, dans ma mémoire
Je me souviens, de ce jour
Où elle courut jusqu’au manoir.
Elle n’était encore qu’une enfant
Âme innocente, de cet âge
Pour l’amour d’un jeune garçon
Sur nous, elle tourna une page.
Elle n’était encore que notre enfant
Qu’est devenu son destin
Elle aimait tant, cette chanson
Qui parlait, de pays lointains.
Te souviens-tu, de cette enfant
Un ange blond, dans notre vie
Te souviens-tu, de ce printemps
0ù, par amour, elle est partie.
A toi, ma meilleure amie
Que nul autre ne connut
Sur cette pierre de l’oubli
Je pose l’hymne du salut.
Tu étais fille du soleil
Et ta peau noire le portait
Tu m’avais appris le soleil
Tu m’avais appris son secret.
Et de ce sable à l’infini
Et de cette eau que tu cherchais
Que de fois près de la nuit
Tu m’as dit j’y retournerai.
Tu fus celle qu’on méprisait
Tu fus celle qu’on insultait
Que de fois j’ai pansé tes plaies
Tu disais toujours, laisse- les.
J’ai mis ta main, dans ma main
J’ai mis ton cœur dans mon cœur
Souvent, j’ai compris ton chagrin
Tu disais va, je n’ai pas peur.
Tu avais perdu, ta mère
Tu n’avais plus de frère
Que de fois près de la rivière
Tu m’as dit, j’y retournerai.
Tu m’avais appris le désert
Tu m’avais appris ton pays
Tu m’avais dit rien là-bas n’est vert
Le sable est blanc jour et nuit.
Sur cette pierre refroidie
Je pose l’hymne du salut
A toi, ma meilleure amie
Que nul autre ne connut.
Ta peau noire, je me rappelle
Tu étais fille du soleil.
Où es-tu mon été
Quand, vers toi je courus
Où es-tu, ma belle année
Quand, l’amour je connus.
Où es-tu, doux printemps
De ma jeunesse passée
Ils ne sont plus, mes seize ans
Que l’ombre d’une amitié.
Où es-tu, mon bel automne
De mes pleurs d’adolescente
Où es-tu, toi le jeune homme
Qui aima mes yeux d’enfants.
Où es-tu, mon triste hiver
Quand l’amour, j’ai perdu
Où es-tu, baiser si cher
Que mon cœur, a tant voulu.
Je voudrais retrouver, mon été
Il n’est pas revenu, le printemps
Elle n’est plus, la belle année
Que je connus à mes seize ans.
J’ai retrouvé, cet automne
Il est revenu, ce triste hiver
J’ai perdu ce beau jeune homme
Et, je me sens seul sur cette terre.
J’entends le carillon des pâquerettes
Dans le grand bois, du mois d’Avril
Les colombes volent aux fleurettes
J’entends la cloche qui sonne sans péril.
———————————
Sous le soleil de pâques revenu
Un rameau d’olivier, flotte au rayon
J’entends la cloche d’un long salut
Une couronne d’épine vole au printemps.
———————————
Pâques d’avril, au chant d’une saison
J’entends le glas du mont des oliviers
Sur le calvaire, que dessine l’horizon
Une croix blanche dresse le crucifié.
———————————-
J’entends le carillon des pâquerettes
Dans le grand bois du mois d’avril
Les robes blanches de nos fillettes
Se sont parées de dentelles fragiles.
———————————-
La colombe a fait son nid
Et la cloche sonne la résurrection.
Les voiles blancs de la cérémonie
S’en sont allés faire leur procession.
———————————-
Là-bas, au fond d’une colline sacrée
J’écoute le glas qui sonne dans le clocher
Sous l’azur de pâques ressuscité
J’entends le chant du mont des oliviers.
———————————-
Pâques d’avril, au chant d’une saison
J’entends le carillon, qui sonne sous l’olivier
Pâques d’avril, du berger de la saison
J’entends le carillon et la clochette du bélier.
Pétale d’or qui vole, au bleu du ciel
Papillon, aux voiles de beauté
Tu cherches, l’aimée dans le soleil
Sous l’azur chaud, d’un ciel d’été.
Que de satin portent tes ailes
Pétale d’or, qui vole dans le soleil
Pour une belle à la couleur de miel
Tu valses pour celle qui s’émerveille.
Que de bouquets, sous ta parure
Papillon fleurs d’une saison
Vois ta compagne près de l’azur
Elle t’attend dans le firmament.
Pétale qui vole, dans l’océan du ciel
Pour tout près d’elle, chanter ta cour
Papillon d’or, aux ailes peintes de soleil
Tu voles vers elle, pour vibrer d’amour.
Les bouquets blancs se sont dressés
Et les pétales se sont inclinés
Sous ce beau ciel, plein de secret
Deux papillons se sont aimés.
Vol nuptial de deux amants
Dans le ciel bleu d’une saison
Papillons d’or, au bord d’un horizon
Ils se sont aimés, au chant du vent.
Il y eut un jour, il y eut une nuit
Et le printemps, naquit avec le jour.
L’astre pointa sa lumière éblouie,
Et le ciel offrit la saison de l’amour.
Timide, il est arrivé, Avril l’attendait
Au croisement des lueurs, ils se sont rencontrés
La fine dentelle de l’aurore s’est éparpillée
Et les bouquets de mars cessèrent de sommeiller.
Le matin arriva, une jonquille à la main
Et le pétale du lys, sonna pour le printemps
L’oiseau d’azur, apparut dans le lointain
La prairie fit éclore,les bouquets de la saison.
D’un nacre royal, le ciel se para,
Et le torrent, déferla sur les pentes verdoyantes.
Les vergers, se tintèrent de mille éclats
Et l’horizon, offrit une lumière scintillante.
La primevère, se donna entière aux rayons
Et la glycine, grimpa le long du toit.
Sous l’éveil d’avril et du printemps
Le merle siffla l’amour du grand bois.
Le papillon, retrouva son pétale ambré
Et l’abeille courut, au cœur du narcisse.
Dans l’église, deux amoureux se sont mariés
L’autel, rayonnait de blancs bouquets de lys .
Il y eut un jour, il y eut une nuit,
Et le printemps, naquit avec Avril.
Amoureux, fou d’une cigogne
Un rossignol, chantait sa cour
Sur, un grand arbre de Pologne
Il avait, gravé son chant d’amour.
Sans relâche, il vola vers sa belle
Portant, une rose rouge sous son aile
Pour vivre son amour, il vola vers elle
Il survola, des montagnes et des plaines.
Rossignol, bel oiseau de liberté
Ton aile, se lasse du long chemin
Dans, le pays de ta tendre amitié
Ta belle, t’oublie chaque matin.
Il arriva, sur une froide plaine
Vide de cris, vide d’amour
Et sous un grand vent de haine
Les cigognes s’écartaient pour toujours.
Il reprit, alors son long chemin
Le cœur, en larmes de sa belle
Il disparut, dans le lointain
Une rose rouge volait dans le soleil.
Dans cette église au bout du jour
Quand la cloche sonna la noce
Pour les mariés, du grand amour
Ce fut l’orage, qui fit la noce.
Nuages noirs, sur le clocher
Quel cortège, pour deux enfants
Mais la mariée, était si belle
Que le soleil, semblait présent.
Eglise blanche, au crépuscule
L’orage gronde au son de l’orgue
Jolie mariée, du crépuscule
Ton sourire plane au son de l’orgue.
Nuages noirs sur le clocher
La foudre souffle son haleine
Eglise blanche, d’un long baiser
L’orage crache toute sa haine.
Les longues robes se sont levées
Ils ont dit oui, et pour toujours
Les roses blanches se sont dressées
Ils ont dit oui, au chant d’amour.
Dans cette église, au bout du jour
L’orage gronda, jusqu’à la nuit
Mais la mariée était si belle
Que son sourire, fut un abri.
Dans le tiroir, d’une cuisine
Des fourchettes, se bousculaient
A qui serait les plus dociles
A qui aurait plus de quartier.
Une bataille, prit la parole
Et les fourchettes firent guerre
Que les plus dignes aient un rôle
Et que les autres fassent taire.
Hache de guerre fut arrachée
Bruits de bataille vint raisonner
Dans ce tiroir bien encastré
Les fourchettes en firent un grenier.
Et les couteaux vinrent en devoir
De se vouloir offrir gloire
Dans la bataille de ce tiroir
Ils crurent bon de faire foire.
Et les cuillères si bien rangées
Firent devoir devant l’armée
Miroir devant miroir derrière
Toute l’armée fut gaspillée
Les fourchettes se dressèrent
Les couteaux les recouchèrent
Coups de cuillères bien envoyés
Et les voilà tous écroulés.
Chacun repris, place à son nom
Fourbus, couchés en leurs abris
Le jour s’ouvrit, sur un balcon
Hache de guerre fut ensevelie.
Regret, ou désespoir
Je ne sais plus, ce qu’il en est
Adieu, ou triste au revoir
La passion, un jour s’est brisée.
Déception, ou juste raison
Je ne sais plus, pourquoi ni comment
Un printemps, un été folle passion
Un automne, un hiver,fatale raison.
Aurai-je, le droit de comprendre
Aurai-je, le courage d’apprendre
Que reste t-il,même plus d’attendre
Sinon des mots, que je refuse d’entendre.
Regret, ou désespoir
Dois-je, me cacher ce qu’il en est
Adieu, ou cruel au revoir
La passion, un soir s’est déchirée.
Souvenirs, poignants, de ma pensée
J’ai de son corps, une image si parfaite
De son regard, une présence si indiscrète
Que, dans mon cœur la raison reste imparfaite.
Un printemps, un été folle passion
Un automne, un hiver triste raison
Déception, ou désespoir
Je ne sais plus, ce qu’il en est
Je ne sais plus pourquoi, ni comment.
Il y a bien longtemps, au fond d’une clairière, parmi les mille chants des oiseaux, et les folles farandoles des fleurs multicolores, vivait une jeune fille si belle, que le soleil, tardait à se coucher, la nuit venue. Elle avait de longs cheveux noirs scintillants d’éclats et des yeux d’un bleu tel que le ciel en était jaloux. Elle habitait, une vieille chaumière, délabrée où la pluie, se plaisait à entrer, les jours de tempêtes.
Ces seuls amis étaient, les animaux de la forêt qui l’aimaient tendrement, émerveillés et plein d’amour pour elle. Mais la pauvre enfant, était bien malheureuse et au fond de son petit cœur, un grand chagrin l’envahissait. Nul ne la connaissait, elle était seule .Tout le jour, elle chantait longeant les vieux chemins et les clairières embaumées de fraîcheur. Sa voix était d’une telle douceur que chacun se taisait, écoutant en silence, ces chants.
Hors, un soir, que la jeune Annabelle s’était attardée dans le vieux verger, surgit devant elle un grand chevreuil roux.
(pour lire la suite : weberleprincebonheur.doc )
Amour qu’es-tu vraiment ?
Que le soleil, sur un rivage
Au coin d’une île sur l’océan
Aurore sur un beau visage.
Amour qu’es-tu vraiment ?
Que ce frisson de la pensée
Qui sillonne les souvenirs
Pour une nuit, pour un baiser
Qui gonfle, la voile d’un empire.
Tu es envie, tu es folie
Ce son d’une douce voix
Tu portes, sur l’aile de l’envie
Ce moi qui ne désire que toi.
Qu’es-tu vraiment ?
Qu’un crépuscule, au coin du ciel
Ou s’endort, l’enfant que tu étais
Pour l’adolescent au goût de miel
Qui vibre d’amour et d’amitié.
Qu’es-tu vraiment ?
Que le soleil, sur un rivage
Au coin d’une île sur l’océan
Larmes fragiles, sur un visage
Qu’un secret, veille pour longtemps.
Amour qu’es-tu vraiment ?
Que ce frisson d’un doux baiser
Qui poursuit le souvenir
Pour une nuit, dans le secret
Tu gonfles, la voile d’un empire.
Quand la cloche sonna minuit
La neige cessa de tomber
Tout là-haut, dans le froid de la nuit
On entendit chanter, la nouvelle année.
Les sons de l’an, battaient le ciel
Et le carillon sonnait minuit
Voici venir sous vos réveils
Le nouvel an d’une autre vie.
Tous les villages firent chorale
Toutes les cloches, clamèrent leurs sons
Ce fut une jolie parade
Pour l’année, du nouvel horizon.
Quand la cloche, sonna minuit
Et que la neige cessa de tomber
Tout là-haut dans la froid de l’oubli
On entendit l’adieu de l’an passé.
Il se perdit dans la nuit des temps
Une rafale vint l’emporter
Le carillon sonna longtemps
Tant de choses s’étaient passées.
Voyez, comme je suis belle
Dit, un jour une poupée, à ses amies
Pour une petite fille, sans dentelle
Je suis partie, près de la nuit.
C’était un Noël, je me souviens
Dehors, il faisait froid sous le verglas
On m’avait paré, de beaux satins
Et tous les regards étaient pour moi.
Que de mamans, m’auraient voulue
Moi la jolie poupée, de ce Noël
Petit enfant, qui pleure dans la rue
Je serai près de toi, à ton réveil.
Et je tournais au son de l’orgue
Debout, sur un tapis d’argent
Je me souviens, du son de l’orgue
Je souriais, à l’enfant sans nom.
J’ai entendu la cloche de minuit
Qui résonnait, dans le lointain
De mon royaume, dans la nuit
Je suis partie, sur le chemin.
Près de l’enfant qui pleurait tant
Je me suis endormie , jusqu’au matin
Petite fille qui songe à ta maman
Je serai l’amie de ton chagrin.
Et, au matin de la nuit de Noël
Elle me berça contre son cœur
Pour la Petite orpheline, de ce Noël
Je fus la poupée d’un doux bonheur.
Je me souviens, dans mon enfance
Quand, tombait la neige sur mon village
Nous courrions tous, au ruisseau de France
Les flocons, gelaient nos gais visages.
Nous rêvions de beaux voyages
Sur les terres gelées du Groenland
Et nous imaginions des paysages
Où fileraient, nos traîneaux, sur la lande.
Pour nous, rien n’était plus beau
Que le Noël blanc, de notre village
Quand venait la nuit,dans le hameau
Et que nous jurions d’être plus sages.
Nous formions de grandes familles
Autour des tables , aux joyeux festins
Et près du sapin, de la longue nuit
Nous attendions , les cadeaux du matin.
Pour nous rien n’était plus chaud
Que le feu sacré de la longue nuit
Ou chacun rêvait, de son cadeau
Près de l’enfant du ciel endormi.
Nos yeux d’enfants, de ces Noëls
Brillaient d’innocence et de pardon
Nous joignions nos mains , vers le ciel
Nos yeux remplis de prières et de chants.
Je me souviens, dans mon enfance
Quand tombait, la neige sur mon visage
Pour moi , l’enfant d’un coin de France
Que c’était beau, Noël dans mon village.