Archive pour la Catégorie '* MORA-LACONI Rosaria'

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L’aube

L’aube surgit tout doucement,
Sans faire de bruit,
Elle est là blottie contre toi,
Non tu ne rêves pas.
Elle sourit dans son sommeil,
Tes sens de nouveau en éveil,

Tendrement il lui caresse le visage,
Non ce n’est pas un mirage !
Elle s’étire longuement,
A son tour le regarde amoureusement.

Passionnés par leur amour
Ils n’ont pas vu la première lueur du jour !
Corps en fusion et coeurs à l’unisson
Vont s’aimer longtemps au rytme des saisons. 

2e prix au concours « Les Amis de Thalie » 2009

diplomerosaria.jpg
Rosaria nous fait part du 2e prix attribué à son recueil « Parfums » au concours de poésie  » Les amis de Thalie « . Elle recevra courant de l’été 2009 un magnifique pendentif créé par l’artiste Sandra Bregieras d’une valeur de 200euros.
Félicitations, au nom de l’ensemble de la communauté du blog de la SPAF Lorraine.

Ma douce grand-mère

J’ai cueilli pour toi dans mon enfance
Tout un bouquet de fleurs éternelles.
Chaque seconde il te rappelle ma présence,
Il me ramènera toujours sous ton aile.

Bien que les saisons se soient égrenées,
Elles n’ont pas terni la beauté de ton visage
Ton regard profond rempli de gaieté
Ta voix limpide qui sait me rendre sage.

Parfois la vie m’emporte au-delà des mers,
Alors mes yeux se tournent vers ta ville,
Là où je trouve un bonheur paisible, sans goût amer.
Je sais que tes pensées viennent vers ta petite-fille.

Comme j’aime les petits plats que tu prépares,
La douceur et la chaleur de ton foyer,
Je te regarde et j’adore t’écouter parler.
Dans mon petit monde tu es ma perle rare.

Quand le soir s’épanouit à l’horizon,
Tu déposes sur mon front, un tendre baiser,
Alors tout doucement, je passe mes bras autour de ton cou .
Oh ! toi que j’aime, ma douce grand-mère.

Le murmure de la terre

Le murmure de la terre
A l’aube du printemps
Fait danser le lierre
Au son du violon
Et le jardin s’éveille
Chantant et chuchotant.

Le murmure de la terre
A l’aube de l’été
Fait danser les primevères
Au son de la clarinette
Et le jardin s’éveille
Chantant et chuchotant.

Le murmure de la terre
A l’aube de l’automne
Fait tomber les asters
Au son du hautbois
Et le jardin entre en sommeil
Dormant et reposant.

Le silence de la terre
A l’aube de l’hiver
A endormi les plantes potagères
Au son du tambourin
Et le jardin s’endort
Profondément profondément. 

Mémoire brisée

Ma mémoire s’estompe,
Mes souvenirs aussi.
Je ne sais plus où je vais
Je ne sais plus qui je suis.
Ma mémoire défaille
Sur les rails de ma vie.
Ma mémoire se perd
Comme une bouteille dans la mer !
Pantin désarticulé, mis de côté,
Mémoire cassée, brisée,
J’ai tout oublié de mon passé !
Amnésie totale ou partielle,
Je lutte contre elle,
Je fouille dans mon enfance,
Mais rien ne se déclenche,
Des visages familiers,
Ma mémoire a tout effacé,
Une famille, des enfants,
Pour moi c’est le néant.
Je n’ai aucun pouvoir,
Sur cette mémoire.
Le désespoir me guette,
Je suis au fond de l’abîme,
Et ça me mine…
Mais où est donc passée ma vie ?
Si ce n’est dans l’oubli. 

Vent de folie, vent de poésie de Rosaria Mora-Laconi

recueilrosaria.jpg
Rosaria MORA nous fait part de la publication de son dernier recueil intitué « Vent de folie, vent de poésie », un medley de toutes ses nouvelles poésies. L’amour y côtoie l’humour, la tendresse, le bonheur. Ses lecteurs disent de cet ouvrage qu’il est « très frais, tout en douceur ».
Le prix unitaire est de 12 euros et la somme rapportée est reversée au profit d’une association dont fait partie l’auteur pour l’achat de matériel de puériculture et jeux d’éveil.
Pour acquérir l’ouvrage, s’adresser directement à Rosaria à l’adresse mail suivante :
pimora@wanadoo.fr 

Je me souviens

Je me souviens de ces matins aux couleurs crépuscule, des jours
gris-bleus aux couleurs de la brume, des roses de l’hiver, ô combien
éphémères . 


J’ai vu les pluies d’été tombées et mes amours restés à quai.
Je me souviens de ces désirs inassouvis à tout jamais enfouis. 


Je me rappelle la légère brise du vent emportant avec elle mes tourments
sous un ciel bleu azur j’ai fini par cicatriser mes blessures. 


Désormais, je peux regarder la nuit qui tombe sans ombre aucune.

Froide nuit

Pas un bruit ne rompt dans le camp qui dort
Le silence épais, amant de la brume
Qui glisse et étreint de ses membres morts
Le village que contemple la lune.

Un nuage gris fuyant au lointain
Dessine un instant son ombre éthérée
Sur les côteaux bleus laissés en regain
Puis c’est à nouveau la nuit ouatée.

La neige durcie par des nuits de froid
Apporte elle aussi son décor immense
Au calme grandiose où pas une voix
Ne brise, n’affaiblit cette paix intense.

Seul l’écho apporte ses bruits incertains
Les sons inouïs, murmures infimes
Qui viennent mourir d’un règne lointain
Faisant bruisser l’air de leurs notes fines. 

L’automne

L’automne est arrivé soudain sans crier gare,
Il a laissé l’été dans un grand tourbillon,
Recouvert la cité d’une écharpe bizarre,
Et pâli le soleil dès son premier rayon.

Il a jauni les feuilles et noirci le ciel lourd,
Et l’aube qui se lève est chargée de tristesse,
Car elle sait que rôde un janvier alentour,
D’un automne morne et triste, dépourvu de noblesse.

Le brouillard s’est dissout, laissant place à l’ondée
Qui semble tant noyer et le ciel et la terre,
Mais l’été se refuse à plonger dans l’éternité,
Et juillet ne veut pas que si vite on l’enterre.

Il vibre encore au fond de mon âme fidèle,
Ressuscité sans cesse par d’autres souvenirs,
Qui le rendent à mon coeur pour toujours éternel,
Son règne ne s’éteindra qu’avec mes jours finis.

Tu peux donc arriver, pauvre et sombre automne,
Pour effacer les traces d’une si belle saison,
Car ta flamme glacée ne réchauffe personne,
Celle du souvenir te fera entendre raison.

Aurore rouge

Quand succédant à l’obscurité de la nuit,
Survient l’aurore renouvelant ses serments
De paix, le monde reprend ses airs d’ennui,
Quand on lui parle de tuerie, de dénuement.

Alors que certains les comptent, d’autres en font des promesses
De tant de prisonniers, de blessés et de morts,
D’autres les pleurent, hurlant, gémissant leur faiblesses
Devant le sang versé, lamentable décor.

Ne peut-on espérer un monde sans guerre ?
Et faut-il se battre de nuit comme de jour
Contre certains préjugés venus naguère
Obscurcir l’horizon élevé par l’amour.

Chacun revendique ses droits, marche et en est tracassé
Contre la hausse on conteste, pour finir on s’abaisse,
On cesse le travail  » pour la liberté de la presse  »
Mais que fait-on pour acquérir et mériter la paix ? 

Anderny nostalgie

Anderny, petit village,
Je t’ai connu plein de vie,
En cinquante-neuf, quand tu m’accueillis,
Je débarquais tout droit d’Italie.
Petit village cher à mon coeur,
Je te revois dans toute ta splendeur,
En ce temps-là, c’était une vraie joie,
Pour moi c’était un grand bonheur !
Au bout de quelques années,
Petit à petit, je t’ai vu te dépeupler,
Tes enfants t’ont tous abandonné,
Dieu sait combien de larmes tu as dû étouffer !
Anderny, petit village
De mon enfance,
En toi j’avais mis tant d’espérance.
Du travail tu n’as pu me procurer,
Depuis longtemps hélas je t’ai quitté.
Avec beaucoup de nostalgie
Je me suis éloignée d’Anderny,
Mes pensées vagabondent sans cesse,
Vers des souvenirs remplis de tendresse.
Je pense aussi à mon père
Que tu as enseveli au sein même de ta terre
Afin de lui offrir son paradis.
Alors, dis-moi comment je pourrais t’oublier !
Tu m’as tellement apporté
Que je t’ai juré mon éternelle fidélité. 

Amertume

Il faut me prendre comme je suis ou me laisser,
M’a dit la rose.
J’ai déchiré mes bras aux épines, et j’ai cueilli la rose.

Il faut me prendre comme je suis ou me laisser,
M’a dit la violette.
J’ai glissé dans les près mouillés et j’ai cueilli la violette.

Il faut me prendre comme je suis ou me laisser,
M’a dit le coquelicot.
J’ai traversé les champs de blé brûlants, et j’ai cueilli le coquelicot.

Il faut me prendre ou me laisser,
Ai-je dit à mon tour en te voyant.
Ne m’as-tu pas reconnue ou as-tu honte de moi ?
Avec mes bras en sang, mes pieds boueux, mes joues en feu.
Pourquoi m’as-tu laissée?
Mais moi… pourquoi ai-je pleuré? 

Départ

Triste est mon coeur,
La nuit se meurt.
Trop tôt le jour
Apporte sa lueur.
Triste est mon coeur.
La rancoeur n’a laissé dans mon âme
Que tristesse, que pleurs.
Triste est mon coeur.
Dans le silence,
Tu vas partir et je resterai là,
Pleurant tout bas.
Oui l’aube paraît trop vite,
Pourquoi faut-il que l’on se quitte ?
Que m’importe à moi l’envol du temps,
Je voudrais tant retarder l’aurore.
L’ombre s’enfuit,
Adieux beaux rêves,
Où les baisers s’offrent comme des fleurs,
Nuit de senteurs.
Mais pourquoi faut-il que s’achève
Ce beau rêve enjôleur.
L’ombre s’enfuit.
Ma lèvre hésite
A murmurer après de doux aveux,
Des mots d’adieu.
Si l’amour n’est que mensonge,
Un parfum triste qui ronge,
S’il est vrai que ta lèvre ment,
Dis-toi pourtant cher amour
Que toujours je t’aime. 

Il est

Il est le soleil de ma vie, ma chaleur, ma poésie et mon bonheur.
Il est l’arbre de mon jardin, les racines profondes qui m’innondent.
Il est la douceur des fruits mûrs, et les senteurs de mon pays lointain.
Il est mes souvenirs d’enfance, mon espérance.
Il est mon meilleur ami, mes rêves de la nuit.
Il est ma vie.

Le bonheur

J’aime ce bonheur qui nous réunit le soir
Il arrive toujours à la tombée de la nuit
J’aime ce bonheur signe d’un grand espoir
Il naît chaque fois que nos deux corps sont réunis.

J’aime ce bonheur que tu laisses entrevoir
Il me fait don de ton amour qui grandit
J’aime cette lueur au fond de ton regard
Quand nos deux corps sont tendrement unis

Bonheur mélé à ces magnifiques nuits noires
Je ressens tout l’amour quand ton corps frémit.

Espoir

Il y a toujours un peu de sève
Sous la terre gercée et durcie
Pour la fleurette qui espère
Malgré l’âpre vent d’hiver.

Il y a toujours un peu de ciel bleu
Pour rendre notre coeur joyeux
Et chasser les nuages lourds et gris
D’où ruissellent la pluie et l’ennemi.

Il y a toujours au bout de la nuit ténébreuse
Une aube claire et radieuse
Pour effacer les tristes songes
Les phantasmes nés de mensonges.

Il y a toujours au bout de la souffrance
Une lueur petite flamme d’espérance
Blottie au fond de notre coeur
Pour nous faire entrevoir le bonheur. 

La mère et l’enfant

Caressant soleil,
Lumière douce,
Allongée dort une femme
A ses côtés, un enfant
Né de l’amour.
Main dans la sienne
Sourire aux lèvres
Elle ouvre les yeux,
Le regarde, et l’étreint très fort.
Cocon de tendresse,
Rose est sa peau,
Senteurs de lait maternel,
Son regard couleur de jade,
Pure est son âme.
Sur son petit front
Elle dépose délicatement
Un baiser qui la comble de bonheur.

Chanson pour un amour

Ah ! vous souvenez-vous de cette nuit trop belle
Où vous êtes venu pour la première fois ?
Vous avez oublié, mais moi je me la rappelle.
J’entends encore vibrer le son de votre voix.

Ah ! vous souvenez-vous de cette nuit trop tendre
Où je vous ai aimé, pour mon plus grand malheur ?
Quand vous m’avez charmée, je n’ai pu m’en défendre
Et vous êtes parti en emportant mon coeur.

Ah ! vous souvenez-vous de cette île lointaine
Que la lune berçait de ses rayons allongés,
De la douce clarté du ciel et de la plaine,
Et de notre bonheur la divine beauté.

Ah ! vous souvenez-vous de ce calme infini
Qui berçait en chacun des rêves inconnus,
Et vous souvenez-vous que vous m’avez menti,
Que vous m’aviez aimée et que je vous ai cru ?

Mais vous souvenez-vous des tourments de mon âme
De mes gémissements, de votre trahison ?
Avez-vous oublié mon amour et mes larmes,
Votre lâche sourire et vos fausses raisons ?

Le remords vous suivra jusque dans la mort même
Pour vous rappeler et vous faire souffrir.
Je pourrai vous haïr autant que je vous aime,
Et enfin la joie de vous maudire.

Mais n’allez pas penser que je soupire encore,
Et que ces souvenirs m’arrachent encore des pleurs.
Mes stupides espoirs et mes regrets sont morts,
Mort mon amour pour nous, et morte ma douleur.

Laisse aller les violons

Je veux du soleil vert, des dentelles, des chimères, des photos du bord de mer dans mon jardin d’hiver. 

Laisse aller les violons. 

Je ne veux plus regarder en arrière, mais passer des nuits entières lovée entre tes bras, me fondre en toi. 

Dans ma tête résonne, les battements de ton coeur qui me déraisonne. 

Laisse aller les violons. 

J’ai chassé tous mes problèmes, oublié tous ces dilemmes, mes rêves chimériques peuplés de poupées psychédéliques. 

Laisse aller les violons. 

Dentelles et draps froissés de nos deux corps emmêlés, et dans tes yeux j’y vois des perles de rosée. 

Laisse aller les violons. 

Sonate d’automne dans mes veines le sang bouillonne, me délivre de mes chaines et je me déchaine. 

Sonate d’été mon soleil vert est arrivé dans mon jardin d’Eden où je t’entraîne. 

Allez laisse aller les violons, nos deux corps à l’unisson.

(Extrait de « Poésies en liberté ») 

La messagère

Notre petite locataire
Une hirondelle au coeur léger
S’en est allée à tire d’ailes
Vers la douceur d’un ciel d’été
Pendant ces longs mois de froidure.
Battu par le vent et la pluie
Son tiède nid sous la toiture
Ne retentira de ses cris.
Mais au seuil d’un printemps précoce
Toute vêtue de noir et blanc
Elle reviendra pour ses noces
Avec un moineau des champs.
Ce jour-là leur gai tête-à-tête
Nous dira fort joyeusement
 » Dame nature se met en fête,
Soyez heureux, c’est le printemps !  »

Hiver

La neige blanche,
Le toit qui penche,
Dans la maison,
Dormez chatons…

Bûche flamboie,
Atre rougeoie,
Près des tisons
Grillez marrons…

Marmite chante,
Soupe odorante,
Coupez servante
Le gros pain rond…

Veillée joyeuse,
Famille heureuse,
Chauffée frileuse,
Au feu d’ajoncs.

Bonne année

Un Nouvel An vient de commencer,
 » Bonne année  » nous a-t-on souhaité.
Ce voeu, sincère ou non,
Est formulé dans chaque maison.
Voeu rituel, presque machinal,
Certains peuvent te trouver banal !
Je pense que tu es bienfaisant,
Et j’aime qu’au premier jour de l’an,
Les parents, les amis que je vois,
Le formulent. Et moi, chaque fois
Rendant comme on dit la politesse,
Ce voeu à mon tour leur adresse.
Peut-être pauvre petit souhait,
Mais au fond qui le sait
Ne seras-tu pas du tout comblé,
Pour quelques instants chez un être aimé,
Tu auras au moins pu apporter,
L’espoir que tu seras exaucé !
Ne serait-ce que pour cet instant,
En janvier de chaque Nouvel An,
Il faut redire à ceux que l’on aime,
Heureux du bonheur qu’ils sèment,
Ces mots  » bonne année et bonne santé  »
Avec plus de sincérité.

Rosaria Mora-Laconi (extrait de mon recueil « Poésies en liberté »)
 

J’aime !

J’aime regarder la nuit qui tombe, quand l’obscurité argentée a déchiré
les voiles, sous un ciel lourd étoilé.
Au petit matin sortant des limbes, surgit la rosée qui a déposé sur les
fleurs des perles de diamants qui brillent de leurs éclats au soleil
naissant.
J’aime voir les grands tournesols, ployant leurs grands corps frêles
sous une brise légère et semblant dire bonjour sur mon passage.
J’aime la forêt dense qui s’endort doucement au rythme du soir qui tombe
en assombrissant ses clairières.
J’aime entendre le chant mélodieux du petit rossignol furtif.
J’aime rêver la nuit sous le grand peuplier majestueux enlacé
amoureusement par une immense tige de lierre.
J’aime revenir seule jusqu’au vieux banc de pierre ou autrefois, souvent
nos pas nous y conduisaient.
Je te vois assis à mes côtés, mais ce ne sont que deux ombres, car je
suis seule aujourd’hui. Tu es parti pour toujours mon cher amour et la
nuit est là près de moi berçant mes souvenirs.

(Extrait du recueil  » vent de folie, vent de poésie » à paraitre en 2009)

Goût amer

J’ai combattu le silence, en le couvrant de mes mots
J’ai apaisé ton absence, en regardant tes photos.
Il y aura sans doute des sombres soirs
Des jours où il faudra que je lutte.
Je voudrais tant que ces nuits passent vite
Car la joie et la douleur ont la même saveur.
Il y a quelque chose au fond de l’air
Et pourtant ce n’est pas encore l’hiver.
Même les oiseaux ne chantent plus, ils ont tous disparu.
Quel est donc ce goût amer que je garde au fond de moi ?
De mon coeur je rallume quelques souvenirs
Où embaument tièdes et suaves nos étreintes passionnées.
C’est ce passé qui fait ressurgir tout ça !
Tous ces moments sont perdus désormais
Ils naviguent dans mes rêves, il ne me reste plus que ça !

(Extrait du recueil Vent de folie, vent de poésie à paraître en 2009)

Lettre ouverte au Père Noël

Père Noël, Père Noël,
J’espère que du haut de ton ciel
Tu entendras mon appel.
C’est un véritable S.O.S,
Un appel de détresse.
Je sais, je suis un peu en avance,
Mais c’est une chance.
J’ai tant de choses à te demander
Que j’ai peur d’en oublier…
Alors je vais prendre mon temps
Et t’expliquer, tout simplement.
Pour moi, je ne te demande rien.
Je suis choyé, trés entouré,
Par des parents aimants
Et ça, c’est très important.
Alors, père Noël, père Noël,
Surtout n’oublie pas
Tous ces enfants des orphelinats,
Qui ne connaissent pas le bonheur
Et qui pleurent dans leur coeur.
Père Noël, père Noël,
Apporte leur un peu de ta chaleur.
Père Noël, père Noël,
A tous ces enfants des rues
Qui doivent se sentir perdus,
Qui n’ont plus ni père, ni mère,
Qui sont en constante galère,
Ils côtoient la drogue, la prostitution,
De quoi perdre la raison,
Alors père Noël, père Noël,
Apporte leur tout ton soutien,
Ces enfants-là en ont un grand besoin.
Père Noël, père Noël,
N’oublie pas aussi les sans-abri,
Qui meurent dans la solitude et le froid,
Pourquoi tant d’indifférence
Dans notre existence.
Alors père Noël, père Noël,
Offre leur un peu de ta présence.
Tends la main à ces âmes perdues en chemin,
Partage avec eux, sois généreux,
Pour qu’ils ne soient plus malheureux !
Père Noël, père Noël,
Plus de guerres, plus de misère,
Fais de ce monde une belle ronde
Où tous on se prendrait par la main,
On chanterait en coeur le même refrain,
Cette chanson traverserait tous les océans
Et les pays lointains,
Et, sur cette terre,
Il n’y aurait plus de misère.

(Extrait du recueil Vent de folie, vent de poésie à paraître en 2009)

Pensées vagabondes

C’est une nuit sombre, profonde
Pas de lune à l’horizon.
Dans un silence je me consume
Le temps passe rapidement
Tout s’en va, que reste-t-il ?
Des larmes, de la douleur
Des mots vains dans le vent.
Les parfums d’amour se sont consumés
Le calme plat de l’hiver a endormi mes sens
Je reste là avec ma mélancolie.
J’écris ma nostalgie sur les feuilles des pensées
Pour laisser une trace de mes amours partis en fumée.

Rosaria Mora-Laconi

Je m’appelle Rosaria MORA-LACONI, je suis née en 1953 en Italie plus exactement en Sardaigne. Emigrée en France en 1959 avec toute ma famille, nous avons déposé nos valises dans un petit village lorrain: Anderny.
Je n’avais que 6 ans et je ne parlais que le sarde. J’ai suivi tout mon cursus scolaire ici et la passion des mots a commencé très tôt, avec mes premières rédactions et ne m’a plus jamais quittée.
Je suis mariée.
Je participe depuis peu à des concours de poésies.
Un tableau d’honneur m’a été délivré en 1992 par la ville de Dombasle.
Premier prix de poésie libre délivré par l’association « les Italiens et nous » à Woippy en Moselle le 24/11/2006, Médaille d’argent par le Cercle littéraire de Graffigny à Lunéville en 2008 et Prix d’honneur au concours des « Poètes Lorrains » en décembre 2008.
J’ai édité un premier recueil de poésies « Poésies en liberté » le 19 mars 2008 bilingue français-italien, collection privée et le deuxième recueil paraitra probablement en janvier 2009 « Vent de folie, vent de poésie »

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