Je me souviens du grand sapin
Avec ses guirlandes lumineuses,
Petite fille j’étais heureuse!
Ces boules multicolores,
Faisaient de la pièce un décor,
Au pied du sapin, on allait y trouver
De véritables trésors !
Je me souviens des effluves particulières
Que dégageait cette journée,
Ma mère cuisinant toutes sortes de plats,
C’était un grand bonheur ce jour-là.
Ses petits gâteaux à l’anis,
Un véritable délice !
L’odeur d’écorces d’oranges grillées,
Se répandait dans toute la maisonnée.
C’était le jour où moi, petite fille,
Je me laissais aller à rêver.
- Accueil
- > Artistes SPAF Lorraine
- > * MORA-LACONI Rosaria
Archive pour la Catégorie '* MORA-LACONI Rosaria'
Page 2 sur 3
j’étais la pluie et toi le soleil Tu m’as éclairé et tout s’est mis à briller C’était le paradis. Puis ton éclat est parti, je suis devenue la foudre Tout s’est assombri Maintenant c’est l’enfer Je ne suis plus que le tonnerre qui gronde ! |
Dans cette ronde d’âmes
Je suis comme le faucon
Qui vole sans ses chaînes.
Où que tu sois je te retrouverai !
Tu m’as enseigné les rêves et l’art de l’aventure
Le courage et aussi la peur.
Et puis un matin tu as pris un aller simple sans retour
Mais où que tu sois je te retrouverai !
Mon amour pour toi est comme une musique qui ne finira jamais.
Chaque minute est remplie de ta présence malgré ton absence.
J’ai gardé cette lumière dans l’âme que personne ne pouvait
comprendre mieux que toi.
Un jour on se retrouvera !
Aujourd’hui je m’habille de mes souvenirs pour affronter le présent.
J’écris la tendresse, la nostalgie, la poésie même si tu n’es plus là.
Quelque part tu es toujours avec moi.
Ah ! si vous connaissiez mon chat noir !
Un super matou qui sort tous les soirs.
Il joue les beaux, c’est un macho !
Avec son regard perçant,
C’est un félin bien charmant !
Sa queue en panache
Lui donne un air perspicace,
Qu’il en en est cocasse,
Avec sa moustache à la Dali
Il attire toutes les souris.
Il m’en fait voir de toutes les couleurs,
Mais ce gros matou fait mon bonheur.
Ces petites notes de musique
Me rendent nostalgique.
Elles me ramènent vers un passé
Que je pensais avoir effacé.
Il est des souvenirs,
Des pleurs, des rires et des soupirs,
Que j’avais tenté d’enfouir.
Et ces petites notes-là
Font ressurgir tout ça !
Elles se mettent à jouer, et me rappeler
Cet air que j’ai tant aimé, me ramenant en arrière,
Alors que j’ai tout fait, pour m’en défaire !
Mais rien à faire, même avec des prières,
Ces petites notes sont là,
Va savoir pourquoi, ne me quittent pas.
Elles me rappellent une présence,
Mais je pleure désormais ton absence.
Tu as tout oublié avec facilité,
Tu as pris le chemin de la liberté,
Et moi je reste là,
Avec ces petites notes que je fredonne tout bas !
Elles ont résisté aux intempéries de la vie,
Sans aucun souci, sol do si, sol do si,
Elles m’ont accompagnée partout,
Bons ou mauvais moments, c’est fou.
Comme un ange, cette musique a des ailes,
Je m’envole avec elle.
Que des instants magiques
Grâce à ces notes de musique.
Elles ont pénétré mon âme
Pour sécher toutes mes larmes.
Elles sont en moi !
Pour toujours je crois.
C’était un soir de pleine lune.
Il était un peu après minuit.
Le fermier s’était endormi.
Il ronflait comme un avion
Qui traversait le mur du son.
Tout d’un coup, sapristi,
Il entendit de drôles de bruits
Qui venaient de sa grange.
Il pensait les animaux endormis !
Il s’habilla en vitesse,
Traversa la cour,
Et soudain résonna un tintamarre.
Il crut que c’était le renard
Qui courait après les canards
Pour se faire un festin,
Le sale coquin.
Il poussa la porte de la grange,
Et là, chose étrange,
Les poules étaient sur l’estrade
Entonnant une sérénade,
Et les coqs de la basse-cour
Paradaient et montraient leurs atours.
Plus loin les vaches et les cochons
Dansaient le charleston.
Les moutons et les lapins,
Eux, tapaient sur des caissons
Qui faisaient de drôles de sons.
Les bourricots et les taureaux
Jouaient au lasso,
Ma parole, ils se croyaient au rodéo.
Les petits agneaux chantaient à tue-tête,
O solé mio, o solé mio.
Les oies et les canards,
Attablés devant l’abreuvoir,
Buvaient du coca, en chantant la traviata.
Le fermier se dit, je suis entrain de rêver,
Je vais me réveiller.
Mais rien ne changea. Tous les animaux
Chantaient là là là là là là.
Finalement, le fermier fut conduit à l’hosto.
On le trouva en caleçon,
En train de danser le charleston
Entre les vaches et les cochons.
Pour les animaux on dut appeler le véto,
Qui leur fit une piqûre,
Avec une drôle de mixture.
La folie était terminée,
Ils dormirent toute la journée.
Un Nouvel An vient de commencer,
» Bonne année » nous a-t-on souhaité.
Ce voeu, sincère ou non,
Est formulé dans chaque maison.
Voeu rituel, presque machinal,
Certains peuvent te trouver banal !
Je pense que tu es bienfaisant,
Et j’aime qu’au premier jour de l’an,
Les parents, les amis que je vois,
Le formulent. Et moi, chaque fois
Rendant comme on dit la politesse,
Ce voeu à mon tour leur adresse.
Peut-être pauvre petit souhait,
Mais au fond qui le sait
Ne seras-tu pas du tout comblé,
Pour quelques instants chez un être aimé,
Tu auras au moins pu apporter,
L’espoir que tu seras exaucé !
Ne serait-ce que pour cet instant,
En janvier de chaque Nouvel An,
Il faut redire à ceux que l’on aime,
Heureux du bonheur qu’ils sèment,
Ces mots » bonne année et bonne santé »
Avec plus de sincérité.
Le paysan laboure son champ,
Boulot harassant,
Pas trop marrant, pas trop marrant.
Le coq chante à tue-tête,
Se prend pour une starlette,
C’est la fête, c’est la fête.
Belle journée pour aller promener,
Le cheval est devenu bancal,
La charrette a rendu l’âme,
La grange est en flamme,
Il cherche sa femme,
C’est le drame, c’est le drame.
Le cochon tourne en rond,
Veut attraper sa queue,
L’ pov’ malheureux, l’ pov’ malheureux.
La poule roucoule, elle a perdu la boule,
Elle appelle la fermière : mégère
Quelle galère, quelle galère !
Le taureau course la vache,
Elle ne reste pas en place,
Elle veut rester au calme,
A son grand dam,
Ne veut pas de ce lascar
Elle a le cafard, elle a le cafard.
L’ânon joue au ballon,
Se prend pour un champion,
C’est le pompon, c’est le pompon,
C’est la débandade, quelle salade !
Le paysan a pété les plombs,
Met le feu à sa maison
En chantant que c’est bon, que c’est bon…..
Il existe le Noël lumineux,
Celui qui rend notre coeur heureux !
Le Noël qui se perd avec le temps,
Triste réalité du moment !
Quelquefois un Noël oublié
Pour de pauvres âmes égarées…
Le Noël en solitaire,
Quelle grande misère
Encore sur notre terre !
Mais il y aussi le Noël chantant
Qui va apporter aux enfants
La magie et le rêve d’un instant !
Il y a le Noël dans nos coeurs,
C’est le Noël du bonheur…
Un grand sourire dans le regard
Car l’enfant est rempli d’espoir,
Et puis c’est le jour de l’année
Où il se prend à rêver !
Pour lui un moment de tendresse,
Partagé avec liesse…….
Le Noël peuplé d’amour
Revient toujours.
Alors petits et grands,
Oubliez vos tourments.
Joyeux Noël à vous tous,
Que cette journée vous soit douce…..
La vie n’est pas facile, comme une rose elle a ses épines
La vie n’est pas facile et je ne suis pas assez docile
Je veux la croquer à pleines dents peu importent les tourments
Prendre la vie du bon coté sans jamais me retourner.
Donner libre cours à mes envies c’est la vie que j’ai choisie
Je prends des chemins de traverse, j’y trouve amour et tendresse
C’est pour moi une marche en avant mais j’avance lentement
La vie peut devenir méchante et cette mauvaise idée me hante.
La vie vaut la peine d’être vécue même si quelquefois je me sens perdue
La vie est un cadeau et j’ai appris appris à courber le dos
La vie s’en va, la mort s’ensuit, donc je profite de celle-ci
Même avec son lot de soucis.
Je me dis que la vie est belle elle devrait être éternelle.
Fenêtre ouverte sur chambre
Lumière tamisée
Draps de soie froissés
Ombres en mouvements
Douce musique.
La nuit tombe doucement
Le soleil a caché son manteau de rayons
Et la lune attend les rêves.
Au petit matin, l’aube renaît
Deux corps s’étirent et s’attirent de nouveau.
Mon cœur s’est ouvert
Et tu m’as fait le plein de bonheur.
Mes yeux qui étaient si vides
Sont devenus lumineux
Car ils brillent d’amour pour toi.
Tu as su m’écouter jour après jour
Car toutes mes paroles
Ne parlaient que de toi.
Tu es devenu la fontaine
Où mes lèvres viennent se désaltérer.
Tu es ma source d’eau claire
Car toi seul sais étancher ma soif.
Enchaînée à toi, mon corps se réchauffe de ta présence.
Mon amour est si grand que parfois il me fait peur.
Je ressens une sorte de souffrance
Tant mes sentiments sont immenses.
Soir après soir, la danse de la vie vibre sous notre peau.
La neige blanche,
Le toit qui penche,
Dans la maison,
Dormez chatons…
Bûche flamboie,
Atre rougeoie,
Près des tisons
Grillez marrons…
Marmite chante,
Soupe odorante,
Coupez servante
Le gros pain rond…
Veillée joyeuse,
Famille heureuse,
Chauffée frileuse,
Au feu d’ajoncs.
Tout passe avec le temps, le temps lui même s’en va.
Mais mon amour pour toi sera toujours le même.
Au travers de ce magnifique rayon, où mon amour se pâme,
Rien ne doit plus compter si ce n’est que nos deux âmes
Unies dans un baiser qui comblera l’univers.
Tu seras mon avenir, car toujours il me restera un merveilleux et ardent
souvenir.
Quand le présent fout le camp et que l’espoir devient sombre
Lorsque le ciel se fend et semble se flétrir
Le passé alors m’apparaît et me sourit.
Comment la regarder en face,
Et lui dire que son geste me glace !
Comment lui dire,
Qu’elle finira par se détruire,
Que ces drogues dures,
C’est comme avaler du cyanure !
A dix-sept ans, la vie est devant elle,
Alors pourquoi se brûler les ailes?
Elle va planer, exploser,
Mais la triste réalité sera toujours là,
Quand de nouveau elle atterrira.
J’ai envie de lui parler, la secouer,
Avant qu’elle ne soit accro,
Et que cette merde
Ne lui bouffe le cerveau !
Si elle entre dans cette spirale
Tout ira mal,
Ce sera la descente aux enfers,
Je n’ai pas envie de me taire.
Il faut que je fasse quelque chose,
Avant qu’elle ne succombe à une overdose,
Comment vais-je m’y prendre
Pour lui faire comprendre
Qu’avec cette saloperie
Sa vie se terminera ainsi.
Elle n’arrive pas à mettre fin à son histoire.
Elle a pourtant déchiré tous ses écrits.
De lui, un jour elle sait qu’il ne lui restera rien.
Elle sera calme et sereine, car aucun souvenir
Ne viendra raviver tous le mal qu’il lui a fait
Et qu’elle a toujours pardonné.
Ses sentiments sont si forts, ils ne peuvent s’éteindre comme ça.
Elle n’arrive pas à mettre fin à son histoire.
La pluie, l’hiver pourront pleurer à sa fenêtre
Celle-ci demeurera close à jamais.
Elle a regardé les petits morceaux de papier
Un à un tombés de ces doigts.
Une flamme nouvelle un jour viendra
Et pour elle un nouveau foyer renaîtra.
Il ne lui restera qu’un petit tas de cendres
De tout ce grand amour qu’il lui avait juré.
Et elle reste là songeuse, cherchant à comprendre
Pourquoi elle en a tant souffert, pourquoi elle en a tant pleuré.
Remplie d’espoir et de courage
Elle a mis fin à son histoire
Par un bel après-midi d’été.
Tu dis ne plus m’aimer, mais je te pardonne
Mon coeur est meurtri, bléssé, mais jamais il ne cessera de battre pour toi.
Ton regard fuyant qui ne veut plus de moi, je vais tenter d’oublier, toi qui m’abandonne.
Je ne veux plus croire en rien, ni en personne
Dans ma tête résonne toutes ces paroles qui m’empoisonnent.
Pourtant je te pardonne.
Ton adieu est un mot qui me désarme, j’ai fini par baisser les armes
Avec lui, j’ai versé beaucoup trop de larmes.
Ce mot qui m’a fait tant souffrir, que quelques fois, j’ai voulu mourir.
Tu n’es plus mon papillon, mais je resterai la fleur tendre qui espère en silence, au fond du jardin.
Que tu reviennes m’effleurer de tes ailes si douces et délicates
Afin de continuer à fleurir sans briser mon destin.
J’avais tant rêvé pour toi de tendresse, d’ivresses, de plaisirs infinis,
j’avais pas compris que pour toi tout était déjà fini.
Sentiments, sensations, émotions enivrantes
De chaleur corporelle.
Pouvoir, possession, intensément croire
A deux corps en fusion.
Etre en émoi
De toutes ces caresses sensuelles
Rêver de douceur dans cette nuit démentielle
Nuit magique, nuit de folie
Deux corps enlacés dans un réel bonheur.
Je voudrais tant dire je t’aime, mais l’émotion me laisse sans voix.
Mon âme se répand comme une musique d’été, l’envie me prend de te
couvrir de baisers, mais je n’ose pas.
Je n’ai jamais su te dire les mots que tu attendais.
Pourtant je t’aime infiniment.
Tu es comme les saisons qui arrivent et s’en vont.
Tu es mon hiver qui me fait tomber au plus bas.
Tu deviens ensuite mon printemps aux couleurs teintes lilas.
Je voudrais tant te dire ces mots prisonniers au fond de moi,
Dresser un pont au milieu du temps, te parler, mettre à jour mes
pensées, te dire tout ce que je ressens.
Mais tous ces mots que tu attends restent au-dedans.
Pendant que le ciel s’éclaircit, je regarde la nuit qui finit.
Lis cette poésie et tu comprendras, tous ces mots sont écrits ici pour toi.
La vague sur ses rocs a des rumeurs sinistres.
La vague par ses chaos creuse les roches bistres.
J’écoute anxieusement, couchée sur la falaise, monter les hurlements qui
jamais ne s’apaisent.
Sans arrêt dans la nuit, le ressac sonne et gronde et ce sinistre bruit,
c’est la rumeur de l’onde.
Les tristes cormorans que la nuit épouvante ont fui le firmament et sa
lueur manante, seul un vieux braconnier avance dans la crique emportant
ses casiers.
Son ombre famélique se dessine un instant sur la grève où il passe, que
son pas hésitant marque de place en place.
Ils s’aimaient,
Emportés par le courant, le courant de leur amour
Amour caché, amour secret
Secret bien gardé,
Enchaînés l’un à l’autre.
Ils s’aimaient
D’un amour fusionnel, fusionnel et passionnel
Passionnels corps en mouvement
Mouvements érotiques
Erotiques et sensuels,
Comme deux ombres chinoises.
Ils s’aimaient
D’un amour condamné, condamné par notre société
Société cruelle et impardonnable.
Elle n’a pas compris
Cette passion qui les unit.
Ils s’aimaient.
Soudain le voile s’est levé sur ces deux amants cachés,
Dure réalité. Blessés, insultés
Ils n’ont pas supporté
Et ils ont fini par craquer,
Craquer car traqués
Traqués et épiés,
Ils l’ont été.
Et pourtant ils s’aimaient.
Décidés d’en finir, finir pour ne plus souffrir,
Souffrir toute leur vie.
Ces deux êtres incompris
Se sont aimés une dernière fois,
Et leur amour a basculé.
Par une belle nuit d’été,
Ils se sont laissés emporter par le courant,
Courant de ces eaux profondes
Vers un autre monde.
Ayez pitié, ô Dieu, d’un pauvre balayeur,
Qui toute la journée courbe l’échine,
Et qui chez Rimma s’embaucha par malheur.
Alors que son patron rigole, lui, il trime.
Dès le plus grand matin, alors que tout sommeille,
Levé il est, lui le pauvre martyre,
Et quand son directeur doucement se réveille
Depuis longtemps déjà, il balaie et transpire !
Oui, par un triste sort, balayeur je mourrai.
Quand je ne serai plus, ami, au cimetière,
Dresse un balai de bois et quelques instants prie,
Pour que le paradis console ma misère !
Prince qui m’écoutez, exaucez, je vous prie,
L’humble et pur artisan, constamment en sueur,
Et punissez celui qui de ses agonies
S’amuse. J’ai nommé son triste Directeur.
Allez viens ! entre dans ma danse
Danse langoureuse de nos deux corps étreints
Etreints au rythme de cette musique
Musique qui nous déchaîne et nous entraîne
Nous entraîne vers des rêves irréels
Irréls peu importe, car je vois dans tes yeux nos lendemains
Lendemains remplis d’amour
Amour le tien et le mien ne font plus qu’un.
Allez viens ! c’est ton jour de chance
Allez viens ! entre dans ma danse
Danse qui nous réunit
Union, fusion, passion, telle sera notre histoire
Notre histoire est le début du chemin
Chemin dont tu fais partie
Partie qui se joue à deux dans nos ébats amoureux
Amoureux nous le sommes, ça ne trompe personne
Personne ne s’immiscera entre nous
Nous deux c’est l’amour fou ! !
Allez viens, reste avec moi
Ton regard brille déjà dans tes yeux noirs
Allez viens ! tu es entré dans ma danse
Danse, danse maintenant avec moi !
Moi et toi pour toujours
Toujours ensemble nous resterons,
Resteront nos deux corps en fusion.
Aime-moi dit le flot en caressant le rivage.
Aime-moi dit le vent houleux au feuillage.
Aime-moi dit le soleil, je réchauffe ton corps.
Aime-moi dit la rose même si j’ai des épines.
Il est des mots trés doux qu’elle aimerait qu’on lui dise à l’oreille
Mais il ne lui dit pas.
Il est des mots calins qu’elle aimerait qu’on lui dise tout bas
Mais il n’y pense pas.
Il est des mots charmeurs dont le ton est un enchantement
Mais qu’il ne lui dira pas.
Elle, elle n’a qu’une seule envie, c’est de lui crier en un fol émoi :
AIME-MOI !
Mon père, émigré italien,
Homme généreux et humain,
Le coeur toujours sur la main.
La France lui a ouvert les bras,
Lui qui venait de son île là-bas.
Arrivé si démuni, il lui dit:
Merci, ho grand merci.
Accueillante tu fus
Avec cet inconnu,
Etranger fraîchement débarqué !
Fier de son nouveau pays
Qui lui a tout appris,
Qu’il remerciait sans cesse,
De toutes ses largesses !
Il avait connu la famine,
Il avait subi une guerre,
Pour nous sa famille,
Finie la misère !
Une vie nouvelle nous attendait,
Nous étions enfin heureux.
Mon père travailleur acharné,
Mineur de fond il a été !
Avec lui nous avons appris,
Le respect, l’honnêteté et la droiture,
Qu’il nous avait forgé en armure.
Les insultes raciales pleuvaient,
Mais nous restions muets.
Le regard de notre père
Etait pour nous une véritable prière,
Nous réduisant au silence
Pour ne ne pas sombrer
dans la violence .
La maladie est arrivée,
Elle nous l’a enlevé,
Parti très brutalement,
Toi que nous aimions tant.
Tu as trouvé ton paradis,
Au sein même de ce pays.
La route que tu avais tracée,
Nous l’avons continuée,
On ne te remerciera jamais assez
Pour tout ce que tu nous as inculqué,
Tout l’amour que nous avons partagé
Nous a aidés à continuer notre chemin,
Même si toi tu es déjà bien loin
L’eau ruisselle,
Sur ses petites joues,
Ca lui fait un bien fou.
Il reste des heures,
Regard tourné vers le ciel,
Trempé des pieds à la tête,
Pour lui c’est la fête,
Il adore faire trempette !
Il compte les gouttes
Qui tombent dans la flaque
Tout en faisant flic-flac.
Ses cheveux tout mouillés,
Il ressemble à un petit canard
Qui vient de plonger dans la mare !
Il sait que dans certains endroits
La sécheresse est là,
Que l’eau ne tombe pas.
L’eau se raréfie,
L’homme creuse des puits.
L’eau est un don de Dieu,
Un bien plus que précieux.
Il sait la chance qu’il a
De vivre dans un pays,
Où tombent de grosses gouttes de pluie.
Il est normal que l’on se plaise, dans une douillette maison. En un mot,
je m’y sens à l’aise. C’est la nôtre évidemment.
Notre maison est donc si belle pour obtenir tant de faveurs ? Je l’aime
parce que c’est elle qui contient mon plus grand bonheur.
A la maison comme il fait bon ! quand chaque jour vous y voyez un bon
sourire semblant vous dire : » c’est pour toi que luit notre foyer « .
A la maison comme il fait bon ! quand nous y attend l’affection.
La journée enfin se termine. C’est un plaisir toujours nouveau : vers la
maison je m’achemine.
Même en été quand il fait beau, je m’empresse de rentrer chez nous. Je
sais que je vais y trouver la tendresse de ma bonne et chère maman.
Dans sa maison……. comme il fait bon ! car chaque soir je sais
trouver mon bon sourire semblant me dire : » c’est pour toi que luit le
foyer. »
Dans sa maison comme il fait bon ! parce que là m’attend l’affection.
Et si plus tard un jour je fonde à mon tour un foyer, ou si je reste
seule au monde la gardienne de celui-là, je veux que ma maison soit
douce pour ceux qui n’en possèdent pas et que mon coeur ne repousse pas
le malheureux qui me dira : dans ta maison………comme il fait bon !
puisque toujours on peut trouver un bon sourire semblant me dire : »
c’est pour toi que luit le foyer ! »
Dans ta maison comme il fait bon ! car m’y attend l’affection.
Tous les matins je l’entends siffler,
Et ma journée peut commencer,
C’est un air comme la Traviata,
Que je me suis dit, quelle drôle de bête
Cet oiseau-là !
Et puis, un jour, la fenêtre ouverte,
Il venait d’apparaître.
Il me siffle son petit refrain,
Ce petit air que j’aime bien.
Tout doucement, il se pose sur mon épaule,
Comme un aigle majestueux,
Mais c’est un merle amoureux…
Il picore quelques miettes de pain,
Que je lui tends dans le creux de ma main,
Il boit un petit peu d’eau,
Et le voilà ensuite qui fait le beau !
A tout moment il peut s’envoler,
Je ne le retiens pas prisonnier.
Il s’envole à tire d’ailes
Pour aller retrouver sa belle,
Au milieu des champs
Une oiselle de printemps.
Au petit matin, il revient,
Me siffler son petit refrain,
Je me dis quel merle coquin.
Il n’a plus ni père, ni mère,
L’enfant de la guerre.
Il erre des nuits entières,
Au milieu de cette misère.
Aux tirs des mitraillettes,
Il se terre comme une bête.
Il a peur des soldats,
Ce pauvre enfant-là.
Les pleurs, la faim et le froid,
Il connaît tout ça.
Pourquoi cette guerre ne finit-elle pas ?
Pouquoi tous ces morts ici et là ?
Il a perdu le sourire, c’est un martyr.
Il ne veut pas mourir !
Tous les soirs, il prie,
Pour que cessent les combats ici-bas.
Enfance meurtrie, violée, bafouée,
Famille disparue,
Le voilà seul, perdu,
Village à l’abandon, plus aucun horizon.
Il va devenir sans foi, ni loi,
Non, il ne veut pas ça !
Il réclame la paix,
Viendra-t-elle jamais ?
Sa terre est à feu et à sang,
Il vit son pire tourment,
Pourtant ce n’est qu’un enfant…