Archive pour la Catégorie '* LEFEVRE Pascal'

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Regard d’Histoire

Bravo, la Tunisie osant ouvrir la voie
Aux peuples opprimés en ce siècle nouveau
Où l’homme réveillé n’est plus du tout ce veau
Conduit à l’abattoir avant qu’il ne le voie !

Ayant ainsi conquis sans qu’on ne le prévoie
Soudain la Liberté, chacun dans son cerveau
Vient d’inhumer sa peur en son profond caveau
Qu’il referme très vite avant qu’on l’y convoie !

La porte est donc ouverte à la fraternité
A la condition que la moralité
S’impose sans tarder dans l’action publique…

Car voilà tout l’écueil que l’historien sait
Quand la démocratie accède en politique
Comme l’ont tant connu la France et les Français !

Faux départ

Pourquoi le mot « départ » fait-il autant pleurer
Alors qu’il porte en lui tout ce que l’espérance
Avait su conserver avec tant d’assurance
Sans la moindre raison d’aller s’en séparer ?

Lui qui met en pratique, au lieu d’en délirer,
Le rêve de la vie avant même l’enfance
Lorsque l’éternité bouillonnait d’impatience
En faisant que le temps puisse s’en emparer…

… Et plus tard s’imposer dans le cerveau de l’Homme
Comme un ver qui déconne en sortant de sa pomme
Et se faisant happer d’un coup sec par un bec !

Mais s’il avait compris que ce qui court-circuite
Se voit toujours voué au plus cuisant échec,
Il n’aurait pris la fuite s’il eût connu la suite !

Les sonnets de Shakespeare de Pascal Lefèvre

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J’ai le plaisir de vous annoncer la parution de mon dernier ouvrage « Les Sonnets de Shakespeare dont voici les images de la couverture et de la 4e page de couverture. Au fil de ses 314 pages, vous pouvez découvrir en

vis-à-vis: les sonnets shakespeariens originaux en anglais, la première traduction française en prose de François-Victor Hugo et leur versificulpture sous forme de sonnets français classiques par votre serviteur. Ils ont été construits à partir de la traduction de F-V Hugo et respectent tous l’alternance des rimes féminines et masculines.

Pour accéder aux 5 premiers sonnets sur les 154, cliquez sur le lien suivant

:

http://www.thebookedition.com/les-sonnets-de-shakespeare-nlle-trad-pascal-lefevre-w-shakespeare-f-v-hug-p-51396.html

puis sur le bouton « lire des extraits ». Je serais heureux d’avoir les avis des uns et des autres sur ces extraits qui donnent un assez bon aperçu de ce que la versificulpture permet de réaliser.

Ce lien ouvre la page du catalogue de TheBookEdition qui permet de le commander soit sous forme de livre papier soit en pdf.

Bonne lecture et joyeuses fêtes à tous.

Pascal Lefèvre

 

Résurrection à Noël

La neige du passé revenait en décembre
Se coller sous les pieds des pauvres paysans
Dont les sabots cloutés attendaient patiemment
Pour enfin se passer de la boue de novembre.

Elle aimait se tasser où leur forme se cambre
Pour vite retomber et suivre, un court instant,
La messe illuminée par les regards d’enfants
Tout heureux de veiller en dehors de leur chambre.

Elle fondait alors, heureuse d’avoir vu,
Dans la chapelle, encore la crèche de Jésus,
Symbole de ce monde où tout est renaissance !

Et puis, s’évaporant, comme au fond des tombeaux,
Du pavé qu’elle inonde avec quelque brillance,
Elle ressuscite en haut du ciel ses cristaux !

Pascal Lefèvre
Merci d’avance aux experts du sonnet classique pour leurs commentaires techniques 

Regards novices

Les arbres et les maisons ne sont dans le lointain
Que des instantanés de vie en miniature…
Leur image éloignée montre leur vraie nature
Fugace et d’impressions qui se gomment à la fin !

Le peintre, à sa façon, les surprend et les peint
De cent taches posées n’ayant guère d’allure
Pour l’œil trop approché n’y voyant qu’imposture
Jusqu’à sa décision de les voir de plus loin…

Alors, les regardant désormais bien en face,
Celui-là se suspend, comme l’eau sur la glace
Qui en réfléchissant à peine s’y lie le cœur !

C’est ainsi que tout Art s’aperçoit qu’il est juste
Au regard qu’ont les gens révélant leur bonheur
D’oublier ce départ qui, chez certains, s’incruste !

Etat d’âme

Au-dessus de mes os, le soleil de septembre
Avait chauffé la peau de pierre d’Italie
Que nettoieront bientôt pour rendre son poli
Mes enfants aussitôt qu’arrivera novembre…

Sa chaleur en défaut, aussi tiède que l’ambre,
Me poussait son cadeau jusqu’au fond de mon lit
Avant qu’avec leurs seaux, leurs brosses et leur folie
Ils enlèvent à grande eau sa vie de tous leurs membres…

En effet, les lichens, tout heureux d’avoir su
S’accrocher non sans peine sur ce marbre tout nu
Me rappelaient ma joie du jour de leurs naissances !

Alors, tel un vivant râlant sur ses soucis
Mon squelette sans voix soupira d’impatience
En attendant le temps de l’archéologie !

Le trèfle et le pissenlit

Sur le bord d’un chemin,
Poussait, tout à côté
D’un trèfle, ayant au moins
Dix-huit tiges à son pied,
Un pied de pissenlit
Qui avait, lui aussi,
Dix-huit tiges en son nid
Qui avaient très envie
De sortir tout de go,
Pour montrer leurs soleils,
À ce trèfle nigaud,
N’ayant pas son pareil
Pour fleurir tout en boule,
Comme un soleil couchant
Qui attire les foules
Pour rêvasser devant
Ses couleurs violacées
Qui ne vont pas durer !
Le trèfle, avec fierté,
Se mit à dominer,
Par sa fleur s’élevant,
Tous les gros nids de poule
Du chemin serpentant,
Lorsque, sur lui, déboule
Un lapin aux oreilles
Qui montaient bien plus haut
Que son petit soleil
Qu’il mangea aussitôt,
Comme ses feuilles aussi,
Et tout le pissenlit
Qui, du coup, a compris,
Comme le trèfle aussi,
Qu’on est plus exposé
Quand on montre ses biens,
Surtout s’ils sont dorés
Et à portée de main !

SOS climatique

Le long temps des frimas est une renaissance
Puisant à l’intérieur tout le reste de vie
Se cachant des fureurs lancées comme un défi
Par les cris du Climat hurlant à la vengeance.

Car sortant d’un coma sous la chaleur intense
Venant de l’équateur d’un été sans souci
Libérant les ardeurs de faire des petits
Il songeait au trépas tel un Mort aux Urgences…

Mais l’automne accourant à grandes enjambées
Ses semelles crissant tel un SAMU pressé
Lui mit un goutte à goutte et lui redonna souffle !

Alors, plus grelottante qu’un malade en réa
Sous l’air froid qu’il redoute sans pantoufle et sans moufle
Sous sa clim ignorante, la Terre se gela !

Les marrons des cours d’école

L’odeur de la rentrée, synonyme d’enfance,
Flotte avec confusion sous chaque marronnier
Dont les fruits sans passion cherchent des bouts de pieds
Pour filer se vautrer sous un sol sans défense…

En effet, pour contrer cette terrible offense
D’avoir pris leur sanction au niveau du fessier,
Ils voient la contusion venir les colorier,
Ces marrons concentrés dans leur autodéfense !

Alors, il vont grandir au fond de leurs fossés,
Gorgés du souvenir de ce coup bien placé
Obéissant sans doute à quelque loi cosmique…

C’est pourquoi les destins se conjuguent au présent,
Même chez qui s’encroûte à jamais s’il s’applique
A survoler sans fin les cours en s’écrasant !

Amer premier congé payé

Ma joie de voir la mer pour la première fois
Fut incommensurable, à l’instar de mes rêves
De marcher sur le sable de ses immenses grèves
Roulant comm’ le tonnerr’ de cent tôles qui choient…

Le laminoir d’enfer où j’avais mon emploi,
Souvent plus redoutable qu’une mauvaise grève
Brisant de faux coupables désignés pour leur brèves
Tempétueuses colères, avait déjà sa voix…

… En effet, arrivant sur la côte normande,
Entre Dieppe et Fécamp, au moment de la grande
Foi du Front populaire, elle me fit bizarre…

… Par son surprenant bruit sous ces galets rouleurs
Concédant, sans mystère, un petit peu plus tard,
A mes pieds, plus d’ennuis encor’ qu’à mon labeur !

Michel Germaneau

Quand l’Homme est terrassé dans sa quête de sens,
Alors que sa vieillesse lui ouvrait le chemin
D’une grande sagesse, c’est donc que son destin
Est, pour l’Humanité, un signe d’espérance !

Il s’est expatrié de sa natale France
Pour aider la noblesse touareg en déclin
Dans un monde où « Vitesse » et « Technique », aux gamins,
Leur retirent d’emblée la joie de l’existence…

La bonté sans défaut était toujours présente,
En Michel Germaneau, avant cette choquante
Mort par des Extrémistes, inversant les Martyrs…

Serait-ce alors l’espoir, pour les Démocraties
Et tous les Humanistes, de voir enfin pâlir
L’aura de ces Pouvoirs prenant de faibles vies ?

Ultime musique

Pourquoi donc la musique est douce à mon oreille
Alors que chaque son crissant des instruments
De la clique échauffée tressaille brusquement
En demandant pardon aux notes les plus vieilles ?

Et comment celle-ci navigue sans pareil
Aux confins les moins sûrs de mes pauvres tympans
Qu’un fort coup de canon écorcha en tirant
Au début d’une guerre n’existant pas la veille ?

Non, je ne comprends pas cette alchimie de l’air
Se formant dans l’émoi des cuivres aux feux d’enfer
Qui viennent m’assaillir plus encor’ que ma peine !

Et puis, ce roulement émouvant des tambours
Précédant le cri sourd d’un clairon qui se traîne
Me font comprendre alors mes funérailles en cours…

Bons sens

Le rythme des saisons
Est celui de la vie…
Il apporte à foison
Des merveilles ou l’ennui
A l’esprit et au corps
S’ils s’y sont attentifs
Ou non, jusqu’à la mort
De leurs sens effectifs ! 
 

Le ver et le corbeau

Un jour, un noir corbeau,
La jalousie en tête
Et la plume en lambeaux,
Voyant un ver en fête
Et poète à son heure
Se tortiller, d’un trait,
De rire et de bonheur,
Sur son fruit qui pendait,
Tout rouge de colère
D’être encore là, en l’air,
Alors que, sur la terre,
La plupart de ses frères
Déposaient leurs noyaux
En espérant qu’un jour
Un cerisier nouveau
Y pousse avec amour,
Croassa sa rengaine,
Toute éraillée de bruits
Survenant d’une haine
Qu’il possédait en lui…
Puis fila sur le fruit
Qu’il goba d’un coup sec,
Sa queue pendant sans lui,
Et tout le ver avec…
Mais le ver, solitaire
Comme trop de poètes,
Ne se laissa pas faire
Et affama la bête !

Hiatus révélateur

Un poète bourré,
Ayant bu trop de vin,
Se mit à tant bourrer,
En se croyant devin,
De voyelles en ses mots
Oeuvrant dans ses poèmes,
Qu’il sua sang et eau
Sous sa peau à problèmes
Acnéiques en voyant
Un hiatus éhonté
Se créer ainsi au
Beau milieu, sous son nez
Du beau mot : « poésie »
Qu’un haut hoquet classique,
A la fin, lui apprit
Qu’il y a là un hic
A chasser le hiatus
En poésie classique,
Surtout lorsque Bacchus
Inspire… comme un flic,
A son sifflet, trop vite
En voyant zigzaguer
Un chauffard qui l’évite
Sans même sans douter ! 

Ferrat

Aujourd’hui, le ciel est gris…
Son crachin s’évapore,
Pourtant avant la pluie…
Car Jean Ferrat es mort,
Chantant, dans les nuages,
De sa voix chaude et claire,
Sa poétique rage
D’humain voyant sa terre
Dans un état pareil
Au vaisseau Potemkine,
Forcée par le soleil
A donner bonne mine
A sa pauvre montagne,
Aussi défigurée
Que le sont les campagnes
Dont les crânes rasés
Ressemblent aux milliers
De déportés sortant
De leurs wagons plombés
Et qui, précisément,
Pleurent pour l’accueillir
Au cœur d’un paradis
Lui disant, sans mentir,
Que c’est beau, c’est beau, la vie… 

Général Mangin – Sarrebourg

Je suis présent partout
Dans ma ville natale,
Tandis que le dégoût
De moi tue mon moral !
Un collège-lycée
Porte même mon nom,
Alors que j’ai été
Ce « boucher » à canons
Du côté de Verdun
Qui avait, sans compter,
Envoyé à leur fin
Des soldats par milliers
Dans d’atroces souffrances,
Moi, qui fut honoré
Par cette même France
Qui les avait pleurés ! 

Je compris, à ma mort,
En allant les rejoindre,
Eux, qui sont, trop tôt, morts,
Que je ne pus plus feindre
Ce cœur de pierre dure
Qui m’a accompagné
Sur cette statue dure
Qui a été dressée
Par mes concitoyens,
Non loin du vieux rempart
Qui, lui, se souviens bien
Du temps des faux barbares
Qui furent oubliés,
Contrairement à moi
Qui va longtemps porter
Ce renom, malgré moi ! 

Raymond Poincaré – Bar-le-Duc

Quand, âgé de dix ans,
Le petit Poincaré
Vit beaucoup de Uhlans,
À Bar-le-duc, passer,
Il fut traumatisé !
Devenu avocat
Ainsi que député,
Très vite, il progressa
Pour devenir ministre
De cette République
Qui connut de sinistres
Affaires et polémiques,
Ainsi que ce scandale
Concernant Panama,
Tout autant immoral
Que celui qui toucha
Un capitaine juif
Qui s’appelait Dreyfus !
Mais il resta passif
Et homme de consensus !
Ce qui le fit élire,
Un peu avant la guerre,
Président, car la pire
Des deux horribles guerres
Du siècle allait venir,
Au cours de son mandat !
Mais Raymond Poincaré
Ne se démonta pas !
Car son autorité
Était toujours présente
Jusque dans les années
Précédant l’année trente
Où il s’est retiré,
Pour raison de santé,
De la vie politique !
Puis, il est décédé
Sans qu’on ne le critique
Pour son action passée
Qui a toujours été
Calquée sur la pensée
De ses jeunes années ! 

Jean-Charles Pellerin – Epinal

L’école du passé
Connaissait Épinal,
Par ses planches alignées
Sur un tableau mural,
Et puis, les bons élèves,
Recevant des bons points,
Imaginaient, en rêve,
La France et ces Lorrains,
Travaillant au pochoir
Pour colorer l’histoire,
Alors que leurs grimoires
L’écrivait tout en noir !
Jean-Charles Pellerin
Avait réalisé
Tout ce qu’un vrai Lorrain
Pouvait imaginer
Pour apprécier l’histoire,
Pourtant si déchirée
Sur son beau territoire,
Trop longtemps divisé !

Louis Majorelle – Nancy

Quand l’homme et la nature
Grandissent en harmonie,
Plus rien ne semble dur
Sous la main et l’outil !
L’école de Nancy
L’a prouvé à merveille
En observant la vie
Qui s’accroche à nos treilles
Jusqu’à retrouver l’âme,
Cachée dans la matière,
D’une fleur faite femme,
Effleurée par le fer
Des outils d’artisans
Que le grand Majorelle
Dirigeait en ce temps
De création nouvelle ! 

Verlaine – Metz

Le Palais entendit
Le cri de ma naissance
Quand, à deux pas de lui,
S’arrêta ma souffrance
Qui fut presque aussi forte
Que celle d’un condamné
Voyant ses lourdes portes,
Sur lui, se refermer ! 

Mais, de l’autre côté
De cette rue pavée,
J’entendis festoyer
Tout un corps d’officiers
Qui semblaient se saouler,
Avant que la défaite
Ne leur fasse oublier
Cet ancien jour de fête ! 

Ainsi, je vis le jour
Et ma vie s’écouler,
Se brisant, tour à tour,
Sur chacun des côtés
De ma maison natale,
Comme un vieil encrier,
Jeté vers ce canal,
Flirtant, loin sous ses pieds ! 

L’implacable financier

Un pauvre paysan
Dut, un jour, emprunter
Une somme d’argent
À un grand financier
Qui était réputé
Pour son intransigeance !
Puis, après trois années
Sans beaucoup de dépenses,
Pour économiser,
Le paysan honnête
Pria le financier
De repousser sa dette
Qui avait empirée,
À cause des calculs
Du financier rusé
Qui, voyant l’autre nul
Pour simplement compter,
A trafiqué les comptes
Pour faire fructifier,
Sans avoir vraiment honte,
La part des intérêts
De la somme empruntée !
Lorsque l’on voit des faits
Semblables se passer,
Au niveau d’un pays,
On se dit qu’il est temps
Que ce pauvre pays
Reprenne son argent !
Car, il a les moyens,
Comme tout financier,
Qui est parti de rien
De pouvoir générer
De l’argent inventé
Qui sera remboursé
Quand les pauvres endettés
Auront tout sacrifié !

La maison de la Dîme de Rettel en Moselle

Il existe, à Rettel,
Une maison gothique,
Non loin de la Moselle,
Qui fut antipathique,
Longtemps, aux villageois…
Car, en l’an mil six cent,
Celui qui l’habita,
N’étant pas très content
De rester batelier
De commerce fluvial,
Comme tous ses aînés,
De Nicolas Duval
Qui la fit ériger,
Cent dix années avant,
À son père, habitué
À ce métier payant
Pour trois générations,
Choisit de négocier
La vilaine fonction
De grand décimateur,
Auprès de l’abbaye
Des Chartreux, ayant peur
Que ses murs, trop petits,
Ne puissent plus stocker
L’impôt qu’était la dîme
Qui donnait au clergé,
Pendant l’ancien régime,
Le dixième des grains,
Du bois et des produits
D’élevage et du vin
Et même encore des fruits
Que tous les paysans
Récoltaient du labeur
Qui prenait tout leur temps
Et leurs gouttes de sueur !
C’était Michel Duval
Qui, prenant cet office,
Se fit aussi pas mal
De jolis bénéfices
Lui permettant, alors,
De faire, en sa maison,
Partout de beaux décors
Aux murs et aux plafonds
Que l’on peut voir encore,
Par bribes seulement,
Puisque rien n’est plus fort
Que l’usure du temps ! 

(Réalisée à partir du texte d’Anne-Sophie Maret écrit en mars 1991) 

Pascal Lefèvre

pascallefvreversificulpteur.jpg
Bien que né tout à l’Ouest,
À Nantes exactement,
C’est vraiment tout à l’Est
Que je vis maintenant
Puisqu’à une Lorraine
Je me trouve épousé
Qui n’a pas eu de peine
À me faire apprécier
Sa Région, sans un mot,
Rien qu’à la regarder
Se mirer dans ses eaux
Calmes et, sans oublier
Le sang qui l’a rougie,
Au cours de son Histoire,
Car elle, à la Patrie,
Est liée comme au soir
L’est le jour ou la nuit !

(pour lire la suite, cliquer sur ce lien : Pascal Lefèvre dans * 1 - Présentation des artistes pdf pascallefvrebiographie.pdf 

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