Toussaint humide et blême.
L’automne larmoie
Des chapelets de feuilles mourantes
Sur les joues mélancoliques
D’une journée languissante.
Le crépuscule a commencé dès l’aube.
Le ciel a gardé closes ses paupières :
,Avare de lumière,
Il n’étale que du gris
En débandade
Entre sapins figés et nuages obèses.
Les lignes s’estompent
Sur l’horizon épuisé.
Les teintes s’anéantissent et sombrent
Dans les gifles de pluie.
Seuls débordent de couleurs
Les cimetières,
Où les vivants chargés de fleurs,
Chuchotent des souvenirs
De mort et de douleur.
Toussaint humide et blême
« l’automne larmoie » « les feuilles mourantes » « l » ciel a gardé closes ses paupières « etc ../…. que d’images totalement appropriées à ce mois-ci , à cette Toussaint, à cette tristesse qu’est d’aller visiter nos disparus
Très bien retranscrit dans ce poème
du genre « il pleure dans mon coeur » de Verlaine
joli, et si bien tourné
Bravo Bernard
amicalement
katy
C’est vraiment très beau Bernard !
J’aime beaucoup ce texte.
Bravo
bises
Nicole