Coulez de fleur en feuille, ô douce ribambelle
Des pétales de lune éclos sur les jardins !
D’une touche laiteuse éclairez les andains,
Allumez le sentier sous les pas de Cybèle,
J’écoute ainsi renaître en mon âme rebelle
Un chant qui s’alanguit à la brise, aux embruns,
Qu’enfièvre un goût d’iode et de goémons bruns :
J’ai besoin d’un ailleurs, d’une aube rude, belle.
Surgi de nulle part un astre chevelu
Ravive encore en moi cette soif d’absolu,
Cependant qu’il parcourt l’infinité cosmique
Pour mieux t’approfondir, à quelle aune, à quel muid
Devrais-je mesurer ton immense harmonique,
Insondable mystère où s’abîme la nuit ?
Magnifique! j’adore ce poème….
j’ai même appris ce que voulait dire muid….
Ah, le vocabulaire francais! un vrai muid des Danaides….
Dernière publication sur Photos, Reportages, Chansons, Venise : PREMIERS ESSAIS DE MA FOCALE FIXE 35 mm ouverture 1.4
Bravo, Claudio et merci!