Et dans le silence bleu là-haut du firmament,
Comme une couleur plus haute, comme une gorge de ciel,
M’apparaissait un gouffre où mon œil, l’attendant,
Je vis soudain briller un filament de miel.
Pétillant, étincelant, comme un collier cassé,
Etiré, en suspens et qui se désagrège
Dont on aurait ôté les perlettes’ dorées
En un clin d’œil pressé, un vif tour de manège.
Là entre les étoiles accrochant mon délire,
Il avait emporté dans son fil de dentelles
En plus de ma part d’ombre, un élan d’avenir
Et tiré de mon être un arbre de Noël.
Je sentais son étoile que je n’avais pas vue
En retard au miroir de mon iris briller
Car une gosse pluie de fleurs au cœur jaune, apparue,
Pulsa dans le pollen qu’elle laissait rayonner.
Et ce morceau infime de lumière a tout mis
-De ce qui n’a de prix, de ce qui vit plus fort,
De ce qui nous déborde dans un rai si petit-
Dans la boîte trop réduite que je suis pour son corps.
C’est le fil d’un réseau immense et infini
Où je voulu me pendre une seconde, une fraction
Mais l’histoire a eu lieu à tant d’années d’ici,
Dix mille Moi n’étaient nés, il est cassé le pont.
Reste la persistance de ces feux d’artifice
Dans le tableau vivant comme un rêve à la craie,
Une caresse allumée sur notre précipice,
Ou une larme élastique sur une heure qui se tait.
Etrange comme des titres semblables peuvent cacher des textes complètement différents :
http://boaretto.unblog.fr/2010/11/13/etoile-filante/
Dernière publication sur Photos, Reportages, Chansons, Venise : LES « PLAGISTES » DE HUGO H
et heureusement
Tiens, pour « Mein Kampf » par exemple!!!!
hihi