Au clocher de Sainte-Gudule
Chante l’angélus du matin.
Un moine entonne son latin,
Alors sourit un incrédule.
Les airs que le sonneur module
Réveillent le jour incertain.
Au clocher de Sainte-Gudule
Chante l’angélus du matin.
Comme un solennel hiérodule
S’avance le vieux sacristain.
Son regard luit, presque enfantin,
Quand l’airain vibre, puis ondule,
Au clocher de Sainte-Gudule.
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