Visage toujours jeune au long cours du silence,
Tu surgis dans l’album exhumé d’un tiroir.
Je scrute alors, maussade, un perfide miroir
Reflétant mon image avec grande insolence.
Entre mille raisons je cherche et je balance.
Pourquoi n’avoir voulu jamais nous décevoir,
Rester insoucieux, même d’un au revoir,
Mais laisser le destin nous faire violence ?
La pénombre câline étouffe mes sanglots.
Le cœur appesanti sur des rêves bien clos,
Je sais que nos projets sont maintenant chimère.
Ni l’automne et ses ors, ni le tendre printemps
Ne pourront adoucir l’expérience amère
D’un amour qui se meurt aux ravines du temps.
Toujours écrit de manière magistrale,Denise, mais tu vas finir par me donner le bourdon….
Dernière publication sur Photos, Reportages, Chansons, Venise : PREMIERS ESSAIS DE MA FOCALE FIXE 35 mm ouverture 1.4
Désolée, Claudio. J’avais tout d’abord voulu évoquer les amitiés adolescentes, souvent aussi exaltées que les amours de cet âge, mais les critiques sérieuses et éclairées d’une amie poète m’ont fait dévier du projet initial!
oui c’est vrai ce que tu dis
Denise écrit très bien, mais elle est triste, un jour nous lirons sans doute son sourire retrouvé , en attendant bravo Denise!
amicalement
katyL
Merci katyL.