Perles de rubis sur peau d’ivoire
Surgissent dans les barbelés noirs.
Signature fourbe et laborieuse
Sur une barbarie caverneuse
Fichée là en une vile boudine,
Échelle en lacets de bottine
Qui mangent la chair et l’abrutissent
Au pied de ces deux lèvres lisses,
Berges épousées sur la colline
Sournoise, aux reflets de ravine.
Quel bazar sous-jacent se cache,
Que m’a-t-on fait sous cette attache ?
Je suis intoxiquée de voir
La vérité de mes manoirs
Compliqués de leurs antichambres
Que leur réveil lentement cambre.
Ce chemin grossier en surface
Barré de ses rameaux rapaces
Est la bouche muette où travaille
Un secret pour faire d’une entaille
Bientôt plus qu’un liseré nacré
Un fil de soie, pâle et léger
Sur un monde retrouvant sa forme
Après les douleurs qui s’endorment.
Magie sublime de la nature
Dévouée au plus fines déchirures
Et fiable jusqu’au plus friable,
De ta gloire je suis incapable !