Après la guerre

Seules des huttes éventrées
Et des carcasses de zébus,
Au sol des empreintes cendrées,
Le village n’est que rebuts.

Ici des troupes sont entrées—
Fanatiques d’autres tribus ;
Les vieilles haines engendrées
Amènent d’ignobles abus.

Ni mouvement, ni pestilence.
La mort habille le silence,
Lourd comme l’âme d’un faquin.

Cependant qu’à l’horizon vibre
Un mirage de cité libre,
Sous le brûlant ciel africain.

4 Réponses à “Après la guerre”


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