Seules des huttes éventrées
Et des carcasses de zébus,
Au sol des empreintes cendrées,
Le village n’est que rebuts.
Ici des troupes sont entrées—
Fanatiques d’autres tribus ;
Les vieilles haines engendrées
Amènent d’ignobles abus.
Ni mouvement, ni pestilence.
La mort habille le silence,
Lourd comme l’âme d’un faquin.
Cependant qu’à l’horizon vibre
Un mirage de cité libre,
Sous le brûlant ciel africain.
Toujours bien écrit, mais jamais très gaie la Denise….
Dernière publication sur Photos, Reportages, Chansons, Venise : « FOTO DE NUIT » EN MILIEU URBAIN À VILLENEUVE-SUR-LOT
Et pourtant d’un caractère très rieur et foncièrement optimiste!
Parmi les quelque 200 textes à lire pour le concours 2012, celui-ci m’avait frappé dès sa première lecture.
Le poids des mots, le choc des… images, le rythme, les émotions procurées à la « vue » de ce drame pourtant si commun en terre africaine.
Un texte fort !
Merci Armand.