Au bord du ciel un dôme se dresse, Le Grand Ballon.
Maître des lieux, Père du massif et de ses forêts.
Lorraine et Alsace, s’étalent au pied du vieux mont.
Cols et vallées, se succèdent riches de leur beauté.
Octobre a coloré les collines boisées, les pâturages.
L’œuvre d’un peintre, s’est posée au bord de mes yeux.
Des reflets soleil, ondulent et se balancent tel un rivage.
Aux cimes des centenaires, qui sommeillent si vieux.
Des cours d’eau bouillonnants, coulent sur les pentes.
Et là au pied du Drumont, jaillit à la source la Moselle.
Torrent de montagne, aux cascades pures qui clapotent
Le ruisseau devient rivière, où baigne et se miroite le ciel.
Dans les sous bois, bruisse l’écho des haches, des scies.
Les bûcherons du massif, coupent dans la sueur du métier.
Les sapins qui dépouillés, finiront aux coupes des scieries.
Pour renaître aux murs des chalets, au feu des cheminées.
Sur les pentes au bord des vallées, paissent les moutons.
Blancs éphémères, mêlés aux teintes automnes des monts
Dans la quiétude de la saison, ils parcourent les vallons
Et le tintement de leurs cloches, résonne comme un chant.
Des brumes oscillent et enveloppent ces verts massifs.
Magnificence de la nature, sérénité profonde de l’instant
Se profilent alors les pointes d’épicéas, comme des récifs.
Dans un tumulte vaporeux, brouillard aux reflets d’argent.
Devant moi les forêts, comme les jardins des dieux.
Bouquets de sapins de fougères, des Vosges pays.
Des monts des ballons, au bord du chemin des cieux.
Bussang j’ai bu à ta source, l’eau cristalline de Marie.
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