Reviens, silencieux tel un vol de phalène,
M’effleurer le visage aux franges du sommeil.
Je sentirai sur moi passer ta douce haleine
Et je m’endormirai dans un bain de soleil.
Reviens, que je te chante, au-delà de ma peine,
L’amour fidèle et tendre, à du lierre pareil,
Indestructible, fort, dense comme l’ébène,
Flamme brûlante, ardent foyer, tison vermeil.
Mais j’entends la réponse : au vrai tu me suggères,
Pour rendre à l’avenir l’épreuve plus légère,
Qu’à d’autres horizons j’attache mon regard.
Le cœur qui s’élargit redécouvre une source ;
Il y puise la force au milieu de sa course :
Dans ce monde qui tangue il va prendre son quart.
Qu’il est bon de reprendre vie après le drame qui touche
le coeur. Que ce poème est touchant !
Il me semble que ma réponse envoyée ce matin vers 9h30 s’est évaporée à travers les ondes! Je prends le risque de la recommencer. Jean-Jacques, je vous disais que la vie est en effet toujours la plus forte et que, passé le grand deuil, il faut re-naître pour ne pas trahir la confiance de ceux qui sont partis. Merci.