Ils fredonnent, tournoient, volètent ici -bas
Ou se jettent, se ruent en immense fracas
Selon l’heur’, le moment et rythmant pour toujours
Le bonheur, le malheur ou bien l’humeur du jour.
S’ils sont doux, ils guérissent
Et mettent sur les maux de jolis artifices.
S’ils sont fiers , ils meurtrissent :
Ceux qui les subissent n’en tirent bénéfice
Ils peuvent être carcans, enfermant à jamais
Sous un trop lourd harnais
Cette idée même enfin
De retrouver la paix
Ils se font caressants
A l’oreille de l’amant
Emu qu’un si beau jour
Lui apporte l’amour
Ils sont doux, rassurants
Lorsque l’angoisse étreint le petit cœur d’enfant
Qui, de leur multitude,
Ne connaît que « maman ».
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