Du peintre tu portes le nom,
Mais il m’évoque le son
Des vagues par le suave
De son beau v qui bave.
Et je vois le mot « brave »
Briller à l’horizon
Comme les tendres rayons
D’un gracieux jet de lave.
Et moi sans ma raison,
Et moi dans mes questions,
Prise au fond de ma cave,
La nuit me rend plus grave.
Ta lumière qui me gave
Donne un goût de poison
À mes anciennes actions
Dont plus rien ne me lave.
Et malgré l’intention
Je perds ma direction
Car le passé n’entrave
Pas le mal qui le pave.
Les élus eux le savent,
N’est pas de rémission
Sans une révolution
Pour qui fut un atave.